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Bulletin La Voix des Travailleurs de Renault CTR (Rueil)

jeudi 10 mai 2012, par Robert Paris

LA VOIX DES TRAVAILLEURS

DE RENAULT CTR RUEIL

« Travailleurs de tous les pays unissez-vous »

Karl Marx


Le PDG a les jetons…

Le salaire du PDG de Renault, Carlos Ghosn, s’est élevé l’an dernier à 2,89 millions d’euros, selon le document de référence publié sur son site internet. Sa rémunération fixe s’élève à 1,23 million d’euros, la part variable à 1,599 millions, ce à quoi s’ajoutent des avantages en nature pour 13.104 euros et 48.000 euros de jetons de présence, qui récompensent sa présence aux réunions du conseil. C’est fou ce que les PDG paient la crise !!! En voilà un qui, avec ses « présences », nous montre ce que le « travailler moins pour gagner plus » veut dire…

Pourquoi la GDC en plus de la GPEC ?

La direction avait mis en place une gestion prévisionnelle des emplois, la GPEC, soi-disant pour défendre l’emploi. On se demande alors si la nouvelle GDC qui est aussi une gestion prévisionnelle individuelle cette fois ne serait pas là pour s’attaquer à nos emplois. En effet, dans ce cadre, la direction demande à l’encadrement de nous faire signer un accord de mobilité. Et que constate-t-on sur ce document que tout le monde devrait signer ? Que l’on peut choisir une date de mobilité et que la date limite est la dernière période de 2013 ! Faut-il en conclure que le CTR doit fermer ses portes fin 2013 dernier délai ?


Ghosn veut licencier massivement

Si, ces derniers temps, l’action Renault s’est mieux portée que l’action PSA, c’est parce que Renault a plus réduit ses investissements productifs que PSA (2,4 milliards pour Renault contre 3 milliards pour PSA), mais le pendant c’est que Renault a moins répondu à la demande en n’ayant pas les véhicules demandés. Carlos Ghosn a déclaré « Nous n’avons pas stoppé nos projets mais nous réduisons les investissements. » Bien plus que la baisse globale des ventes de véhicules, c’est la baisse de la production qui a amputé les ventes Renault. Par rapport à avril 2011, avril 2012 est seulement en baisse de 1,6%, PSA augmente ses ventes de 8,6% et Renault baisse de 10%.

C’est donc le choix financier de Ghosn d’annoncer des résultats de vente très négatifs en annonçant aux financiers des bons résultats comptables. D’ailleurs l’objectif de cash flow est largement dépassé. Les syndicalistes qui se disaient favorables à aider Renault à atteindre ses objectifs de « free cash flow » et qu’ainsi on allait sauver l’entreprise et nos emplois en sont pour leurs frais : l’objectif est atteint et pourtant Renault affiche sa volonté de supprimer massivement des emplois !

Pour spéculer, Renault avait acheté de la dette italienne, de la dette espagnole et de la dette française. Le trust perd sur tous ces tableaux. Son point positif par rapport à PSA, souligné ces derniers temps, provenait d’un retrait des investissements. Les spéculateurs ne sont donc pas seulement à chercher chez les banquiers et financiers, mais aussi chez les industriels, tous les patrons en somme qui misent sur la chute de l’économie…
C’est à nous de décider de ne pas nous laisser licencier par ces patrons pleins aux as !

Ghosn a encore une affaire sur le dos…

Des salariés de Renault ont porté plainte contre Ghosn. Ils estiment être lésés par des méthodes de fausses factures évitant à Renault de faire des déclarations honnêtes. Il faut dire que Ghosn cumule non seulement les postes et les revenus mais les affaires. On se souvient qu’il n’a pas eu encore à s’expliquer en justice pour la fausse affaire d’espionnage qu’il a pourtant dirigé si on en croit le responsable de la sécurité de Renault. Carlos Ghosn avait assuré avoir des preuves de la culpabilité des trois cadres licenciés en janvier 2011. C’était absolument mensonger.

