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Bulletin La Voix des Travailleurs d’Eurodisney (Marne-la-Vallée)

lundi 25 mars 2013, par Robert Paris

Bulletin La Voix des Travailleurs d’Eurodisney (Marne-la-Vallée)

Salaires et NAO (négociation annuelle obligatoire) : la direction d’Eurodisney nous explique : « vous ne le savez pas mais vous ne perdez pas d’argent »

Eh oui, dans son management flash, du 21 mars, notre patron fait des moyennes avec les chiffres d’augmentations générales et au mérite sur 10 ans et les compare en les additionnant à celles de l’inflation, représentant pour l’Etat la hausse du coût de la vie.

Ce qui est pratique avec les chiffres, c’est qu’on peut leur faire dire beaucoup de choses.

Mais la réalité, c’est que les salariés habitent très loin car les banques ne prêtent pas l’argent pour s’acheter un 2 pièces à moins de 60km de Disney. Il faut être deux et avoir 2 salaires, être en CDI depuis 8 ans et toucher 1 fois et demi le SMIC, pour avoir une chance d’avoir un logement décent pour une famille à environ 30 km de Disney.

Si maintenant, on est en intérim, à temps partiel, en CDD, alors on peut dormir sur les quais du RER, dans les foyers d’urgence ou à l’hôtel pour les plus chanceux.

Salaire et factures : les mêmes augmentations ?

Le gaz prend 2%, 5%, 8%, 3%, etc... la RATP augmente ses tarifs de 2%,3%,etc…, l’immobilier s’envole de 10%,15%,30%,150% sur 10 ans. L’essence augmente de 10, 20,…50 centimes d’euros, donc de 50% en quelques années. Les légumes et le chariot n’augmentent pas car nous nous rationnons ou achetons en promotion, à la fin du marché, et du discount. Et puis il y a le potager du voisin, des grands-parents, ou le nôtre.

Un loyer qui passe de 500 euros par mois à 600 euros, en quelques années représentent une augmentation de 20%, mais pour un salarié qui touche un peu plus de 1000 euros à temps plein ou moins à temps partiel, cela pèse pour plus de la moitié de son salaire .

Autant dire que l’employé « cast-member » ne risque pas de perdre ses économies dans une banque en faillite…

3% de 1000 euros = 30 euros ; 3% de 3000 euros = 90 euros.

Les pourcentages tournent les augmentations en faveur des hauts salaires.

C’est pour cela que les grévistes d’Eurodisney, en 2006, réclamaient une augmentation de 200 euros pour tous !

Société en crise, ça dépend pour qui

Toute l’industrie du luxe se porte à merveille : pour l’automobile, Porsche, Audi, BMW, explosent leurs ventes, des 4x4 de 30000 à 60.000 euros (5 années de salaire pour un ouvrier), Ferrari est débordé etc…
Pour les montres, Rolex et les fabricants suisses vendent encore et encore des modèles entre 3000 et 20000 euros pièce !
En 2011, le directeur de la Walt Disney compagnie, Robert Iger, expliquait dans un communiqué.
"Nous sommes heureux de pouvoir relever de 50% le dividende versé à nos actionnaires tout en continuant à investir pour la croissance à venir", a-t-il ajouté.

C’est la 56e année d’affilée que l’entreprise verse un dividende, a souligné Disney.

En 2012, ce PDG touche l’équivalent de 3300 fois le smic donc son salaire a augmenté de 20% pour passer à 40 millions de dollars.

