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Appel pour construire une coordination internationale des luttes et du syndicalisme lutte de classes, alternative aux directions bureaucratiques

jeudi 31 mai 2012, par Robert Paris

Nous diffusons ci-joint un appel dont nous ne sommes pas co-signataires mais qui mérite l’attention.

Appel pour construire une coordination internationale des luttes et du syndicalisme lutte de classe, alternative aux bureaucraties - Pour une rencontre internationale à Paris en mars 2013

Nous voulons fortifier et développer toutes les luttes des travailleurs et des secteurs exploités et opprimés dans le monde entier. Nous souhaitons construire un pôle qui cherche à regrouper les secteurs des mouvements syndicaux, populaires et de la jeunesse, indépendants et alternatifs, qui dans le monde entier s’affrontent aux attaques du capital sous toutes ses formes, et n’acceptent pas la logique de conciliation des directions bureaucratiques traditionnelles. Nous appelons tous ceux qui luttent à se joindre à la construction de notre unité et solidarité basée sur l’internationalisme ouvrier.
Unité face à la crise – Nous pensons qu’il est fondamental, face à la crise, de construire notre unité internationale, en cherchant à coordonner et unifier nos luttes. Nous appelons tous ceux qui luttent et résistent, indépendamment de leur filiation ou non à quelque centrale ou organisation internationale que ce soit, pour qu’ils nous rejoignent dans la construction de l’unité internationale nécessaire pour affronter les plans impérialistes.

Nous voulons approfondir nos échanges d’expériences et discuter de manière libre et démocratique nos conceptions et visions, impulser la construction d’une Coordination de secteurs indépendants et alternatifs.

Nous souhaitons construire un réseau qui développe des actions de solidarité et d’unité, coordonne des campagnes et des initiatives communes, au-delà du fait de faire connaître nos luttes, actions et expériences, comme premiers pas de la fortification de l’unité internationale.

Rencontre Internationale – Nous appelons à la réalisation d’une Rencontre Internationale d’organisations syndicales et populaires, indépendantes et alternatives, fin mars-début avril 2013 à Paris, en France, pour avancer dans le débat et la compréhension de la réalité, et dans l’unité de nos luttes pour affronter les attaques.

Les attaques contre les travailleurs – La crise économique impérialiste se répète et s’exprime par l’approfondissement des contradictions d’un système de production, d’exploitation et d’oppression.
La plus grande crise, depuis 1929, est profonde et atteint tous les aspects de la vie des peuples du monde. Pour le patronat et ses gouvernements, une véritable guerre sociale est devenue nécessaire. Des attaques brutales contre nos droits et conquêtes sociales. L’appropriation des ressources naturelles avec des conséquences environnementales catastrophiques. Le pillage des biens publics et la déstructuration et privatisation des services publics. Le chômage pour les nouvelles générations et la perte de la protection sociale, des retraites et d’autres conquêtes. Tout cela pour garantir le patrimoine des banquiers et des entreprises multinationales.

Pour imposer leur issue à la crise, ils utilisent toutes les méthodes nécessaires : de la répression de toutes les manières que le rapport de forces leur permet ; par la criminalisation, les procès, les arrestations et la répression permanente contre tous ceux qui luttent contre leurs plans ; par l’intermédiaire d’occupations et d’interventions militaires pour garantir leurs projets ; par la division des mouvements, en utilisant toutes les formes d’oppression et discrimination qui peuvent nous diviser, tels la xénophobie, le machisme, l’homophobie, le racisme, etc.

Les conséquences concrètes en sont les attaques aux conquêtes des travailleurs européens ; par des coupes budgétaires dans l’éducation, la santé et les investissements publics dans la planète entière ; par les occupations militaires, comme en Afghanistan et en Haïti, entre autres ; dans la volonté d’intervenir dans le printemps arabe par la militarisation, l’envoi de troupes et l’occupation ; par la crise alimentaire, conséquence de la monopolisation de la production agricole ; par l’appropriation chaque fois plus vorace des ressources naturelles dans toute la planète et l’augmentation de la dégradation environnementale ; par le racisme, la xénophobie, le sexisme, le machisme, et tous types de préjugés et d’oppression ; par le recul brutal des politiques sociales universelles comme l’éducation, la santé, la sécurité sociale et autres services publics ; par la propagation permanente de la xénophobie qui, avec l’approfondissement de la crise, gagne un profil plus fascisant face aux secteurs immigrés.
Les effets de la crise ne se font pas ressentir de la même manière dans le monde entier. On ne peut pas comprendre comme contradictoire avec la crise économique impérialiste la croissance économique, qui se maintient encore en Amérique Latine en Chine et dans d’autres pays. S’exprime en fait des rythmes différents au sein d’une même situation de crise économique impérialiste, qui sont utilisés par l’intermédiaire d’investissements plus importants dans les pays où la combinaison de différents aspects tels une main d’oeuvre bon marché, de nouveaux marchés, etc. permet une extraction de plus-value plus importante en cette période.