Cette fois il est accusé de « abus de biens sociaux, faux et usage de faux et recel ». Ces salariés relèvent l’utilisation « de fonds occultes, via des sociétés écrans et des comptes off-shore ». Ghosn va-t-il continuer à être couvert par le gouvernement, par les classes dirigeantes, par la justice et par les centrales syndicales ? Bien entendu, Ghosn mise sur la menace que cela ait un effet négatif pour l’entreprise et pour l’emploi : toujours les mêmes chantages et la même impunité.

Réaction au licenciement au Mans

Vendredi 20 avril, la direction de l’usine Renault Le Mans annonçait à un travailleur qu’il était licencié pour faute grave et qu’il devait quitter l’usine immédiatement, sans même sa lettre de licenciement. Aussitôt avertie, une majorité de l’équipe du matin a arrêté le travail. La quasi-totalité de l’équipe du soir ne prenait pas le travail. L’équipe du soir décidait d’aller manifester dans les autres bâtiments de l’usine aux cris de « Non au licenciement ! » Lundi 23 avril le débrayage était encore plus massif, rejoint par plusieurs dizaines de travailleurs venus d’autres secteurs de l’usine. Finalement la direction a viré comme un malpropre un travailleur de 57 ans avec trente ans d’ancienneté usine. La direction, c’est de gros dégueulasses !


Hollande, et après ?

Hollande étant élu président de la République française, il convient d’examiner la situation sociale et politique qui va en sortir : pour la bourgeoisie, pour les travailleurs, pour les milieux populaires.

Tout d’abord, on sait dores et déjà qu’Hollande n’est nullement l’ennemi de la bourgeoisie capitaliste et qu’il ne remet fondamentalement rien en cause dans sa domination ni dans sa volonté de faire payer les travailleurs. Il n’a d’ailleurs suscité que peu d’illusions sur un véritable changement social positif. Bien des travailleurs ont plutôt tendance à avoir une illusion en négatif du style « ça ne peut pas être pire », qui est cependant une erreur profonde.

En effet, la gauche peut tout à fait être pire pour les travailleurs,
comme elle l’a montré en Grèce, en Espagne, au Portugal ou en Allemagne. Elle peut prendre des mesures très impopulaires que la droite n’aurait pas forcément pu prendre, comme Schroeder l’a montré par exemple en Allemagne. Elle peut avoir pour cela un soutien que la droite n’aurait pas pu avoir : celui des directions syndicales. Hollande a déjà montré qu’il comptait gouverner avec les appareils des centrales syndicales, ce qui ne veut pas dire avec les travailleurs…. Une politique anti-ouvrière de la gauche au pouvoir, sous prétexte de partage des sacrifices entre les diverses fractions de la population, peut avoir l’aval des appareils syndicaux en fonctionnant sous la menace des marchés financiers. Hollande peut prétendre "sauver" la France en imposant des sacrifices, et les centrales syndicales mobiliser prétendument la classe ouvrière mais sans menacer nullement le pouvoir et la bourgeoisie, donc sans gagner. Elles ont montré ce savoir-faire dans le dernier mouvement des retraites.

Il y aura aussi le calcul du PCF qui, même s’il ne participe pas immédiatement au gouvernement, reste un « parti de gouvernement » qui a vocation à participer au gouvernement bourgeois impérialiste de la France et qui n’a pas, du fait de son alliance avec Mélenchon, changé sur ce point. Mélenchon lui-même n’a pas rechigné dans le passé à participer au gouvernement de Jospin et ne s’est jamais désolidarisé avec les mesures de celui-ci contre les travailleurs et les peuples, ni alors ni depuis.

