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Le théâtre en janvier-février
mardi 15 janvier 2013, par
Le théâtre en janvier-février
DÉBRAYAGE
du 15/01 au 17/01/2013
Théâtre Firmin Gémier Nomade
92160 Antony
tél. : 01 41 87 20 84
« Permettez-moi de vous faire remarquer que vous avez pénétré dans ce bureau ce matin à huit heures et une minute. »
Relaxez-vous. Respirez. Vous allez entrer dans le monde merveilleux du travail en entreprise. Cela tombe bien, le parc d’attraction Aquaplouf recherche un employé. Si vous êtes embauché, il vous faudra être ponctuel, accepter le harcèlement sexuel, l’humiliation, et la précarité. Mais vous êtes prêt à tout, non ?
Débrayage, ce sont des saynètes grinçantes écrites par Rémi de Vos en 1994. Petites brimades ou grosses ficelles du management, rien n’échappe à sa plume acérée. Devant un poster de montagne enneigée, la grande comédie satirique du travail moderne peut commencer !
« Olivier Dutilloy est bon à faire peur : la rage, c’est lui. François Rabette joue très bien les mesquins, les étriqués. Anne Girouard paraît avoir vécu sa vie entière avec lunettes et tailleur citron dans une tour de La Défense. »
DOS À DEUX, 2ÈME ACTE
THÉÂTRE JEAN ARP
22 Rue Paul Vaillant Couturier 92140 Clamart
0 892 68 31 53
Places disponibles : Vendredi 18 janvier 2013 à 20H30.
Tarifs : à partir de 29,5 € (24,5 € pour les adhérents)
Cette pièce sans paroles emprunte son thème et ses personnages à l’oeuvre de Beckett, En attendant Godot : une attente sans fin dans laquelle deux clowns lunaires errent avec une poésie et une tendresse rares.
L’Importance d’être sérieux
de Oscar Wilde
Théâtre des 13 vents à Montpellier (du 15 au 26 janvier)
et théatre de l’ouest parisien à Boulogne-Billancourt (le 5 février)
1 Place Bernard Palissy 92100 Boulogne-Billancourt
01 46 03 71 17
Durée : 1h45
Deux jeunes hommes, deux amis, l’un citadin en quête d’aventures sexuelles à la campagne, l’autre campagnard qui veut jouir librement des occasions de la grande ville, s’inventent chacun un alter ego débauché. Deux jeunes femmes partagent l’obsession d’épouser un homme à la seule condition qu’il se prénomme Ernest (prénom synonyme de sérieux, sincère, loyal) c’est-à-dire un jeune homme qui ne soit pas un débauché, précisément. Or, c’est des deux amis roués (et pas du tout sérieux) que vont s’éprendre les demoiselles.
C’est au moment où sa vie va basculer dans la tragédie, en 1895 (trois procès en sodomie et outrage aux moeurs aboutiront à une condamnation à deux ans de travaux forcés, et à une mort précoce) que Wilde donne la comédie la plus brillante du théâtre anglais : The Importance of Being Earnest. Après son incarcération, elle a d’ailleurs continué de triompher dans le West End, mais le nom infâmant de son auteur fut retiré de l’affiche.
La vie est un rêve
de Calderon
THEATRE 71 (Malakoff 92240) du Mardi 15 janvier 2013 au samedi 2 février 2013
THEATRE DE VANVES du 7 au 13 janvier
Et si le vrai était le mensonge et l’illusoire la certitude, le fatras d’une vie ne serait rien de plus qu’un mauvais rêve. Mais l’illusion et la réalité de La vie est un rêve doivent composer avec les planètes, l’honneur, les passions et le pouvoir dans un drame où prennent corps les grandes questions politiques et philosophiques. Les astres sont formels, le fils du roi est un tyran potentiel de nature maléfique. Pour empêcher la tragédie, le monarque le déclare mort-né puis le laisse croupir dans une tour. À l’heure de sa succession, il décide de vérifier la prédiction et l’assoie sur le trône à titre probatoire. Roi d’un jour, il se réveille au palais déchaîné de violences. Renvoyé à la captivité, Sigismond est convaincu d’avoir rêvé la couronne désormais promise à ses cousins mais les intrigues s’entremêlent et une révolte le propulse à nouveau au pouvoir… Héros du chef-d’œuvre de Calderón, il devient alors le symbole de la condition humaine. Jacques Vincey, passé maître incontesté dans l’art de mettre en scène l’enfermement et l’imaginaire avec Les Bonnes et Madame de Sade, grimpe avec aisance ce sommet de la dramaturgie espagnole baroque.