Comprendre d’une part les spécificités, et d’autre part ne pas considérer toutes les situations comme exactement similaires est fondamentale pour ceux qui veulent résister et lutter. Ainsi appréhender la réalité comme un tout où, même là où il y a croissance, s’approfondit l’exploitation et l’appropriation des ressources publiques et naturelles : est la manière par laquelle on maintiendra une politique classiste internationaliste de combat contre l’ordre impérialiste international.

La résistance – Mais d’un autre côté, notre classe cherche toutes les manières possibles pour lutter et résister. Dans les grèves générales du peuple grec, dans les mobilisations des étudiants chiliens, dans les grèves en Chine, jusqu’au peuple arabe se mobilisant et descendant dans les rues et prenant les armes pour faire tomber des dictatures longues de plusieurs décennies, comme en Tunisie, Égypte, Libye, Syrie et Barhein, etc. De la lutte héroïque du peuple palestinien aux mobilisations des peuples originaires d’Amérique Latine en défense de l’eau, des ressources naturelles. Des manifestations de la jeunesse dans l’État espagnol et des mobilisations dans les rues des États-Unis, aux actions des étudiants britanniques contre les frais d’inscription, coupes budgétaires et privatisations, et aux cheminots affrontant le gouvernement dans l’approfondissement de sa politique de privatisation de grande envergure. Lors des grèves générales et mobilisations en Espagne, au Portugal, en France. Lorsque les communautés au Mozambique se mobilisant contre les effets des projets miniers des multinationales, ou lors des luttes des immigrants dans de nombreuses parties du monde.

Le printemps arabe est parvenu, au travers d’actions des masses, à mettre en échec et à faire tomber des dictatures de plusieurs dizaines d’années d’existence, a amené des vents nouveaux pour le mouvement, avec la possibilité de victoire pour ces mobilisations. C’est pour cela que l’appui aux peuples arabes est décisif, dans leur lutte contre les dictatures, combinées avec la dénonciation et le rejet de quelque intervention impérialiste que ce soit dans la région. Ces mobilisations, accompagnées de la résistance héroïque du peuple palestinien, peuvent conduire l’impérialisme à la défaite de l’état sioniste d’Israël, ce qui aurait des conséquences profondes pour la situation internationale.

Faillite des directions – Malheureusement, le grand capital et ses gouvernements, pour imposer leurs plans, comptent avec la collaboration de la majorité des organisations syndicales et populaires du monde. Des organisations bureaucratisées, sans démocratie, qui empêchent les travailleurs et la base de décider des orientations des luttes et de la résistance. Au-delà des discours, ils négocient et acceptent les pactes et les plans d’austérité, produits de la logique du capital. C’est pour cela qu’ils refusent de construire une véritable unité des travailleurs et travailleuses et des secteurs exploités et opprimés du monde entier. Ce rôle de ne pas appuyer, coordonner ou unifier les luttes est clair et catégorique dans la situation européenne, où se succèdent des grèves générales et des manifestations et où les directions traditionnelles se maintiennent à la direction de ces luttes pour tenter de les contrôler.

De nouvelles directions – Dans ce processus ont surgi de nombreuses tentatives d’expressions nouvelles d’organisation pour les luttes. Des tentatives de sauver la démocratie, où la base peut lutter, mais aussi décider, pour que nos luttes ne soient plus conduites vers les pactes et les négociations, dont la logique est la préservation de l’ordre du capital. De nouvelles expressions d’organisation que cherche à retrouver l’unité dans différents luttes. Mouvement syndical, mouvements populaires, luttes pour le logement et la terre, peuples originaires en défense de ses territoires et cultures, chômeurs, jeunesse, luttes contre toutes les formes d’oppressions et de préjugés, contre les interventions militaires, en défense du droit d’organisation et de manifestation, en défense de l’environnement, comme ressources de l’humanité, et non pour les intérêts du capital. Elles sont nombreuses !

La forme sous laquelle s’exprime ce processus de sauvetage des organisations de lutte, contre la conciliation, avec démocratie ouvrière et indépendance face au patronat et à ses gouvernements, prend des expressions différentes en relation à la réalité et l’histoire de chaque pays.

Nos organisations s’engagent à chercher à renforcer les luttes et la résistance des travailleurs avec un programme classiste, contre les oppressions et l’exploitation, anti-impérialiste, en défense des droits sociaux et des droits du travail, en défense des ressources naturelles et de l’environnement. Elles s’engagent également à développer des expériences d’organisation de démocratie ouvrière qui combine la participation de base et la défense de revendications concrètes de tous les jours, dans la perspective de répondre à la nécessité de construire un autre ordre économique et social qui rejette de manière radicale toute forme d’exploitation et d’oppression.

