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La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole
lundi 24 septembre 2012, par
Les troupes françaises entrent au Mali !
Ouattara : « Il faut débarrasser le Mali de ces groupes terroristes »
Lui il sait comment débarrasser le pays de tout, de toute richesse et de tout bonheur en le transformant en véritable bain de sang général puis en désespoir général...
Il l’a fait en Côte d’Ivoire...
Il est au service des impérialismes et pas des peuples !
La France entre en guerre sous couvert de ses ex colonies pour contrôler le Mali
L’impérialisme français a accéléré les négociations et les opérations militaires au Mali. Le principe d’une intervention militaire contre Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) est désormais acquis. Les capitales des pays concernés travaillent activement à l’élaboration d’un scénario politico-militaire destiné à débarrasser la région de la menace terroriste. Parce qu’elle est ciblée par Aqmi, la France est à l’avant-garde de la future opération, dont l’ossature sera composée des forces de la Cédéao, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Le Mali et la Communauté économique des pays de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont finalement trouvé dimanche un "accord" sur les conditions de déploiement d’une force africaine, en vue d’une éventuelle opération de reconquête du Nord contrôlé par des islamistes depuis près de six mois.
Une mission de la Cédéao est attendue dans les prochains jours à Bamako pour formaliser cet "accord" annoncé à l’AFP par les ministres ivoirien et malien de la Défense, à Bamako, à l’issue d’un entretien avec le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré.
Les détails de cet accord n’ont pas été dévoilés mais au moins un point essentiel a été clarifié : si des soldats de la Cédéao intervenaient au Mali, leur quartier général serait "bien entendu, à Bamako", a précisé le ministre malien de la Défense, Yamoussa Camara.
Début septembre, Dioncounda Traoré avait officiellement demandé son aide à la Cédéao, le Mali étant trop démuni pour "libérer", à lui seul, les deux tiers de son territoire occupé par des groupes islamistes armés proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Mais la Cédéao s’était irritée de certaines exigences maliennes et avait demandé à Bamako de revoir sa position.
Le président malien s’était notamment opposé au déploiement de "forces militaires combattantes" à Bamako même. Il a cédé à la pression de la France !
Donc il va s’agir d’une force d’occupation militaire du sud Mali : avant d’aller attaquer le nord Mali et les groupes terroristes, cette force va s’assurer que le régime du sud soit stable et ne bascule pas contre l’impérialisme français !!!
Enlisées en Afghanistan depuis plus de dix ans, victimes de coups de rabot budgétaires qui grèvent leurs effectifs, les armées françaises ont prévenu que leur participation aux opérations extérieures se limiterait dorénavant à un cadre multilatéral. Le passé colonial de la France et la menace qui pèserait sur la vie des otages si Paris était en première ligne dans le Sahel plaident également pour la modération. « Nous voulons seulement avoir un rôle de facilitateur. Pas question d’envoyer des troupes au sol », explique un diplomate français. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a promis une « aide logistique » pour aider à résoudre la crise.
Des Forces spéciales françaises dans la région
Mais la France s’impatiente. Une centaine de membres des Forces spéciales françaises ont déjà été déployés dans la région. Ils devraient être prochainement renforcés, notamment par les commandos de la Marine nationale. L’aide française comprend également des avions de patrouille maritimes, qui récoltent du renseignement, et un système de surveillance basé au Niger. Selon les hypothèses envisagées, notamment à Paris, il s’agirait de former une force d’action de quelques centaines d’hommes pour reconquérir le nord du Mali, occupé depuis plusieurs mois par les groupes armés islamistes.
Un noyau dur de 40 hommes, un premier cercle de 200 à 400 hommes et une piétaille de 3000 à 4000 hommes forment cette nébuleuse islamiste. « Ce n’est pas la campagne de Russie », commente un bon connaisseur du dossier. « Ils sont finalement assez peu nombreux. Un millier d’hommes occupe une partie d’un État qui n’existait plus », poursuit-il. L’opération ne doit cependant pas se limiter à « donner un coup de pied dans la fourmilière puis s’en aller, prévient un spécialiste du dossier. Il faut inscrire l’action dans la durée, sinon le problème resurgira six mois plus tard ».
Selon le quotidien el-Khabar, un journal algérien bien informé sur les questions sécuritaires, les Forces spéciales françaises entraîneraient des militaires africains en Libye. « Ce n’est pas une information qui m’étonne. Les Français ont des intérêts dans la région, en Libye comme au Niger. Mais une intervention demande de la prudence et du doigté en raison de l’enchevêtrement d’acteurs aux alliances incertaines et de l’influence de puissances étrangères qui ont leur propre agenda », estime Liess Boukra, l’ex-directeur du CAERT, un centre d’étude du terrorisme basé à Alger.
