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Quoi de neuf dans la démolition de l’hôpital public en France

lundi 31 janvier 2011

Bons vœux de.. mauvaise santé

Dans ses voeux à la Santé du 21 janvier, Sarkozy prévoit une privatisation générale : en réduisant au minimum la place de la Sécurité sociale et de l’hôpital public. La DGOS (Direction générale de l’offre de soins) préconise d’ailleurs de limiter sous peine de sanctions financières le volume d’activité pour chaque spécialité de chaque hôpital. Les fermetures de la cardiologie de l’hôpital de Mantes ainsi que le projet de fermeture de la cardio de l’hôpital Henri Mondor vont dans le même sens. Pendant ce temps, la cotation en bourse des cliniques privées ne cesse d’augmenter, ainsi que les profits des groupes pharmaceutiques.

Pas de risque sur la pérennité... de la précarité

Le gouvernement prétend qu’il a résolu le scandale de la précarité des personnels en CDD dans la fonction publique. On en est loin. Ceux qui vont passer en CDI sont une minorité et encore ils ne seront pas fonctionnaires... L’Etat est le patron qui s’assied le plus sur ses propres loi : celle notamment qui interdit d’embaucher des précaires sur des emplois fixes. Les précaires doivent tous être immédiatement embauchés en fixe !


Comment soigner l’AFSSAPS ?

Après le scandale du Médiator, le gouvernement a tenu à faire croire qu’il prend le problème à bras le corps. Il s’est brutalement aperçu que l’agence chargée de surveiller les produits des labos pharmaceutiques était payée … par les labos ! Mais supprimer un tel scandale, ce n’est pas supprimer l’essentiel du scandale : le gouvernement défend plus les profits des labos que la santé.

Les soignants ne sont pas soignés

Dans le domaine de la destruction de la Santé programmée par l’Etat, on trouve le remplacement de la médecine du travail par « des intervenants en santé » qui ne seront ni formés, ni spécialisés et ni protégés... L’indépendance de la médecine du travail sera mis à bas. Espacer les visites, diminuer les coûts et les moyens et transformer ces intervenants en santé en sélectionneurs, contrôleurs, sanctionneurs des salariés, voilà des objectifs qu’il va falloir combattre si on veut maintenir les santé des personnels...

On est servis !

Le futur hôpital de Jossigny, qui remplacera celui de Lagny-sur-Marne, doit être livré en 2012. Mais, avec ses 460 lits, l’établissement sera sous-dimensionné au regard de la population qu’il desservira. Les cinq secteurs concernés — Marne et Chantereine, Marne et Gondoire, Val-d’Europe, Val Maubuée et la Brie francilienne — cumulent plus de 220000 habitants. Et ce n’est qu’un exemple des « réformes » allant toutes dans le sens de diminuer la santé tout en construisant sans cesse pour donner de l’argent public aux patrons du Bâtiment !...

Baby boom ou baby krach ?

Il manque 400.000 places de crèches et il y a besoin de former 10.000 professionnels qualifiés de plus par an pour travailler en crèche. Le gouvernement se félicité de la hausse de la natalité mais que fait-elle pour accueillir ces enfants, leur garantir éducation, logement, formation, emploi, santé... Rien !

Tu parles d’un choix !

En nous présentant « le choix entre catégorie A ou B » comme un avantage pour les infirmières, on nous fait miroiter des augmentations de salaires. Mais la réalité c’est qu’elles sont minables. Par exemple, au 6ème échelon, le passage de la catégorie A par rapport à la catégorie B fait gagner 19€/mois : pas violent comme augmentation ! En contrepartie, on perd le droit de partir à 55 ans à la retraite et la bonification d’un an tous les dix ans passés auprès du malade. Nous, ce que nous voulons c’est travailler jusqu’à 55 ans tout en recevant tout de suite une augmentation de salaire de 300€, que l’on soit infirmière ou pas !


Hôpital Besançon : danger !

Les travaux réalisés au CHU de Besançon ont obligé les responsables du site à réaliser un diagnostic amiante.

Il s’avère que de nombreux dysfonctionnements existent, notamment au niveau de la mise en place d’une procédure d’intervention sur des matériels ou des locaux contenant de l’amiante.

Un certain nombre de travailleurs des services techniques sont dores et déjà considérés comme ayant été exposés à l’amiante au cours de travaux effectués dans des zones contenant de l’amiante.

Ce risque était connu par la direction qui dispose d’une cartographie détaillée des locaux à risques depuis un an !

Eh bien, la santé des personnels est le cadet des soucis des responsables de la ... Santé !!!!

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