2012 – São Paulo / Brésil

Réunion Internationale

Organisations ayant déjà signé cette déclaration
CSP Conlutas (Brasil) ; Union Syndicale Solidaires (França) ; RMT - National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (Inglaterra) ; Federação dos Sindicatos Independentes (Egito) ; Batay Ouvriye (Haiti) ; CCT - Confederacion de La Classe Trabajadora (Paraguai) ; CGT - Central General de Trabajadores y Trabajadoras (Costa Rica) ; COBAS – Sindicato de Comissiones de Base (Espanha) ; CUB – Confederazione Unitaria -Base (Itália) ; ANEL– Assembléia Nacional dos Estudantes Livre (Brasil), CONES - Coordinadora Nacional Estudiantes Secundarios (Chile), FEUCR- Federacion de Estudiantes de La Universidad de Costa Rica (Costa Rica) ; SYNTRASESH – Sindicat Nacional des Travailleurs des Services de la Sante Humaine (Benin) ; SUTTAAA – Syndicat Unique dês Travailleurs dês Transports Aerens ET Activites Annexes (Senegal) ; IAA R– Encontro Internacional de Trabalhadores de Montadoras (Alemanha) ; ISIS - Housing Assembly, ILRIG, GIWUSA (África do Sul) ; Alianza de Trabajadores de La Salud y Empleados Publicos (México) ; APUHL– Asociacion de Profissionales Universitarios del Hospital Laccade (Argentina) ; ANDES-SN, Construção Civil (PA/CE), Metalúrgicos São José dos Campos (SP), Petroleiros – (RJ/SE), Sintect (PE), Sintusp (SP), Simpere (PE), Municipários Porto Alegre (RS), Sindjustiça (CE), Federação Sindical e Democrática dos Metalúrgicos (MG), Sindess (MG), Sintrajud (MA) (Brasil) ; Defensoria Popular – Derechos Humanos, FENADAJ, Sindicato Cervecero Kunstmann-Valdívia, Sindicato Frival-Valdívia, Sindicato Kunstmann-Valdívia (Chile) ; SINDEU – Sindicato de Empleados y Empleadas de La Universidad de Costa Rica, Sindicato de Salud y La Seguridad (Costa Rica) ; Emancipation – Tendance Syndicale Lutte de Classe (França) ; Liverpool TUC, UNITE – Community Casa Branch NN567, University and College Union Liverpool University, Liverpool Guild of Students, Liverpool University, NUS University College London, Asylum Voice Liverpool (Inglaterra) ; Sindicato de La Ninez, Sindicato de Periodistas, Sindicato de Trabajadores Club Centenario, Sitrasenavitat (Paraguai) ; Sindicato de Trabajadores de Celima, Sindicato Nacional de Backus y Johnston, Sindicato Unitário de Trabajadores Mineros, SUTE-13 Sindicato de Trabajadores de La Educacion – Villas Maria Del Triunfo/El Salvador, SUTE-14 Sindicato de Trabajadores de La Educacion – S. J. Miraflores/Lima, Centro Federado de La Faculdad de Psicologia (Peru) ; Espacio Classista – Agrupacion 1886 – SUINAV (Uruguai).

Ci-joint le site de l’organisation qui en France y appelle

Messages

  • Appel pour construire une coordination internationale des luttes et du syndicalisme lutte de classes, alternative aux directions bureaucratiques

    Nous diffusons ci-joint un appel dont nous ne sommes pas co-signataires mais qui mérite l’attention.

  • 2e Forum national sur la désobéissance :

    Désobéir à l’UE, Désobéir à la dette : toutes et tous à Grigny le 29 septembre !

    Le deuxième Forum national de la désobéissance co-organisé par la ville de Grigny (Rhône) et le Sarkophage, journal des gauches antiproductivistes aura lieu le
    dernier week-end de septembre 2012.

    Après le succès du Forum de l’an dernier qui a permis la convergence de toutes les formes de désobéissance individuelle, collective, professionnelle, institutionnelle, ce deuxième rassemblement national, ouvert à toutes et à tous, sera un temps fort des luttes sociales et politiques de la rentrée 2012.

    Nous nous retrouverons tous et toutes ensemble à Grigny le samedi 29 septembre pour "Désobéir à la dette" en mutualisant les expériences d’audit des dettes publiques, pour dire, notamment avec le CADTM, Non au remboursement des dettes ignobles.

    Nous nous retrouverons tous et toutes ensemble à Grigny le samedi 29 septembre pour "Désobéir à l’Union Européenne" en faisant de notre Forum national une étape importante dans la mobilisation pour un référendum d’initiative citoyenne sur le traité Merkozy.

