Accueil > 08- LUTTE DES CLASSES - CLASS STRUGGLE > Un témoignage de la destruction des services publics : les transports parisiens

Un témoignage de la destruction des services publics : les transports parisiens

vendredi 16 septembre 2011, par Robert Paris

La dégradation brutale des conditions de transport des Parisiens

Batteries qui brûlent, passagers entassés, trains en panne, dérégulation du trafic, horaires en bataille, matériel trop ancien, personnel de maintenance et d’exploitation insuffisant, manque de moyens, retards, annulations, lignes bloquées, chute de caténaires, RER et trains en retard, etc, etc… Les passagers et le personnel des transports de la région parisienne sont dans la galère.

Quelques exemples :

 5 h 30 mercredi, un problème technique perturbe le trafic sur la ligne du RER A.
Cet incident, survenu sur la ligne du RER A, a interrompu le trafic ferroviaire entre Nation et Fontenay-sous-Bois en direction de Boissy-Saint-Léger et Nation et Val-de-Fontenay en direction de Chessy (Seine-et-Marne). La cause c’est un train de travaux qui a déraillé. Le trafic était assuré à 50% seulement sur la ligne du RER A.

- Paris, 14h, RER C.
Un incident technique est survenu ce jeudi matin sur la ligne RER C en région parisienne. Cet incident est suite à une chute d’un équipement provenant d’un chantier de génie civil proche des emprises ferroviaires.
Selon la SNCF, l’incident technique survenu sur la ligne du RER C est en cours de résolution par ses équipes. La circulation a repris, malgré que cet incident technique sur le RER C a causé des perturbations sur cette ligne. La circulation est assurée jusqu’en fin de soirée pour les deux sens.

- Matinée noire pour quelques milliers de voyageurs de la RATP ce mardi 13 septembre 2011. Plusieurs incidents se sont produits sur des lignes du métro, ainsi que sur le RER B, perturbant le trafic pendant des heures.
Vers 8h45, le trafic du RER B, entre la gare du Nord et Denfert-Rochereau, a été interrompu en raison d’un dysfonctionnement. Les voyageurs n’ont pas eu d’autre choix que de chercher un autre moyen de transports. Selon la RATP, c’est une surchauffe de batteries d’une rame du RER B qui a causé cette interruption de trafic, car le train n’a pas pu redémarrer. Cette surchauffe de batteries a provoquée un important dégagement de fumée qui a nécessité l’intervention des pompiers. A 10 heures ce matin, le train en cause était toujours à quai, a indiqué un porte-parole de la RATP. Comme un malheur ne vient jamais seul, vers le 8h40, le trafic de la ligne 9 du métro était également perturbé en raison d’un colis suspect. Ce colis suspect qui n’était autre qu’une valise abandonnée a perturbé le trafic un bon moment, entre le Trocadéro et la Porte de Saint-Cloud. De plus, la ligne 4 du métro parisien a été victime d’une panne de matériel à Odéon, presque en même temps. Le trafic a dû être interrompu entre Vavin et Châtelet, jusqu’à ce que les trains circulent de nouveau vers 09h30.

 Une fréquence élevée des incidents sur la ligne RER D, tant d’un point de vue de son exploitation ferroviaire que d’un point de vue social ont amené le terme, souvent employé par ses usagers voire son personnel, de « RER poubelle ».

- Sur la ligne A du RER, la plus fréquentée au monde, les incidents sont quotidiens », comme le rappelle le Monde du 17 février 2007.

- Pour la ligne B, même le STIF reconnaît, en 2008, que la régularité sur la ligne B est de l’ordre de 80 % d’après les chiffres du syndicat. Cela veut dire qu’un train sur cinq est en retard ou supprimé, soit deux incidents (en moyenne) par semaine pour un voyageur faisant cinq allers-retours.

