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Contre l’oppression des femmes

vendredi 10 septembre 2010

Messages

  • Les oubliees de Juarez, un film tres howiloodien sur la survie des femmes ouvrieres et indiennes travaillant dans les maquidaloras, ces usines de sous traitance a la frontiere mexique/Usa.
    Elles sont 250000 a assembler les TV, ordinateurs etc pour le compte de multinationales americaines.
    Mais elles sont aussi plus de 4000 en 2006 a s etre fait violees, tues, torturees, enterrees, disparues pour la majorite car la police n enquete pas.
    C est l histoire d une terreur quotidienne, d une femme qui a survecu et d une journaliste americaine qui veut la verite.
    c est l histoire d ouvrieres que des patrons jettent dans les bras de tueurs, une histoire anti sociales.

  • Les femmes domestiques en ont assez d’être traitées en esclaves domestiques et en esclaves sexuels samedi 18 juin 2011

    L’affaire DSK n’est pas un cas isolé.

    L’esclavage des domestiques Premier critère, la confiscation systématique du passeport, qui est le moyen le plus efficace pour placer la victime en situation d’irrégularité et d’asservissement.

    Deuxième critère, des conditions de travail contraires à la dignité humaine, 15 à 21 heures par jour, sept jours sur sept, sans aucun congé, pour une rémunération variable : nulle pour les Africaines, 20 à 50 dollars mensuels pour les Malgaches ou les Indiennes, 50 à 200 dollars pour les Indonésiennes, Philippines ou Sri-Lankaises au service de diplomates indélicats en poste à Paris. Il faut ajouter des conditions d’hébergement indignes, une natte ou un tapis dans le salon ou la cave, les restes des repas, quand il y en a, pour seule nourriture. En juin 1998, le Comité a pris en charge Himali, une jeune Sri-Lankaise de 22 ans qui ne mangeait que du riz depuis cinq mois. En plein Paris, à la fin du XXème siècle, Himali a contracté le scorbut.

    Troisième critère, la séquestration, qui peut prendre deux formes : la séquestration par l’employeur, et ce qu’on peut appeler l’autoséquestration, la victime étant avertie sans cesse que si elle sort, la police l’arrêtera, la jettera en prison et l’expulsera. La peur installe la soumission.

    Quatrième critère, la rupture des liens familiaux, l’interdiction d’envoyer ou de recevoir du courrier ou des communications téléphoniques.

    Cinquième critère enfin, l’isolement culturel. Les domestiques migrantes sont ignorantes de leurs droits, isolées et sans repères ; elles ne savent pas où chercher du secours.

    Il faut malheureusement ajouter que l’esclavage domestique ainsi défini s’accompagne, dans un quart des cas, de violences physiques, d’agressions sexuelles, voire d’actes de torture ou de barbarie.

    A ce jour, 200 victimes ont été prises en charge par le Comité, dont les deux tiers ces 18 derniers mois, ce qui est très lourd pour une association comme la nôtre. Il faut trouver un hébergement, assurer un suivi médical et psychologique, commencer l’alphabétisation puis une formation professionnelle – en un mot, aider la victime à se reconstruire. Il faut aussi l‘assister sur le plan juridique, et faire pour elle les démarches de régularisation.

    Les cas d’esclavage domestique en milieu diplomatique, pour lesquels toute action en justice est impossible, représentent plus d’un tiers des dossiers traités. Parfois, l’un d’eux tourne au drame. En octobre 1997, une jeune Indonésienne tombe du sixième étage d’un immeuble de la région parisienne en essayant de fuir le domicile d’un diplomate saoudien où elle était séquestrée. Un arbre amortit sa chute. Grièvement blessée, elle a été rapatriée par son ambassade après trois semaines d’hôpital. Elle n’a pas été indemnisée, le diplomate n’a pas été inquiété. Nous avons eu de ses nouvelles il y a six mois : elle travaille en Arabie saoudite … La misère ne permet pas de choisir sa vie.