Si le Front de gauche s’appuie sur des luttes sociales d’ampleur et sur son poids dans les appareils syndicaux, il peut venir au gouvernement même dans un deuxième temps, avec le parti socialiste, en ayant réussi à imposer un certain rapport de forces politiques. Dans tous les cas, ce sera pour vendre le poids de la classe ouvrière et le monnayer en échange d’un certain poids politique (ministres, députés,…). Les travailleurs n’y auront pas gagné, à part pour se discréditer eux-mêmes à leurs propres yeux et à ceux des couches moyennes paupérisées par la crise ou le craignant. Résultat : la seule opposition deviendra celle du fascisme que la gauche aura contribué à développer en rendant non crédible la classe ouvrière en tant que force pour un changement de fond.

Dans tous les cas, même si les militants de gauche, même si les militants du PCF, même si les militants syndicalistes ne sont pas nos adversaires mais des camarades de classe, ils suivront là des appareils qui, eux, sont des ennemis mortels des intérêts des prolétaires et qui le seront d’autant plus s’il y a une lutte prolétarienne d’ampleur à détourner et à trahir. On n’a aucune raison de penser que le parti communiste suive ses militants, soit prêt à en découdre avec la bourgeoisie, lui qui a même signé du nom de Buffet la caution du génocide organisé au Rwanda par l’impérialisme français sous Mitterrand !

Tant que les luttes ne seront pas organisées par des comités de salariés qui se fédèrent au niveau national, le rapport de forces entre travailleurs et capitalistes n’aura pas fait un pas en avant et ce quelque soit la taille de la mobilisation. La dernière réforme des retraites l’a pleinement démontré.

Contrairement à ce que prétendent les groupes d’extrême gauche et le PCF, qui sont avec les centrales syndicales, la force des travailleurs n’est pas son nombre dans la rue ou en grève, mais dans son auto-organisation, condition indispensable non seulement pour diriger et gagner ses luttes, mais pour développer son propre programme politique, contrer ainsi les forces du fascisme en s’adressant aux couches petites-bourgeoises frappées par la crise.

Les travailleurs ont besoin de s’organiser sur des bases de classe, en comités, en conseils, en coordinations, en fédérations de comités, etc… et de définir eux-mêmes leurs objectifs et moyens d’action. On ne peut parler d’unité de la classe ouvrière que sur la base des partis et syndicats qui soutiennent l’organisation autonome des travailleurs. Toute autre unité est un « front populaire » contre le peuple travailleur mais aux côtés de la bourgeoisie, même s’il s’agit de bourgeoisie de gauche du PS, du PCF, des Verts.

Messages

  • "l’usine Renault Le Mans annonçait à un travailleur qu’il était licencié pour faute grave et qu’il devait quitter l’usine immédiatement, sans même sa lettre de licenciement. "

    Voici venu le temps ou le patronat, l’Etat, son appareil répressif, revendique et applique l’Etat de non droit : les femmes, les roms, les sans papiers, sans travail, les grévistes, les jeunes, les ouvriers, en sont pour leur frais.

    La petite bourgeoisie est laissée à l’abandon par les partis, syndicats, gouvernements, maires, élus en tout genre qui disaient la défendre.

    La perspective du réformisme pour la classe ouvrière, est en friche. Le système qu’elle entretient par sa propre soumission et exploitation, n’est plus qu’un monde incertain, sans avenir.

    Comment dire à ses enfants "etudie bien à l’école, fais le plus d’étude pour avoir un bon travail" ?

    Quand on est soi même viré à 3 ans de la retraite, comme un chien !

    Quand on envoie des centaines de lettres sans réponses à des employeurs qui n’embauchent qu’ aux comptes gouttes et encore quand ils ne dégraissent pas et ferment les usines et les bureaux.

    Quand tous les patrons comme celui de Disney ne se cachent même plus de payer au lance pierre les salariés pendant que ceux là même touchent des dizaines, centaines ou milliers de fois plus que les employes qui revendiquent 200 euros de rallonge.