L’Algérie, qui tient à maintenir la pression terroriste hors de ses frontières - et si possible à la repousser vers les pays d’Afrique subsaharienne -, refuse toute ingérence dans le Sahel. Cette position ne l’empêche pas d’entretenir des liens ambigus avec certains protagonistes de la crise, comme les islamistes touaregs d’Ansar Dine qui contrôlent Kidal, l’une des grandes villes du nord du Mali. « Il y a un côté trouble dans l’attitude d’Alger », déplore un diplomate français.
Le dispositif français pourrait être renforcé pour combler les lacunes de la Force africaine d’intervention. Le Niger a annoncé son intention de fournir des troupes et le Burkina Faso ainsi que le Sénégal pourraient le suivre. Des renforts venus du Tchad, un pays où la France dispose de bases militaires, pourraient participer activement à l’opération. Mais les combattants tchadiens, aguerris au combat dans le désert, font peur à leurs voisins en raison de leur réputation de soldats incontrôlables.
De leur côté, les Maliens sont divisés et leur armée détruite. Or, tout le monde sait que la Cédéao ne pourra guère jouer davantage qu’un « rôle tampon » dans cette affaire, selon les mots d’un diplomate. « Ses capacités militaires sont limitées. La Cédéao ne pourra jamais être en mesure de former le noyau dur de l’intervention. »
Pour épauler les Africains, la Grande-Bretagne s’est rangée aux côtés de la France. Entre les deux pays, « la coopération est excellente », confie un officier. Les Allemands et les Polonais ont promis un soutien en matière de renseignement. Les Italiens et les Espagnols, leur concours politique. Les Russes ont assuré qu’ils ne bloqueraient pas le Conseil de sécurité de l’ONU pour une opération destinée à lutter contre le terrorisme international. Les Chinois semblent partager ce point de vue. Quant aux Américains, ils ont offert leur soutien, en matière de renseignement notamment, tout en refusant le premier rôle.
Plusieurs étapes, difficiles à négocier, doivent encore être franchies avant le déclenchement de l’opération. Le président par intérim Moussa Traoré a demandé à la Cédéao d’aider le Mali à restaurer son intégrité territoriale. Il pourrait adresser la même demande à New York le 26 septembre, à l’occasion d’une conférence internationale qui se tiendra en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU. Si les Maliens refusent tout déploiement de forces étrangères au sud, Bamako a donné un discret feu vert à la reconquête du Nord. Un émissaire spécial pour le Sahel va être nommé. Le nom du diplomate gabonais Jean Ping est évoqué. Son rôle serait d’associer l’Union africaine (UA) au dossier.
la France s’engage dans un conflit au Mali, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a confirmé, jeudi 21 septembre, lors d’une intervention sur I>Télé, que la France apporterait son « soutien logistique » si une intervention militaire au Mali se confirme.
Dans l’attente d’une décision internationale
« Nous ne laisserons pas faire l’évolution […] qui aboutit à la constitution d’une espèce de sanctuaire terroriste par des bandes organisées se réclamant d’Al-Qaïda au Mali, » a-t-il déclaré, ajoutant, « C’est notre sécurité qui est en jeu à moyen terme ».
Concernant l’éventualité d’une intervention armée de la France, le ministre de la Défense a affirmé, « il y a un processus qui a déjà été initié puisque le président du Mali a fait appel à ses voisins regroupés dans la Cédéao (Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest) pour qu’ils l’aident à reconquérir le nord ».
Un soutien logistique et matériel
La France attend désormais qu’une « feuille de route » soit établie au sein des forces africaines.
« Il y a une résolution de l’Onu, nous sommes légalement couverts pour qu’une initiative soit prise, » une initiative qui, selon lui, « revient d’abord aux Africains mais manifestement c’est en cours de gestation et ça va être évoqué par le président de la République (François Hollande) à New York la semaine prochaine lors de l’Assemblée générale de l’Onu ».
« La France a dit qu’elle apportera son concours et son soutien et j’espère que d’autres pays européens agiront de même mais en soutien logistique pas en intervention directe, » a déclaré Jean-Yves Le Drian au sujet d’autres propos de François Hollande.
« Il faut maintenant que les forces africaines s’organisent, déterminent une feuille de route, le fassent en collaboration avec les autorités françaises et nous appuierons logistiquement cette démarche ».
Le ministre de la Défense a confirmé que cette intervention serait indirecte et ne concernerait pas des hommes. « Du matériel mais pas des hommes, du soutien indirect à l’opération, » a-t-il déclaré. Et ce malgré la menace d’Aqmi de tuer les otages français si la France s’engage. « Nous disons très clairement que nous voulons sauver nos otages, et que les moyens sont mis en œuvre pour le faire, » a confirmé Jean-Yves Le Drian.
