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Qu’est-ce que la gravitation quantique à boucles

dimanche 4 décembre 2011, par Robert Paris

Messages

  • Bonjour,

    L’idée des cellules de base de LEE SMOLIN et CARLO ROVELLI est intéressante et d’ailleurs c’est un peu celle du modèle OSCAR.

    En revanche, le grand malheur est que ces chercheurs croient (c’est de la croyance pas de la physique) à l’existence - en l’état - de la longueur de Planck.
    Je l’ai dit maintes fois, les unités de Planck ont pour seul argument l’adéquation dimensionnelle. Si cette dernière est nécessaire elle est loin d’être suffisante.
    En passant par le RATIO DE PLANCK le modèle OSCAR est cohérent - dans son ensemble - avec une longueur de Planck non pas xi^2 inférieure à la longueur de Compton pour l’électron mais xi fois tout simplement. Cependant le modèle OSCAR désigne ici le rayon de la corde 1D, à trajectoire hélicoïdale, qui délimite la bulle de Compton véritable volume élémentaire quantique. Entre les deux, il existe des volumes emboîtés dont le rapport global (xi^3) n’est pas posé à priori mais relève de contraintes sévères pour la cohérence du modèle.

    Des questions comme "quelle est la cause du spin ?" ne sont pas posées et donc encore moins résolues.

    Le pire est que la nature réductionniste de cette approche, laisse entendre un univers fait d’un seul tenant. On ne se pose des questions sur l’aspect structurel global.
    De bonnes mathématiques surfant sur des pistes imprudentes et non structurées. C’est le malheur de ce siècle amené par la "redoutable efficacité des mathématiques". Elle est redoutable car depuis l’école de Copenhague, cette efficacité réelle mais locale, a été étendue imprudemment, sans hypothèses sur les structures générales, à l’ensemble de l’univers. La technologie (locale par nature) profite pleinement de cette efficacité alors que l’univers se révèle, chaque jour, selon cette démarche, toujours plus rempli d’énigmes.

    Un seul exemple : grâce à la technologie (nourricière) on a découvert que la masse noire est ce qui caractérise cet univers (la masse visible est à la marge) mais la physique standard n’a aucune idée de sa nature, bloquée par l’idée du fermion absolu.
    On s’exprime en cm comme au bon vieux temps de FERMI et PAULI, temps au cours duquel ils nous ont pondu une exclusion absolue pour les fermions. Ce blocage réductionniste est toujours là, bien présent, on ne jure que par lui !

    Cordialement

  • Interview de Carlo Rovelli, théoricien, auteur de "et si le temps n’existait pas, un peu de science subversive".

    Ecouter ici l’émission "autour de la question" RFI.

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