    Que le patron et les dirigeants syndicaux nous martèlent qu’ils faut s’estimer heureux d’être dans une grosse boite, en CDI, avec une mutuelle .....bref qu’on a intérêt à accepter nos 1% d’augmentation et la boucler, et laisser les syndicats négocier avec le patron ....des baisses de pouvoir d’achat, suppressions de primes, plus de flexibilité, d’heures sup, avec moins de personnel, moins de moyens ...etc... jusqu’à la fermeture définitive comme à Continental, PSA , Renault Vilvorde, Gandrange, Moulinex, ...jusqu’à ce que les retraites, les salaires, le chomage, les allocations étudiants ne soient plus payés !

    Mais tout cela a largement commencé, alors pourquoi se dire encore qu’on peut éviter le pire ?

    Parce que l’Etat est quand même de notre côté ?

    L’Etat que les patrons, les généraux, les hauts fonctionnaires, la bourgoisie, nous préparent, est un état fasciste ; une machine de guerre contre la classe ouvrière et la petite bourgoisie qui en sera la main sanglante, car excitée à mort contre des soi disant profiteurs de pauvres, de privilégiés de salariés qui attendent la retraite en faisant grève.....

    Les petits patrons, commerçants, étudiants, professions libérales, "auto entrepreneurs", ont une autre perpective si la classe ouvrière se bat et gagne en entrainant des secteurs larges dans des combats autant politiques qu’économiques.

    Tant que les ouvriers restent isolés sur leur Ferry , avec une CGT qui les mène en bateau comme en 2005 à la SNCM, alors ils perdent tout et encore plus que ce qu’ils pensent.

    Des défaites sur des objectifs corporatistes ou de défense isolée contre des licenciements, sont la preuve pour l’ensemble de la société que la classe ouvrière n’a rien à proposer de plus que de sauver sa peau et contribue à creuser le fossé entre elle et le reste de la population travailleuse.

    Et la preuve aussi que les ouvriers font confiance à des organisations ouvrières qui ont des "chefs" mais pas des dirigeants élus du mouvement ouvrier, qui pensent à leur poste de responsabilités comme n’importe quelle marionnette politique collectionnant des avantages qu’aucun salariés ou artisans, agriculteurs, n’oseraient réclamer sous peine d’être traité d’assisté.

    Alors entre ne rien faire en espérant que les temps changent, et faire confiance à des fabricants de défaite (comme celle des retraites de 2010), il y a justement la place pour l’auto organisation des travailleurs en comité, collectifs, coordinations, conseil ouvrier, de quartier, de pêcheurs, agriculteurs, de retraités etc.. et la force d’une conscience ainsi collective de ne plus vouloir sauver ce système capitaliste qui est mort, mais de l’enterrer par la seule chose qui soit efficace : une révolution sociale mondiale.

  • Le suicide d’un salarié de Renault en 2007 est "dû à la faute inexcusable" du constructeur automobile, selon un arrêt rendu jeudi par la cour d’appel de Versailles. Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Versailles avait pourtant écarté en première instance en novembre 2010 la "faute inexcusable" de Renault pour expliquer la mort de cet homme employé commme technicien informatique au technocentre de Guyancourt, dans les Yvelines.

    Une plainte avec constitution de partie civile pour "harcèlement moral, homicide involontaire, mise en danger de la vie d’autrui et défaut de transcription des risques sur le document unique" avait alors été déposée au tribunal de grande instance de Versailles en décembre 2011 au nom des frères et sœur de la victime, ainsi que du syndicat SUD.

    Dans leur plainte étaient citées notamment les conclusions d’un rapport, qui disaient pouvoir "envisager la qualification de harcèlement institutionnel qui se caractérise notamment par une absence d’interventionalité dans les méthodes de management et par le fait que ce sont les salariés pris individuellement qui devaient gérer les incohérences ou contradictions de l’organisation du travail".

    Hervé T., technicien de 45 ans, avait été retrouvé noyé aux abords du Technocentre Renault de Guyancourt en janvier 2007. Après une tentative de suicide en 2006, le salarié avait changé d’affectation, le médecin du travail ayant préconisé un "poste moins stressant".