Disney lutte contre les plaintes, pas contre les discriminations

Le patron a fait la pub de sa technique personnelle de lutte contre les discriminations : l’Instance pour la Diversité et l’Egalité des Cast Members qu’elle a elle-même créée et mise en place, ce qu’elle appelle une cellule de gestion des discrimination « animée par des salariés » ! Chaque semaine, deux permanences se tiennent dans les locaux du site au cours desquelles les salariés qui se sentent victimes de discrimination peuvent se confier à un binôme d’écoutants. La direction clame que sur 37 plaintes, trois auraient pu être satisfaites… Sans compter tous les salariés qui comptent plutôt sur une plainte légale et ceux qui ne comptent ni sur l’un ni sur l’autre pour obtenir justice mais sur la pression ou l’action collective… On aura relevé que l’auto-organisation acceptée par le patron, c’est seulement quand elle la met elle-même en place et les autres actions collectives, celles vraiment menées par les salariés eux-mêmes, elle est contre. Dommage, on est pour !

Mickey joue les chasseurs de têtes dans les rues de Budapest
La direction du personnel d’EuroDisney de Marne-la-Vallée s’est rendue en Hongrie pour recruter une centaine de saisonniers pour son parc d’attractions français. La méthode de recrutement s’est faite sous la forme d’une … chasse au trésor. Mais en guise de trésor, les heureux élus vont surtout trouver de bas salaires et du travail précaire. Les salaires doivent être suffisamment bas en Hongrie pour que la plupart des jeunes soient quand même motivés : bilan 82 embauchés sur 97 mais ce n’est pas un trésor, ce qu’ils ont trouvé…

On n’a pas le même bilan
Si on fait les bilans, nos salaires, nos conditions de travail, nos charges de travail, etc, tous nos bilans sont en évolution négative, et dans tous les secteurs. Ce n’est pas le cas du patron : les réservations dans les hôtels ont progressé de 66%, le chiffre d’affaires des parcs et des hôtels de 3%, les réservations globales sont en hausse de 5% », la dépense par visiteur a augmenté dans les parcs (+2%) et dans les hôtels (+4%), ce qui a fait progresser de 1% le chiffre d’affaires des activités touristiques. Autres points positifs : l’Etat et la région continuent de mettre la main à la poche pour Disney et les transports publics aussi. Pas de difficulté également pour les projets immobiliers de Disney, toujours favorisés par l’Etat. Dès son ouverture la collectivité a du mettre les mains à la poches pour couvrir les trous et ce depuis le début. Même les allocations familiales ont été sollicitées. De notre côté, celui de salariés souvent payés avec des sous-smic et 12 heures de travail par jour, ah, qu’il est bon être salarié chez Disneyland Paris, et n’avoir d’autre projet professionnel que d’y travailler jusqu’à 62 ans ! La belle vie !

Et ce n’est pas les 1% que propose la direction qui vont faire la différence !


A bas la politique du gouvernement Hollande et supplétifs qui, de Chypre à l’Afrique et à la France, mènent la guerre du Capital contre le Travail !

Le changement c’est maintenant ! avait promis F. Hollande avant son élection. Le seul changement et le seul retour à la croissance qu’on a observé sont dans le discours et l’intensité du ton anti-ouvrier, anti-pauvre de la gauche gouvernementale PS-Ecologistes. Et il s’intensifiera avec l’enlisement dans la crise.

Travaillez plus longtemps pour gagner moins !
Ce gouvernement, comme le précédent, s’appuie sur la soi-disant fatalité des chiffres pour justifier le blocage, voire la baisse des salaires, allocations, pensions qui toucheront chaque travailleur individuellement. C ela ne résorbera bien sûr absolument aucun des déficits organisés. Nous ne résoudrons donc aucun problème en les acceptant au nom du « on n’a pas le choix ». Cela n’a qu’un objectif politique : gagner du temps, affaiblir économiquement chaque travailleur, pour affaiblir politiquement la classe ouvrière dans son ensemble.

Non au report de l’âge de la retraite au-delà de 62 ans ou à la baisse des retraites complémentaires !

Non à la baisse des allocations chômage, familiales ! C’est l’augmentation des salaires, la baisse des bénéfices du Capital qui combleraient les déficits !

