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Questions sur l’homme

jeudi 16 août 2012, par Robert Paris

Quelques questions sur l’homme :

D’où vient l’intelligence humaine ? Comment mémorise-t-on ? Quel rôle des deux hémisphères du cerveau ? Comment fonctionne le cerveau humain ? D’où vient le langage ? Comment fonctionne notre conscience et quel rapport avec notre inconscient ? Quelle différence entre les singes et l’homme ? D’où viennent nos rêves ? A quoi servent les frissons ? Pourquoi a-t-on la fièvre ? D’où viennent les larmes ? Pourquoi se gratte-t-on ? Pourquoi est-ce qu’on baille ? Combien d’être vivants vivent avec nous, dans le corps humain ? D’où viennent nos bactéries ? D’où viennent les crampes et courbatures ? Pourquoi nous n’avons pas de souvenir avant trois ans ? Pourquoi s’endort-on ? Est-ce que notre corps est rythmé sur la base d’une période de 24 heures ? Sommes-nous intelligents parce que nous avons un grand nombre de neurones du cerveau ? Le langage est-il le propre de l’homme ?

D’où vient l’intelligence ?

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Et là


Comment fonctionne le cerveau humain ?

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Comment mémorise-t-on ?

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Quel rôle des deux hémisphères du cerveau

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D’où vient le langage ?

Concernant les premiers hominidés, la question est délicate. Personne ne peut aujourd’hui affirmer que le langage articulé est apparu avec telle ou telle espèce. En effet, vu qu’il prend sa marque dans la position du larynx, il est impossible à diagnostiquer sur les fossiles (car ne sont retrouvés que les restes osseux).

Différents chercheurs ont donc proposé des solutions diverses et variées concernant les modes de communication des premiers Hominidés. Le proto-langage, serait en fait vocal (mais non articulé), correspondant à l’émission de certains sons, onomatopées caractéristiques et reconnaissables. La communication est possible, mais il ne s’agit pas d’un langage.

La communication par gestes, mimétisme ou non, aurait pu être également utilisée par nos très lointains ancêtres. Cette hypothèse est généralement soutenue en raison des activités de chasse qu’ils menaient (le silence est de mise pour ne s’approcher le plus près possible du gibier).

Ces activités nécessitent effectivement un silence important, toutefois, il semble plus facile de se taire quelques heures que de communiquer par gestes en pleine nuit, dès lors les chasses nocturnes devaient être assez peu commodes...

Toutes ces alternatives au langage humain actuel ne semblent être que des modes de communication et non de réels langages. D’ailleurs on peut se demander quelles ont été les raisons qui ont poussé l’Homme à parler, articuler, véhiculer ses idées.

Lorsque nous parlons d’apparition du langage, il nous vient immédiatement la question de la nécessité. Si les hommes se sont mis à parler c’est qu’ils devaient en avoir besoin. Cette interrogation dénonce un ethnocentrisme flagrant, nous sommes en droit de l’aborder de manière consécutive, c’est-à-dire, se demander si l’apparition du langage ne serait pas, en partie, liée aussi à l’élaboration des premiers outils.

Besoin de parler, d’échanger des idées afin d’être plus performants dans leurs entreprises, pouvoir apprendre et transmettre des techniques, pour créer du lien social, culturel. Partager et transmettre des schémas mentaux par la parole...autrement dit communiquer et exprimer ses idées...La pensée préexisterait donc au langage, mais les premiers tailleurs d’outils possédaient-ils déjà le langage ?

Comment fonctionne notre conscience

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Et quel rapport avec notre inconscient ?

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Quelle différence entre les singes et l’homme ?

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D’où viennent nos rêves ?

Lorsque nous dormons, notre cerveau se repose aussi. Il met notamment en sommeil tout le pilotage des actes moteurs. Mais ce n’est pas les seuls circuits qui soient dormants. Par contre, il continue à fonctionner, ce qui explique les rêves. Son fonctionnement ne peut plus reposer sur des informations venues de nos sens, momentanément en sommeil eux aussi. C’est cela qui rend les rêves particulièrement intéressants même si leur contenu nou semble illogique et désordonné. En effet, nous allons voir que le désordre des rêves est celui qui est à la base de la réflexion rationnelle que nous avons lorsque nous sommes réveillés.

