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Inutile de discuter

samedi 1er novembre 2014, par Robert Paris

Inutile de discuter

C’est un adage commun à l’ensemble des groupes de l’extrême gauche révolutionnaire, toutes tendances confondues, quasiment un point de convergence ! Tous affirment que c’est perdre du temps de débattre, et encore plus de débattre par écrit entre révolutionnaires. Nous disons bien par écrit car les débats oraux publics ne peuvent suffire à approfondir les conceptions révolutionnaires et à faire avancer les analyses, les programmes et les études des militants révolutionnaires. Nous tenons à souligner ce point, rappelant ainsi que les militants doivent toujours se considérer non comme des détenteurs de réponses à diffuser dans les masses ou dans les minorités militantes, syndicales ou politiques mais comme des chercheurs de vérité, comme des étudiants en politique, en philosophie, en art du changement social. Nous ne sommes pas seulement des activistes, des propagandistes et des bâtisseurs d’organisation. Nous devons construire d’abord et avant tout la compréhension du monde actuel et des buts de demain et cela n’est pas tout simplement inscrit d’avance dans les écrits de nos devanciers, de Marx à Trotsky et de Engels à Lénine, même si l’étude de leurs travaux reste un guide de nos efforts. C’est à nous de trouver la voie, aux côtés du prolétariat, et cela nécessite études et débats. Le but de ces débats n’est pas de trouver un terrain d’entente, de nous convaincre mutuellement, même si cela peut se produire, mais de donner une base solide à nos analyses, grâce à la critique fraternelle de nos camarades d’autres courants.

Ceux qui récusent une telle méthode affirment qu’ils n’ont pas de temps à perdre à mener de tels débats écrits sans fin et sans intérêt et que, s’ils doivent débattre, c’est avec les travailleurs, les jeunes, la population laborieuse qui ne connaît aucun de ces groupes ni aucunement les idées révolutionnaires en général. Se lancer dans des débats internes aux différents groupes serait nuisible au débat nécessaire avec la population et à la construction du futur parti révolutionnaire qui nécessite tous les efforts militants et politiques. On en vient à la situation paradoxale suivante que tous ces militants nous disent qu’on doit construire le parti révolutionnaire mais qu’on ne doit pas discuter de ce que l’on entend par parti ouvrier révolutionnaire ni ce que l’on pense être les voies et moyens d’y parvenir, ni sur ce qu’on considère être le rôle et les tâches d’un tel parti. Les mêmes nous disent : au lieu de débats inter-groupes nous privilégions le débat interne qui est une formation des militants et sympathisants. En somme, adhérez d’abord au groupe et on discutera ensuite… Mais on peut toujours chercher dans la presse l’écho de ces fameux débats internes intenses qui s’y dérouleraient : on n’a pas d’autre écho que celui, périodiquement, des exclusions de ceux qui voulaient discuter en interne….

La part du débat inter-groupes est réduite à minima. Pas de tribune libre dans la presse. Pas de site de forum avec possibilité d’intervenir librement de l’extérieur. Pas d’articles de débat sur la politique des autres groupes. Pas de grand débat public sur des questions importantes. On trouve tout juste le faux débat LO-NPA (autrefois LO-LCR) de la fête de Presles et c’est tout ! Pas d’extraits de la presse d’extrême gauche dans les revues et journaux ni dans les sites des différents groupes. Chacun s’en voudrait de citer un tract d’un autre groupe et ne parlons pas de la diffuser, s’il leur plait…

Aucune discussion écrite, lorsque les différents groupes sont intervenus dans une action de la classe ouvrière ou face à une situation politique comme la guerre en Ukraine, Gaza ou la guerre en Irak, aucune confrontation sur l’appréciation de la crise du capitalisme, sur les politiques des confédérations syndicales, etc, etc…