    Nous nous retrouverons tous et toutes ensemble à Grigny le samedi 29 septembre pour mutualiser nos expériences en matière de désobéissance institutionnelle puisque ce deuxième forum national sera aussi une journée de formation des citoyens et des élus à la désobéissance en partenariat avec le Cidèfe. Le samedi soir nous partagerons un grand banquet...désobéissant.

    Le dimanche une journée de tourisme désobéissant sera proposée aux participants.

    Avec la présence de Pierre Khalfa, Thomas Coutrot, Gérard Filoche, Claude Quémar, Nicolas Sersiron, René Balme, Paul Ariès, etc. Bloquez la date
    sur votre agenda. Faites circuler l’information. Nous avons désobéi sous la droite. Nous désobéirons aussi sous la gauche !

    Le message m’a été transmis venant de Paul Ariès.

    • Ce qui est très très bizarre, dans ce texte, c’est de demander ou proposer de désobéir, en organisant une conférence nationale.

      Désobéir... soit, mais pourquuoi formuler les choses en proposant de désobéir ... face à l’UE ? et pas d’abord à sa propre bourgeoisie ?

      Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, ce sont les participants annoncés : filoche.

      Un ex de la LCR qui a fondé le courant "questions socialistes", dans les années 1990, pour le congrès de Rennes, puis la "gauche socialiste", un courant de ces années là, dans le PS, pour finir ... dans le gouvernement Jospin, comme rédacteur du programme de Jospin, celui qui a couvert le génocide de rwanda en embauchant l’un de ses premiers responsables : Védrine.

      A quoi veulent-ils que l’on désobéissent, ces messieurs ? certainement pas au nouveau gouvernement. cette conférence, pourquoi pas y aller, mais pour proposer autre chose que la désobéissance qui sent mauvais les poubelles d’une forme de néo-nationalisme.

      Moi, ce que j’ai envie, c’est plutôt de désobéir à leur idéologie négationiste, nationaliste, couvrant de mensonge la vérité historique de ce génocide bien français, organisé dans la discipline, couvert dans la discipline.

      SI c’était à cela que l’on nous de désobéir, ça serait un peu intéressant, mais là, il s’agit de désobéir ... pour mieux obéir à un ordre bien établi et plus que corrompu, obéir à un ordre impérialiste.

    • Pourquoi cet appel à la désobéissance se prononce contre le traité Merkozy ? alors que la situation a changé, et que le coup de foudre a eu lieu ?

      Ne devrait-on pas parler de Merkhollande ?

      Sarkozy est parti, on ne va pas en faire un fromage, tout de même !?

  • L’essence même du syndicalisme, n’est-il pas précisément la conciliation de classe ? et donc, par la logique propre de l’autorisation de l’existence des syndicats par les états bourgeois, les syndicats n’ont-ils pas dans leur logique interne d’existence, un objectif contre-révolutionnaire ?

    Participer à un tel appel, oui, être conscient du terrain glissant dans lequel on met les pieds, mille fois oui.

  • Quand j’entends parler de résistance, j’entends les cris des populations de Sétif ou des autres villages de l’Algérie assassiné par l’armée du pays dans lequel je vis : La France.

    « Douce France, cher pays de mon enfance ! »

    Les massacres d’Algérie n’étaient pas les seuls, mais les mêmes résistants ont recréé l’exploitation en métropole, tout en massacrant, ou en laissant massacrer dans les colonies... Très douce, la France !

    Quand j’entends parler de faillite, je pense surtout que cela signifie qu’il suffit de changer la direction des organisations qui ont fait faillite, et que cela changerait les choses.

    Suffit-il de changer les individus pour redresser les syndicats impérialistes, comme la CGT, la CFDT, l’UNSA, FO, ou même SUD ?

    Suffit-il de prendre la direction des syndicats lorsqu’on est révolutionnaire pour transformer ces syndicats ? ou bien cela transforme-t-il ces révolutionnaires parvenus à la tête d’une centrale confédérale ou d’un syndicat plus local (Comme la CGT d’Aulnay, dirigée par un élu municipal d’un groupe bien connu de ce pays ; ou plus simplement un syndicat de telle école, de telle PME) en bureaucrates ?

    Comment être syndicaliste, dirigeant d’un syndicat, et ne pas devenir bureaucrate ? est-ce possible ? ou bien la bureaucratie est-elle un mal nécessaire dans laquelle les révolutionnaires sont obligés de se salir, en taisant leurs critiques de la bureaucratie ?

  • Que feraient des militants et des travailleurs combatifs qui voudraient, en renforçant le rapport de forces de leur classe, préparer cette classe aux combats qui viennent ?