Notre cerveau perd à ce moment là sa faculté de discernement, c’est la raison pour laquelle il nous semble tout a fait logique de quitter le salon d’un ami pour rentrer dans la cuisine d’un autre, tout en restant dans la même maison ...ou alors de regarder par la fenêtre dehors le beau temps puis sortir de la maison et là c’est la pleine nuit... Bien entendu, cela ne nous choque absolument pas, et nous trouvons ça normal dans notre rêve.

Notre cerveau "censure " aussi une partie de nous, la partie autorisée s’appelle le conscient et la partie censurée " l’inconscient", sauf que, quand on dort, le cerveau se reposant également, laisse passer certains éléments de l’inconscient dans le conscient, et c’est à ce moment la que le rêveur peut se retrouver dans des situations "gênantes" dans son rève ...

Quant à la situation de déja vu, je crois qu’il y a une histoire de traitement de l image par l oeil qui arrive dans une partie du cerveau sans etre vraiment analysée et aussi dans une autre partie du cerveau cette fois ci analysée, mais en un peu plus de temps , d’ou la sensation de deja vu quand on comprend ou interprète ce que l’on voit...

A quoi servent les frissons ?

Les frissons proviennent de la contraction des muscles arrecteurs (petits muscles individualisés, situés à la base de chaque poil, contrôlés par le système nerveux sympathique, et donc leur contraction est involontaire).

Le but de la chair de poule est de réchauffer le corps par la contraction simultanée de tous ces petits muscles (énergie = chaleur).

La mise en activité du système nerveux sympathique a pour objectif de mettre l’organisme dans un état de ’’combativité’’ maximale : augmentation du rythme cardiaque et respiratoire, dilatation des pupilles, moiteur de la peau, et...chair de poule !

Elle se fait par la libération par le cerveau dans le sang de neurotransmetteurs (sorte de petites hormones qui permettent de parler aux nerfs qui parlent aux muscles) de type noradrénaline... qui est un dérivé de l’adrénaline... qui est l’hormone du stress (dans le sens de stimulation !)

Les frissons d’origine ’’émotive’’ viennent de ce que le cerveau veut que le corps soit tout à fait au max de ses capacités pour appréhender la situation de bonheur (ou de terreur, ça marche pareil) dans laquelle il se trouve.

Pourquoi a-t-on la fièvre ?

La fièvre permet à notre corps d’augmenter le nombre de globules blancs qui produisent alors une plus grande quantité d’anticorps et peuvent réduire la multiplication de microbes dans l’organisme et la fièvre permet également au foie d’immobiliser le fer et le cuivre pour qu’ils ne soient pas disponibles pour les microbes.

La fièvre se manifeste lors d’infections, de traumatismes physiques, de cancers et dans des circonstances non pathologiques comme l’ovulation et l’activité physique.

La fièvre est un mécanisme de défense. La fièvre peut provoquer une déshydratation, un infarctus et même une acidose si elle est trop élevée (plus de 42° C). L’acidose peut provoquer des étourdissements, la perte de concentration, le coma et même la mort.
La fièvre est déclenchée par l’hypothalamus, qui sous l’effet de substances fabriquées par les leucocytes et les et macrophages augmente le métabolisme.

Pendant l’hyperthermie (fièvre), le foie et la rate séquestrent fer et le zinc dont les bactéries ont besoin pour se multiplier.

Également, la fièvre augmente aussi la vitesse de fonctionnement de certains enzymes liés aux anticorps, les réactions de défense se trouvent ainsi accélérées.

En principe l’intrus est pris de vitesse et est éliminé, c’est la phase la plus fatiguante de la lutte contre la maladie.

Ce mécanisme peut s’emballer, notamment chez les nourrissons, au dela de 40° et quelques l’effet accélérateur s’inverse et certains enzymes deviennent inopérants, il faut alors faire tomber artificiellement la température pour que le corps réintègre sa plage de fonctionnement.

D’où viennent les larmes ?