Richard III
d’après Shakespeare
Théâtre à Chatillon les 22 et 23 février
Théâtre Jean-Vilar à Suresnes le 16 février
Une fable au lyrisme incandescent sur la mécanique du pouvoir : à travers des élans amoureux, des prêches religieux, des discours politiques et des appels au combat, Shakespeare nous fait entendre que le langage a le pouvoir de tout corrompre. Lorsque les puissants n’ont pas de parole et que les faibles n’ont pas les mots, la violence entre les hommes atteint son paroxysme.
La nuit tombe...
De Guillaume Vincent
Théâtre de la colline
15 rue Malte-Brun
Paris 20e
métro Gambetta
01 44 62 52 52
Une chambre d’hôtel dans un palace décati : ce pourrait être à La Havane ou à Shanghai, en ex-URSS ou en, Amérique du Sud... Un lieu hanté par trois histoires qui s’y entrelacent, en plusieurs langues, dans d’étranges glissements et contaminations. Celle de Susann et de sa petite fille remonte le cours du temps, vers le moment où l’enfant n’était pas née. Celle de Wolfgang, cinéaste qui harcèle son actrice, plonge par bouffées dans les traumas de l’enfance. Celle de deux demi-soeurs invitées au mariage de leur père serait peut-être la plus réelle si tout ne s’y déréglait peu à peu... Dans cette chambre d’échos, les amours se confondent, les visages se superposent, la mort rôde, s’éclipse, revient. Après avoir mis en scène Woolf, Marivaux, Fassbinder, Wedekind, Guillaume Vincent, 35 ans, a fait le choix de l’écriture. Plus que jamais, il fait éclore sur scène ces instants où nos vies semblent à la fois grotesques et inquiétantes. La Colline et le Théâtre des Bouffes du Nord, où se jouera le spectacle, se sont associés pour permettre à ce projet de déployer toute sa singularité.
Fahrenheit 451
de Ray Bradbury
d’après David Géry
Théâtre de la Commune
Aubervilliers
Roman phare de la littérature d’anticipation, Fahrenheit 451 marqua profondément plusieurs générations. Il suit le destin de Montag, sorte de pompier chargé de brûler les livres. Fahrenheit 451 est la température d’auto-inflammation du papier, symbole d’une société dans laquelle lire est devenu un crime. Montag va pourtant se soustraire à sa tâche et s’engager dans une action de résistance. Elle fera de lui un paria, fuyant dans un chaos social qui sera peut-être sa seule planche de salut.
Écrit en 1955, le roman déroute par ses intuitions politiques et technologiques. Analysant les mécanismes totalitaires, Ray Bradbury dressait aussi, en filigrane, le portrait d’une Amérique en proie au maccarthysme. Après Bartleby d’Herman Melville, David Géry replonge avec ferveur dans un univers littéraire insolite.
Cette société brûlant tous les livres pour régler le dangereux problème de la liberté de penser, David Géry la montre comme un monde de divertissement et de consommation, rapprochant les visions du roman de dérives actuelles, comme la présence obsédante du commerce, les images qui défilent trop vite ou la télé-réalité devenue une norme.
MA MÈRE QUI CHANTAIT SUR UN PHARE
Théâtre de l’Aquarium - Cartoucherie de Vincennes -
Du 4 janvier au 3 février
et
Théâtre de l’Ouest parisien - 15 et 16 février
Quelque part, au bord d’une mer sans plage ni touriste… Marzeille et Perpignan (13 et 10 ans) découvrent ce matin-là que leur mère a encore crisé : grimpée au sommet du phare, elle chante à tue-tête sa douleur face à l’océan, ivre et dépoilée, zieutée d’en bas par tous les gars du village !… Comment sauver maman de la honte et de la folie ?!
Ainsi démarre pour les deux frérots une journée épique et héroïque, avec ange blond et Bon Dieu en personne, chiots à noyer et grenouille à percer, bulldozer et cerbère, rebondissements et révélations. Tissant avec virtuosité récit et théâtre, Gilles Granouillet réussit à nous (re)faire voir le monde à hauteur d’enfant, quand le merveilleux côtoie encore l’âpre réalité. Les péripéties totalement frappadingues de ces deux gamins pour recoller les morceaux d’une famille dessoudée, sont évidemment autant d’étapes d’un conte initiatique en filigrane : non pour devenir « grands » (tant les adultes appelés à la rescousse semblent ici désemparés…) ; mais pour comprendre que vivre, c’est d’abord apprendre à être seul.