Les différents groupes font semblant de s’ignorer, qu’il s’agisse de leurs analyses, de leurs prises de position ou de leurs interventions politiques. Ni les revues, ni les journaux, ni les sites internet de se réfèrent nullement à des prises de position des autres groupes d’extrême gauche. NPA et LO n’écrivent absolument rien l’un sur l’autre, ni les deux sur le POI, ni inversement. Et ne parlons pas de la CNT, d’Alternative Libertaire ou des groupes maoïstes. Les uns et les autres se gardent de discuter de la politique des autres groupes, que ce soit face aux situations politiques ou aux mouvements sociaux et ils discutent certes de la politique des organisations politiciennes de la bourgeoisie, éventuellement des centrales syndicales, mais pas des idées ou des propositions des autres groupes d’extrême gauche, faisant comme s’ils n’existaient pas et que leur groupe était le seul d’extrême gauche du pays…

Pour avoir essayé de débattre avec tous ces groupes, ou au moins des individus parmi ceux-ci, nous avons une expérience relativement large de leurs réactions et du caractère commun à eux tous, malgré leurs divergences sur d’autres points. Aucun ne dit franchement qu’il refuse le débat mais aucun des groupes précités ne l’accepte vraiment, et souvent même pas oralement, par écrit n’en rêvons même pas…

Nous avons proposé ce type de débat aux militants LCR en train de fonder le NPA. Ils nous ont répliqué qu’ils ne voulaient pas fonder un club philosophique (réunion d’Arcueil de fondation du NPA). Nous avons proposé des débats au groupe GSI qui s’en est retiré dès qu’il a vu l’ampleur des divergences et le fait que nous ne cherchions pas à fusionner à court terme. Nous sommes en train de tenter de débattre avec différents groupes, que ce soit GMI, Robin Goodfellow, divers anarchistes, un camarade de la Fraction de LO, etc, etc. Dans tous ces cas, nous ne parvenons pas à échanger sérieusement quelques remarques écrites avec un minimum de suivi pour que le débat puisse être un peu éclairant pour son lecteur. Notre débat avec le PSTU brésilien et la LIT moréniste avait de même tourné court. Mais cela n’a rien d’étonnant, Moreno lui-même formait ses camarades en écrivant que l’on ne devait jamais discuter avec des militants d’autres groupes pour mener le débat d’idées mais seulement chercher à agir ensemble en vue de fusionner. Quant au NPA, il est inattrapable dans une discussion théorique ou sur ses analyses, car bien malin qui saurait quelle thèse ce groupe défend tant sa caractéristique est de n’en défendre aucune ou de les défendre toutes à la fois. Est-il pour ou contre la mobilisation de Kiev, pour ou contre l’aide française à l’opposition syrienne, pour ou contre le voile islamique, pour ou contre les directions syndicales, impossible de trouver un texte du NPA permettant de trancher sur ces questions, ni même plusieurs textes clarifiant la question… Quant à débattre avec le NPA en étant un groupe extérieur, les militants vous répondent que cela ne les intéresse que pour l’action concrète et pas pour une discussion sur des idées générales… Nous l’avons-nous-même vérifié en participant plusieurs fois aux réunions de fondation du NPA ! Nous avons également débuté un débat avec des groupes bordiguistes, mais toujours sans suivi. Les discussions avec le CCI, par exemple, se sont interrompues. Pour plusieurs groupes comme CCI et GSI une des conditions était l’exclusivité, étant entendu que qui discutait avec eux ne devait plus discuter avec personne d’autre, condition qui ne peut nullement nous convenir. Ces groupes voulaient bien nous faire des propositions à condition de ne surtout pas avoir à le faire en présence d’autres groupes. Quant à Lutte ouvrière, ce groupe affirme ne pas vouloir perdre son temps à des discussions inutiles, que chacun fasse son travail militant et on verrait bien… D’ailleurs, LO se garde même de mettre en discussion sa propre politique et a même fermé son forum des amis de LO qui n’était pas si ouvert que cela d’ailleurs. Ainsi quiconque se disait de Voix des Travailleurs voyait immédiatement ses contributions effacées…