A bas la nouvelle sale guerre de l’impérialisme français qui prend prétexte du terrorisme des bandits intégristes du nord
Messages
1. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 24 septembre 2012, 22:47, par F. Kletz
A bas la nouvelle sale guerre de l’impérialisme français qui prend prétexte du terrorisme des bandits intégristes du nord
2. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 24 septembre 2012, 22:55, par F. Kletz
la France s’engage dans un conflit au Mali, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a confirmé, jeudi 21 septembre, lors d’une intervention sur I>Télé, que la France apporterait son « soutien logistique » si une intervention militaire au Mali se confirme. Dans l’attente d’une décision internationale
« Nous ne laisserons pas faire l’évolution […] qui aboutit à la constitution d’une espèce de sanctuaire terroriste par des bandes organisées se réclamant d’Al-Qaïda au Mali, » a-t-il déclaré, ajoutant, « C’est notre sécurité qui est en jeu à moyen terme ».
C’est sûr qu’en soutenant les provocations de Charlie Hebdo pour interdire les réactions d’éventuels manifestants et en désignant un bouc émissaire qui se déguise dans la rue, notre sécurité dans la rue à Paris est bien en jeu !
c’est pour cela qu’il faut aller au Mali alors que les provocations à la haine se font à l’intérieur du pays !
ça c’est du changement !
3. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 25 septembre 2012, 08:22
"Une centaine de membres des Forces spéciales françaises ont déjà été déployés dans la région", peut-on lire dans l’édition du Figaro, lundi 24 septembre. "Ils devraient être prochainement renforcés, notamment par les commandos de la Marine nationale. L’aide française comprend également des avions de patrouille maritimes, qui récoltent du renseignement, et un système de surveillance basé au Niger."
Un dispositif conséquent qui n’étonne guère Philippe Hugon. Si Paris milite activement pour qu’une force africaine se charge d’éradiquer la présence islamiste, l’État français s’occupe discrètement de former cette force. "La France a toujours été présente dans le pays via ses services secrets. Elle mobilise aujourd’hui son savoir faire pour former et soutenir les forces de la Cédéao, impuissantes à mener ce genre de combat seules."
Pourquoi Paris et ses alliés de la Cédéao désirent-ils envoyer des troupes au Mali ? S’agit-il d’aider Bamako à reconquérir les territoires du Nord qui ont proclamé l’indépendance de l’Azawad sous la houlette du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ? S’agit-il de combattre les groupes islamistes d’Ansar Eddine et du Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) qui sont alliés aux combattants d’Aqmi et qui exigent non l’indépendance de l’Azawad mais l’application de la charia dans tout le Mali ? A moins qu’il ne s’agisse de défendre les femmes de Tambouctou fouettées pour relations sexuelles hors-mariage ou de punir ces jeunes de Bourem qui ont été fouettés pour avoir fumé et ceux de Gao qui ont été empêchés de jouer au football ou de regarder la télévision ? Mais pourquoi, dans ce cas, les armées occidentales n’interviendraient-elles pas en Arabie saoudite où le sort des femmes est loin d’être enviable ?
Il s’agit en réalité de prétextes car les véritables raisons pour lesquelles la France et la Cédéao voudraient envoyer des troupes résident ailleurs. La population de la région de l’Azawad a beau être très pauvre et en situation de quasi-famine, le sous-sol de cette partie du Sahel regorge de richesses naturelles (pétrole, gaz, uranium…) dont les multinationales occidentales sont avides. Le contrôle militaire de ces vastes contrées inhabitées suscite l’engouement des capitales occidentales qui souhaitent y disposer de bases militaires à l’importance stratégique avérée.
Les puissances extra-africaines cherchent par ailleurs à mettre en place des régimes stables, c’est-à-dire dociles. La démocratie instaurée en 1991 au Mali a beau être une coquille vide, elle présente le risque de voir un jour le peuple mal voter. Il convient donc de remédier au plus vite à cette inconfortable situation. C’est pourquoi la Cédéao a violé l’accord qu’elle avait signé avec les putschistes du capitaine Sanogo. En échange d’un retour de ces derniers dans leurs casernes, la Cédéao s’était engagée à lever l’embargo qu’elle avait décrété à l’encontre du Mali. Le mandat de l’ancien président Amadou Toumani Touré (ATT) était pratiquement arrivé à terme lorsqu’il fut renversé au mois de mars dernier. Une élection présidentielle était prévue pour le mois de mai. La Constitution malienne stipule que le président intérimaire ne doit rester en place que 21 jours au minimum et 40 jours au maximum. C’est la Cédéao qui a violé cette procédure en allongeant la période de transition et en accordant les pleins-pouvoirs à un Premier ministre choisi par un président intérimaire non élu par le peuple. L’objectif de cette manœuvre est de réécrire la Constitution dans un sens plus présidentialiste afin d’assurer la poursuite de politiques néolibérales qui permettent le pillage des richesses du pays – de ses terres agricoles en premier lieu – et une paupérisation continue de sa population : remise en cause de l’accès à l’éducation et à la santé, à l’approvisionnement en eau, en électricité… Même l’armée malienne a été touchée de plein fouet par les politiques d’austérité.
4. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 25 septembre 2012, 08:25, par Robert Paris
Laurent Fabius a évoqué l’usage probable de la force "à un moment ou à un autre" au Nord du pays, mais ne souhaite pas que la France soit en première ligne.
L’ancien général et ex-directeur du collège Interarmées de la Défense, Vincent Desportes : « S’il s’agit de tenir l’ensemble du Mali, il faudrait projeter un contingent important au vu de l’étendue du pays. »
5. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 25 septembre 2012, 08:32, par RP
C’est une guerre qui ne dit pas (encore) son nom. Néanmoins, c’est bien une intervention armée au Mali contre les groupes terroristes d’Aqmi que la France se prépare à soutenir. L’opération serait menée par la France sous couvert de plusieurs pays africains. Le chef de l’Etat est pressé d’agir. Il a trop d’argent dans les caisses de l’Etat a bien besoin d’un conflit militaire d’ampleur pour dépenser un peu...
Bien besoin d’un nouvel Afghanistan pour faire oublier l’échec du précédent et justifier vis-à-vis des USA de retirer ses troupes du premier bourbier pour y mettre ses brodequins dans le second...
Hollande tient un message connu : il sa bat contre le risque d’attentats terroristes en France ! Du Bush bis en somme...
La réalité est autre : aucun stratège ne voit une guerre facile au nord. ces troupes occuperaient le sud pour y mater d’abord l’esprit anti-impérialiste et anti-français et mettre en place un gouvernement plus à la solde de l’impérialisme et puis... on verrait.
La France va d’abord quêter le feu vert des USA pour cette opération de bluff...
6. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 26 septembre 2012, 21:14
A l’assemblée générale des Nations Unies, sur la crise sécuritaire au Mali le chef de l’État s’est félicité mercredi qu’une « étape importante (puisse) être franchie ».
Avant de quitter New York, le président de la République a participé mercredi matin à une réunion de « haut niveau » : quarante et un participants, dont plusieurs de premier plan comme le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le président du Nigeria Goodluck Jonathan, le président de l’Union africaine, le président du Bénin, des représentants du Niger, du Sénégal… et François Hollande, décidé à prendre un leadership sur ce dossier qui concerne de près la France.
7. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 26 septembre 2012, 21:18, par Robert Paris
S’exprimant devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président français a fermement appelé les Nations unies à soutenir une intervention militaire au Mali. François Hollande a placé la question malienne au centre de sa politique étrangère.
Dores et déjà, des forces spéciales, un drone, des forces de soutien et de logistiques et quelques troupes françaises sont à pied d’oeuvre sans compter des forces faussement africaines comme les Tchadiens...
François Hollande a réclamé mercredi une résolution rapide du Conseil de sécurité de
l’Onu afin de permettre une intervention militaire africaine au Mali.
"La France demande qu’il y ait au plus tôt une nouvelle convocation du Conseil de sécurité de façon à ce qu’une résolution sous chapitre VII permette d’organiser cette force et de la mettre en mouvement le plus rapidement possible", a déclaré le président français à l’occasion d’une conférence sur le Sahel aux Nations unies.
8. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 19 octobre 2012, 19:49
L’opération militaire destinée à reconquérir le nord du Mali occupé par des groupes islamistes liés à al-Qaida n’est plus, selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, « qu’une question de semaines ». Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné 45 jours aux pays d’Afrique de l’Ouest pour proposer un plan concret d’intervention. Poussée par la France, l’Union européenne proposera dans les mêmes délais un projet de gestion de crise. Après, la voie sera libre. « Si on rate la fenêtre météo, nous serons obligés d’attendre un an », prévient une source proche du dossier. Tout doit être largement engagé avant la fin du mois de mars, date du début de la saison des pluies. Concrètement, dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian, on planche sur un programme en trois phases : un, stabiliser le sud du Mali et protéger Bamako dès la fin du mois de novembre ; deux, mettre en place la formation des armées africaines en janvier ; trois, amorcer la reconquête du nord début mars au plus tard.
9. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 26 octobre 2012, 20:53
Au Mali, l’avenir dépend seulement du peuple
Bien des commentateurs en France dissertent sur la nécessité d’une intervention militaire française pour appuyer les autres gouvernements africains afin d’intervenir contre des terroristes islamistes qui occupent militairement la moitié nord du Mali. Pendant qu’ils dissertent, la population subit. Et, sans attendre ces prétendus sauveurs, c’est le peuple lui-même qui a réagi. Les femmes ont plusieurs fois manifesté sans craindre la répression. Les jeunes aussi. Ainsi que les travailleurs. Par exemple, les agents hospitaliers de Gao n’ont pas craint de faire grève contre les islamistes. Le peuple travailleur démontre qu’il est mieux placé que quiconque prétend les sauver par une guerre pour se débarrasser des terroristes.
10. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 12 janvier 2013, 20:01, par RP
"La France ne défend aucun intérêt particulier", a—t-il déclaré. Le chef de l’Etat a souligné que les moyens militaires déployés doivent être limités au soutien de l’intervention africaine au Mali, qui doit prendre forme en début de semaine.
Deux mensonges !
D’ailleurs on apprend maintenant que des troupes spéciales françaises étaient sur le terrain depuis des semaines, soit le contraire de ce qu’on nous disait.
Sans parler des promesses continuelles de Hollande selon lesquelles les troupes françaises ne devaient surtout pas intervenir sur terre mais seulement soutenir des troupes africaines
mensonges, mensonges
et les intérêts d’Areva dans l’uranium ne sont pour rien dans tout cela par exemple ?!!!
11. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 08:23
À peine les islamistes venaient-ils de prendre la ville de Konna, au centre du Mali, que « les forces spéciales françaises sont arrivées dès hier soir
[vendredi, N.D.L.R.] à Sévaré, une base de l’armée malienne à 70 km au sud de Konna. Elles ont été rejointes cette nuit par des avions, également français », a affirmé un diplomate occidental à Bamako. Basé au Burkina Faso, à Ouagadougou, le groupe du Commandement des Opérations Spéciales (COS), avait des éléments déjà positionnés au Mali. Combien de forces spéciales se trouvent à Sévaré ? « 200 ou 300 », avance prudemment un diplomate. Outre les hélicoptères du COS (Cougar, Puma, Tigre), la France dispose d’autres moyens aériens. Il pourrait s’agir de trois Mirage 2000, de deux Mirage F-1 basés à N’Djamena, et d’un drone de type Harfang basé à Niamey. Autre soutien prévu : l’unité de réaction rapide (le dispositif Guépard) a été mise en alerte ; il s’agit du 2e REP (le régiment étranger de paras, soit 1 200 hommes, basé à Calvi). Le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé jeudi soir un « déploiement rapide » de la force internationale prévue au Mali mais dont l’intervention n’était pas attendue avant plusieurs mois. Loin d’être sur pied, elle ne devait venir qu’épauler une armée malienne qu’il fallait d’abord reconstruire.
On retrouve mensonge sur mensonge.
Les troupes étaient déjà sur place et sont intervenues immédiatement !
La France affirmait attendre le feu vert de l’ONU et ne l’avait pas mais intervient quand même alors qu’elle prétendait ne faire que de la logistique pour des armées africaines, etc, etc...
12. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 08:25, par Robert Paris
Sanogo ne vaut pas plus cher que les autres !
La France a joué « un rôle capital » aux côtés de l’armée malienne, lui permettant de reprendre aux islamistes une ville et stopper leur projet de progresser du nord du Mali, a estimé samedi le capitaine Amadou Sanogo, chef des putschistes de mars 2012 et d’un comité militaire officiel.
« Nous nous félicitons d’avoir l’assistance française à nos côtés aujourd’hui, qui a d’ailleurs bien joué un rôle, un rôle prépondérant, un rôle capital dans le soutien aérien » pour les opérations de l’armée malienne, a déclaré à la télévision publique malienne ORTM le capitaine Amadou Sanogo, président d’un comité de réforme de l’armée.
1. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 08:41
Sanogo et sa junte avaient clairement affirmé qu’ils n’avaient pas besoin de troupes étrangères et encore moins de troupes coloniales françaises ! C’est donc un nouveau retournement... Comme celui de négocier avec la Cedea, comme celui de se retirer du pouvoir, comme celui d’accepter une immunité présidentielle alors que les soldats révoltés n’ont aucune immunité, etc, etc...
2. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 08:52
Cette décision intervient après une manifestation de plusieurs centaines de personnes (pour la plupart favorables au putsch de mars 2012) mercredi à Bamako et Kati pour réclamer des « concertations nationales » sur la transition au Mali, la libération de ses régions du Nord occupées par des groupes islamistes armés et le départ du président intérimaire Dioncounda Traoré.
13. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 08:29, par Robert Paris
En France, on a tendance à faire croire que tous les Etats félicitent la France de son intervention. C’est vrai des alliés impérialistes comme les USA et l’Angleterre mais faux de la Russie et de la Chine !
Toute opération militaire en Afrique doit se faire sous l’égide de l’Onu et de l’Union africaine (UA), a estimé samedi le représentant spécial du Kremlin pour l’Afrique, alors que la France s’est engagée militairement au Mali. "Personne à part les Africains ne peut et ne doit résoudre les problèmes du continent", a déclaré Mikhaïl Marguelov, cité par des agences de presse russes.
14. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 08:33
Encore un mensonge !
Le Nigeria n’a pas encore envoyé de troupes au Mali, a indiqué samedi un porte-parole du ministère de la Défense nigérian. Le colonel Mohammed Yerima a toutefois confirmé que son armée "allait envoyer des troupes". Ces propos contredisent les déclarations d’un responsable de l’armée malienne vendredi selon lequel des troupes nigérianes, sénégalaises et françaises sont engagées aux côtés de l’armée malienne.
15. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 08:37, par RP
La presse écrit :
Le président François Hollande a quant à lui confirmé l’engagement des forces françaises, dont la présence sur le sol malien avait été révélée auparavant par des sources militaires maliennes.
Eh oui ! Ce n’est pas le gouvernement français qui a révélé son intervention. Il prétendait avoir une réunion de défense pour décider d’intervenir ou pas alors que ses troupes étaient déjà là depuis plusieurs jours et, dans certaines zones, depuis plusieurs mois pour les forces spéciales...
Le mensonge va bien entendu jusqu’aux buts puisque, comme en Irak et en Afghanistan, on nous dit que c’est juste une lutte contre le terrorisme. On connait ce type de mensonge et la France se retire d’Afghanistan et les USA d’Irak pourquoi ? Parce que la lutte contre le terrorisme est terminée, gagnée ? Pensez vous !
16. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 08:44
Le gouvernement français affirmait il y a encore quelques jours "exclure toute intervention militaire directe’. Gouverner, c’est mentir !
17. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 08:58
Le Président Hollande revendique son droit à délivrer les otages –cela semble compter bien peu- mais surtout à protéger les intérêts français. Pour mieux faire accepter une intervention militaire, il cache des intentions néocoloniales partagées derrière le besoin d’une intervention pour « éradiquer le terrorisme dans l’intérêt de ce pays, de l’Afrique et de la stabilité du monde ». Certes, l’Islam radical –désigné globalement et sous nuances par le terme « terrorisme » pour conditionner l’opinion– dispose de bases dans le Sahel, sur les routes du pétrole, du gaz et de l’uranium, mais ne soyons pas naïfs, son émergence et sa consolidation ont bien été favorisées –notamment par les Saoudiens et les Qataris- pour servir les intérêts des Occidentaux et particulièrement ceux des Américains. Cette consolidation des positions des fondamentalistes correspond au vide institutionnel que l’Etat malien déliquescent a laissé s’installer dans la région. Les Jihadistes font la loi et assurent une sorte de service public (par la distribution d’eau, de vivres et de médicaments) là où des potentats disposaient de manière régalienne du réel pouvoir d’Etat. La lutte contre le terrorisme est l’argument rhétorique pour justifier la mise sous tutelle du Mali et faire main basse sur les ressources naturelles de cette région du monde dont les multinationales veulent s’arroger le monopole. On ne peut, bien sûr, ignorer que nombre de citoyennes et de citoyens maliens souhaitent, eux aussi, la fin de l’Islam radical et des exactions qui l’accompagnent sur leur territoire.
Les Maliens, dans leur ensemble, désirent vivre en assumant leur droit à l’autodétermination, leur droit à disposer pleinement de leurs ressources naturelles et leur droit à choisir librement leur représentation politique sans qu’un pays, ancien ou futur colonisateur, vienne leur dire ce qui est bon pour eux, au nom de la « responsabilité de protéger » et/ou la démocratie mais surtout au nom de la lutte contre le terrorisme.
Le Président français n’hésite pas, pour se doter d’une « légitimité » moins discutable et pour convaincre les derniers récalcitrants, à affirmer qu’il s’agit de « casser un processus fondé sur le trafic de drogue, d’armes, d’êtres humains qui risque de déstabiliser l’ensemble de la région (…) ». Mais qui contrôle et à qui profite exactement le trafic de drogue, d’armes et d’êtres humains ?