- En 2009 : 19 % des trains ont subi une irrégularité. Mais une irrégularité, cela peut être un retard de 2 ou 3 minutes. Ce qui est sûr, c’est que le matériel et les infrastructures sont vieillissants. Deux rapports de la cour des comptes l’ont souligné. Des rails cassent, plus qu’avant. Des aiguillages se bloquent, des caténaires s’arrachent. “Sur certaines lignes, le matériel est à bout de souffle. Certaines locomotives ont plus de 30, voire plus de 40 ans.” déplore Jean Sivardière, président de la FNAUT, la fédération d’ usagers des transports. Selon lui, la priorité serait de renouveler les trains grandes lignes. Ce sont ceux-là qui tombent le plus en panne. Rien que RFF, Réseau Ferré de France, a prévu de dépenser 1 milliard d’euros en 2011 pour remplacer les infrastructures les plus dégradées. Mais pour la fédération d’usagers, c’est au moins “le double qui serait nécessaire”.

 Depuis trois jours, les agents du transporteur francilien vivent dans la peur de l’amiante.

Et pour cause, des fibres de ce matériau, accusé d’être cancérigène, viennent d’être décelées sous trois wagons récemment rénovés.
« Par mesure de précaution », explique un porte-parole de la RATP, l’atelier de maintenance de Massy-Palaiseau (Essonne) où ont été détectées ces poussières a été fermé mardi soir et 60 autres voitures, soit l’équivalent de 7 trains et demi, ont été rapatriées d’urgence. Ce qui pourrait provoquer d’importantes perturbations sur le réseau, avec des modifications, voire des suppressions ponctuelles de trains, notamment en heure de pointe. Dès hier, selon les syndicats, des retards ont été enregistrés.

Si la Régie assure que cette « présence infime de fibres » vient d’être découverte, les syndicats contestent cette version. « Dès juin, nous avons donné l’alerte. En août, un délégué du personnel est intervenu en réunion », souligne Philippe Juraver, de la CGT.

De quoi alimenter les craintes de chacun. « Cette situation est inacceptable. Comment se fait-il qu’on ait laissé des trains circuler avec cette suspicion d’amiante, sans se préoccuper des éventuels risques d’inhalation pour les agents d’exploitation et les usagers », questionne Laurent Gallois, de l’Unsa Transport. La CGT pour la maintenance aurait dès hier matin déposé un droit d’alerte. Autrement dit, les salariés signalent à leur employeur une situation de travail qu’ils jugent dangereuse et peuvent exercer leur droit de retrait. Une procédure qui pourrait s’étendre dès aujourd’hui à l’ensemble des conducteurs car « il en va de leur sécurité », estime Philippe Juraver.
Ce que dément totalement la RATP. « Cette présence a été découverte dans un empoussièrement accidentel de parties techniques situées sous les trains, zones non accessibles aux voyageurs et aux personnels de conduite. » Et le porte-parole d’ajouter « qu’aucun contact n’a donc été possible ».
De leur côté, les voyageurs restaient mesurés hier soir en apprenant la nouvelle. « C’est inquiétant vu tout ce qu’on a entendu sur l’amiante, mais c’est peut-être moins grave s’il est confiné ? » s’interroge Florent, qui attend sur le quai à Massy. « Est-ce que prendre le RER deux fois par jour, c’est un risque ? se demande Christophe. Il ne faut pas s’affoler parce qu’on prononce le mot amiante. » Georges se dit même « prêt à parier qu’il n’y a aucun danger ».

Reste que les 60 wagons vont être inspectés un par un. Au cours d’une réunion hier après-midi avec le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et la direction, il a été convenu « de remettre en service normal les rames ayant fait l’objet de rénovation, au fur et à mesure des vérifications ». Un dépoussiérage supplémentaire sera réalisé. Et des contrôles renforcés sur les trains censés sortir de l’atelier de rénovation de l’industriel ACC, resté injoignable hier. Au total, 119 rames doivent faire peau neuve d’ici à 2012.

 Rames bondées, pannes à répétition, retards en cascade, usagers fatigués, agents sous pression : le RER D, ligne fréquentée chaque jour par 550.000 voyageurs, incarne plus que d’autres les problèmes rencontrés sur le réseau francilien. La « D » fait d’ailleurs partie des 12 lignes de France reconnues « malades », pour lesquelles la SNCF avait promis un « plan de renforcement de la qualité de service ».

« Or, sur les 11,9 milliards d’€ consacrés à la modernisation du réseau, on nous annonce que seulement 500 millions d’€ seront dédiés à la « D ». C’est un premier pas, mais un tout petit pas, car le remède n’est pas à la hauteur du mal de cette ligne, très loin s’en faut ! » a réagi le Président de la Communauté d’Agglomération du Val d’Yerres et maire de Yerres Nicolas Dupont-Aignan.

