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Visiter le Paris des révolutions
samedi 13 août 2011, par
La révolution d’Étienne Marcel (1356)
Le Paris de la révolution d’Etienne Marcel
Etienne Marcel, habillé en bourgeois mais en armes set sur un cheval de guerre, d’une main l’épée et de l’autre la charte qu’il a imposé de signer au dauphin
La tour César et la tour Bonbec du Palais royal de la Cité où Étienne Marcel a commencé sa révolution en envahissant le palais à la tête de ses troupes puis fait tuer les deux maréchaux et prendre en otage le dauphin
L’élimination des maréchaux sous les yeux du dauphin
La grande révolution française
La fameuse prise de la Bastille
Les jardins des Tuileries n’ont plus de château car l’épisode majeur de la révolution a consisté, le 10 août 1792, en l’envahissement du château royal des Tuileries par le peuple parisien.
L’attaque du château royal des Tuileries le 10 août 1792 est la plus importante des journées révolutionnaires de la révolution française
Le roi, arrêté, est détenu dans l’enclos du Temple.
Le club des Jacobins est aujourd’hui transformé en club de jazz : le "caveau de la Huchette"
La Commune de Paris
La butte Montmartre et ses canons
La mairie de Paris
Les catacombes, cimetière des communards assassinés par la bourgeoisie
LA CHASSE A L’HOMME
L’illustration du 17 juin 1871
DANS LES CATACOMBES
Cette chasse dans les Catacombes a été l’un des épisodes les plus dramatiques de ce grand drame de la prise de Paris par l’armée de Versailles.
Nous devions donc en conserver le souvenir par un dessin et en dire quelques mots.
La lutte à travers les rues de la ville est terminée.
Les insurgés ont été forcés dans toutes leurs positions.
Ceux qui n’ont pas été tués en combattant, pris ou fusillés, ont tous cherché leur salut dans la fuite.
Les uns se sont réfugiés dans les égouts, les autres dans les carrières d’Amérique, d’autres enfin, en plus grand nombre, dans les Catacombes.
Aucun des ces asiles ne devait les protéger.
Traqués et atteints partout, ils furent tous ou tués sur place ou faits prisonniers, et conduits à Versailles.
C’est dans les premiers jours de ce mois que commença la chasse à l’homme dans les Catacombes. Des troupes y pénétrèrent par la porte de la barrière d’Enfer, tandis que d’autres troupes occupaient solidement l’autre porte ouvrant sur la plaine de Montsouris. Puis, armés de torches, les soldats descendirent avec précaution dans l’immense ossuaire.
Ce qui s’y passa alors se devine sans peine.
Notre dessin parle trop éloquemment pour que nous jugions nécessaire de nous mettre en frais de description. Horrible a dû être cette lutte suprême, à la lueur rouge des torches, éclairant étrangement les visages contractés des combattants. Piétinements furieux, cris de colère et cris de douleur, râles d’agonie, et le cliquetis des baïonnettes et les détonations ; quelle scène ! Tout cela dans les longs couloirs de ces cryptes tapissées d’ossements, sous l’oeil même des morts, troublés dans le repos qui leur avait été promis ! En effet : << Au delà de ces bornes ils reposent en attendant la vie bienheureuse,>> est-il écrit en latin sur la porte où on descend chez eux : Has ultrà metas requiescunt beatam spem expectantes.
Les catacombes de la contre-révolution
LIRE AUSSI :
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Messages
1. Visiter le Paris des révolutions, 24 décembre 2011, 11:39, par Philippe Boisseau
L’intention est sympa de vouloir faire quelque-chose sur le Paris des Révolutions.
Mais il faudrait approfondir un peu et surtout corriger certaines erreurs.
Par exemple : le club des Jacobins n’était pas au caveau de la Huchette mais dans la bibliothèque du couvent des Jacobins (dont il a d’ailleurs pris le nom) aujourd’hui place du Marché St Honoré.
Par ailleurs les Communards massacrés pendant la Semaine sanglante n’ont pas été inhumés dans les catacombes (même si certains ossements y ont été transférés ultérieurement), mais dans des fosses communes disséminées un peu partout dans Paris. Le square de la tour St Jacques en particulier a été un des principaux charniers. Lors de récents travaux, on voyait resurgir des ossements humains après le passage des pelleteuses. Bien évidemment, aucune plaque ne vient signaler ce sanctuaire.
Bon courage pour la suite de votre travail sur le sujet.
Philippe Boisseau
1. Visiter le Paris des révolutions, 24 décembre 2011, 13:27, par Robert Paris
Merci de vos corrections et suggestions. Ce fichier est effectivement encore bien incomplet. Il est en cours de rédaction. Si vous avez des propositions, nous les acceptons avec plaisir.
2. Visiter le Paris des révolutions, 24 décembre 2011, 17:54, par Robert Paris
Merci de votre correction : le caveau de la Huchette n’hébergeait pas les Jacobins, mais les Cordeliers et les Montagnards. Lire ici
3. Visiter le Paris des révolutions, 24 décembre 2011, 21:15, par Robert Paris
Les ossements des communards ont-ils été transférés plus tard dans les catacombes ou ont-ils été assassinés dans les catacombes comme le rapport le journal L’illustration ?
2. Visiter le Paris des révolutions, 24 décembre 2011, 17:05, par Robert Paris
Et, en attendant que cette page progresse, on peut toujours aller à la page du Paris révolutionnaire de Philippe Boisseau : ici
3. Visiter le Paris des révolutions, 20 janvier 2016, 08:32
Voir ici
Paris au Moyen-Age
4. Visiter le Paris des révolutions, 31 mai 2016, 07:39, par Robert Paris
Visiter le Paris révolutionnaire :
cliquer ici