Chez tous les mammifères et donc l’Homme, les larmes sont des gouttes d’un liquide biologique, le liquide lacrymal, secrété par les glandes lacrymales. Les larmes sont produites lorsque le liquide lacrymal déborde de l’œil. Elles se présentent sous forme de gouttes qui coulent le long des joues. De quoi sont faites nos larmes ? D’eau, bien sûr, mais pas seulement... Le liquide lacrymal sécrété lors du larmoiement est produit par filtration du sang, il contient près de 99 % d’eau mais aussi des sels minéraux, chlorure de sodium, du lysozyme et des lactotransferrines (qui leur donne leur goût salé) cependant certains constituants de ce liquide (comme le lysozyme) ne sont pas présent dans le sang et sont synthétisés directement par la glande lacrymale principale située en arrière du bord supérieur de l’orbite. Une équipe de l’université de l’Ohio (Etats-Unis) a analysé la structure du film lacrymal : une fine couche de mucus, puis une pellicule d’eau recouverte d’une enveloppe de graisses, appelées meibum. La couche superficielle est sécrétée par les glandes de Meibomius située sur la surface interne de la paupière, cette couche est principalement aqueuse (constituée d’eau) mais contient des corps gras ; Parmi ceux-ci, les scientifiques ont découvert une nouvelle famille de lipides, dont l’oléamide. II avait déjà été repéré dans le cerveau, où il serait notamment un facteur de la somnolence.

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Les glandes lacrymales fabriquent des larmes au rythme auquel elles sont évacuées par les conduits lacrymaux, de sorte que les yeux restent toujours humides. Les gouttes d’eau salée appelées larmes nettoient donc protègent l’œil, surtout lorsqu’il est sale, par exemple si une poussière s’y trouve. Elles peuvent être activées lorsque le système nerveux analyse un danger au niveau de la cornée tel que de l’acide sulfurique qui attaque l’oeil lorsqu’on épluche un oignon, au niveau des yeux.

La composition de ce liquide varis légèrement en fonction des couches de ce dernier :

Afin de limiter un assèchement trop rapide dû à l’évaporation naturelle de l’eau.

La couche intermédiaire est fortement aqueuse, contient les différents nutriments et permet le transport d’oxygène et dioxyde de carbone. Elle est sécrétée par les glandes lacrymales dites accessoires.

La couche profonde est un fin film légèrement visqueux, car contenant des protéines, semblable à un mucus qui est réparti uniformément à la surface de l’œil ; son rôle est de contrôler la répartition régulière des couches intermédiaire et superficielle. Elle est sécrétée par les glandes muqueuses et cellules glandulaires de la conjonctive.

Parce qu’elles contiennent des sels minéraux qui, faisant partie du corps, sont évacués. D’ailleurs la transpiration est, elle aussi salée...c’est comme pour les reins : quand de l’eau quitte le corps (ou le sang dans le cas des reins), des ions (molécules chargées positivement ou négativement, c’est-à-dire qui ont gagné ou perdu des électrons) suivent cette sortie d’eau.

Les ions partent souvent en couple, un + sort accompagné d’un -. Par exemple, Na+ (sodium) et Cl- (chlorure) : NaCl= formule chimique du sel. ----> salinité des larmes.

D’autres sortent aussi, comme K+, le potassium, et des toxines chargées.

Les liquides du corps contiennent tous des ions ; beaucoup sont salés. Ainsi, pour nettoyer des lentilles ou pour les yeux, on utilise des solutions salines, proches de la composition naturelle du fluide de l’oeil.

Pourquoi se gratte-t-on ?

Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque cela démange et que l’on se gratte ? Pour avoir un début de réponse, il suffit d’observer ce qui se passe dans le cerveau avec l’imagerie médicale.

Quelque chose démange : on se gratte et cela nous soulage. Pourquoi ce soulagement intervient-il ? Un dermatologiste spécialisé dans la démangeaison a observé ce mécanisme de près afin de tenter de développer de meilleurs traitements.

À la grande surprise des chercheurs, on a découvert que les zones du cerveau qui sont normalement associées avec les sentiments négatifs étaient bien moins actives lorsqu’on grattait. Il est possible que le fait de gratter supprime les composantes émotionnelles liées à la sensation de démangeaison et remplace cette dernière par un soulagement.

