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Est-on en danger en vivant à proximité des centrales nucléaires françaises ?

lundi 17 août 2015, par Robert Paris

Et si Fukushima se produisait en France, les mesures de protection des populations ont-elles été prises cette fois ?

Est-on en danger en vivant à proximité des centrales nucléaires françaises ?

Etes-vous protégés contre les risques d’accident nucléaire majeur en vivant à proximité des centrales atomiques ? Comment savoir si vous devez considérer que vous habitez à proximité ? Quelle est la distance dangereuse dans l’heure qui suit l’accident, dans les deux heures, dans la journée ? Que faut-il faire ? Serons-nous prévenus et par qui ? Où sont les moyens de défense et quels sont-ils ? Vous ne le savez pas ! Vous pensez que d’autres le savent pour vous ? Vous pensez que les responsables ont nécessairement tout prévenu puisqu’ils sont compétents ? Le nucléaire, c’est des sciences physiques de haut niveau et les scientifiques sont forcément sérieux !

Mais prenons un simple exemple : au Centre de l’Energie Atomique, le CEA de Saclay, il y a plusieurs centrales qui sont étudiées par des grands spécialistes et qui servent de moyen d’étude et de formation. On peut penser que les moyens de protection y sont au top !

Le CEA de Saclay

Des accidents ont eu lieu sur les centrales nucléaires de Saclay mais comment savoir ce qui s’est vraiment passé…

Entre février 2011 et début avril 2011, on a relevé des rejets de gaz sur la cheminée d’un bâtiment abritant un accélérateur de particules. Incident radioactif qualifié de « mineur » et classé au niveau 1 de l’échelle Ines de classement des accidents nucléaires, qui en compte 7 .
Les habitants ont été « informés », c’est-à-dire ont reçu des propos rassurants quand on ne pouvait plus vérifier… en avril…

Vous pouvez vérifier l’absence de risques, dit le CEA, en lisant le rapport « Transparence et sécurité nucléaire »…

Pas de problème : vous cliquez ici sur le site du CEA.

Vous voyez qu’il y a seulement le rapport de… 2013 !

Vous cliquez et… il n’est pas disponible !!!

Mais, ça ne fait rien, vous finissez par tomber dessus et il n’y a aucune indication dedans… sur les problèmes, sur les incidents, sur les mesures nouvelles et sur la réalisation des préconisations précédentes : voir ici

Voici enfin un vrai rapport : celui de 2012

Cependant, la transparence semble limitée vu qu’on ne nous annonce que des incidents "niveau zéro" et qui n’ont donc suscité aucune communication publique comme l’explique le rapporteur... Mais cela est-il exact et pourquoi ne pas rendre publics immédiatement tous les "incidents" et que chacun puisse mesurer dans l’air ce qui s’y passe...

En août 2014, un salarié travaillant au CEA de Saclay a ouvert des fûts et s’est retrouvé contaminé par du gaz radioactif. Le Centre d’études atomiques (CEA) de Saclay révèle ce vendredi soir qu’un opérateur prestataire a libéré des émanations de gaz radioactif alors qu’il réalisait un complément de diagnostic sur une des sources de radium, mardi.

Les fûts étaient entreposés dans le hall ventilé du bâtiment 116 de l’INB72, consacré au traitement des déchets solides de haute, moyenne et faible activités et à leur stockage avant évacuation.

L’employé a été pris en charge dans la foulée et décontaminé par le service de santé au travail du CEA, qui lui a également fait passer des examens de santé. Les analyses ont révélé une exposition à une dose équivalente au quart de la limite réglementaire annuelle, dose qui ne présente pas de danger pour sa santé, selon le service.

Le CEA a alerté l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de cette anomalie dont il estime la dangerosité au niveau 1 sur l’échelle INES qui en compte 7.

Or le rapport du CEA pour l’année 2014 écrit : « En 2014, le CEA
a déclaré 67 événements significatifs à l’ASN.
Ces événements, à l’exception des évènements liés
à
l’environnement,
sont
accompagnés
d’une
proposition
de
classement
dans
l’échelle
INES.
Aucun
de
ces
événements
n’a
eu
de
conséquence
significative
pour
le
personnel,
le
public
ou
l’environnement. »

voir ici ce rapport

Aucune conséquence significative ? Alors qu’un employé a été intoxiqué !!!