C’est à se demander à quelle tradition politique des révolutionnaires ces camarades prennent leur source. Est-ce à celle de Marx et d’Engels, de Lénine, Trotsky et Rosa Luxemburg ? Aucun de ces militants révolutionnaires n’a jamais considéré que le travail militant n’intégrait pas le travail théorique, ne supposait pas le débat avec d’autres militants, d’autres groupes, d’autres courants ou même d’autres auteurs individuels. On peut même dire que les meilleurs écrits de ces révolutionnaires ont souvent été les textes polémiques contre les Dühring, Proudhon, Bakounine, Kautsky, Plekhanov, Berntein et autres… Des textes aussi importants que l’AntiDühring, la critique des programme de Gotha et d’Ertfurt, Réforme et révolution, La révolution prolétarienne et le renégat Kautsky ou encore Matérialisme et empiriocriticisme, Défense du marxisme, L’Etat et la révolution sont des écrits de polémique. Sans ces polémiques, l’essentiel des écrits du marxisme n’aurait pas existé et n’aurait pas permis d’éclairer les générations militantes suivantes. Le fait que ce soit des débats de fond se faisant par écrit a été un élément crucial permettant au marxisme et à la pensée révolutionnaire de rester vivante. Les réunions de l’internationale communiste ont maintenu cette tradition et il convient de rappeler que s’y sont retrouvés, à l’époque où l’internationale était celle de Lénine et de Trotsky, non seulement des militants du courant mondial léniniste mais aussi des révolutionnaires qui n’y appartenaient nullement comme la CNT espagnole, les IWW américains, les socialistes italiens ou la plupart des militants des pays de l’Est. Et tous ces gens-là ont débattu des jours entiers et aussi par écrit pour convenir de ce qui devait être la politique et la stratégie mondiale du prolétariat. Les léninistes ne se sont jamais appuyé sur le seul poids de la victoire révolutionnaire en Russie et ont tâché de discuter et de convaincre, d’approfondir les questions et d’écouter tous les bons avis de camarades d’autres courants révolutionnaires. Avant l’avènement de Staline (débuté par son alliance avec Zinoviev), l’internationale communiste a été fondée sur le débat avec d’autres courants, courants qui ont même pu être majoritaires à certains moments comme l’a été le courant dit « gauchiste », au sens de la gauche communiste qui sera ensuite appelée bordiguiste ou conseilliste. Jamais à cette époque, les révolutionnaires de Lénine et Trotsky n’ont remplacé la discussion par la pression ou la méthode bureaucratique. Lénine et Trotsky ont toujours agi ainsi, défendant les idées et ne remplaçant jamais la discussion par l’utilisation des moyens du pouvoir. Ce n’est pas à Lénine et Trotsky qu’il aurait été nécessaire de plaider en faveur de la nécessité du débat entre révolutionnaires. Si tous deux défendaient ardemment leurs positions, ne cédant nullement à la diplomatie ni à des buts de simple entente superficielle, ils ne négligeaient pas de discuter avec tous les courants adverses. Si l’ardeur de la guerre civile en Russie les a contraint à interdire les partis qui participaient aux armées blanches ou les soutenaient, ils ne cherchaient jamais à empêcher le débat entre ceux qui reconnaissaient le pouvoir des soviets.

C’est le stalinisme et la social-démocratie qui ont discrédité le débat dans le mouvement ouvrier et le mouvement révolutionnaire et l’ont remplacé par les manœuvres d’appareils. C’est eux qui ont discrédité le débat politique, présentant les prises de position politiques comme de simples paravents des intérêts de boutique de chaque groupe et se gardant de mettre en débat leurs vrais calculs alors que des révolutionnaires n’ont rien à cacher de leurs desseins politiques.