Le Mali ne possède pas d’armes de destruction massive mais sur son territoire se retrouvent tous les ingrédients pour que les Occidentaux s’autorisent à intervenir au nom de ce qu’ils considèrent comme leur mission depuis l’époque où ils ont foulé, pour la première fois, d’autres terres que les leurs. Leur mission imprescriptible et immuable est de « sauver leur monde » ; la lutte de la Civilisation (ou de l’Axe du Bien) contre le terrorisme est une des nouvelles dénominations du crédo impérialiste. Et comme le veut l’usage, le moyen d’imposer les lumières et la Civilisation, par essence, est la guerre…
Le rapport « Horizons stratégiques » permet de constater que, d’une part, même si le Président de la France change, les relations coupables de la Françafrique perdurent, le néocolonialisme vit encore de beaux jours. Une fois élu, rien ne change alors que le candidat Hollande avait claironné, durant sa campagne, qu’il allait tout changer. D’autre part, ce rapport pointe un possible affaiblissement de la sphère occidentale ce qui renforcerait encore plus le besoin en sécurité globale « dont les Etats-Unis continueraient d’assurer la maîtrise d’ouvrage (…) » avec « la possible émergence d’un référentiel unique en matière de contrat opérationnel et, surtout, un processus décisionnel maîtrisé de plus en plus étroitement par les États-Unis ». En toute objectivité, les rédacteurs du rapport, envisagent qu’« indirectement donc, l’autonomie de nos décisions relatives à notre environnement international de sécurité pourrait être régulièrement mise à l’épreuve d’ici 2040 », particulièrement si « un retrait de la présence militaire américaine en Europe » n’était « pas suivi d’une stratégie concertée entre Européens sur les modalités de la sécurité du continent » ce qui « aurait des effets néfastes pour la stabilité de la région ».
18. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 14:01
Lire sur la situation au Mali : ici
19. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 21:58
La France de Hollande n’est pas engagée dans une simple opération de police mais dans une vraie guerre de grande ampleur au Mali.
Des unités françaises ont également été déployées à Bamako, pour assurer notamment la protection des quelque 6.000 ressortissants français, et leur nombre devrait bientôt atteindre plusieurs centaines d’hommes, a précisé le ministre. Un dispositif qui pourrait en cas de besoin être également déployé à Mopti (centre).
De la même manière, Paris revendique désormais une aide militaire directe au Mali, dans le cadre des relations bilatérales, face à la difficulté à mettre en oeuvre une coalition européenne ou une force des pays d’Afrique de l’ouest.
"Il n’y a aucune participation d’autres forces", en dehors des armées françaises et maliennes, "la réponse est claire", a souligné Jean-Yves Le Drian. C’est clair mais cela ne l’était pas puisque la France n’avait cessé prétendre agir avec d’autres forces africaines...
20. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 22:01, par Robert Paris
L’aviation de chasse française a visé et détruit ce dimanche plusieurs cibles dans le nord du Mali à proximité de Gao, dit-il.
Selon le ministre, des camps d’entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes ont notamment été détruits.
Qu’est-ce qui garantit les civils contre ces bombardements ? Rien !
Les troupes françaises occupent Bamako. Qu’est-ce qui garantit que la France ne voudra pas imposer son ordre dans la capitale ? Rien !
21. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 22:05, par Robert Paris
La France est lancée dans une sale guerre de grande ampleur...
Le ministre de la Défense a de nouveau justifié l’intervention française,, expliquant que Paris faisait de « l’assistance à pays en danger ». Le Mali est un pays qui n’est pas seulement un pays « ami » mais un pays « voisin », à tel point que « la sécurité du Mali, la sécurité de la France et la sécurité de l’ Europe, c’est le même débat. » Sans préciser combien de soldats supplémentaires sont susceptibles d’être déployés au Mali d’ici la fin des opérations, Jean-Yves Le Drian a indiqué que la France était actuellement en train de renforcer son dispositif et qu’elle était prête à mettre en place « le dispositif nécessaire pour parvenir à (ses) fins ». Combien de temps l’armée française restera-t-elle sur place ? « Je ne le sais pas », a-t-il répondu.
22. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 janvier 2013, 22:08
Le Figaro du 13/01 écrit triomphalement :
« Dans les discours officiels, François Hollande comme son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, donnaient le sentiment de vouloir diriger de l’arrière les opérations en se bornant à un soutien logistique. Mais, en coulisse, les militaires se préparaient dans la plus grande discrétion . Cet affichage a volé en éclats à l’épreuve des faits. Paris se retrouve en première ligne. »
23. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 14 janvier 2013, 10:03, par Robert Paris
Dans la "grande démocratie" française, le chef de l’Etat n’a besoin de consulter personne que ses chefs militaires pour entraîner un pays dans une guerre...
24. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 20 janvier 2013, 21:11
Par la rapidité du déploiement de l’Armée française et les gestes et déclarations politiques depuis quelques mois, il est évident que cette nouvelle intervention impérialiste était planifiée de longue date [4]. L’avancée des forces islamistes vers Bamako, dont les objectifs restent flous, n’a été que le prétexte idéal pour justifier le déclenchement de l’attaque. En effet, le gouvernement français cherche à justifier son action derrière « la lutte contre le terrorisme » et la protection d’un « pays ami ». Bien que le déclenchement de cette intervention semble avoir un caractère assez unilatéral de la part de l’impérialisme français, celui-ci, pour la forme, cherche à lui donner un semblant de « légalité internationale » mettant en avant la résolution 2085 de l’ONU, qu’il a lui-même fait adopter pour justifier une intervention militaire, et l’appel à l’aide du président-marionnette malien, Dioncounda Traoré.