La zone prise en compte par le plan d’intervention du préfet qui ne comprend pas la faculté d’Orsay

La zone à risque en cas d’accident majeur qui comprend la faculté d’Orsay !

Le plateau de Saclay est en train d’être considérablement développé avec le "pôle d’excellence", projet dit « Paris-Saclay », et cela signifie la multiplication des populations et des risques...

Les projets d’avenir du nucléaire au CEA de Saclay font frémir…

Les habitants du voisinage se posent des questions sur le PPI et sur les exercices d’alerte nucléaire…

Eh bien, la réalité c’est que la population qui vit à côté n’est nullement prévenue contre les accidents majeurs et n’a pas les moyens de faire face (par exemple les fameux stocks de pastilles). Pourtant, dans ces centrales là justement, il y a déjà eu des accidents.

Par exemple, une population nombreuse et toute proche de la centrale de Saclay, c’est celle du grand nombre d’étudiants de la faculté de sciences d’Orsay. Ceux-là, étant élèves physiciens, doivent certainement avoir été prévenus des risques, avoir le matériel et les consignes nécessaires ?!!!

Pensez donc ! Aucun étudiant n’a reçu de brochure d’information au cas où sonnerait une sirène particulière indiquant un accident nucléaire majeur à la centrale de Saclay, aucun ne sait comment s’en protéger, aucun enseignant, ni gestionnaire, ni personnel de maintenance ne dispose par exemple de pastilles d’iode en quantité, distribuables rapidement aux étudiants. Ces stocks de pastilles n’existent pas à la faculté d’Orsay pas plus que dans les agglomérations voisines de la centrale. Les autorités estiment sans doute que c’était à chacun de se prémunir en transportant ces pastilles sur soi ?!!!

Les alertes incendie existent, pas les alertes accident nucléaire ! Même à proximité de centrales d’essais, de centrales expérimentales, de centrales considérées comme des modèles par le CEA ! Que dire des autres !!!

Pourtant, nous ne sommes plus au temps où on pouvait croire que de tels accidents ne pouvaient pas arriver : Three Miles Island aux USA, Tchernobyl en Russie et Fukushima au Japon ont montré que les accidents majeurs ne sont pas totalement évitables ce qui veut dire qu’il y en a un tous les quelques temps. Et on sait aussi que les tremblements de terre peuvent causer de tels accidents. Or le territoire français n’est pas exempt de tels tremblements de terre. Les centrales françaises ne sont pas éloignées non plus de ces zones sismiques, de sismicité modérée certes mais non nulle. Et il suffit d’un tremblement de terre pour avoir un accident nucléaire grave dans une centrale nucléaire… Ou encore une attaque terroriste… Et, dès qu’un tel accident a lieu, pour des raisons techniques, humaines, politiques ou tectoniques, les populations alentour sont directement menacées et même touchées dans un rayon très large…

Bien des villes de France sont à proximité de centrales et elles peuvent rapîdement déverser des nuages radioactifs dans l’atmosphère, polluer les rivières et les fleuves, sans parler des nappes phératiques, irradier les populations à la périphérie, contaminer les productions agricoles, etc...

Vous me direz : « on connaît ce discours alarmiste, c’est un discours militant antinucléaire et de parti pris qui n’est nullement fondé sur de réelles compétences scientifiques sur le nucléaire. Les autorités du nucléaire savent ce qu’elles font et, en France, elles ne prennent pas de tels risques comme en Russie et au Japon. »

Pourquoi ne pas penser que les autorités du nucléaire de France ont été assez intelligents pour tirer des leçons des accidents du passé et pour prendre les précautions qui n’avaient pas été prises dans les accidents précédents ?

Pourquoi ne pas leur faire confiance puisqu’elles affirment avoir des plans prêts à entrer à tout moment en action ?

Pourquoi ne pas les croire quand elles nous disent que les centrales françaises sont sures et que les précautions sont toutes au point et prêtes à entrer en action à tout moment ?

Effectivement, le problème c’est que nous ne pouvons pas les croire. Et tout d’abord pour une raison simple à comprendre sans être spécialiste du nucléaire : elles ne nous ont jamais dit la vérité ni sur les incidents nuclaires ni sur les accidents nucléaires, petits, moyens et extrêment graves, pas même sur Tchernobyl et Fukushima.