« On se moque des usagers, car cette somme permettra tout juste de colmater la vétusté la plus criante. Mais elle est totalement insuffisante pour faire face aux trois problèmes urgents de la ligne : l’affectation de rames supplémentaires pour éviter les suppressions de train liées à la maintenance, le rallongement de la période de pointe du matin et du soir pour faire face à l’augmentation du trafic, l’augmentation de l’offre du week-end. Des problèmes qui s’aggraveront dans les mois à venir avec l’afflux d’usagers supplémentaires dans des trains déjà à saturation ! ».

En outre, passée l’urgence, le RER D verra sa situation se dégrader encore sans un effort d’investissement à la hauteur des enjeux.

Pour répondre à la sous-capacité de la ligne, il faut en effet rapidement améliorer les infrastructures de RFF (ce qui exige 500 millions d’€), opérer une modernisation de grande ampleur du matériel roulant (ce qui exige 1 milliard d’€), et lancer les études d’un nouveau tunnel sous Paris (ce qui exige 1 milliard d’€).

La rénovation de la ligne D devrait ainsi mobiliser des crédits d’environ 3 milliards d’€. Une somme qui doit être comparée au budget annuel des transports publics en Ile-de-France (8 milliards d’€) et aux projets d’investissements sur de nouvelles infrastructures de transport portés par l’Etat ou la Région, dont le montant dépasse 20 milliards d’€.

 Et ligne RER A : Non seulement les trains sont de plus en plus bondés y compris durant
les heures creuses mais certains sont annulées sans aucune
explication. Lorsqu’un train daigne enfin circuler, les stationnements
prolongés en station et les arrêts intempestifs entre les stations se
multiplient. Ajoutons à cela des escalator en panne ou en maintenance,
des rétrécissement de circulation dans les couloirs et escaliers, des
correspondances de moins en moins performentes et vous avez un tableau
complet.

Le résultat est clair : le temps de transport augmente de plus en plus
et cela se traduit par une diminution du temps libre de chaque voyageur
qui devrait prochainement subir une augmentation du prix de la carte
orange. Les conditions de transports sont de plus en plus pénibles :
les voyageurs sont non seulement debout mais aussi entassés les uns
contre les autres et les malaises ne sont pas rares.

Messages

  • UN AUTRE TÉMOIGNAGE DE LA DESTRUCTION DES SERVICES PUBLICS : LA POSTE...

    Au lendemain du suicide d’une postière au centre financier de la Poste à Paris, les syndicats CGT, SUD, FO et CFDT ont lancé vendredi un appel à la grève à l’adresse des quelque 1.500 agents du site, dénonçant réorganisations en série et suppressions d’emplois.

    A l’issue d’une assemblée générale vendredi, les salariés du centre se sont prononcés massivement en faveur de cette grève prévue le jeudi 22 septembre, a indiqué Régis Blanchot (SUD) à l’AFP.

    Jeudi, une salariée de 52 ans, célibataire, s’est défenestrée du 4è étage du bâtiment situé dans le XVe arrondissement. En congé longue maladie, elle avait repris ses fonctions il y a trois semaines, avant d’être de nouveau arrêtée une semaine plus tard, après un accident de travail. Elle avait repris le travail le matin même.

    Selon M. Blanchot, « les signaux d’alarme étaient allumés depuis un moment déjà » dans le centre, où certains s’attendaient à un tel drame. Pour illustrer ce propos, il a indiqué qu’après avoir appris le suicide par la presse, une salariée en vacances avait téléphoné en pensant qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre.

    De son côté, Alain Amblard (CGT) a souligné qu’au lendemain du drame, les salariés restaient « très choqués » et que certains avaient été consulter la cellule psychologique mise en place par la direction de la Poste après le drame.
    Dégradation des indicateurs de santé au travail

    Dès l’annonce du décès, la direction avait fait part de « sa grande tristesse » et annoncé l’ouverture d’une enquête de police. Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a également ouvert une enquête.

    Appelant à « un moratoire sur les réorganisations », SUD a indiqué vendredi avoir officiellement signalé avant le drame la « situation très dégradée » au centre, pointant notamment une augmentation des arrêts maladies, et dénonçant la suppression de plus de 100 postes en 2010.