    En septembre dernier, une domestique indienne de 16 ans s’enfuit du domicile d’un diplomate indien en poste à Paris. Les services médicaux qui la prennent en charge après une tentative de suicide découvrent qu’elle a été mutilée sexuellement. La jeune fille accuse son employeur, une information judiciaire est ouverte. Mais l’immunité ne permet pas au juge d’entendre le diplomate. Immunité est alors synonyme d’impunité.

    Depuis l’Albanie, le crime organisé fournit en femmes l’Italie, la Grèce et d’autres pays occidentaux. La prostitution est un phénomène odieux, qui ne saurait être accepté comme solution à la pauvreté et il est bon que les prostituées, les femmes maltraitées apportent leur témoignage. Pourtant, on pourrait dire que ce processus criminel est toléré et que, faute d’instruments juridiques adaptés, les femmes sont à la merci des trafiquants et des fonctionnaires corrompus. La prostitution et le trafic sont devenus des affaires lucratives. Dès le début de la période de transition, des individus et des groupes ont créé des structures de crime organisé. Celui-ci a prospéré dans la confusion de la société albanaise, développant les stratégies les plus profitables et les méthodes les plus sophistiquées pour commettre des crimes contre les femmes et les enfants, vulnérables donc victimes, faute de structures de protection et de réhabilitation. Les recettes de ce trafic viennent alimenter le commerce illicite des armes et des stupéfiants.

    Les femmes migrantes sont particulièrement exposées aux actes de violence commis par les hommes d’abord en raison de leur faiblesse économique liée à leurs difficultés d’accéder à un emploi dans des secteurs structurés, ce qui les empêche de jouir d’une protection sociale, les laissant souvent à la merci des réseaux de trafiquants. Ensuite, parce que l’octroi du permis de résidence peut être subordonné à la relation avec un citoyen ou un immigrant « primaire ». Lorsque cette relation vient à se rompre, leur statut légal peut être remis en cause, ce qui laisse, une nouvelle fois, la voie libre aux trafiquants. Souvent tiraillées entre deux cultures, celle du pays d’accueil et celle du pays d’origine, la désorientation et le déracinement social rendent les femmes migrantes particulièrement vulnérables. Enfin, si la sexualité féminine est souvent perçue comme un des facteurs majeurs de la violence, les femmes qui migrent seules sont particulièrement exposées. De nombreuses sociétés patriarcales identifient le concept de l’honneur et de la domination à une expression collective de violence à l’encontre des femmes. Les traditions mais aussi certaines religions sont souvent invoquées pour justifier la violence et, finalement, la subordination de la femme.

    Les femmes migrantes sont particulièrement exposées aux actes de violence commis par les hommes d’abord en raison de leur faiblesse économique liée à leurs difficultés d’accéder à un emploi dans des secteurs structurés, ce qui les empêche de jouir d’une protection sociale, les laissant souvent à la merci des réseaux de trafiquants. Ensuite, parce que l’octroi du permis de résidence peut être subordonné à la relation avec un citoyen ou un immigrant « primaire ». Lorsque cette relation vient à se rompre, leur statut légal peut être remis en cause, ce qui laisse, une nouvelle fois, la voie libre aux trafiquants. Souvent tiraillées entre deux cultures, celle du pays d’accueil et celle du pays d’origine, la désorientation et le déracinement social rendent les femmes migrantes particulièrement vulnérables. Enfin, si la sexualité féminine est souvent perçue comme un des facteurs majeurs de la violence, les femmes qui migrent seules sont particulièrement exposées. De nombreuses sociétés patriarcales identifient le concept de l’honneur et de la domination à une expression collective de violence à l’encontre des femmes. Les traditions mais aussi certaines religions sont souvent invoquées pour justifier la violence et, finalement, la subordination de la femme.

    Le cas des indonésiennes Sitri Iskandar a atterri en Arabie Saoudite en septembre 2004, après avoir été recrutée en Indonésie pour travailler dans une famille de professeurs saoudiens vivant à Taëf. Aînée d’une de quatre enfants, dépourvue d’éducation, elle a accepté cet emploi pour le salaire : 150 euros par mois. Mais quelques semaines après son arrivée, le cauchemar a commencé. La petite bonne aux cheveux courts et au corps de fillette est devenue l’exutoire de la maîtresse de maison. Puis de ses fils. Tous les jours, des coups. Des brûlures aussi, « au fer à repasser, à l’eau ou l’huile bouillante, sur le corps, sur le visage », murmure la jeune femme sur son lit d’hôpital.