Subissez plus de précarité pour être plus facilement licenciés ! C’est le fond de l’accord ANI signés le 11 janvier entre syndicats et patronat puis transcrit dans la loi. La précarité on la connaissait déjà, mais la contrepartie, bien sûr on ne la verra pas. Car le problème dans la crise n’est pas le travail, c’est le capital qui ne veut plus s’investir. Ces accords ont eux aussi un but politique : créer la peur du lendemain, faciliter les licenciements au goutte-à-goutte, procédés vieux comme le capitalisme pour affaiblir la capacité de défense collective des travailleurs.

Non à la dégradation des statuts dans le public et des contrats de travail dans le privé, qui ne défend pas l’emploi ! Non à l’insécurité au travail !

Payez plus d’impôts pour moins de service public ! A côté des baisses de revenus, de la hausse de l’insécurité qui sont programmées, les plans de démantèlement des services publics se poursuivent. Ce sont les salaires, les statuts des personnels, le niveau des services rendus au public qui sont dégradés. Derrière toutes ces « restructurations » il y a des cadeaux aux patrons du BTP. Des bâtiments flambants neufs, des gares, des hôpitaux, des routes, des voies ferrées sont construites ou rénovés. Aide au capital, attaque contre le travail avec pour conséquences : manque de personnel, transports surchargés, calvaire quotidien pour les banlieusards ; réseau routier sous-équipé qui a obligé le gouvernement à déguiser en quasi « catastrophe naturelle » une banale chute de neige en hiver.

Non à la casse des services publics et à leur privatisation rampante !
Non à l’aide publique massive aux grands patrons du BTP, aux dépens des personnels et des usagers !

Engagez-vous ! claironnent les sergents-recruteurs du gouvernement dans des campagnes publicitaires, en direction de la jeunesse ouvrière au chômage : « Pour faire voler nos avions, il faut toute une armée, l’armée de l’air recrute » Même des militaires ont compris que sans un personnel nombreux aucun avion de Dassault ne peut fonctionner ! La France est encore en guerre au Mali, et la soi-disant victoire n’a rien apporté. On ne nous montre d’ailleurs aucune image, encore moins que pendant la guerre d’Algérie.

Un pape proche des pauvres mais surtout ami des dictateurs, un Hessel travaillant avec Mitterrand en 1954 au service de « l’Algérie Française », des soldats de l’ex-armée coloniale « civilisant » l’Afrique, des banquiers rackettant les chypriotes, c’est l’idéal offert à la jeunesse au chômage ! C’est la guerre contre les pauvres, la guerre entre les pauvres, que l’armée et les banques de la France coloniale, impérialiste, appuyée par des gauches gouvernementales, organise depuis 200 ans, de l’Indochine à l’Algérie, du Rwanda à la Syrie. Rien d’autre !

A Chypre, dont des banques sont au bord de la faillite, les ministres des finances de la zone euro somment leurs collègues de trouver des milliards pour les renflouer, sur le dos de la population, par une ponction directe. Ce racket organisé par les Etats au profit des banques sera un coup direct contre les classes modeste à Chypre, mais c’est aussi un coup indirect contre les travailleurs d’ici. C’est en notre nom, soi-disant dans notre intérêt, comptant sur notre soutien ou notre indifférence que ce racket est organisé.

Indignons-nous donc haut et fort :

Non à l’aide aux banques ! Non à la guerre aux peuples, par l’impôt en Europe ou par les armes en Afrique ! Pas un homme, pas un euro pour les sales guerres du capital au Sahel ! Oui à la guerre de classe contre le capital !

Messages

  • Walt Disney doit licencier du personnel de sa division produits dérivés, et dans une moindre mesure de ses studios d’animation, dans les deux semaines qui viennent, selon deux personnes au fait du dossier. Le nombre exact d’emplois perdus n’est pas encore connu.

