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Manifestation 23 août 1996 / 23 août 2012 16éme anniversaire du coup de hache contre la porte de l’église Saint Bernard à Paris.

mercredi 15 août 2012

La lutte continue, les 12 organisations constituant « la plate-forme 12 » : CGT, FSU, UNEF, Autremonde, la Cimade, le Collectif 31 mai, Femme Egalité, JOC, LDH, MRAP, RESF, SOS Racisme, organisent une manifestation unitaire à l’occasion du 16ème anniversaire du coup de hache de Saint Bernard.

23 août 1996 / 23 août 2012

16éme anniversaire du coup de hache contre la porte de l’église Saint Bernard à Paris.

Manifestation unitaire :

14h30, République, église St Bernard

Samedi 1er septembre 2012

Le 23 août 1996, 300 personnes, des femmes, des hommes et des enfants, "sans papiers", étaient délogés de l’église Saint Bernard à Paris, à coups de hache et de gaz lacrymogènes. En réaction, 30 000 manifestants défilent pour dénoncer la politique du gouvernement et les lois Pasqua.

Grâce à cette mobilisation, une vague de régularisation a eu lieu sous le ministère Chevénement.
Mais le problème est resté entier. Les « sans-papiers » ont continué d’être surexploités par un patronat intéressé à pousser toujours plus loin la déréglementation du marché du travail. Et, qui par cette « mise en concurrence de tous contre tous », cherche à tirer les conditions de travail et de salaire de l’ensemble des salariés du pays vers le bas. Cela avec la complaisance des gouvernements qui se sont succédés.

Parallèlement dans la dernière période, la politique dite de « lutte contre l’immigration irrégulière » s’est soldée par des lois de plus en plus restrictives, de véritables politiques de « chasse à l’étranger », avec des quotas d’expulsions toujours plus élevés.

En prime, les travailleurs migrants avec ou sans papiers ont été désignés comme "boucs émissaires" du fléau social qu’est le chômage. Et plus généralement les étrangers, comme responsables de l’insécurité, de la délinquance et des trafics de drogue.

Les "sans papiers", les travailleurs-euses sans papiers, avec les organisations syndicales, les associations de défense des droits humains et les collectifs ont résisté à la mise en oeuvre de cette politique par des grèves massives, des occupations, des manifestations et des marches, etc.

La majorité des électeurs a sanctionné cette politique répressive de N.Sarkozy et de ses gouvernements comme sa reprise des discours qui étaient restés jusqu’ici l’apanage de l’extrême droite raciste et xénophobe.

Le combat continue !

A l’occasion du 16éme anniversaire du honteux coup de hache contre la porte de l’église Saint Bernard à Paris, nous, syndicats, associations et collectifs de sans papiers appelons à manifester partout dans l’unité le samedi 1er septembre 2012 pour :
La régularisation des sans papiers qui travaillent d’une façon ou d’une autre.
La fermeture des centres de rétention administrative (CRA).
L’arrêt des contrôles au faciès et des expulsions.
L’égalité de traitement entre Français-es et Etrangers-es dans les études comme au travail.

Premiers signataires : ALIF, ALIFSI, CGT, CNSP, CSP16 Angoulème, CSP 17eme, CSP 59, CSP 75 (Strasbourg/St Denis), CSP 92, CSP 93, Droits devant, CSP st Just, comité de soutien Ousmane Ba des 68 travailleurs sans papiers de Creil, FASE (fédération pour une alternative sociale et écologique), UDB (Union Démocratique Bretonne), FTCR, Droits devants !, ATMF, Réseau Féministe "Ruptures", LDH ...

Messages

  • Le gouvernement grec lance la chasse aux sans papiers...

    Même Le Figaro écrit :

    Il est à peine dix heures, ce dimanche matin, dans le quartier central de Monastiraki. Quelques personnes âgées croisent, au sortir de la messe dominicale, des cars de touristes venus photographier le célèbre rocher de l’Acropole lorsque la pittoresque place athénienne se transforme en décor de western. Des policiers sortent d’un camion blindé et se dispersent rapidement pour traquer tous les immigrés errant dans le quartier. Aussitôt interpellés, ceux-ci sont conduits dans les rues adjacentes pour être regroupés et assis en tailleur sur un trottoir, le temps d’un contrôle d’identité.

    Cette opération, appelée « Zeus Xenios » (Zeus protecteur des étrangers), a débuté vendredi à l’initiative de Nikos Dendias, le ministre de la Protection civile. Elle vise selon lui à « rétablir l’ordre dans le pays en proie à une forte immigration clandestine ». Déjà lors de la campagne des élections du 17 juin dernier, Antonis Samaras, le premier ministre grec alors candidat, avait promis de s’attaquer à « l’invasion non armée que représentent les migrants clandestins et à nettoyer les villes du crime ». Pour la seule journée de vendredi, 4.900 migrants ont été contrôlés à Athènes et près de 1.200 d’entre eux ont été interpellés.

    Il n’en fallait pas plus pour faire sortir Giorgos Christou de ses gonds. Membre du Syriza, parti de gauche radicale, l’élu dénonce cette démarche et veut sensibiliser au plus vite l’opinion publique. « C’est un pogrom », dit-il, « c’est honteux et surtout, ce n’est pas la solution pour résorber la politique migratoire inexistante en Grèce. Ceci est complètement irresponsable et va à l’encontre de l’hospitalité proverbiale des Grecs. »
    Cri d’alarme des humanitaires

    Ce n’est pas la première fois que le gouvernement organise des « opérations coup de balai » visant les migrants. La dernière, qui remonte au mois d’avril, avait brusquement pris fin la veille des élections législatives du 6 mai. Giorgos Tzogopoulos, analyste au think-tank Eliamep veut cependant croire à une relance de la politique migratoire et non à une simple opération de communication. « Il faut voir s’il s’agit là du coup d’envoi pour une réelle réflexion sur la problématique migratoire dans le pays, dit-il. Sinon, on dira que le seul but du gouvernement est de freiner la montée des extrêmes, propre à toute crise. »

    Depuis son entrée au Parlement, le parti xénophobe d’extrême droite Aube dorée multiplie les attaques contre les immigrés. Mercredi dernier, il a organisé un rassemblement pour distribuer des vivres à environ 500 personnes sur la place Syntagma, au cœur d’Athènes. Seuls les Grecs montrant leur carte d’identité « avaient droit » aux paquets de pâtes, lait, pommes de terre ou huile distribués. Malgré le malaise de certains députés et le cri d’alarme de nombreuses associations humanitaires, les pratiques de ce parti n’ont toujours pas été sanctionnées. Certains experts craignent aujourd’hui que l’opération « Zeus Xenios » vise surtout à flatter les 7 % des électeurs qui ont voté pour la formation xénophobe aux dernières élections.

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