    L’enfer a duré 8 mois dans la maison saoudienne pour Sitri Iskandar, enfermée dans l’obscurité quand elle ne travaillait pas. Dans son malheur, elle a pourtant eu de la chance d’arriver jusqu’au Qatar. Pris en charge par les autorités locales et son ambassade, elle a reçu le soutien de toute la communauté indonésienne qui a rassemblé 10 000 dollars pour « qu’elle puisse rentrer chez elle, se faire soigner et retrouver un peu de dignité. » Mur Niyati, elle, est encore en Arabie Saoudite. Entrée fin mars aux urgences d’un hôpital de Riyad, cette jeune femme de 22 ans originaire de l’île de Sumbawa a failli être amputée des mains et d’un pied à cause de la gangrène. Battue et torturée pendant 18 mois, ses coupures et ses brûlures s’étaient infectées. « Comme la famille ne supportait plus l’odeur, on m’a installée dans une cabane à l’extérieur, enfermée », a-t-elle raconté aux diplomates indonésiens venus lui rendre visite.

    Dans un autre établissement de la capitale saoudienne, il y a encore Suniati Sujari. Elle aussi employée de maison. Elle aussi indonésienne. Elle aussi battue, torturée et violée. Son corps est brûlé à plus de 50% et ses parties génitales mutilées. La jeune femme est aujourd’hui dans le coma.

    « Nous enregistrons entre 10 et 15 plaintes chaque jour, rien qu’à Riyad, pour des cas de mauvais traitements, de harcèlement sexuel ou de salaires impayés », raconte Muhamed Sugiarto, fonctionnaire en poste dans la capitale saoudienne, « et encore, seule une minorité des victimes a la possibilité de venir jusqu’à nous. » « Quand nous sommes informés, ce qui n’est pas systématique, nous contactons les autorités. Dans la plupart des cas, elles se contentent d’un interrogatoire, mais cela ne se termine jamais devant un juge », ajoute-t-il, citant l’exemple d’une jeune femme battue à mort à Djedda et dont les employeurs s’en sont sortis en payant 15.000 dollars de dédommagement à la famille.

    Côté saoudien, on affirme le contraire. « Tout est pris au sérieux. Nous avons enquêté sur 7000 plaintes en 2003 », a affirmé le ministre du travail, Ghazi al-Gossaibi, à la presse locale. L’augmentation permanente de ces violences, constatée par les diplomates indonésiens, prouve pourtant le contraire. Devant l’inaction des autorités du royaume, qui préfèrent nier l’évidence en parlant de cas isolés –elles se seraient même plaintes auprès du Qatar après la médiatisation de l’affaire de Sitri Iskandar- l’Indonésie tente de réagir.

    En février, Djakarta a ainsi officiellement interdit le recrutement des domestiques dans tout le Moyen-Orient, en particulier dans les Etats du Golfe, « bien que la situation soit tout à fait différente au Koweït, à Bahreïn ou au Qatar », admet Gulfan Afero, premier secrétaire de la représentation indonésienne dans ce dernier émirat. « Depuis le début du mois d’avril, tous nos ressortissants doivent signer un contrat avant leur départ, avec noms, adresse et numéros de téléphone des employeurs. A leur arrivée, ils font enregistrer ce contrat auprès du consulat, ce qui nous permet de savoir où ils travaillent et d’identifier rapidement leurs patrons », explique ce diplomate désemparé qui conclut froidement, « c’est surtout pour dissuader. »

    Partout, une violente oppression qui est loin de diminuer quand elle n’augmente pas... Et partout dans le monde, de tout temps, dans les périphéries des casernes, des camps de réfugiés, des maquis investis, des villes bombardées, partout quand la guerre, les armes et la mort commande à la vie, les femmes et leur corps sont l’enjeu de la violence sexuelle et meurtrière des hommes.

    Partout, quand règne sans limite l’argent, quand on déplace les travailleurs, quand on ghettorise les émigrés - chez qui on envoyait en punition les filles à l’abattage ! - autour des mines, des champs pétroliers, des usines.