Il s’agit de la première preuve expérimentale qui montre qu’une démangeaison serait inhibée par le fait de gratter. Bien entendu, gratter n’est pas recommandé car cela abîme la peau rapidement.

Toutefois, comprendre au mieux le processus de soulagement permettra de développer de meilleurs traitements pour soulager efficacement les patients. Un des inconvénients de l’étude est qu’il n’y avait pas de démangeaison à la base de l’expérience. Il faut donc apprécier maintenant jusqu’à quel point on peut extrapoler pour les patients souffrants de démangeaisons récurrentes.

Comprendre la démangeaison récurrente est important. Plus de 30 millions d’Américains souffrent d’eczéma par exemple. Certains patients souffrent tellement de démangeaisons qu’ils en perdent le sommeil : le risque de décès augmenterait alors significativement.

Pourquoi est-ce qu’on baille ?

Il est souvent dit que le bâillement est nécessaire quand nous sommes fatigués car la longue inspiration prise nous permet de faire le plein d’oxygène et donc de relancer correctement notre oxygénation cérébrale. Bâiller pour réalimenter notre cerveau en oxygène, voilà une jolie idée reçue.

En réalité nous connaissons très mal les causes de ce phénomène. A première vue, il semble que le bâillement agisse comme un stimulant nous aidant à rester vigilants. Même s’il est anodin, le bâillement est un phénomène très complexe, résultat de l’intervention de plusieurs neurotransmetteurs et hormones : dopamine, acétylcholine, ocytocine… Il fait aussi intervenir d’autres molécules comme le glutamate. Pour le moment, le bâillement demeure une énigme et il nous est impossible d’en donner les causes réelles.

Pour que vous ne restiez pas sur votre faim, approchons une autre question plus anecdotique. Quand vous bâillez, vous déclenchez souvent le bâillement d’autrui. Non, nous n’allons pas parler de la légende du "bon" et du "mauvais" bâilleur mais simplement d’un processus de contagion. Ce phénomène déclenche l’activité des lobes frontaux responsables de nos capacités d’empathie d’une part, mais aussi d’imitation. Voir quelqu’un bâiller déclenche en nous un mécanisme qui nous pousse à imiter l’autre. Avec les bonobos et les chimpanzés, nous sommes les seuls animaux à avoir cette aptitude… de bons bâilleurs.

Tout le monde baille, l’homme comme les animaux, et pas seulement les mammifères. Les poissons, les reptiles, les oiseaux, enfin presque tous les vertébrés sont sujets au bâillement. Il s’agit là d’un comportement physiologique très courant. Il ne faut pas s’en inquiéter tant qu’ils ne se répètent pas de manière trop rapprochée et trop fréquente.

Le mouvement du bâillement se décompose en trois étapes :

 » Il débute avec une longue et profonde inspiration.

 » Cette inspiration s’accompagne d’une courte apnée d’environ une seconde. Pendant ce laps de temps infime, nous remarquons souvent que nous entendons moins bien. C’est normal, la contraction des muscles entraînée par le bâillement réduit notre acuité auditive. Pas de panique cela est normal et en plus le phénomène dure une seconde à peine.

 » Il se termine avec une expiration très rapide de l’air inspiré qui peut parfois stimuler l’activité des glandes lacrymales. C’est pour cela que vos yeux sont souvent très humides et une larme pointe même au coin de l’œil dans certains cas.

Dans tous les cas, une fois terminé, nous ressentons une impression de détente et de bien-être.

Combien d’être vivants vivent avec nous, dans le corps humain ?

Nous croyons généralement être un seul individu vivant. Ce que c’est que l’individualisme ! En fait, nous sommes une colonie d’êtres vivants. Chacun d’entre nous héberge des milliards d’êtres microscopiques (bactéries, parasites et virus) qui résident dans nos intestins, dans notre bouche. Rien que les microbes sous notre peau sont de l’ordre d’un million par carré d’un millimètre de côté ! Pas moyen de se sentir seul ....

A lire sur les bactéries

D’où viennent nos bactéries ?

Lorsque tu manges des aliments fabriqués par ces microbes, tu les avales aussi ! Ceux-ci deviennent très utiles pour ton corps : certains sont capables de te défendre contre des microbes très agressifs, d’autres participent à la fabrication de vitamines et t’évitent des allergies.

