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Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris
mardi 23 avril 2013, par
A l’assassin du peuple révolutionnaire de Paris, le sanglant Adolphe Thiers, la bourgeoisie reconnaissante a érigé des places, des avenues et la gare centrale de Nice….
Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris
Images et documents de la Commune de Paris (1871)
Vue par les participants, les amis et les adversaires
Vue par Leconte de Lisle, ennemi de la Commune
Lire sur la Commune – Première partie
Lire sur la Commune – Deuxième partie
Révolution et contre-révolution en 1871
Vue par Maxime Ducamp, un ennemi de la Commune
Messages
1. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 12 avril 2015, 17:02
La Commune dut reconnaître d’emblée que la classe ouvrière, une fois au pouvoir, ne pouvait continuer à administrer avec la vieille machine d’Etat ; pour ne pas perdre à nouveau sa propre domination qu’elle venait à peine de conquérir, cette classe ouvrière devait, d’une part, éliminer la vieille machine d’oppression jusqu’alors employée contre elle-même, mais, d’autre part, prendre des assurances contre ses propres mandataires et fonctionnaires en les proclamant, en tout temps et sans exception, révocables.
2. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 6 juin 2015, 07:47, par R.P.
Marx :
"La Commune ne fut pas une révolution contre une forme quelconque de pouvoir d’État, légitime, constitutionnelle, républicaine ou impériale. Elle fut une révolution contre l’État comme tel, contre cet avorton monstrueux de la société ; elle fut la résurrection de l’authentique vie sociale du peuple, réalisée par le peuple."
3. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 24 août 2015, 05:07
La Commune de Paris, que tous ceux qui veulent passer pour socialistes honorent en paroles, parce qu’ils savent que les masses ouvrières sont pleines d’une vive et sincère sympathie pour elle, a montré avec une particulière netteté la relativité historique, la valeur limitée du parlementarisme bourgeois et de la démocratie bourgeoise, institutions marquant un très grand progrès par rapport à celles du moyen-âge, mais exigeant nécessairement une réforme fondamentale à l’époque de la révolution prolétarienne. Marx, qui a apprécié mieux qu’aucun autre l’importance historique de la Commune, a prouvé en l’analysant le caractère d’exploitation de la démocratie et du parlementarisme bourgeois, régime sous lequel les classes opprimées recouvrent le droit de décider en un seul jour pour une période de plusieurs années quel sera le représentant des classes possédantes qui représentera et opprimera le peuple au Parlement. Et c’est à l’heure où le mouvement soviétiste embrassant le monde entier, continue aux yeux de tous l’œuvre de la Commune que les traîtres du socialisme oublient l’expérience concrète de la Commune de Paris, et répètent les vieilles sornettes bourgeoises sur la « démocratie en général ». La Commune n’était pourtant pas une institution parlementaire.
La valeur de la Commune consiste, ensuite en ce qu’elle a tenté de bouleverser, de détruire de fond en comble l’appareil gouvernemental bourgeois dans l’administration, dans la justice, dans l’armée, dans la police, en le remplaçant par l’organisation autonome des masses ouvrières, sans reconnaître aucune distinction des pouvoirs législatif et exécutif.
Lénine, Thèses sur la démocratie bourgeoise et la dictature du prolétariat
4. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 27 novembre 2015, 18:02
« Qui a donc décrété ce sombre égorgement ? »
Victor Hugo dénonçant le massacre de la Commune de Paris en 1872 dans "Un cri"
5. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 1er décembre 2015, 06:06
Victor Hugo
Les fusillés
... Partout la mort. Eh bien, pas une plainte.
Ô blé que le destin fauche avant qu’il soit mûr !
Ô peuple !
On les amène au pied de l’affreux mur.
C’est bien. Ils ont été battus du vent contraire.
L’homme dit au soldat qui l’ajuste : Adieu, frère.
La femme dit : - Mon homme est tué. C’est assez.
Je ne sais s’il eut tort ou raison, mais je sais
Que nous avons traîné le malheur côte à côte ;
Il fut mon compagnon de chaîne ; si l’on m’ôte
Cet homme, je n’ai plus besoin de vivre. Ainsi
Puisqu’il est mort, il faut que je meure. Merci. -
Et dans les carrefours les cadavres s’entassent.
Dans un noir peloton vingt jeunes filles passent ;
Elles chantent ; leur grâce et leur calme innocent
Inquiètent la foule effarée ; un passant
Tremble. - Où donc allez-vous ? dit-il à la plus belle.
Parlez. - Je crois qu’on va nous fusiller, dit-elle.
Un bruit lugubre emplit la caserne Lobau ;
C’est le tonnerre ouvrant et fermant le tombeau.
Là des tas d’hommes sont mitraillés ; nul ne pleure ;
Il semble que leur mort à peine les effleure,
Qu’ils ont hâte de fuir un monde âpre, incomplet,
Triste, et que cette mise en liberté leur plaît.