    Mais encore dans la douceur de la paix, pas loin des parcs, des supermarchés regorgeant des produits de la mondialisation, à la sortie ou en plein coeur des cités embellies par l’art et la culture, là où s’épanouissent sans frein la démocratie et la vie citoyenne, où des femmes et des hommes se mobilisent le dimanche, leurs enfants sur les épaules, contre le trou de la couche d’ozone, pour sauver la planète, les baleines et l’ours blanc, dans ces villes avec leurs temples modernes du savoir, de la science et de l’Art, à Paris, Londres, Madrid, à deux pas de la Tate Gallery, du Prado et du Louvre, dans toutes ces villes on esclavagise aussi les femmes.

    Et aussi à Alger, la ville blanche, sans temple, ni du savoir ni de l’Art, on esclavagise les femmes. Et dans tout le pays. Alors que s’efface de la mémoire les BMC, les bordels militaires de campagne, que disparaît enfin l’image orientaliste des Ouled Naïls et que jaunissent les cartes postales des corps dénudés et offerts à l’objectif voyeuriste du « voyageur », la prostitution « entre nous » se propage, s’insinue dans la moindre faille, la moindre brèche faite par la misère, la fragilisation des populations acculées à livrer leurs enfants, l’abandon des femmes, des enfants jetés à la rue par des hommes confortés par la coutume, la religion et la loi, et l’indifférence des services publics. Sur les hauts plateaux, le long des côtes sauvages, dans chaque restaurant-bar surplombant la mer limpide, là où le vin, au lieu de présider à des agapes lyriques, attire comme des mouches des hommes abêtis, on prostitue des femmes.

  • Le viol, une histoire de domination et non de pulsion sexuelle

    Enquête
    Le viol, une histoire de domination et non de pulsion sexuelle

    Par Rédaction (17 octobre 2011)
    On préférerait pouvoir attribuer cette barbarie à quelqu’un qui ne nous ressemble pas. Le débat autour de l’affaire DSK a fait surgir au grand jour ce stéréotype du violeur pensé comme un monstre. Un homme comme Dominique Strauss-Kahn ne saurait commettre un viol. Trop riche, trop intelligent, trop comme il faut. Dans notre imaginaire, le violeur est un malade mental. D’après les expertises de médecins et psychologues établies pour les tribunaux, 90 % d’entre eux ne souffrent pas de pathologie psychiatrique. Ce qui signifie, éclaire le psychologue et criminologue Loïck Villerbu, « qu’ils ne sont pas psychotiques, qu’ils ne présentent pas de débilité profonde, qu’ils ne font pas l’objet d’un traitement médicamenteux leur ayant fait perdre leur vigilance ».

    Les violeurs ont une stratégie : « La clé de l’agression sexuelle est dans la tête de celui qui exerce la violence », précise Roland Coutanceau. Le violeur ne commet pas ce crime par hasard ou parce qu’il n’a pas pu s’en empêcher. « Les victimes sont la cible d’un agresseur qui a raisonné. De façon limitée, certes , ajoute le psychiatre et expert Gérard Lopez. Elles se retrouvent, malgré elles, exposées à un agresseur qui a calculé ses risques et ses profits. Et qui a choisi d’agresser. Elles ne l’ont jamais cherché. Elles ne l’ont jamais mérité. »

    Le viol, une prise de pouvoir

    Les violeurs n’ont pas de pulsions sexuelles irrépressibles. Le sexe est une composante du viol, mais il ne s’y résume pas. Il est un moyen pour agresser, mais pas le but. Pour les personnes qui le subissent, le viol est vécu comme un acte violent, une humiliation. « Le viol est d’abord une agression, détaille Loïck Villerbu. Et l’agresseur élit le champ sexuel. C’est trop facile d’imaginer que c’est un orgasme comme un autre. Il est beaucoup plus difficile d’imaginer que l’orgasme est obtenu au prix de la soumission de l’autre. L’agresseur veut d’abord transgresser la résistance de l’autre. Il recherche la toute-puissance et la domination. Être considéré comme un objet est d’ailleurs ce qui traumatise le plus les victimes. »

    Les viols en temps de guerre sont clairement identifiés comme des outils de domination et d’humiliation. Pourquoi, en temps de paix, seraient-ils réduits à un problème de pulsion sexuelle ? Les contextes sont différents, mais la dynamique de prise de pouvoir et la volonté de domination semblent être en jeu dans chaque agression. Elles se déclinent différemment selon la personnalité, la trajectoire, la situation de l’agresseur et en fonction du type de viol qu’il commet : viol familial, conjugal, de proximité, d’inconnue ou viol collectif.

