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Les causes du génocide au Rwanda en 1994

lundi 11 octobre 2010

Messages

  • Alors qu’un tribunal pénal international juge depuis des années des responsables et coupables sur place, la lumière officielle n’a toujours pas été faite sur le rôle de l’État et de l’armée française et ses responsables génocidaires qui continuent officiellement de se disculper par des thèses négationnistes d’état proférées depuis 1994 par les instigateurs de ce génocide qui sont à la tête de la société et pour qui nous continuons de voter.

  • Alors qu’un tribunal pénal international juge depuis des années des responsables et coupables sur place, la lumière officielle n’a toujours pas été faite sur le rôle de l’État et de l’armée française et ses responsables génocidaires qui continuent officiellement de se disculper par des thèses négationnistes d’état proférées depuis 1994 par les instigateurs de ce génocide qui sont à la tête de la société et pour qui nous continuons de voter.

  • Le corrigé d’un sujet de français envoyé par le Cned, le centra ntional d’études à distance, à des élèves de troisième a confondu les rôles des Hutus et des Tutsis dans le génocide rwandais, une "boulette" qu’a dénoncée jeudi 19 décembre un collectif de victimes.

    A la question "Est-il important de rappeler à la mémoire certains épisodes particulièrement noirs de l’histoire ?", le corrigé citait en exemple "le génocide des Hutus par les Tutsis au Rwanda".

    Nous avons pris connaissance de l’incident concernant la rédaction d’un document du Cned relatif au génocide au Rwanda. Nous comprenons et nous associons à l’émotion suscitée au Rwanda et en France par cette erreur grave", a réagi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

    "Le directeur du Cned a pris des mesures immédiates dont celle d’envoyer, dans les plus brefs délais, une nouvelle version du texte incriminé, accompagné d’un courrier aux parents pour corriger cette erreur manifeste qui heurte les consciences."

    Quelque 3.000 élèves de troisième inscrits au Centre national d’enseignement à distance (Cned) ont reçu ce corrigé erroné. "Nous voulions que les enfants réfléchissent à l’histoire, au travail de mémoire", a expliqué une porte-parole du centre joint par téléphone, regrettant l’erreur.

    "C’est un enseignant d’un lycée français à Kigali qui a tiré la sonnette d’alarme en découvrant cette ’boulette’" la semaine dernière, a expliqué Alain Authier, membre du Collectif des parties civiles pour le Rwanda, joint par téléphone.

  • The cause of the Rwandan genocide has been the subject of enormous, deliberate obfuscation. The most vulgar example is the mantra of "age-old tribal rivalries." The Hutu and Tutsi are not tribes—a word applied to Africa with careless indiscretion—but share a common language, territory and, in parts of Rwanda, culture. Journalists often refer to the "Hutu genocide of the Tutsi," in a tropical rendition of the Goldhagen thesis that Germans bear "collective guilt" for the Holocaust. This distortion has provided a cover for mass reprisals against the Hutu. The driving force behind the genocide was fundamentally political. This was a systematic plan of eradication targeting Hutu opponents of the regime and the entire Tutsi civilian population—the potential base of support for an invading Tutsi-led army from Uganda. But it would not have occurred without the legacy of German and Belgian colonialism, without the role of the UN and without the direct military support of French imperialism.

  • Le Rwanda a ouvert le 29 novembre une enquête sur le rôle, en 1994, de vingt responsables français dans le génocide rwandais a annoncé le procureur général du pays. Une décision qui pourrait à nouveau tendre les relations diplomatiques avec Paris.

    « A l’heure actuelle, l’enquête porte sur 20 personnes qui, d’après les informations recueillies jusqu’à présent, sont [susceptibles] de permettre de mieux comprendre leur rôle et de décider si elles seront poursuivies ou non », selon un communiqué du procureur général rwandais, Richard Muhumuza.

  • Interrogé par l’AFP, le ministère français de la Défense s’est contenté de renvoyer à une déclaration faite le 16 novembre par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, après la diffusion par Kigali d’une liste de 22 officiers supérieurs français accusés d’implication dans le génocide. Jean-Yves Le Drian avait estimé qu’il n’y avait « rien de nouveau », cette liste « étant à peu près identique à celle de 2008 ».

    Le ministre avait insisté sur le fait qu’« affirmer que l’armée française [avait] pris part au génocide [était] un mensonge indigne ».

    Cette liste avait été publiée le 1er novembre par une commission rwandaise en réponse à la décision de deux juges français de relancer l’enquête sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994.

  • « Des hauts gradés français et des personnalités politiques ont commis au Rwanda des crimes très graves », avait accusé la Commission nationale de lutte contre le génocide (CNLG) dans un rapport intitulé « La manipulation du dossier de l’avion de Juvénal Habyarimana, une occultation des responsabilités françaises dans le génocide ». Parmi les militaires mis en cause figurent les généraux Jacques Lanxade, ancien chef d’état-major de l’armée française, et Jean-Claude Lafourcade, qui commandait la force Turquoise déployée le 22 juin 1994 au Rwanda sous mandat de l’ONU.

  • La riposte de Hollande est la même que celle de ses prédécesseurs : il accuse Kigali d’avoir tiré sur l’avion du président Habyarymana, avec d’autant moins de force de conviction qu’il ne ressort cet argument que si la France est accusée d’un crime au Rwanda !!