Nul ne bronche. On adosse à la même muraille
Le petit-fils avec l’aïeul, et l’aïeul raille,
Et l’enfant blond et frais s’écrie en riant : Feu ! [...]
6. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 18 mars 2016, 15:45
Promenade - Commémoration du début de la commune
Sur les traces de la commune dans le 13e arrondissement
http://paris.demosphere.eu/rv/44306
Le 18 mars prochain, comme chaque année, nous célébrerons le début de la Commune de 1871. Cette édition sera marquée par notre action en faveur de la dénomination d/une station de métro parisien « Commune de Paris -1871 » qui nécessite encore beaucoup de soutien.
La réhabilitation des Communardes et Communards reste au cœur de l’activité de notre association pour rendre pleinement visible cette composante à part entière de l’histoire nationale.
Nous nous rassemblerons au métro Tolbiac pour évoquer ces attentes et suivre les figures du XIIIe arrondissement jusqu’à la place d’Italie en passant par la place de la Commune.
18 h : Rassemblement au métro Tolbiac
Intervention à propos de la dénomination d’une station de métro
18 h 30 : Angle avenue d’Italie et rue du Moulinet
Intervention sur l’Association internationale des Travailleurs dans le XIIIe
18 h 45 : Angle rue du Moulinet et rue Bobillot
Intervention sur Verlaine et la Commune
19 h : Place de la Commune
Un point d’histoire sur le général Wroblewski
19 h 25 : Angle rue du Moulin-des-Prés et boulevard Blanqui
Evocation d’Auguste Blanqui
19 h 45 : Mairie du XIIIe arrondissement
Les élus du XIIIe pendant la Commune : Emile Duval, Léo Frankel, Léo Meilliet
Soyons nombreux et retrouvons-nous
pour défendre I’histoire et I’actualité de l’œuvre des Communardes et Communards !
Rendez-vous le vendredi 18 mars 2016
à 18 heures au métro Tolbiac, Paris XIIIe
Lien : http://paris.demosphere.eu/rv/44306
Source : http://www.commune1871.org/?Vendredi-18-mars-...
7. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 14 août 2017, 07:57
Lire le récit des premières séances de la Commune de Paris par Lissagaray : cliquer ici
8. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 14 août 2017, 07:58
Encore un récit des barricades de la Commune de Paris en 1871 par Lissagaray : cliquer ici
9. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 14 août 2017, 08:00
Lire ici le point de vue de Kropotkine : cliquer ici
10. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 14 août 2017, 08:01
Lire ici les souvenirs d’un membre de la Commune : cliquer ici
11. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 14 août 2017, 08:02
L’ensemble du récit de Lissagaray : cliquer ici
12. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 14 août 2017, 08:03
Le point de vue de Jules Guesde : cliquer ici
13. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 14 août 2017, 08:05
Le point de vue de Louise Michel : cliquer ici
14. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 14 août 2017, 08:05
Le point de vue d’Elisée Reclus : cliquer ici
15. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 14 août 2017, 08:07
Le point de vue de Karl Marx : cliquer ici
16. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 21 août 2017, 07:41
La Commune, 1871
Quatre contre un, capitulards infâmes,
Egorgez donc ces glorieux mutins ;
Foulez aux pieds les vieillards et les femmes,
C’est votre état, faites des orphelins !
Si des martyrs expirants sur les dalles
Vous adressaient un appel fraternel,
Tirez encore, il vous reste des balles,
Pavots de plomb du sommeil éternel.
Feu ! partout feu ! le bruit des canonnades,
Fait tressaillir la vaillante cité,
Peuple, debout ! c’est sur tes barricades
Que l’avenir fonde la liberté.
Si des tyrans la perfide parole
Pour commander prend la voix des canons,
Sur leurs palais fais jaillir le pétrole,
Contre les rois tous les moyens sont bons.
Quand les obus allumaient l’incendie
Comme un falot au poste du trépas,
Pauvre Commune à ta lente agonie
La France calme assistait l’arme au bras.
Sois donc esclave, honnête valetaille,
Et si les fers étouffent tes remords,
Admire enfin la sublime canaille
Qui fit Paris capitale des morts.
Géant de bronze, âme de la bataille,
Repose-toi sur l’herbe des remparts,
Laisse le Droit se guérir de l’entaille
Que tes boulets ont fait de toutes parts.
Loin de la terre, ô victoire affamée,
Vas dévorer lauriers et croix d’honneur,
Quand verrons-nous la République aimée,
L’or au travail et la poudre au mineur ?
17. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 5 février 2018, 07:25
Histoire de la Commune de Paris par Lissagaray :
Lire ici
Autre version
Journal officiel de la Commune de Paris
La guerre civile en France de Marx
Et aussi Louise Michel
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18. Le 18 mars 1871 – La Commune de Paris, 16 février 2018, 07:52, par R.P.
La Commune de Paris, révolution démocratique et sociale écrasée dans le sang :
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