    Walt Disney a déjà procédé mercredi à des licenciements chez LucasArts, une société de jeux vidéo acquise via le rachat de la société de production de George Lucas l’an passé, souhaitant externaliser la licence "Star Wars".

    La firme de Burbank a lancé un audit interne à la fin de 2012 afin d’identifier les emplois devenus surnuméraires en raison des améliorations technologiques, a dit l’une des sources. Il s’agit aussi de supprimer les opérations qui font double emploi à la suite d’une vague d’acquisitions ces dernières années, a ajouté la source.

    Source europe1.fr

  • Gestes et imposture.

    une publicité vantant les bons gestes pour travailler sans se fatiguer, a été vite retirée par la direction.
    Vendredi, en allumant les écrans d’ordinateur, on pouvait voir une femme pousser un chariot à roulette avec des cartons posés dessus et le slogan : "geste et posture au travail".
    Evidemment, la plupart des problèmes de conditions de travail, comme dans toutes les entreprises, concernent le port de charges lourdes sans moyens de levage et de transports.
    Mais nous avons l’habitude de l’intoxication et de la propagande chez Disney.
    Non, ce qui a été remarqué, c’est la photo et la pose de cette femme objet...cendrillon va bientôt se transformer en femen à force d’être exploitée.

  • Vendredi dernier, l’ancien directeur technique de la maintenance à Eurodisney retournait sur les lieux du crime..pour affaire sans doute car maintenant il est directeur industriel de la compagnie des alpes, qui gère des domaines skiables et des parcs d’attractions, pour le compte de la caisse des dépots, c’est à dire l’Etat français.

    Accident du travail : Disney s’en tire avec une amende

    Publié le 15.11.2008

    AU DÉPART, l’affaire devait être jugée en audience publique en juillet dernier. Mais, le jour de l’audience, il avait été décidé de l’évoquer dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), autrement dit, le plaider-coupable.
    La société Euro Disney SCA ainsi que son ancien directeur technique (actuel directeur du Parc Astérix), François Fassier, ont donc bénéficié d’un minimum de publicité concernant l’accident du travail que le tribunal de Meaux avait à juger.

    Avec cette procédure, les prévenus reconnaissent d’office leurs torts, ce qui, le plus souvent, mène à une condamnation plus clémente.
    Avant-hier, la société a été condamnée à payer 5 000 € d’amende pour sa responsabilité dans l’accident. Quant à François Fassier, il a écopé d’une peine de 4 000 € d’amende avec sursis, sans inscription de la peine à son casier judiciaire. Ils ont été condamnés pour « blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité ou de prudence ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de plus de trois mois ».
    Le salarié avait fait une chute de plus de 3,60 m
    L’affaire en question remonte au 13 février 2004. Ce jour-là, Gonzalo Marcos, un salarié du parc, avait fait une chute lors d’une intervention sur l’attraction Star Tour. Le technicien en question, âgé de 54 ans, était tombé d’une hauteur de plus de 3,60 m, se blessant très grièvement au coude et à la hanche. Il avait ouvert une porte et une passerelle qui devait se trouver devant n’y était pas. Une porte-parole d’Euro Disney a évoqué un accident « dû au non-respect des consignes de sécurité de la part du salarié », tout en affirmant que Disney « assumait sa responsabilité sur cet accident ». Pourtant rien de l’enquête n’a confirmé les propos de cette porte-parole.

    La direction de disney aidée par certains syndicats a tenté d’étouffer la lutte de ce salarié, délégué du personnel, et décidé à faire reconnaitre ces droits et la responsabilité de son employeur.
    En effet, le même accident pour les mêmes raisons, était survenu 2 mois auparavant. Et rien n’avait été fait pour éviter qu’un autre accident se reproduise.

    Par ailleurs, le tribunal des affaires de sécurité sociale, reconnaissant la « faute inexcusable » de l’employeur, a condamné Disney à payer 52 000 € au salarié. En effet le salarié est désormais handicapé à vie, inapte à plus de 80%.