    Donner du sens à un crime qui nous semble fou est une tâche ardue. Les études menées auprès de ceux qui sont interpellés, et de ceux qui sont aussi condamnés, permettent de mieux connaître les agresseurs, d’améliorer la qualité de leur prise en charge et d’avoir des outils pour faire de la prévention. Malheureusement, ces analyses établies au cours des procédures judiciaires, présentent un biais non négligeable : l’absence de représentativité. Puisqu’on estime que 90 % des victimes ne portent pas plainte. Leurs agresseurs sont en liberté. Les passages à l’acte de ces violeurs ne sont donc jamais décryptés.

    Audrey Guiller et Nolwenn Weiler

    © Éditions du Cherche Midi

    Extraits tirés du livre « Le Viol, un crime presque ordinaire », à paraître le jeudi 20 octobre aux éditions du Cherche Midi.
    75 000 femmes sont violées chaque année en France. Un crime souvent maintenu sous silence : seules 10 % des victimes portent plainte. Et à peine 3 % des violeurs sont condamnés. En cause notamment : les préjugés qui entourent agresseurs et victimes, et le traitement judiciaire. C’est ce que décrypte le livre « Le Viol, un crime presque ordinaire ». Voici, en avant première, des extraits de cette enquête sur ce qui ressemble trop à une tolérance envers un crime qui n’est pourtant pas une fatalité.

  • L’oppression de la femme, ce n’est pas autrefois ni ailleurs : c’est maintenant et chez nous !

  • la source de cette oppression n’est pas à chercher dans des traditions culturelles très anciennes mais dans une société d’oppression bien actuelle : le capitalisme. C’est lui qui a bien besoin des anciennes chaînes pour raffermir les siennes qui faiblissent ...

  • L’affaire DSK n’est pas un cas isolé.

    L’oppression de la femme, ce n’est pas autrefois ni ailleurs : c’est maintenant et chez nous !

  • Nous voulons la réalisation intégrale du socialisme, et c’est là que s’ouvre pour la femme un large champ d’action. Nous déblayons le terrain pour l’édifice socialiste, mais la construction ne commencera que le jour où nous l’entreprendrons en collaboration avec la femme jouissant de l’égalité complète, libérée de ce travail mesquin, abrutissant et stérile. Nous avons là de l’ouvrage pour de longues années.

    Ce travail ne peut donner de résultats rapides et ne fait pas grande impression.

    Nous créons des institutions modèles, des restaurants, des crèches, pour affranchir la femme du ménage. Il faut reconnaître qu’à l’heure présente en Russie ces institutions, qui permettent à la femme de sortir de sa condition d’esclave domestique, sont très rares. Leur nombre est infime et les conditions militaires et alimentaires actuelles sont un obstacle à leur accroissement. Il convient cependant de dire qu’il en surgit partout où s’offre la plus petite possibilité.

    Nous disons que l’émancipation des ouvriers doit être l’œuvre des ouvriers eux‑mêmes. De même, l’émancipation des ouvrières sera l’œuvre des ouvrières elles‑mêmes. Les ouvrières doivent veiller elles‑mêmes au développement de ces institutions ; elles arriveront ainsi à changer du tout au tout le sort qui leur était fait dans la société capitaliste.

    Extrait de Lénine 1919 : les objectifs généraux du mouvement féminin.

  • Cette semaine, la ministre algérienne de la condition de la femme a heurté, avec des propos sur les femmes cadres, qui devraient reverser leur argent à l’Etat affirme-t-elle, car "nos maris prennent soin de nous".

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