    « Toutes et tous ont de plus en plus de mal à faire ce qui leur est demandé. Certains craquent... jusqu’à l’irréparable », a signalé de son côté FO, réclamant l’« arrêt des restructurations, l’arrêt immédiat de toutes les suppressions d’emploi et le remplacement de tous les départs en retraite ».

    La Poste, devenue le 1er mars 2010 une société anonyme à capitaux publics, emploie environ 240.000 personnes. Le dernier bilan social, rendu public en mai, faisait apparaître une dégradation des indicateurs de santé au travail pour l’ensemble du personnel, avec notamment une hausse des arrêts maladie, les syndicats y voyant un motif d’alarme.

  • RER B : inquiétudes après la découverte d’amiante

    Les conducteurs du RER B menacent d’exercer leur droit de retrait car de l’amiante a été découvert sous une rame.

    Marie d’Ornellas et Benjamin Jérôme (avec C.S. et R.A.) | Publié le 15.09.2011, 07h00

    Massy (Essonne), hier. Des fibres d’amiante, un matériau cancérigène, viennent d’être décelées sous trois wagons récemment rénovés du RER B.

    Les conducteurs du RER B exerceront-ils ou pas leur droit de retrait ? Cette décision, l’ensemble des organisations syndicales de la RATP doivent la prendre aujourd’hui. Au motif non pas de revendications sociales mais d’une éventuelle mise en danger de leur vie et de celle des usagers. Car, depuis trois jours, les agents du transporteur francilien vivent dans la peur de l’amiante.

    SUR LE MÊME SUJET

    * Pourquoi ce matériau fait-il peur ?
    * Amiante sous le RER B : pas de droit de retrait des conducteursAmiante sous le RER B : pas de droit de retrait des conducteurs

    * Amiante sous le RER B : pas de droit de retrait des conducteurs

    Et pour cause, des fibres de ce matériau, accusé d’être cancérigène, viennent d’être décelées sous trois wagons récemment rénovés.
    « Par mesure de précaution », explique un porte-parole de la RATP, l’atelier de maintenance de Massy-Palaiseau (Essonne) où ont été détectées ces poussières a été fermé mardi soir et 60 autres voitures, soit l’équivalent de 7 trains et demi, ont été rapatriées d’urgence. Ce qui pourrait provoquer d’importantes perturbations sur le réseau, avec des modifications, voire des suppressions ponctuelles de trains, notamment en heure de pointe. Dès hier, selon les syndicats, des retards ont été enregistrés.
    Si la Régie assure que cette « présence infime de fibres » vient d’être découverte, les syndicats contestent cette version. « Dès juin, nous avons donné l’alerte. En août, un délégué du personnel est intervenu en réunion », souligne Philippe Juraver, de la CGT.

    60 wagons vont être inspectés

    De quoi alimenter les craintes de chacun. « Cette situation est inacceptable. Comment se fait-il qu’on ait laissé des trains circuler avec cette suspicion d’amiante, sans se préoccuper des éventuels risques d’inhalation pour les agents d’exploitation et les usagers », questionne Laurent Gallois, de l’Unsa Transport. La CGT pour la maintenance aurait dès hier matin déposé un droit d’alerte. Autrement dit, les salariés signalent à leur employeur une situation de travail qu’ils jugent dangereuse et peuvent exercer leur droit de retrait. Une procédure qui pourrait s’étendre dès aujourd’hui à l’ensemble des conducteurs car « il en va de leur sécurité », estime Philippe Juraver.
    Ce que dément totalement la RATP. « Cette présence a été découverte dans un empoussièrement accidentel de parties techniques situées sous les trains, zones non accessibles aux voyageurs et aux personnels de conduite. » Et le porte-parole d’ajouter « qu’aucun contact n’a donc été possible ».

    De leur côté, les voyageurs restaient mesurés hier soir en apprenant la nouvelle. « C’est inquiétant vu tout ce qu’on a entendu sur l’amiante, mais c’est peut-être moins grave s’il est confiné ? » s’interroge Florent, qui attend sur le quai à Massy. « Est-ce que prendre le RER deux fois par jour, c’est un risque ? se demande Christophe. Il ne faut pas s’affoler parce qu’on prononce le mot amiante. » Georges se dit même « prêt à parier qu’il n’y a aucun danger ».