    Tout d’abord, ils bifferaient de leur discours tout ce qui consiste à nier la crise, à la minimiser sous prétexte que les patrons sont riches, qu’ils font des profits, qu’ils se distribuent de l’argent. Bien sûr, les patrons profitent et ont toujours profité, crise ou pas crise. Mais justement, cela ne prouve pas qu’il n’y a pas de crise.

    Or, pour la manière de lutter qu’il y ait ou pas un véritable effondrement actuel du système est une question déterminante pour les perspectives de la lutte et, du coup, pour la manière de la mener.

    Si c’est une lutte à mort entre les travailleurs et le système, il ne peut plus être question de compter sur les directions syndicales qui sont liées au système...

    Il ne peut plus être question de compter sur des luttes localisées.

    Il ne peut plus être question de faire croire que l’objectif est la défense des emplois dans le cadre du système. Il faut absolument souligner que, si le système menace nos emplois, nous menaçons mortellement le système...

    Il convient de souligner un point : nous ne reprochons pas à des travailleurs ou à des militants d’avoir adhéré à des syndicats, mais nous estimons que cela ne les oblige pas à militer pour que les syndicats dirigent les luttes.

    Il est même indispensable que les organisations syndicales ne les dirigent pas et que ce soient des comités élus et révocables de travailleurs, syndiqués et non syndiqués, qui les dirigent.

    Des comités de grève ne sont pas des réunions qui restent en interne. Leurs élus ne se présentent pas aux média avec des étiquettes syndicales mais avec l’étiquette du comité de grève, diffusent les tracts du comité de grève, ont les badges du comité de grève, font savoir aux travailleurs qui manifestent avec eux pourquoi et comment ils se sont organisés en comité de grève. Ils montrent aussi comment et en quoi la politique du comité de grève se distingue de celle des centrales syndicales... Cela n’a pas été la politique de l’extrême gauche...

    La force de la classe ouvrière est dans sa conscience et dans son organisation. Par conséquent, il est fondamental que les militants ouvriers se fondent sur une véritable analyse de la situation et ensuite il est fondamental qu’ils militent (à l’intérieur et à l’extérieur) pour que les travailleurs soient organisés en comités indépendants des appareils syndicaux.

    Bien sûr, les comités ne sont pas une panacée et il est possible que des militants syndicalistes en fabriquent qui ne soient pas de vrais organes de classe. Cela n’empêche pas que des militants révolutionnaires de la classe ouvrière doivent combattre la volonté des appareils syndicaux de diriger les luttes. Il est logique que les réformistes se battent au sein des comités de grève pour les détourner de leur chemin. Mais c’est seulement au sein de tels comités que les travailleurs peuvent se préparer à leurs tâches de direction de leurs luttes qui mènent à leurs tâches de direction de toute la société...

    Ce n’est pas une lutte d’appareil, mais une lutte de classe et une lutte politique. les buts politiques et sociaux des appareils syndicaux sont l’accompagnement du capitalisme. L’intérêt politique et social des travailleurs est dans le renversement du système. En période d’effondrement de celui-ci, cela devient vital....

    Les militants et travailleurs conscients, qui souhaitent réellement défendre les intérêts de leur classe, c’est-à-dire en cette période la lutte vers le pouvoir aux travailleurs doivent :

     oeuvrer dans toutes les circonstances pour l’auto-organisation des travailleurs, même si cela nécessite de combattre les illusions des travailleurs eux-mêmes et surtout si cela nécessite de combattre les appareils syndicaux
     ne rien cacher sur la signification de la crise actuelle
     combattre toutes les illusions selon lesquelles l’Etat devrait faire ceci ou cela
     développer la conscience qu’il ne suffit plus de défendre nos acquis, mais qu’il faut mener le combat contre le système dans son ensemble et à l’échelle mondiale
     développer les liens inter-sites, inter-entreprises, internationaux, et, en particulier, casser la propagande sur la mondialisation, sur les délocalisations. Cette dernière propagande organise la principale division, celle entre travailleurs du monde...

  • Dans leurs entreprises, le travail essentiel des militants révolutionnaires n’est pas de tenter de gauchir le discours des syndicats, n’est pas d’essayer de faire réussir leurs journées d’action, n’est pas de diffuser plus que les syndicats eux-mêmes leurs appels. De tels succès ne seraient pas véritablement ceux de la classe ouvrière et les journées resteraient sans lendemain. Non, le travail essentiel des militants révolutionnaires est de préparer localement les travailleurs à s’organiser, c’est-à-dire à discuter de la manière la plus régulière et collective de la situation, de nos revendications et de la manière de les faire aboutir. Bien sûr, c’est surtout la crainte et la révolte qui l’emportent pour le moment et cela limite nos possibilités. Cependant, avant même qu’une grande lutte se dessine, nous pouvons habituer les travailleurs à se retrouver par petits groupes pour discuter... C’est un travail apparemment modeste mais qui peut, dans une situation tendue, mener à des comités de travailleurs, avant même que de vraies grèves (pas des fausses "actions" syndicales) se déclenchent.