Cependant, les motivations de l’intervention française sont bien ailleurs. Il s’agit, dans le cadre de la crise capitaliste internationale, de garantir notamment de nouveaux secteurs de valorisation du capital impérialiste français à travers le « rattrapage du retard » de l’exploitation des ressources naturelles dans son « arrière-cour » africaine. Ce n’est pas un hasard si récemment en visite en Algérie, Hollande et Fabius ont décroché des contrats pour les entreprises françaises dans le secteur des hydrocarbures. Dans le cas spécifique du Mali, la « stabilisation » du pays est fondamentale pour mener à bien et tranquillement les affaires des multinationales. Et cela, non seulement au Mali mais dans toute la région. Le « respect de l’intégralité territoriale du Mali » n’est aucunement un souci pour l’impérialisme français. C’est d’ailleurs lui qui a tracé à la règle les frontières du pays pendant la période coloniale, du temps de l’Afrique Occidentale Française. Paris veut uniquement s’assurer que les intérêts de ses capitalistes seront préservés et des nouveaux contrats signés, même si pour cela il faut négocier à plusieurs niveaux avec plusieurs interlocuteurs différents, au Sud et au Nord Mali. C’est le sens des négociations plus ou moins indirectes que Paris menait avec certains groupes « rebelles » comme le MNLA, qui aujourd’hui offre ses services à la France pour « combattre les islamistes » en échange de « l’autonomie » de l’Azawad. C’était également le sens des négociations entamées avec Ansar-Dine, avant que ses combattants n’enfoncent la ligne de cessez-le-feu en janvier. L’avancée des islamistes vers le Sud et le fait de ne pas pouvoir compter sur un partenaire « crédible » au Nord ont finalement ait pencher la balance interventionniste de la France.
25. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 29 mars 2014, 08:09
Comment la France profite encore du Mali ?
Voici un communiqué du Quai d’Orsay (ministère des affaires étrangères français) :
« Le secrétariat des Nations unies a attribué hier cinq contrats de gré à gré à des entreprises françaises, afin de construire dans le nord du Mali des infrastructures au profit de la mission des Nations unies (MINUSMA). Le montant total de ces contrats s’élève à 34,7 MEuros.
Ce succès remporté par nos entreprises et l’opérateur public du ministère des Affaires étrangères, France Expertise Internationale, s’inscrit dans le cadre de nos efforts en matière de diplomatie économique et des partenariats entre entreprises et pouvoirs publics.
Dans le cadre de cette procédure, les Nations unies négocient exclusivement avec les Etats, qui ensuite peuvent recourir à des prestataires privés. C’est la première fois qu’une telle procédure est mise en oeuvre par la France. »
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26. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 29 août 2018, 12:05
L’armée française a tué deux civils maliens au Mali sous prétexte de tuer un terroriste !!! Hypocritement, l’armée française exprime "ses regrets et présente ses condoléances aux familles et aux proches des deux victimes".
27. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 26 novembre 2018, 06:15
La France annonce des victoires contre le terrorisme au Mali !
Drôle de victoire !!! Selon la FIDH, quelque 500 civils ont été tués en sept mois dans le centre du pays, victimes d’exécutions sommaires, de tortures et de disparitions forcées, tués les djihadistes, les milices et les armées française et malienne !!!
28. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 26 novembre 2018, 06:19
La prolifération des milices d’auto-défense, essentiellement constituées sur des bases ethniques, pour pallier à l’absence de l’État depuis 2012 a également contribué à la détérioration de la situation sécuritaire. Qu’elles soient Peules, Bambaras, ou Dogons, elles ont contribué à l’infernal cycle d’attaques et de représailles. « La passivité de l’État face aux exactions commises par plusieurs milices, notamment donzos, questionne sur les soutiens politiques dont certaines bénéficient », souligne le rapport.
Sous prétexte de ne combattre que le terrorisme djihadiste, l’armée française cautionne les tueries des milices et de l’armée malienne.
29. La France entre en guerre au Mali et ce n’est bien sûr pas pour sauver le peuple malien menacé par des terroristes mais pour éradiquer la situation explosive de Bamako et s’assurer ses ressources en uranium, or et autres minerais ainsi qu’en pétrole, 13 décembre 2019, 05:48, par R.
Macron avait convoqué les chefs d’Etat africains en menaçant de retirer la France du dispositif soi-disant anti-terroriste s’il n’avait pas leur aval et les réactions contre cette convocation de style colonial n’ont pas manqué. Sous prétexte d’attaque djihadiste, Macron a reporté son rendez vous, imposant la guerre française et les interventions armées de la dictature tchadiennes sous menace djihadiste. A qui profite le terrorisme ? Au colonialisme français !!!