  • Prime d’intéressement : la direction a enfin répondu à l’appel des syndicats.

    Donc pour 2011 : "0" euros, 2012 : "0" euros, 2013 "0"euros.......2050 "0" euros.

    Pour ceux que cela intéresse, Disney organise des formations sur la dissimulation de bénéfices et l’art de placer à la tête des syndicats des salariès compréhensifs et très coopératifs.

  • Accusé d’avoir fait enquêter illégalement d’anciens gendarmes sur des milliers de salariés et candidats, Eurodisney a invoqué mercredi la lutte contre le terrorisme et la pédophilie, « prétextes » balayés par le procureur de Meaux qui a requis 100.000 euros d’amende.

    « L’objectif numéro un, c’était la sécurité, et pas d’aller fouiller dans le passé des salariés », a plaidé devant le tribunal correctionnel Me Emmanuelle Kneusé, l’une des avocates d’Eurodisney.

    Le groupe, premier employeur de Seine-et-Marne, a fait procéder à des milliers de consultations illicites des fichiers entre 1997 et 2004. Elles devaient permettre de « renforcer la sécurité de nos visiteurs », a justifié le directeur juridique d’Eurodisney, Gilles Dobelles.

    Le parc de Marne-la-Vallée craignait notamment un attentat ou des agressions pédophiles, alors qu’il reçoit des millions d’enfants chaque année. Le contrat avec les anciens gendarmes avait été signé après le viol d’un enfant par un employé.

    « S’il y avait une catastrophe, un attentat terroriste, les syndicats viendraient nous rechercher pour ne pas avoir mis au point tous les dispositifs de sécurité nécessaires », a estimé Me Kneusé.

    Depuis les faits, Eurodisney n’a sanctionné aucun responsable, et l’un d’eux, Eric Marion, est toujours chef de la sécurité.

    Pour le procureur Ludovic Hervelin-Serre, le terrorisme « n’avait qu’une valeur de prétexte ». La preuve : des informations sur bien d’autres délits, du vol aux violences conjugales ont été consultées.

    De plus, comme l’a reconnu un des gendarmes, Eurodisney n’avait aucune chance de repérer un terroriste en puissance, car il aurait fallu pour cela s’adresser aux services de renseignements et non consulter les fichiers de police (Stic) ou de gendarmerie (Judex), qui recensent principalement les auteurs et victimes d’infractions.

    Le procureur a requis une peine d’amende de 100.000 euros pour « recel de corruption active », « de violation du secret professionnel » et « de détournement de données informatiques confidentielles ». Un montant élevé « mais qui aurait un sens au regard d’une société comme Eurodisney ».

    Six à huit mois de prison avec sursis, assortis de 3.000 à 4.000 euros d’amende, ont été requis à l’encontre des deux anciens officiers de gendarmerie, Gilles Davennes et Denis Labelle.

    Ceux-ci, venus assister à l’audience en costume gris, la mine sévère, ont reconnu une partie des faits, mais ont contesté avoir corrompu les gendarmes en exercice qui consultaient les fichiers pour eux. Ils se partageaient 240.000 francs (37.000 euros) par an, versés par Eurodisney pour leurs services.

    « Je me mords les doigts d’être resté en fait le gendarme que je n’étais plus en droit », a dit M. Davennes, déjà condamné en 2010 pour des faits similaires et qui a reconnu par ailleurs avoir fait consulter illégalement des fichiers pour le Parc Astérix.

    Reconvertis dans le renseignement privé dès le lendemain de leur départ à la retraite, les deux anciens officiers ont expliqué que cette pratique n’était pas inhabituelle parmi les anciens membres des forces de l’ordre.

  • Un bloggeur belge, fan de Disneyland Paris, a lancé une pétition électronique internationale dans laquelle il dénonce l’état du parc d’attractions, selon une information du Parisien. La pétition, traduite en six langues, aurait déjà recueilli plus de 5000 signatures.