    Quelles revendications défendront-nous ? Celles qui unifient la classe ouvrière. Mais aussi celles qui permettent aux travailleurs de passer de la défensive à l’offensive. Des revendications transitoires que la bourgeoisie et l’Etat ne peuvent pas accepter mais qui peuvent apparaître comme indispensables aux travailleurs. Enfin des revendications qui permettent aux travailleurs de se porter à la tête de toutes les couches laborieuses de la petite bourgeoisie : petits paysans, petits pêcheurs, petits artisans, petits commerçants et étudiants. Enfin, le point qu’il ne faut jamais perdre de vue dans les luttes actuelles, c’est le caractère international de la situation et il ne faut jamais rater une occasion de le souligner auprès des travailleurs. C’est un combat de classe et il ne peut se satisfaire des illusions dans l’Etat français au service des patrons même si la gauche manoeuvre. Il ne se limite pas à une mobilisation contre le gouvernement et contre des patrons français.

    Dès que les attaques anti-sociales prendront un tour plus dur et que les travailleurs réaliseront la nécessité d’une lutte déterminée et collective, un seul mot d’ordre prend le pas sur tous les autres : constituons nos comités de travailleurs, choisissons des délégués élus et révocables, fédérons ces comités et couvrons le pays de structures de décisions de la classe ouvrière et de toutes les couches de travailleurs, y compris chômeurs et retraités. Invitons-y la jeunesse et adressons aux couches laborieuses de la petite bourgeoisie.

    Tout cela peut sembler bien loin du niveau actuel de conscience et de mobilisation mais les choses peuvent changer vite sans que les révolutionnaires n’aient eu le temps de développer autour d’eux leurs perspectives communistes propres !

    C’est cela qui dépend le plus de nous, bien plus que le niveau de mobilisation des travailleurs.

  • Les comités ne sont pas une panacée et il est possible que des militants syndicalistes en fabriquent qui ne soient pas de vrais organes de classe. Cela n’empêche pas que des militants révolutionnaires de la classe ouvrière doivent combattre la volonté des appareils syndicaux de diriger les luttes. Il est logique que les réformistes se battent au sein des comités de grève pour les détourner de leur chemin. Mais c’est seulement au sein de tels comités que les travailleurs peuvent se préparer à leurs tâches de direction de leurs luttes qui mènent à leurs tâches de direction de toute la société...

  • (Québec) Inspirés entre autres par le mouvement de contestation québécois, des milliers d’étudiants de partout dans le monde concoctent une semaine de grève mondiale en novembre pour dénoncer la marchandisation de l’éducation.

    Le bruit des casseroles risque de résonner bien au-delà du Québec le 18 octobre et du 14 au 21 novembre. La Global Education Strike - « Grève mondiale pour l’éducation » - prévoit une journée d’action en octobre, alors que les grèves se dérouleraient quant à elles dans la semaine de novembre. Certaines associations étudiantes proposent des grèves d’une journée, alors que d’autres pourraient débrayer durant toute une semaine.

    Le mouvement mondial souligne que la lutte pour une éducation accessible dépasse toutes les frontières et que la majorité des pays sont aux prises avec des coupes budgétaires dans le réseau de l’éducation tout en voyant exploser les droits de scolarité. Le collectif dénonce également une pression toujours plus grande pour la performance des étudiants et la place grandissante du secteur privé dans les activités d’enseignement et de recherche.

    L’idée de bouder les cours aux quatre coins de la planète a jusqu’ici recueilli l’appui de militants et d’activistes de Montréal, de Toronto, de Vancouver, du Caire, de Kuala Lumpur, de Marburg, de Vienne, de Zurich et de certaines villes de l’Italie et de l’Espagne.

    Une action de concertation des militants se déroule d’ailleurs aujourd’hui, alors que près de 200 internautes se donnent rendez-vous pour une séance de clavardage internationale afin de préciser les manifestations et les slogans. Cette discussion en anglais et en espagnol ratisse large, et des étudiants venant du Canada, des États-Unis et de l’Australie y prendront notamment part, tout comme des représentants d’Afrique et d’Asie.

    Militants actifs du Québec

    La grève mondiale est chapeautée par le International Student Movement, une plate-forme indépendante de communication pour tous les activistes du monde de l’éducation, étudiants comme travailleurs.

    Plusieurs Québécois font partie des militants actifs pour ce mouvement, dont des étudiants au cégep et à l’université de la région de Québec. Aucune association étudiante nationale du Québec n’a toutefois endossé à ce stade-ci la semaine de grève en novembre.