Des révolutionnaires communistes n’ont aucune raison d’exiger la confiance sans démontrer la validité de leurs affirmations. Ils n’ont rien à craindre des critiques, internes comme externes. Ils ont tout à gagner aux débats au sein des milieux militants comme au sein de la classe ouvrière. Tout ce qu’ils peuvent souhaiter de mieux à la classe ouvrière et aux milieux populaires, c’est qu’ils soient le siège d’une ébullition politique dans laquelle les masses tiennent à tout connaître par elles-mêmes, s’assemblent en permanence et jugent par elles-mêmes de tous les discours politiques, de toutes les propositions politiques. C’est exactement cela que l’on nomme conseils, comités, soviets comme on voudra et c’est cela le début d’une véritable révolution sociale. C’est aussi la condition pour que cette révolution mène à tout autre chose qu’un simple changement de personnel politique du pouvoir bourgeois ou à un simple changement de pure forme de celui-ci. C’est aux conseils de travailleurs de renverser le pouvoir bourgeois et d’exercer eux-mêmes le pouvoir, faute de quoi les travailleurs ne pourraient, même en menant la révolution, que tirer les marrons du feu pour d’autres forces sociales et être les dindons de la farce.

Nous devons donc militer au sein de la classe ouvrière en faveur de tous les débats possibles, dans lesquels tous les courants politiques et syndicaux auraient toute latitude d’exposer leurs buts et perspectives. Nous devons aussi militer au sein du courant révolutionnaire pour que celui-ci se détourne des faiseurs de tactiques organisationnelles et cherche plutôt à former des dirigeants politiques utiles au prolétariat en vue des situations révolutionnaires à venir. Assez des esprits partisans qui ne voient que l’intérêt prétendu de leur groupe et en avant pour former des militants qui ne voient que l’intérêt général du parti à venir du prolétariat.

A ces derniers, le débat n’est pas seulement sympathique, unitaire ou utile mais indispensable comme l’est le débat entre des scientifiques sur des questions qui ne sont pas encore tranchées. Or la science n’a pas tranché les questions de manière définitive et pas plus pour les questions économiques, sociales ou politiques. Le débat a donc pour but premier d’affiner la compréhension. Peu importe si la discussion ne convainc pas l’un de ses partenaires. Ce qui importe c’est que les deux avancent dans leur travail de compréhension des questions débattues. Et c’est cela qui se produit quand les débatteurs ne visent aucun calcul organisationnel, aucun but tactique mais seulement la discussion elle-même. Même si celle-ci ne doit pas mener à convergence de vues, elle est utile et indispensable tant qu’elle amène les débatteurs à approfondir leurs raisonnements et à les étayer. La formation des jeunes militants elle-même ne peut valablement se faire que si ceux-ci sont formés en connexion avec un tel débat et mieux encore si ce débat a un caractère international. Bien sûr, il existe des regroupements internationaux révolutionnaires mais loin d’être ouverts au débat comme l’était l’Internationale communiste au temps de Lénine et Trotsky, ces regroupements ne débattent qu’avec ceux qui y adhèrent ou s’apprêtent à y adhérer. Les autres, ils ne font même pas mention de leurs analyses et point de vue, fût-ce pour les démolir par leurs écrits. Ils se contentent, par leur silence, de nier jusqu’à leur existence… Nous en savons quelque chose puisque quasiment aucun groupe ni regroupement d’extrême gauche ne fait figurer un site de Matière et révolution parmi les sites d’extrême gauche. Ces appareils d’extrême gauche se reconnaissent cependant entre eux mais pas pour discuter véritablement de leur appréciation de la situation. Ils ont seulement de temps en temps des accointances politiques (le plus souvent électorales) ou syndicales (ayant des militants parfois dans les mêmes syndicats ou dans des syndicats proches). Mais ce type de relations entre eux est aussi éloignée que possible d’un débat politique, d’idées, ouvert entre révolutionnaires…