    La missive explique qu’après "de nombreuses années de coupes budgétaires au niveau de la maintenance, de l’animation, de la restauration, Disneyland Paris est aujourd’hui dans un état de négligence incacceptable". Viennent s’ajouter l’annulation de spectacles, la réduction des horaires d’ouverture des restaurants, des boutiques ou encore le "cycle san fin d’attractions en panne".

    Le créateur de cette pétition, Guillaume G. qui a visité le parc une quinzaine de fois a été choqué lors de sa dernière visite. Il déclare dans le Parisien :" J’ai trouvé le parc dans un état préoccupant : deux attractions fermées, quatre spectacles annulés, la nourriture aussi mauvaise dans les restaurants haut de gamme que dans les fast-foods et plus généralement dans un état de délabrement que je n’avais jamais vu dans aucun parc Disney".

    Guillaume G. a semble-t-il été entendu puisque sa pétition aurait attérri sur le bureau de Philippe Gas, le PDG d’Euro Disney. Le quotidien rappelle que depuis 1992 (année de création du parc d’attraction), le site est réguliérement le sujet de doléances de fans.

    Source lefigaro.fr

  • Une attaque en règle des salariés qui se profile ?

    Un comité d’entreprise extraordinaire d’Euro Disney doit se réunir ce matin à 7h00 pour évoquer la situation financière de l’entreprise, a appris l’AFP. La convocation est parvenue à ses membres vendredi, ce qui tend à prouver qu’il y a une certaine urgence à faire circuler l’information. Le choix de l’horaire serait lié au respect de la recommandation selon laquelle les informations financières doivent être communiquées en-dehors des plages de cotations boursières, la Bourse de Paris démarrant à 9h00. Si les discussions débordaient, la direction garde toutefois la faculté de faire suspendre la cotation.

    Le parc européen, malgré son statut de numéro un du secteur dans la région, n’a jamais trouvé son modèle économique. La filiale vit au crochet de sa maison-mère The Walt Disney Company. Les pertes s’accumulent puisqu’il faut remonter à l’exercice clos en septembre 2001 pour retrouver trace d’un exercice bénéficiaire. Pour ne rien arranger, le cash-flow libre est en territoire négatif depuis deux ans. La crise financière puis la crise de la dette en Europe ont pesé sur la fréquentation du par cet sur le ticket moyen par client.

    La société a changé de président dernièrement, avec l’arrivée aux commandes de Tom Wolber à la place de Philippe Gas, appelé à développer la filiale chinoise. En août, Euro Disney avait publié des chiffres médiocres pour le troisième trimestre de son exercice 2013/2014, couvrant la période printanière, à cause d’un contexte économique difficile.

    • Disneyland Paris : la grève des techniciens de la maintenance va-t-elle s’étendre ?

      Si les techniciens de la maintenance ont mis le feu aux poudres par leur mouvement de grève, il semblerait que le mécontentement devrait s’étendre à d’autres divisions.

      Les salariés de Disneyland Paris sont mécontents, et ils entendent bien le faire savoir.

      Ce ne sont pas les propositions d’augmentation annuelle de salaire pour les petits salariés qui vont les calmer.

      Nous en sommes aujourd’hui à 0,5% d’augmentation générale et 1,5% au mérite (autrement dit à la tête du client). C’est la proposition que la Direction a faite aux organisations syndicales le jeudi 12 mars 2015.

      Les organisations syndicales sont à ce jour hors sujet vis à vis du mouvements de grève qui se déroule. En effet, ce sont les salariés qui gèrent eux même le mouvement, autant dire que plus rien est sous contrôle, et que la Direction risque de se retrouver très vite face à un mouvement ingérable, et surtout sans réel interlocuteur.

      La Direction a joué avec le feu pendant des années, elle risque aujourd’hui de se brûler.