    Le portail de la grève mondiale s’inspire directement du mouvement de grève ayant enflammé le Québec ce printemps. Une vidéo - en anglais - de la présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec, Martine Desjardins, côtoie ainsi des images de manifestations en Italie et en Espagne.

    Une vidéo de promotion de la grève mondiale laisse également une place de choix au carré rouge, devenu un symbole de la lutte étudiante dépassant les frontières du Québec.

    • Cet appel est lancé par des organisations syndicales d’Europe, d’Afrique, d’Amérique ; nos affiliations ou non-affiliation internationales sont diverses : membres de la Confédération Syndicale Internationale, membres de la Fédération Syndicale Mondiale, membres d’aucune de ces deux organisations, participant à des réseaux syndicaux internationaux divers, etc. Il s’adresse à toutes les organisations syndicales qui se reconnaissent dans le syndicalisme de luttes, la démocratie ouvrière, l’auto-organisation des travailleurs et des travailleuses, et la nécessité de transformation sociale.

      La crise du système capitaliste a des conséquences dans le monde entier. Les crises économiques, financières, écologiques et sociales s’entremêlent et s’autoalimentent. Cette crise globale du capitalisme montre l’impasse d’un développement basé sur un partage de plus en plus inégal de la richesse produite, la déréglementation financière, le libre échange généralisé et le mépris des impératifs écologiques.

      Pour sauver les profits des actionnaires et des patrons, pour assurer l’avenir des banques, les institutions mondiales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Organisation mondiale du commerce, etc.), les gouvernements et le patronat s’attaquent de plus en plus fortement aux droits des travailleurs et des travailleuses.

      Le système économique et politique actuel organise le pillage de nombreux pays, oblige des millions de personnes à quitter leur région d’origine pour survivre … et nie ensuite tous leurs droits sous prétexte qu’ils et elles sont immigré-es.

      Destruction des services publics, remise en cause de tous les droits sociaux, attaques envers les droits syndicaux, libertés syndicales bafouées, développement de la précarité et du chômage pour faire pression sur les populations … Ce sont les mêmes méthodes qui sont utilisées dans tous les pays !

      Pour arriver à leurs fins, ils utilisent tous les moyens : criminalisation, procès, arrestations, interventions policières, occupations militaires, entraves de toutes sortes aux droits collectifs et individuels. La répression est une de leurs armes contre celles et ceux qui résistent, qui s’opposent, qui construisent des alternatives. Notre solidarité, par delà les frontières, est une de nos réponses.

      Le syndicalisme dont nous nous revendiquons ne saurait cautionner des pactes avec les pouvoirs en place pour valider des mesures antisociales. Le syndicalisme a la responsabilité d’organiser la résistance à l’échelle internationale, pour construire à travers les luttes la nécessaire transformation sociale de la société.

      Notre syndicalisme vise au renversement du modèle de développement économique, social et politique, fondé sur l’hégémonie de la finance, du profit et de la compétitivité. Au contraire, nous voulons construire un système fondé sur les biens communs, sur la redistribution des richesses entre toutes celles et tous ceux qui contribuent à leur création, sur les droits des travailleurs et travailleuses et sur un développement écologiquement soutenable.

      Nous revendiquons l’extension, la démocratisation et l’appropriation sociale du service public (éducation, santé, transport, énergie, eau, logement, etc.). La libre circulation des personnes et l’égalité des droits sociaux et politiques de tous et toutes, indépendamment de la nationalité, de l’origine, du sexe, font partie de nos objectifs communs.
      Notre syndicalisme allie la défense des intérêts immédiats des travailleurs et travailleuses, et la volonté de changement social profond. Il ne se limite pas au champ revendicatif économique, il englobe des sujets comme
      Invitation à une rencontre syndicale internationale

      du 22 mars au 24 mars à Paris - 2013

      Syndicalisme international : nous construisons l’avenir !

      Union Syndicale Solidaires

      France

      Confederacion General del Trabajo

      Etat espagnol

      Central Sindical e Popular

      Brésil

      Organisation Démocratique du Travail - Maroc

      le droit au logement, à la terre, l’égalité entre hommes et femmes, l’antiracisme, l’écologie, l’anticolonialisme, etc.

      Les intérêts que nous défendons sont ceux de la classe ouvrière (travailleurs et travailleuses en activité ou en retraite, chômeurs et chômeuses, jeunes en formation). Ils s’articulent avec ceux des peuples de toutes les régions du monde. En cela, nous nous opposons frontalement au patronat, aux gouvernements et institutions qui sont à son service, et nous revendiquons notre autonomie vis-à-vis de toutes organisations politiques
      Des organisations syndicales internationales existent ; des réseaux syndicaux ont été créés sur des champs professionnels ou géographiques. D’une région du monde à l’autre, nos histoires syndicales, nos structurations syndicales, nos affiliations syndicales, sont différentes. Mais, nous partageons ce qui est essentiel : nous sommes déterminé-es à avancer dans la coordination du syndicalisme de lutte, au plan international. La rencontre que nous organisons en mars 2013 s’inscrit dans cette démarche.