Le dindon
de Feydeau
Théâtre13 – Jardin – Paris Métro Glaciaire
Dindon : servir de dupe dans une affaire bancale ou une entreprise ratée dont on subit les inconvénients, alors que les partenaires plus habiles ou plus chanceux tirent leur épingle du jeu.
Nous avons à cœur de monter ce spectacle comme les chefs d’orchestre d’un ensemble cacophonique et harmonieux qui s’organise en prenant des airs de « tziganie ».
C’est une tribu, où le regard des uns sur les autres est poussé à l’extrême jusqu’à la disparition des murs, où l’intimité est mise à rude épreuve.
Les musiciens font partie de cette famille loufoque et burlesque ; les corps dansent, s’emmêlent, les esprits s’échauffent, les notes volent, les personnages se fondent en irréductibles fêtards, coupe-jarrets, tire-bourses, et magouilleurs increvables.
Violons, guitares, flûtes soutiennent le tempo de la langue et des états et traduisent l’instabilité des rapports humains en un crescendo virevoltant.
« Y a d’la folie » dans le Dindon ! Un délire saltimbanque qui nous plonge au cœur d’une partition subtile, enlevée, et provocante. On est « en tziganie » dans l’absurde d’un Feydeau d’aujourd’hui. Cet espace de création offre une dimension hors du temps, parfaitement universelle.
Nous restons ouverts et libres comme le mouvement de la pièce. Être constamment dans le désordre ordonné."
Platonov
d’Anton Tchékov
par la Compagnie du Silence
Théâtre de Vanves
12 rue Sadi Carnot
92170 Vanves
Du 7 au 13 janvier
Platonov est une pièce de jeunesse de Tchekhov, la première pièce qu’il ait écrite, à l’âge de 18 ans. Elle se présente comme un immense brouillon inachevé mais contient en germe tous les thèmes présents dans les pièces qui ont suivi, à l’état brut.
Comme toutes ses pièces, elle a la particularité de mêler la comédie et la tragédie. On rit quand on voudrait pleurer. Elle dépeint une société russe bourgeoise, à la campagne, dans le domaine des Voinitsev, en train de dépérir, incapable de se mouvoir et de se sortir de l’ennui. Plus particulièrement, elle dépeint une jeunesse intellectuelle qui se meurt et ne se tolère plus.
La pièce est une fête sans fin, un certain vide "plein". Une fête païenne qui contient le parodique, l’appartenance illusoire à une communauté. Une fête qui crée le néant, qui le contient, une confrontation au désordre pur, à l’homme et à la nature. Le temps des pulsions, des désirs et des frustrations habituellement réprimés. Une fête où le Soi réel tente de se retrouver, mais vaincu par le Soi double.
Le parti pris est de montrer que cette déchirure, cette annihilation de l’être se voit plus forte encore dans le regard de la jeunesse, sur le visage de Platonov. C’est donc dans cette perspective que seront dévoilés les visages d’une jeunesse déjà morte, déjà détruite.
Sa représentation nous offre la vision de notre propre vide. Travailler cette matière vivante qu’est la vie, tout simplement, comme état brut du réel. Un spectacle de sa propre image. Rendre visible ces êtres pour pouvoir m’arrêter à moi même.
Le théâtre nous rend visibles.
Paroles gelées
de Rabelais
Thèâtre de Chatenay, la piscine,
254 avenue de la-Division-Leclerc
92290 Chatenay-malabry
les 25 et 26 janvier
Ce spectacle se penche sur une partie du Tiers Livre et du Quart Livre de Rabelais, mais s’éloigne de l’imagerie populaire, paillarde, faite de vin et de jeux qui colle à l’œuvre pour s’intéresser à l’aventure humaine et aux questions philosophiques qui la sous-tendent.
Lucrèce Borgia
de Victor Hugo
Thèâtre Jean-Vilar de Suresnes
16, place Stalingrad
92150 Suresnes
les 8 et 9 février
Dans Lucrèce Borgia, Victor Hugo interroge une nouvelle fois comme avec Marie Tudor, Elizabeth Ière ou Marion Delorme, la difficulté d’être et d’agir d’une femme dans une société qui n’est pas faite pour elle, surtout, paradoxalement, quand elle dispose de pouvoir ou de notoriété. Lucie Berelowitsch a choisi notamment Marina Hands et quelques anciens élèves de l’EpsAd pour réveiller la rage provocatrice et le souffle poétique du grand Hugo.