Certaines bactéries sont présentes en grande quantité dans le tube digestif des mammifères, et donc de l’homme, pour constituer la flore intestinale. Ces levures et ces bactéries qui vivent dans le corps humain vont aider à la digestion.

Certaines de ces bonnes bactéries produisent des vitamines et de petites molécules bonnes pour ta santé. Ces gentils microbes sont appelés probiotiques et ont bien d’autres avantages.
Les bonnes bactéries de l’intestin sont par exemple capables de tuer ou d’empêcher le développement de certains méchants microbes responsables de maladies. Elles permettent donc d’éviter d’avoir de la fièvre et de lutter contre certaines maladies. Elles peuvent aussi stimuler le système immunitaire, un peu comme si elles permettaient aux "cellules soldats" chargées de lutter contre les mauvais microbes de s’entraîner.

D’où viennent les crampes et courbatures ?

Les crampes apparaissent au court d’un effort prolongé, rarement à la suite d’un effort violent. Mais elles peuvent également être liées à une mauvaise position du muscle pendant cet effort. Elles sont une contraction violente, douloureuse et involontaire du muscle. On en distingue plusieurs causes probables :

Le mouvement des muscles est réalisé par la contraction de fibres à l’intérieur des cellules du muscle. Celle-ci se fait grâce à des échanges ioniques, principalement les ions potassium, sodium magnésium et calcium. En cas de déficit de ces ions dans la cellule, les crampes apparaissent. Ce déficit, ou déséquilibre dans les échanges d’ions au coeur de la cellule peut avoir plusieurs causes : la déshydratation, l’augmentation de la température au sein du muscle ou encore une mauvaise alimentation.

Une autre cause probable de ces crampes est l’accumulation de déchets de la fabrication d’énergie au sein du muscle et principalement d’acide lactique.

Lors d’un effort normal, comme la marche ou un exercice sportif mesuré auquel nous sommes préparés correctement, les mitochondries fournissent aux cellules l’énergie nécessaire à l’effort grâce à un mécanisme appelé respiration cellulaire. Cette réaction nécessite de l’oxygène et l’un des déchets de cette réaction est l’acide lactique. Comme la nature est bien faite, l’acide lactique est ensuite réutilisé dans le métabolisme.

Si l’effort est intense et prolongé, les cellules risquent de manquer d’oxygène et dans ce cas, pour produire de l’énergie, elles vont réaliser une autre réaction appelée fermentation cellulaire. Cette réaction produit beaucoup plus d’acide lactique et celui-ci s’accumule dans le muscle. C’est cette accumulation qui rend le muscle de plus en plus rigide et rend l’effort plus difficile, s’accompagnant d’une sensation de fatigue. De plus, l’augmentation de la quantité d’acide lactique dans la cellule perturbe la libération de calcium : s’en suit alors la crampe.

L’acide lactique est également responsable du second ennemi de l’effort, les courbatures. En effet, en cas d’effort prolongé, tout le monde a déjà ressenti, le lendemain, ces douleurs diffuses que l’on appelle courbatures. Elles disparaissent généralement au bout de deux à trois jours ou plus rapidement si l’on boit beaucoup avant, pendant et après l’activité physique. Encore une fois c’est l’accumulation d’acide lactique qui est à l’origine de cette raideur musculaire. En s’hydratant, on aide l’organisme à l’évacuer plus facilement. Mais il ne faut pas confondre ces courbatures avec celles qui s’accompagnent de fièvre ou de nausées. Ces dernières ne sont pas du à un effort physique, mais sont le symptôme d’une infection comme une grippe, une angine ou toutes autres maladies. Dans ce cas, c’est l’inflammation des ganglions qui est à l’origine des douleurs musculaires.

Pour finir avec les petites joies du sport, un mot sur les points de coté. Très mal connus, ils sont vraisemblablement causés soit par une crampe du diaphragme ou des muscles intercostaux, soit par la fermentation des gaz dans le tube digestif (raison pour laquelle il est déconseillé de courir juste après avoir mangé).