      Il appartient donc désormais aux salariés de Disneyland Paris d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre entreprise.

      Si les grèves à l’initiative des syndicats n’obtenaient pas le soutien massif des salariés ces dernières années, la grève des salariés sans les syndicats pourrait être bien plus mobilisatrice.

      Les revendications qui me sont parvenues et qui touchent tous les salariés se résument en 2 points très importants :

      1) 200 euros d’augmentation de salaire pour tous

      2) 50 euros de majoration par dimanches travaillés

      Je ne reprends pas les revendications sectorielles, car les salariés m’ont demandé avant tout de faire passer le message que la grève est menée pour l’ensemble des salariés de toutes les divisions de Disneyland Paris.

      J’espère m’être fait un écho fidèle de ce courageux mouvement qui ouvre peut-être une nouvelle forme de contestation au sein des entreprises en France.

      Amitiés à tous et à toutes

      Cyril LAZARO

  • Quelques dizaines de salariés, sur les 15 000 emplois du parc, ont débrayé vendredi, après une longue séance de négociations salariales la veille, et décidé de perturber certaines attractions, a déclaré Patrick Maldidier, responsable local du syndicat UNSA.

    Les salariés ont notamment bloqué quelques minutes l’entrée de Ratatouille, l’une des principales attractions du Parc, inaugurée en grande pompe l’an dernier. Prouesse technologique, cette attraction et ses à-côtés ont coûté quelque 200 millions d’euros.
    "Disney c’est magique, en coulisse c’est tragique"

    Depuis plusieurs jours, ce syndicat se fait l’écho d’un mécontentement des agents de maintenance de nuit. Ces salariés réclament notamment "une prime de 200 euros", a ajouté Patrick Maldidier. Des photos transmises par le syndicat permettent de voir une soixantaine de personnes rassemblées, à l’intérieur du parc, derrière des pancartes "200 euros pour tous" et "Disney c’est magique, en coulisse c’est tragique".

    Interrogée, la direction du parc confirme que "quelques employés ont fait un débrayage ponctuel et limité" vendredi. "Tout a été mis en œuvre pour limiter les perturbations pour nos visiteurs" et Disneyland Paris "reste ouvert comme d’habitude", précise-t-elle cependant.

    Source lci.tf1.fr

  • Disneyland Paris : grève de 90 techniciens de nuit le 25/02/2015

    Un tiers des techniciens du parc d’attractions a engagé cette nuit un mouvement de grève qui s’est arrêté ce matin. Les salariés réclament une augmentation de leur prime de nuit à la veille des négociations annuelles avec leur direction.

    Ce mouvement de protestation spontané engage les négociations autour de la prime de nuit accordée aux travailleurs nocturnes. Les employés réclament une majoration de leur prime, aujourd’hui fixée à 5 euros bruts de l’heure. Les négociations annuelles obligatoires (NAO) avec la direction auront lieu ce jeudi.

    Source http://france3-regions.francetvinfo.fr

  • [Flash News] Grève à Disneyland Paris le 13 Mars 2015

    Message par Darthjohnle Jeu 12 Mar - 21:49
    Après plusieurs jours de tensions progressives vis à vis des négociations salariales à Disneyland® Paris, une nouvelle étape sera franchie demain puisque nous venons d’être informés qu’un appel à la grève générale a été lancé.

    Celle-ci devrait commencer dès 7h30 demain matin dans les coulisses du site.
    La grogne aurait débuté suite à l’annonce de 0% d’augmentation générale des salaires et 0.5% d’augmentation potentielle individuelle.

  • Eh oui, Ratatouille s’est mis en grève et il peut bien entraîner dans le mouvement tous les Mickey, Donald et autre Peter Pan, en somme tous les salariés ! De la maintenance à la grève générale pour 200€ pour tous !