    C’est en s’appuyant notamment sur ce changement de poste que le tribunal des affaires de sécurité sociale de Versailles avait écarté en novembre 2010 la "faute inexcusable" de Renault. Après une vague de trois suicides de salariés du technocentre en février 2007, le parquet de Versailles avait ouvert une enquête préliminaire, classée sans suite en janvier 2009.

  • Suicide : "faute inexcusable" de Renault

    Le suicide d’un salarié de Renault en 2007 est "dû à la faute inexcusable" du constructeur automobile, selon un arrêt rendu jeudi par la cour d’appel de Versailles et dont l’AFP a eu connaissance ce vendredi.

    Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Versailles avait écarté en première instance en novembre 2010 la "faute inexcusable" de Renault pour expliquer la mort de cet homme, employé commme technicien informatique sur le technocentre de Guyancourt (Yvelines).

    Dans son arrêt, la 5ème chambre de la Cour d’appel de Versailles considère que "Renault n’a pas pris les mesures nécessaires pour préserver Hervé Tizon du danger auquel il était exposé en raison de la pénibilité avérée de ses conditions de travail et de la dégradation continue de celles-ci".

    La cour brocarde les supérieurs hiérarchiques du salarié qui "n’ont jamais réellement cherché à améliorer ses conditions de travail et n’ont jamais contrôlé ses horaires de travail", estimés par l’Inspection du travail à 10 à 12 heures par jour en janvier 2007, ce qui présentait "un caractère excessif".

    Dommages et intérêts

    La justice a accordé au père de la victime la somme de 30.000 euros à titre de dommages intérêts pour préjudice moral et prend en compte la souffrance personnelle du salarié avant son suicide en octroyant 5.000 euros pour chacun des ayants droit à titre d’indemnisation, s’est félicité vendredi l’avocat de la famille, Me Jean-Paul Teissonière.

    Hervé Tizon, 45 ans, avait été retrouvé noyé aux abords du Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines) en janvier 2007. Après une tentative de suicide en 2006, le salarié avait changé d’affectation, le médecin du travail ayant préconisé un "poste moins stressant".

    Après une vague de trois suicides de salarié du Technocentre en février 2007, le parquet de Versailles avait ouvert une enquête préliminaire, classée sans suite en janvier 2009.

    En mai 2011, la Cour d’appel de Versailles avait déjà condamné Renault pour "faute inexcusable", après le suicide d’un autre de ses salariés du site de Guyancourt, en 2006

  • Selon des informations du Parisien-Aujourd’hui en France publiées vendredi 18 mai, Renault n’avait pas réuni son comité de déontologie avant de mettre à pied trois de ses salariés, soupçonnés à tort d’espionnage, contrairement à ce que le groupe automobile avait toujours affirmé.

    En janvier 2011, Christian Husson, alors directeur juridique de Renault, avait indiqué que la décision de mise à pied avait été prise à l’issue d’une investigation déclenchée le 6 janvier par le comité de déontologie du groupe et le résultat d’une procédure "parfaitement normée, très rigoureuse et [qui] garantit le respect des principes éthiques édictés" par le constructeur.

    Or, selon Le Parisien, qui a pu consulter des pièces de l’enquête, le comité de déontologie, aussi appelé "compliance committee", n’aurait pas été convoqué sur cette affaire. Si Renault avait bien annexé un compte rendu d’une réunion du comité dans sa plainte initiale contre les trois cadres, celui-ci n’était pas signé. Christian Husson, qui a depuis quitté l’entreprise, aurait lui-même reconnu que "le comité de déontologie n’a pas été réuni formellement pour des raisons de confidentialité".

    Un des membres du comité, cité par le quotidien, aurait dit aux enquêteurs que "le compliance committee n’a pas été associé à cette affaire. Il n’a pas décidé de l’enquête. Les décisions prises à la suite des investigations menées par la [direction de la sécurité de Renault] ne l’ont pas été au comité."

    Ces libertés prises avec la vérité "jettent un sérieux doute sur la démarche de la direction de Renault dans toute cette affaire", estime Le Parisien.

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