En conclusion, on serait donc tenté de dire que l’acide lactique est l’ennemi du sportif et de ses muscles. Il semblerait que les choses ne soient pas si simples. En effet, des études en cours démontreraient que cet acide est également un dopant musculaire. Quoiqu’il en soit, des remèdes existent et sont à la portée de tous s’échauffer avant l’effort et s’hydrater régulièrement. Pour les courbatures, si elles sont trop fortes, certains conseillent de prendre en plus un peu d’aspirine.

D’où viennent les points de côté ?

Les médecins avancent plusieurs hypothèses. D’abord, la surpression sanguine. Durant une course à pied, le sang doit remonter depuis les jambes vers le cœur. Il passe alors par le foie ou par la rate. Or, ces deux organes sont maintenus dans une membrane inextensible. Si trop de sang afflue, l’engorgement provoque un gonflement douloureux. Autre explication : le point de côté viendrait d’une mauvaise oxygénation du diaphragme, ce gros muscle qui participe à la respiration en se contractant. Lors d’un effort, l’accélération du rythme respiratoire augmente celui du diaphragme. Le muscle peut alors être sous-oxygéné et accumuler trop d’acide lactique, jusqu’à la crampe. Dernière hypothèse : une irritation de la plèvre causée par un mauvais rythme respiratoire.

D’où viennent les maladies nosocomiales ?

On constate une augmentation des infections nosocomiales depuis quelques années. Ceci est le résultat de des progrès que la médecine a fait pour orienter ou poser un diagnostic et des progrès thérapeutiques concernant la prise en charge des patients qui sont d’ailleurs de plus en plus fragiles surtout quand ils présentent des troubles de l’immunité. Ces déficits immunitaires sont le plus souvent de nature congénital ou acquis. D’autres déficits immunitaires proviennent de l’administration de médicaments que l’on appelle immunodépresseurs ou immunosuppresseurs c’est-à-dire diminuant les capacités de défense de l’organisme. Ces médicaments sont prescrits en particulier chez les patients néoplasiques (présentant un cancer) et chez ceux venant de subir une transplantation d’organes. Les individus souffrant de maladies auto-immunes peuvent également être sujets à l’apparition d’infection nosocomiale. En dehors des cas pathologiques, les vieillards, les nouveau-nés et les prématurés sont particulièrement fragiles aux infections nosocomiales.

De plus en plus, en milieu hospitalier, que ce soit à l’hôpital ou en clinique d’ailleurs, l’utilisation des techniques de surveillance des patients comme les cathéters urinaires, la mesure de la pression veineuse centrale, l’implantation de prothèses, les perfusions etc. sont des techniques favorisant l’apparition d’infections hospitalières. Il en est de même de certains traitements utilisés par voie intraveineuse surtout quand ceux-ci sont de longue durée (voie d’abord centrale). Grâce à l’utilisation, depuis peu, de dispositif d’accès centraux totalement implantables, la survenue d’infections hospitalières semble beaucoup moins fréquente.

Ce sont les cathéters veineux centraux et les cathéters veineux périphériques qui sont les responsables de la survenue du plus grand nombre d’infections nosocomiales (jusqu’à 30 à 35 %). L’infection se propage de l’extrémité du cathéter qui a été en contact avec la peau du patient jusqu’à l’intérieur de la circulation veineuse.

La ventilation mécanique (assistance respiratoire), en service de soins intensifs, représente des possibilités de contamination du patient.

Les germes responsables de survenue d’infections hospitalières sont variables selon la pathologie présentée par le patient.

Pourquoi nous n’avons pas de souvenir avant trois ans ?

L’enfant, avant d’accéder au langage verbal, a une pensée qui procède par images (pensée primaire), ce n’est que vers 2 ans et demi que l’on peut faire distinction inconscient/préconscient, quand le langage apparait.

On commence alors à penser avec des mots.
On va pouvoir mémoriser dans le préconscient ce que l’on vit.

Ce que l’on a vécu avant ces 2ans et demi on ne peut le mémoriser avec des mots car le langage n’était pas acquis. Les souvenirs ne sont donc pas présents dans le préconscient mais dans l’inconscient sous forme d’images.

L’inconscient n’est pas accessible c’est pour cela que l’on ne peut se souvenir de ces images, alors que nous pouvons accéder au préconscient, il nous suffit pour cela de se concentrer un miminum. (ex : se rappeler d’un numéro, se rappeler d’un souvenir).