Calme
de Lars Norén
Théâtre des Amandiers de Nanterre
7 Avenue Pablo Picasso
92022 Nanterre
01 46 14 70 70
du 18 janvier au 23 février
Une dernière fois le quatuor familial est rassemblé : la mère va mourir, le père sera condamné à la solitude, un fils part pour une nouvelle ville ; son frère, quant à lui, essaye de ne pas se laisser atteindre. La pièce de Lars Norén parle de tout ce qui peut arriver dans une famille quand la mort, la culpabilité la font exploser.
Et n’hésitez pas à nous signaler les pièces qui vous paraissent bien ou vous ont plu
INFORMATION : la compagnie Jolie Môme reprend le spectacle Faust et l’homme ordinaire du 15 au 31 Mars.
Messages
1. Le théâtre en janvier-février, 30 janvier 2013, 19:25, par Jolie Môme
Bonjour
1/ La Compagnie Jolie Môme reprend son spectacle de chansons :
Parole de Mutins !
sous forme de dîner-spectacle à La Belle Etoile à Saint-Denis
Du 15 février au 9 mars, les vendredis et samedis,
vous êtes accueillis pour l’apéritif par la troupe, qui sert ensuite un repas à table,
avant de monter sur scène pour deux heures de chansons, d’insolence et de fraternité.
Un moment à partager avec ses amis !
Alors réservez vite et faites suivre ce message, car il est peu probable que les medias dominants s’en chargent...
Réservation indispensable au 01 49 98 39 20, tarif unique 25€, relâche les 22 et 23 février.
http://www.cie-joliemome.org/spip.php?article746
Retrouvez les photos et extraits sonores sur notre site www.cie-joliemome.org
2/ Sous la toute puissance libérale, les luttes ont plus que jamais besoin d’être relayées et soutenues
Nous essayerons de vous faire part sur notre site des mobilisations en cours,
celles qui nous touchent particulièrement, celles que nous pouvons soutenir directement,
n’hésitez pas à consulter notre site, mais aussi à partager avec nous vos grèves, vos occupations, vos manifestations !
http://www.cie-joliemome.org/
téléchargez C’est dans la rue qu’ça s’passe, rubrique Mp3 de notre site
3/ FAUST et l’homme ordinaire vous a plu en hiver ?
Alors nous le rejouons au printemps.
Pour ceux qui l’ont raté ou pour ceux qui veulent le partager :
http://www.cie-joliemome.org/spip.php?article748
A bientôt, au théâtre et dans la rue !
La compagnie Jolie Môme
2. Le théâtre en janvier-février, 7 février 2013, 16:28, par Jolie Môme
Samedi 9 février
Le GISTI organise une journée contre les violences faites aux migrants, en particulier à Calais.
Venez nombreux au théâtre du Soleil (Cartoucherie Bois de Vincennes), de 12h30 à 17h.
La Compagnie Jolie Môme y interviendra en chansons.
Plus d’infos ici : http://www.cie-joliemome.org/spip.php?article760
Dimanche 10 février
Les Parents d’élèves de Seine-Saint-Denis se mobilisent pour l’école de leurs enfants.
Parents, enfants, grands-parents et enseignants sont attendus devant la cité des sciences de La Villette (Paris 19eme), de 13h30 à 15h.
La Compagnie Jolie Môme y interviendra en chansons.
Plus d’infos ici : http://www.cie-joliemome.org/spip.php?article759
Les travailleurs de Citroen Aulnay sont en grève et appellent au soutien :
http://cgt-psa-aulnay.fr/tract/les-ouvriers-en-greve-de-psa-aulnay-sadressent-vous-622
Les initiatives se multiplient, n’hésitez pas à les rejoindre !
Pour les dons à la caisse de grève :
http://www.soutien-salaries-automobile-93.org/
Retrouvez toutes les infos de la compagnie Jolie Môme, les dîner-spectacles, la reprise de Faust sur : www.cie-joliemome.org
Compagnie jolie Môme - Théâtre La Belle Etoile
14 rue Saint-Just - La Plaine, Saint-Denis
01 49 98 39 20
Et maintenant : M°Front Populaire L12 au bout de la rue !