      En organisant cette rencontre, nous n’avons pas la prétention de déclarer la constitution d’une nouvelle organisation internationale ! Nous voulons renforcer, élargir, rendre plus efficace, un réseau du syndicalisme offensif, démocratique, autonome, alternatif, internationaliste.

      Nous voulons partager nos expériences, s’enrichir des résistances et acquis de tous, construire l’unité à travers les frontières, mettre en oeuvre la solidarité internationale des travailleurs et travailleuses. Face à la crise qui frappe les populations de tous les pays, et dont le capitalisme est responsable, il est nécessaire de coordonner et unifier nos luttes. Nous appelons les collectifs syndicaux à nous rejoindre pour construire cette unité d’action syndicale, nécessaire pour combattre les reculs sociaux, conquérir de nouveaux droits, et construire une société différente.

      Cette démarche, nous voulons la construire pas à pas, avec toutes les organisations syndicales de lutte, pour qui le système capitaliste n’est pas le mode d’organisation indépassable pour nos sociétés, et qui construisent le changement à travers les luttes collectives quotidiennes et les réflexions sur la société que nous voulons pour demain.
      Pour cette rencontre internationale de mars 2013, nous avons des propositions d’objectifs. Mais c’est ensemble que nous les définirons et que nous pourrons les mettre en oeuvre :
       Mettre en oeuvre, dans la durée, des actions de solidarité syndicale, ciblées sur un ou deux pays.

       Intervenir de manière unitaire et coordonnée pour appuyer des luttes et des campagnes internationales préexistantes : soutien au peuple palestinien, reconnaissance du syndicalisme autonome dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, contre l’occupation militaire d’Haïti, contre les traités européens qui imposent l’austérité, pour le droit de tous les peuples à décider de leur avenir, …

       Renforcer et étendre le travail international mené dans les secteurs professionnels (transport, éducation, centres d’appel, industrie, commerce, santé, etc.) et sur des questions interprofessionnelles (droit des femmes, immigration, logement, écologie, santé et travail, etc.)

       Décider ensemble des moyens matériels nécessaires à la réussite de nos projets communs.

      Nous vous invitons à nous dire si la démarche vous intéresse, si le projet vous parait utile et si votre organisation pense participer à cette rencontre internationale

      syndicalisme.inter@solidaires.org

      internacional@cspconlutas.org.br

      Union syndicale Solidaires

      Christian Mahieux

      Central Sindical e Popular Conlutas

      Dirceu Travesso

      Organisation Démocratique du Travail

      Ali Lofti

      Confederacion General del Trabajo

      Jacinto Ceacero Cubillo

  • cette conférence syndicale dont nous avons été informée par la LIT brésilienne est donc co-organisée par l’UNSA (voir l’affiche) et la Conlutas a donc accepté de supprimer le titre original :

    "Appel pour construire une coordination internationale des luttes et du syndicalisme lutte de classe, alternative aux bureaucraties". (voir l’affiche actuelle ici)

    on comprend que l’UNSA soit embarrassé par certains concepts :

    ci-desssous les positions de l’UNSA concernant l’accord sur "l’emploi" signé avec le Medef et 3 syndicats.Les 2 autres se contentant de critiquer et de manifester sans associer les salariès à aucune réunion ni AG dans les entreprises.

    Notre article à VDT à lireici.
    Notre édito du 27 févrierici ;
    celui du 18 février : "Ils parlent de « défendre l’emploi » et ne font que le détruire !"

    L’UNSA dit vouloir rétablir la vérité sur cet accord—>le patronat lui, prétend rétablir bientôt l’esclavage grace à la gauche politique et syndicale.

    Extrait d’un article du journal français les Echos.

    "Laurence Parisot appelle les parlementaires à voter l’accord emploi « tel quel »

    10/03 |

    La présidente du Medef souhaite que le projet de loi, qui reprend l’accord sur la sécurisation de l’emploi négocié en janvier par le patronat et trois syndicats, soit voté en l’état."
    Elle a également estimé « qu’inverser la courbe du chômage est peut-être possible à condition que le gouvernement adopte une politique pro-entreprise ». site duMEDEF

    extraits des positions de l’UNSA :

    L’accord nation interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 ouvre la possibilité d’un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés.

    L’UNSA vous dit tout sur cet accord, loin des caricatures.

    Pour l’UNSA, cet accord est un bon compromis qui correspond à l’exigence de la situation sociale. et aux évolutions structurelles économiques, technologiques et du travail en cours.

    Extrait du site : http://www.unsa.org/?l-accord-national-securisation-de.html

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