    Reste que les 60 wagons vont être inspectés un par un. Au cours d’une réunion hier après-midi avec le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et la direction, il a été convenu « de remettre en service normal les rames ayant fait l’objet de rénovation, au fur et à mesure des vérifications ». Un dépoussiérage supplémentaire sera réalisé. Et des contrôles renforcés sur les trains censés sortir de l’atelier de rénovation de l’industriel ACC, resté injoignable hier. Au total, 119 rames doivent faire peau neuve d’ici à 2012.

    Le Parisien

  • La RaTp nous raconte ce qu’elle veut !

    Hier le trafic sur la ligne B du rer parisien, était très "perturbé" : quais bondés, train au compte goutte, interconnexions supprimées : toutes les stations ne sont plus desservies.
    Un train vide arrive à Chatelet les Halles, se remplit en 3mn, plein à craquer de voyageurs et....le train démarre sans lumière dans les rames.
    Nous sommes plongés dans le noir totale des souterrains, avec des flashs blancs de lumière des néons de secours en cas d’évacuations des souterrains.
    Tout le monde est serré et évidemment aux prochaines stations c’est l’entassement assuré, l’énervement garantie car ceux qui veulent descendre et monter, ne peuvent pas le faire sans se faire écraser, pousser les autres, crier, demander pardon 10 fois etc.....

    Et comment la ratp nous explique ce bordel sur les écrans d’affichage des trains :
    "MANQUE DE CONDUCTEURS" sans plus d’explications !

    Certains voyageurs y vont donc de leur diatibre pour fustiger "les grèves incessantes", mais pourtant aucune grève n’est annoncée....en tous cas pro et antigrève parmi les usagers sont tous habitués à se faire transporter comme du bétail et à accepter un certain degré de stress en fin de journée, ce qui permet de rentrer chez soi VIVANT.

    Mais le lendemain, voici une nouvelle version d’explication de la RATP sur son site internet :

    RER B
    Suite à une immobilisation en maintenance d’une partie des trains,
    le trafic prévu est de 4 trains sur 5 du lundi au vendredi.
    Horaires en direction de Saint Rémy Lès Chevreuse et Robinson. cliquer ici..
    Horaires en direction de Aéroport CDG2, Mitry-Claye

    Donc le bordel d’hier était prévu ....pour toute la semaine. Mais ce serait la faute des conducteurs en sous effectifs...en tout cas rien n’est clair, car "une immobilisation en maintenance" est aussi vague que "manque de conducteur" : Les trains sont ils malades ou bien les conducteurs ont ils la grippe ?
    Les trains ont bon dos et les travailleurs aussi !

    Après le service publique, c’est l’embrouille générale, le bordel organisée et la gestion de la pénurie : l’Etat ne peut pas sauver les banques et les entreprises dont il a la responsabilité.

    L’Etat a choisit, à nous également de choisir si on a besoin d’un Etat qui défend le service " capitaliste".

  • Drapeau orange : trafic agite ce matin...vent de pleine mer est ouest.
    Les sauveteurs de la ratp nous ont prevenu : la meteo des transports en commun parisien est mauvaise ce vendredi.

    Extrait de l annonce du mecano sur la ligne A du rer : " suite a une importante fuite entre les stations etoile et auber, veuillez fermer les fenetres" ,
    Et effectivement au milieu du tunnel, on entend d un seul une chute d eau sur le toit du wagon.

    La ratp a les pieds mouilles mais c est le radeau capitaliste qui est en train de couler avec les Etats qui rajoutent des sacs de sable sur cette coque de noix !

  • Sur la ligne 14 du métro, depuis des semaines, certains escalators ne fonctionnent plus.

    Sauf s’ils ont été réparés ces derniers jours.

    A saint-lazare, à gare de lyon, les réparations qui ont duré des mois ces dernières années semblent ne plus avoir lieu.

    Vous ne trouvez pas que c’est bizarre pour des lieux de passages si importants, vers des tours des banques ou des galeries commerçantes, et des trains qui desservent des régions très industrialisées ? Hé bien il me semble que c’est une question fondamentale, à relier avec la situation actuelle.

    La sous-traitance ? la fin des contrats de sous traitance ? le manque d’embauche ? On peut nous dire ce qu’on veut : tout cela ne fait que commencer....