  • Selon la CNLG, la décision de relancer l’enquête à Paris "vise à camoufler" la responsabilité française dans le génocide, alors que la France avait déployé ses troupes dans le pays avec l’opération Turquoise, sous mandat de l’ONU. "Des acteurs français ont été impliqués dans le génocide en tant qu’auteurs et complices", affirme la CNLG. "Des hauts-gradés français et des personnalités politiques ont commis au Rwanda des crimes très graves", accuse-t-elle dans un rapport transmis à l’AFP, intitulé "La manipulation du dossier de l’avion d’Habyarimana, une occultation des responsabilités françaises dans le génocide".

    Parmi les militaires cités, tous des officiers, certains sont même accusés d’avoir torturé des militants tutsis. L’amiral Jacques Lanxade, ancien chef d’Etat-major de l’armée française, et le général Jean-Claude Lafourcade, qui commandait la force Turquoise, sont également cités pour leurs responsabilités hiérarchiques et pour avoir couvert des atrocités.

    Les autorités rwandaises détiennent des preuves dont des films entiers sur la participation militaire française au génocide hutu... Publiées dans le monde, ça risque de faire désordre !!!

  • Lire encore :

    L’armée française et le génocide des Tutsi au Rwanda !

    Rwanda : de la révolte au génocide

    Deux nouveaux ouvrages sur le génocide rwandais

    Rôle de l’église dans le génocide

    Anniversaire du Rwanda

    Responsables les classes dirigeantes rwandaises mais aussi celles de France et du monde….

    Rwanda, un massacre et un avertissement

    Le rôle actif, militant et dirigeant de l’Eglise catholique dans le génocide rwandais

    The origins of the Rwandan genocide

    Dernière info : l’Eglise de France continue de protéger les prêtres blancs génocidaires du Rwanda comme des victimes !!!! La France ne jugera pas les gouvernants français et chefs militaires génocidaires et le gouvernement Macron se contente de monnayer le silence du gouvernement rwandais et sa détention silencieuse des documents qui prouvent le rôle central de la France dans le génocide.

  • L’un des accusés du génocide qui n’a jamais été jugé en France riposte...

    "Le problème auquel le président Macron va être confronté, ce sont les fortes pressions en France pour normaliser les relations avec le Rwanda... D’un côté, la volonté de rétablir des relations normales avec le régime Kagamé, de l’autre, celle de ne pas mettre en cause les responsables de l’époque : Balladur, Juppé, Védrine...", souligne l’amiral Lanxade dans un entretien paru mardi dans Le Monde.

    "Nous avons été les seuls à intervenir et à sauver des gens !"

    Les "gens" en question n’étaient que les génocidaires !!!

  • Emmanuel Macron soutient la candidature rwandaise à la tête de la Francophonie !

    Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire comme cinéma pour convaincre le gouvernement rwandais de ne pas publier les documents, photos et films qui démontrent l’implication totale de la France dans le génocide rwandais !!!

  • Un militaire ex-aviateur français, ayant participé à l’opération Turquoise, conteste son caractère strictement humanitaire dès le départ. Il s’agit du deuxième militaire français à relancer le débat, après la parution du livre de l’ex-officier Guillaume Ancel.

    M. Ancel assure que les troupes envoyées par Paris avaient pour mission de « stopper le FPR, donc [d’]empêcher la victoire de ceux qui combattaient les génocidaires ». « Il [Ancel] n’est pas un affabulateur pour ce que j’ai vu de “Turquoise”. C’est pourquoi il m’est apparu juste d’apporter mon témoignage », déclare l’ex-aviateur français.

    Prépositionné dans une base française en Afrique, il débarque à Kisangani (en République démocratique du Congo voisine) avec les premiers éléments de la chasse française, selon ses propos rapportés par La Croix.

    Interrogé pour savoir s’il y avait eu, à sa connaissance, une directive pour intervenir à Kigali, il répond :

    « Non. Mais pour nous, nous étions là pour faire la guerre. Nous étions sur le point de frapper les rebelles [troupes du FPR] (…) L’armement qui arrivait sur la base nous confortait dans cette perspective. »

    Selon lui, les équipages sont convoqués à la nuit tombée le 30 juin 1994. « Vous allez intervenir au petit matin pour “bloquer” les rebelles, car la tension monte sur le terrain », leur dit-on, rapporte La Croix.

    Le 1er juillet, « les deux premiers Jaguar décollent pour la zone de conflit, “canons armés” (…) ils s’étaient envolés pour faire leur métier : appuyer nos troupes au sol en frappant les rebelles », dit l’ex-aviateur, qui ajoute que, finalement, l’autorisation « n’a pas été donnée ». « La mission est annulée et les Jaguar rentrent à leur base. »

  • Réagissant dans La Croix, le général français Jean-Claude Lafourcade, alors commandant de l’opération « Turquoise », qualifie d’« ineptie » ce nouveau témoignage et celui de Guillaume Ancel, affirmant que ce dernier « ne s’appuie que sur ses propres déclarations, non sur des documents, des ordres, des preuves matérielles ».

    Interrogé pour savoir s’il était informé dès le début de l’opération « Turquoise », à la fin de juin, que le gouvernement intérimaire rwandais (GIR) était génocidaire, le général réplique : « Non, je ne le sais pas (…) Quand j’interviens, je sais qu’un génocide est en cours, mais je ne sais pas qui, du GIR, des unités des FAR [Forces armées rwandaises] et des miliciens, le commet. »

    « Avant de partir, on aurait peut-être dû nous dire : “Attention, c’est un gouvernement génocidaire !” Mais personne ne nous l’a dit. Ni l’ONU ni la communauté internationale. »

    LE PAUVRE !!!

    Cela fait des années que la France intervient militairement sur le terrain, encadre, conseille, arme, finance des milices génocidaires et ses chefs militaires seraient tellement crétins qu’ils ne le verraient pas !!!!

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