Nous affirmons, à l’opposé de ces pratiques des groupes d’extrême gauche, que c’est la polémique publique et écrite entre révolutionnaires qui a permis dans le passé au courant communiste révolutionnaire d’effectuer ses meilleurs progrès. C’est en polémiquant avec les partisans de Mach que Lénine a poussé au maximum ses capacités philosophiques et scientifiques. C’est en polémiquant avec Dühring que Engels a développé le plus sa théorie philosophique, politique et scientifique. C’est en polémiquant avec Kautsky que Lénine a développé sa conception de l’Etat et de la politique révolutionnaire communiste. C’est en polémiquant contre les staliniens que Trotsky a développé sa conception de la révolution russe et internationale et ses thèses sur la révolution permanente. C’était en polémiquant avec Bernstein puis Kautsky que Rosa Luxemburg avait écrit ses plus belles pages, dont Réforme et révolution, ou Grèves de masse, partis et syndicats.

Pour notre part, notre toute petite expérience nous a démontré la même chose, tout débat sur les idées, sans calcul organisationnel, sans intérêts de boutique, nous a fait plus avancer sur le terrain du développement de nos idées que nos autres articles, écrits séparément des autres courants et sans combat politique contre leurs thèses. Ainsi, nous avons pu débattre avec des bordiguistes, avec des anciens du courant lambertiste, avec des gauches communistes ou avec des anarchistes et ces débats ont été l’une des plus grandes sources de nos réflexions et études, que ce soit sur la crise actuelle du capitalisme, sur le lien entre guerre mondiale et révolution, sur les causes de l’échec de la vague révolutionnaire en Europe, etc… De même, nous n’avons jamais eu à regretter de faire nos assemblées générales de manière ouvertes aux autres groupes révolutionnaires. Cela n’a pas limité nos débats entre nous et cela n’a fait qu’enrichir nos points de vue.

Il ne s’agit pas seulement de l’intérêt du débat, de sa transparence, de l’ouverture politique que cela donne aux militants ou aux travailleurs. C’est toute notre conception de la politique qui est en cause : nous souhaitons que les militants et que les travailleurs puissent juger en toute connaissance de cause et pas qu’un appareil se serve de son poids pour empêcher la formation d’une opinion politique. C’est notre conception de la construction du parti du prolétariat comme celle du pouvoir prolétarien et c’est aussi la voie de l’efficacité car, pour trouver la voie juste, nul besoin de dirigeants qui savent à la place des militants et des travailleurs mais il est indispensable d’échanger des avis librement et d’apprendre à défendre son point de vue sans se contenter de se cacher derrière des positions officielles des organisations, sans réfléchir par soi-même et s’engager soi-même.

Cela n’est pas l’avis des groupes en question qui ne veulent nullement dévoiler leurs calculs politiques, étant entendu qu’ils doivent se débrouiller pour gagner des positions dans les syndicats et ne veulent pas mettre en cause les responsabilités qu’ils ont pu y acquérir par des dévoilements hasardeux de leurs conceptions politiques.

Cependant, la crise du capitalisme a atteint un tel point que l’avenir du monde est en jeu. Les petits calculs devant passer derrière les grands desseins, il serait temps que des révolutionnaires soient capables d’oublier les petits intérêts de boutique pour s’occuper des grands intérêts du prolétariat et capables aussi de s’attabler pour discuter.

La situation qui remet à l’ordre du jour « révolution ou contre-révolution » nécessite que les révolutionnaires se confrontent et envisagent ensemble leurs analyses, prennent des positions publiques, s’opposent à la montée vers la barbarie, vers la guerre mondiale et vers les guerres civiles meurtrières dans lesquels le capitalisme va nous envoyer. Plus que jamais, face à la montée vers la guerre mondiale impérialiste, un nouveau Zimmerwald des révolutionnaires est indispensable. Nous allons bien voir si les militants et les groupes actuels s’avèreront capables d’en prendre la tête…

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