Par contre, nous pouvons avoir des flashs de ces images car l’inconscient peut faire surgir des images dans le préconscient (rêves, flash etc... ).

Pourquoi s’endort-on ?

Les mécanismes neurophysiologiques qui sous-tendent l’endormissement reposent essentiellement sur une balance entre les systèmes d’éveil qui doivent progressivement se désactiver, et les systèmes de sommeil qui, au contraire, se mettent en route.
La neurophysiologie, en gros, étudie le fonctionnement du cerveau et des cellules nerveuses. Bon on ne va pas faire un cours, alors on va aller dans le vif du sujet en essayant d’être explicite sans sortir des mots que je comprends à peine... Heureusement que Kant n’est pas là, ce chien en sait beaucoup plus que moi ! Pour pouvoir s’endormir, il faut que les signaux qui indiquent à notre corps qu’on est réveillé, commencent à faiblir pour que ceux qui indiquent que l’on va dormir (ou qu’il est l’heure de dormir) prennent le relais. La température moyenne du corps est d’environs 37°, seulement elle varie tout au long de la journée et de la nuit. Elle est au plus bas la nuit, entre 3 heures et 5 heures du matin, et au plus haut le jour, entre 17 heures et 20 heures.

Notre corps se met en condition pour dormir, lorsque la température du corps diminue. On ne peut pas s’endormir si la température est élevée. C’est pourquoi, un effort physique (sport…) le soir, retarde l’endormissement en augmentant la température corporelle.
Au cours de l’éveil, notre organisme fabrique des substances dites « hypnogènes », c’est-à-dire qui poussent au sommeil, nous endorment. Tout au long de la journée, on va cumuler ces substances qui se comportent comme des toxines que l’organisme doit éliminer au cours du sommeil. Donc, plus on est éveillé la journée, mieux on prépare sa nuit. Ce qui peut expliquer pourquoi lorsqu’on se lève à midi, on a des difficultés à s’endormir vers 22 heures…

En résumé, lorsque notre température du corps commence à baisser et que l’on a accumulé suffisamment de substances hypnogènes, notre corps nous envoie des signaux de sommeil pour nous indiquer qu’il est temps d’aller au lit.

Est-ce que notre corps est rythmé sur la base d’une période de 24 heures ? Sinon quel est son rythme biologique et comment vivons-nous quand même sur la base de 24 heures ?

Le rythme de 24 heures est le rythme actuel de la rotation terrestre, mais ce n’est pas un rythme intérieur au mécanisme de l’être humain. En 1962, un spéléologue, Michel Siffre, découvre, au terme d’un terrifiant séjour sous terre, qu’une pendule interne très précise règle la durée du cycle veille-sommeil à 24 h 30 min. C’est la lumière et l’alternance jour-nuit qui nous permet de remettre à l’heure notre horloge interne.

Sommes-nous intelligents parce que nous avons un grand nombre de neurones du cerveau ?

Il y a une relation entre le nombre de neurones et l’intelligence mais ce n’est pas une relation de proportionnalité ni une relation directe. L’essentiel n’est ni le nombre de cellules du cerveau (les neurones) ni la taille du cerveau mais plutôt le nombre de connexions et la souplesse de transformation des interactions. Le nombre et la rapidité des connexions sont un facteur important, bien plus important que la taille du cerveau. Pour imager des sentiments, des observations et des idées, la base matérielle du grand nombre de connexions est indispensable mais non suffisante. Ramener l’intelligence humaine au fameux "gros cerveau" est une erreur.

Est-il vrai, comme le prétend Descartes, que le langage serait le propre de l’homme ?

Lire ici

Une autre manière de répondre à Descartes

Messages

  • Combien d’être vivants vivent avec nous, dans le corps humain ?

    Nous croyons généralement être un seul individu vivant. Ce que c’est que l’individualisme ! En fait, nous sommes une colonie d’êtres vivants. Chacun d’entre nous héberge des milliards d’êtres microscopiques (bactéries, parasites et virus) qui résident dans nos intestins, dans notre bouche. Rien que les microbes sous notre peau sont de l’ordre d’un million par carré d’un millimètre de côté !

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