    Et pour ceux qui croient que c’est un détail, il va être nécessaire de changer notre manière de voir le monde. Abandonner la philosophie cartésienne officielle qui désarme nos facultés de compréhension pour adopter une philosophie dialectique pour comprendre le changement du monde.

    Tout cela a lieu alors que des projets sont annoncés depuis un an au moins d’améliorer les transports, de créer des nouvelles lignes de tram, de métro, de rer... pour mieux masquer que le réseau actuel n’est de toute façon plus géré, et va vers la décadence.

    Le but de nous abreuver de projets grandioses est de nous endormir pour éviter que nous comprenions que nous vivons dans une société qui n’a plus qu’un avenir : garder le pouvoir des dirigeants en place et déstructuration de l’ensemble de la société.

    Tout va partir en vrac, nos habitudes vont être changées, les prix qui continuent d’augmenter ne vont cesser de croitre.

    Il devient plus que d’actualité de nous réunir collectivement partout ou c’est possible pour décider des mesures à prendre, mesures que les dirigeants du vieux monde ne pourront jamais prendre à notre place, tellement ils sont empêtrés dans les contradictions des intérêts du vieux monde.

  • Lundi 9 janvier, 17h30 gare de lyon, le rer A s arrete et ne redemarrera plus jusqu a 22h00...dit la ratp dans son son affiche d excuse des le lendemain.

    j ai mis 5heures pour rentrer du taf et mon rv chez le toubib a 20h00 est passe a 21h00 car lui aussi avait un peu de retard..
    Ma tension etait a 15.8 au lieu de 12.8.

    La ligne automatique 1 s est arretee aussi car surchargee et du du coup tout le monde prend le bus.

    Dans le bus, ma voisine est tellement crevee (elle a 30ans) qu elle laisse sa tete posee sur le fauteuil de devant et tout son corps semble en etat de veille.

    Il parait qu un rer entre la defense et etoile a eu une panne de courant sous un tunnel.

    Quelle angoisse pour tout le monde. Le noir, le manque d air, les gens debout, les enfants qui pleurent, ceux qui font des malaises.

    Il parait que des voyageurs sont sortis spontanement sur les voies pour s echapper de cet enfer ?

    Je crois que c est possible et que j aurai surement fait ca avec ou sans mes enfants car qui sait ?

    Qui sait si rester dans un tas de tole HS est plus sur que d en sortir ?

    En tout cas il suffit d un ou deux qui tentent le coup et osent ce qui d habitude est interdit, pour montrer aux autres que c est possible et VITALE !

  • RER interrompu tous les étés entre 2015 et 2021

    La ligne de RER A, plus grosse ligne ferroviaire urbaine d’Europe, qui compte plus d’1 million de voyageurs par jour ouvrable, sera fermée en partie en juillet et en totalité en août toutes les années de 2015 à 2021 !!! Et cela peut se prolonger en cas de retard des travaux !
    Vent de panique chez les voyageurs franciliens. Certaines lignes du réseau de transport en Ile-de-France vont être interrompues l’été entre 2015 et 2021, a annoncé dans un communiqué mardi le président de la région Ile-de-France et du Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) Jean-Paul Huchon.
    "Les voies ont une quarantaine d’années, donc il faut faire des travaux sur l’infrastructure lourde, c’est pour cela que l’on doit interrompre la circulation", répond la Région Ile-de-France à L’Express. Mercredi, le conseil du Stif a voté à l’unanimité pour les travau de rénovations des lignes de RER A et C et a autorisé la RATP à interrompre la circulation du RER A dans le tronçon central pendant la période estivale entre 2015 et 2021.
    Le RER A, qui dessert plus de 3,5 millions d’habitants (31% de la population francilienne), serait alors au point mort pendant quatre semaines consécutives. Les tronçons concernés changeraient chaque année :
    • En 2015, entre La Défense et Auber
    • Entre 2016 et 2018 compris, entre La Défense et Nation
    • Entre 2019 et 2021, entre Etoile et Nation, plus d’interruption complète mais des "nuits longues", autrement dit une période où service du RER A s’arrêtera un peu plus tôt le soir et reprendra un peu plus tard le matin.