  • Pour diminuer l’impact médiatique, la direction de Disney dément que l’attraction Ratatouille ait été perturbée. Les grévistes se sont toutefois fait prendre en photo devant avec un panneau frappé de ce slogan : « Disney, c’est magique ! Les coulisses, c’est tragique !

  • La direction d’EuroDisney, la société exploitante du complexe de loisirs, indique « ne pas avoir eu confirmation d’un quelconque préavis de grève ».

    Mais elle sait parfaitement qu’elle a déjà eu de multiples préavis de colère et tant mieux si ça lui explose à la gueule sans prévenir !!!

  • Plusieurs attractions de Disneyland® Paris​, dont Ratatouille, l’un des principaux manèges du parc, ont été perturbées aujourd’hui par un mouvement social d’agents de maintenance.
    Les salariés réclament une prime de 200 euros.

    "Quelques dizaines de salariés, sur les 15 000 emplois du parc, ont débrayé vendredi, après une longue séance de négociations salariales la veille, et décidé de perturber certaines attractions" a déclaré Patrick Maldidier, responsable local du syndicat UNSA.

    En effet depuis plusieurs jours, ce syndicat se fait l’écho d’un mécontentement des agents de maintenance de nuit. Ces salariés réclament notamment "une prime de 200 euros", a ajouté Patrick Maldidier. Des photos transmises par le syndicat permettent de voir une soixantaine de personnes rassemblées, à l’intérieur du parc, derrière des pancartes "200 euros pour tous" et "Disney c’est magique, en coulisse c’est tragique".

    Interrogée par TF1, la direction du parc confirme que "quelques employés ont fait un débrayage ponctuel et limité" vendredi. "Tout a été mis en œuvre pour limiter les perturbations pour nos visiteurs" et Disneyland Paris "reste ouvert comme d’habitude", précise-t-elle cependant.

    Une nouvelle étape sera franchie demain car un appel à la grève générale a été lancé. Celle-ci devrait commencer dès 7h30 demain matin dans les coulisses du site.

  • On ne vient pas au travail pour y subir un accident grave ou y perdre la vie !!!

    Orléans : un éboueur meurt écrasé sous les roues d’un camion poubelle !!!

    Un ouvrier miroitier a été grièvement blessé dans l’entreprise qui l’emploie, à Montlouis, après qu’une plaque de verre de plusieurs centaines de kilos lui est tombée dessus lors d’une manipulation.

    Un employé de l’entreprise Contant, spécialisée dans la construction de réseau électrique, est tombé d’un camion sur lequel il était en train d’arrimer du matériel. Sa chute de deux mètres de haut lui a été fatale, il est décédé sur le coup.

    Un homme qui travaillait au 3e étage d’un immeuble de la rue Saint-Nathalie, dans le quartier de Borderouge, au nord-est de Toulouse, a fait une chute mortelle ce jeudi matin. Cet ouvrier de 45 ans est tombé de 12 mètres de haut. Il est mort sur le coup.

    Un mur s’effondre sur un chantier de la zone commerciale Auchan d’Hénon-Beaumont, un ouvrier grièvement blessé.

    Son mari, salarié d’Owens Corning de 1989 à 2003, est mort l’an dernier d’une maladie liée à l’exposition à l’amiante. Pour lui et ses collègues, Elsa De Iudicibus mène un combat pour faire reconnaître la faute de l’employeur.

    Un ouvrier retrouvé mort chez Michelin de Saint-Doulchard : décès par pendaison sur le lieu de travail.

    Alsace : Un mur tombe sur un salarié d’une briqueterie de 25 ans et le tue.

    Etc, etc…

    Ce n’est pas le mur, ce n’est pas le camion, ce n’est pas l’amiante, ce n’est pas la corde, ce n’est pas la plaque de verre qui ont tué : ce sont les conditions de travail imposées par les patrons et par le profit capitaliste !!!

    Il y a 565 morts par an sur leur poste de travail et 1.200 meurent de maladie professionnelle…

    Ça suffit !!!

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