    Le conseil a également voté "l’automatisation" de ce tronçon central du RER A, mais il ne s’agit pas de pilotage automatique sans conducteur, comme sur la ligne 1 et la ligne 14 du métro, explique-t-on à la région. Le conducteur sera toujours présent, mais la conduite sera automatisée pour mieux gérer l’afflux de trains dans Paris.

    "Cela fait un certain temps que la RATP réfléchit au RER A", précise encore la région, qui dit avoir eu "une attente particulière sur les moyens de substitution, les moyens de renforts", pour que les usagers ne soient pas trop affectés.
    Techniquement, c’est d’ailleurs sur ce point que le conseil du Stif a voté mercredi : il doit approuver la commande par la SNCF d’horaires supplémentaires de métros, bus et autres trains pour compenser cette interruption du RER A.

    La ligne 1 sera renforcée en terme d’horaire à partir de ce mercredi ainsi que la ligne 6 à partir d’octobre.

    Le RER C est également concerné, toujours dans le cadre de ses travaux "Castor" qui durent depuis 1997.
    A partir de 2015, le trafic du RER C, une ligne qui transporte 540.000 voyageurs, sera interrompu pendant six semaines au lieu de cinq en été, entre Austerlitz et Javel et Austerlitz et Avenue Henri Martin. Les travaux doivent s’achever en 2018.
    Quant aux lignes J et L du Transilien, rien n’est décidé pour le moment. La SNCF et RFF ont présenté mercredi aux élus locaux et aux syndicats d’usagers des propositions, mais qui restent uniquement des propositions.
    Le RER A n’avait jamais été interrompu plus d’une nuit. La vie des usagers du RER A sera d’autant plus bouleversée que jamais, depuis la mise en exploitation de la ligne A le 8 décembre 1977, le trafic n’a été stoppé plus d’une nuit pour faire des travaux. Mais tous les spécialistes le disent : au bout de presque 40 années d’utilisation, à raison de 70 trains par heure dans les deux sens aux heures de pointe, le moment est venu de renouveler entièrement les voies dans toute la partie souterraine de la ligne entre Nanterre et Vincennes.

  • Valérie Pécresse, menace d’augmenter de 10 à 15 euros le tarif du passe Navigo, actuellement à 70 euros, si le premier ministre ne tient pas « ses engagements » de financement accru... Elle créera une "taxe Valls" supplémentaire !!!

  • Qui a dit que c’est mauvais de lutter séparément ?

    Pas les centrales syndicales !

    Elles ont organisé une grève séparée des cheminots, puis séparée des trams et bus, puis séparée des RER A et B.

    Et maintenant c’est la grève sur le RER C le 20 décembre...

    Battus séparément, c’est tellement plus chouette que de gagner tous ensemble...

    • A La Poste, c’est encore mieux : c’est site par site !!!

      De puis le 30 octobre, c’est la grève des bureaux de postes de Ris-Orangis, Courcouronnes, Bondoufle et Lisses...

      Le 30 novembre, c’est la grève des ressources humaines de La Poste.

      Le 6 décembre, c’est la grève de La Poste à Brest.

      Le 11 décembre, c’est la grève de La Poste Loire Atlantique et Vendée.

      Encore séparément le 11 décembre, c’est la grève des facteurs de Goussainville et Fosses.

      Le 12 décembre, c’est la grève des facteurs des Ardennes.

      Le 13 décembre, c’est la grève des facteurs de Mende.

      Le 17 décembre, c’est la grève de Noisy-le-Sec - Rosny-sous-Bois.

      Le 18 décembre, c’est la grève du site a Villeneuve-Braouic, à Quimperlé.

      et on en passe...

      Bien entendu, aucune de ces grèves ne se réalise en liaison avec un autre service public, que ce soit des média, de la recherche, de l’enseignement, des transports ou de l’hôpital public...

  • Les grèves à l’hôpital public sont organisées site par site quand ce n’est pas service par service, ou corporation par corporation…

    Un jour grève à Gonesse, un autre jour à l’hôpital Regnier de Rennes, grèves au CHU de Toulouse, un autre jour encore aux urgences de Cherbourg, un autre au CHU de Nantes, ou encore au SMUR Chambéry/Aix les bains et on en passe…

    La situation catastrophique est générale mais la riposte est divisée en petits bouts…

    Cherchez pourquoi !

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.