Il faut noter d’ailleurs que les autorités du nucléaire français sont directement impliquées dans la gestion de la centrale de Fukushima et l’étaient avant l’accident nucléaire du Japon, ce qui signifie qu’elles ont menti sur sa gestion au même titre que l’exploitations japonais des centrales de Fukushima, la société TEPCO, spécialiste depuis de longues années en mensonges nucléaires…

L’ensemble de l’industrie capitaliste tâche de pratiquer l’opacité maximale sur ses accidents graves comme le montre l’exemple de l’explosion de l’usine Total à Toulouse. Mais, dans le cas du nucléaire, ce n’est plus de l’opacité mais le noir total. Aucune vérité ne filtre. La complicité est totale entre les profiteurs de la filière, les responsables scientifiques, les responsables politiques et médiatiques. On ne peut se fier à aucune déclaration de ces gens-là, ceux qui ont prétendu que le nuage de Tchenobyl s’était arrêté à la frontière française, sans doute afin de rebrousser chemin quand on lui a demandé ses papiers….

Faire confiance à ces mêmes responsables sur les précautions qu’ils ont prises ? Mais en quoi ces précautions peuvent-elles être efficaces s’ils n’ont nullement prévenu les populations locales de ces mesures à prendre parce qu’elles veulent surtout que les gens ne s’inquiètent pas et ne soient pas hostiles au nucléaire !

Pour Tchernobyl, elles ont préféré dire aux gens que cela n’avait aucune incidence et laisser les populations de l’Est de la France, du Jura, des Vosges et surtout des Alpes et de Corse continuer à consommer les champignosn, le thym, le laurier et autres produits agricoles qui captent et accumulent aisément les radiations au Césium. Ils n’ont pas prévenu les campeurs que ceux-ci accumulaient en une nuit de camping dans ces zones à risque plus que le minimum dangereux.

Et ils n’ont pas prévenu ces mêmes populations que le danger n’est pas terminé puique depuis l’accident de Fukushima, vu la période dé décomposition radioactive du Césium, celuis-ci n’a épuisé que la moitié de ses effets et les populations continuent à emmagasiner des radiationsdangereuses qui provoquent des maladies à la naissance et des cancers de la thyrroïde, les populations ignorant même qu’il faut continuer à prendre des pastilles d’iode pour saturer la thyroïde et lui éviter d’absorber de l’iode raioactive.

Comment voulez-vous croire que les autorités nucléaires qui ne nous disent pas ces simples vérités sur les accidents passés, notamment sur leur responsbailité dans l’accident nucléaire de Fukushima ni sur ses conséquences possibles dans l’avenir, vont nous dire la vérité dans les prochains accidents en France pour nous donner les moyens de défendre notre santé et celle de nos enfants.

Déjà hors d’un accident grave, ces mêmes autorités refusent de reconnaître que le taux de cancers, et notamment de leucémies, est plus grande pour les enfants qui vivent à proximité des centrales !!!

Vous pouvez penser que vous-mêmes n’êtes pas précisément informés de ce qu’il faut faire en cas d’accident grave parce que vous ne seriez pas dans une zone directement dangereuse et qu’il ne faut se rendre la vie impossible en se faisant sans cesse des films catastrophe. Cela supposerait que les populations vivant à proximité des centrales, elles, auraient reçu de réelles consignes précises, des moyens de se défendre au cas où, des renseignements sur les risques, sur les méthodes de protection, que chacun y disposerait d’un stock de pastilles d’iode, etc. Vous imaginez sans doute que ces populations savent reconnaitre un signal bien précis émanant de la centrale immédiatement après un tel accident grave, du fait de la rapidité de la contamination dans la zone dangereuse. Eh bien tout cela est faux. Aucune de ces précautions n’existe.

Les responsables nucléaires et les autorités politiques, suivies des responsables des média n’ont pris qu’une précaution : ne pas choquer la population pour ne pas nuire à la « filière nucléaire française » présentée il y a peu comme très rentable, et même la plus rentable de toute l’industrie française. Tout cela jusqu’à la faillite du pricipal trust nucléaire français, Areva !!! Et maintenant, c’est avec l’aide des capitaux publics et d’EF qu’Areva est en train de se renflouer difficilement ou de gérer sa chute en faisant payer ses salariés.

En attendant, les centrales vieillissent, deviennent de plus en plus dangereuses, leur avenir n’est pas plus facile à gérer une fois fermées, au contraire ! Et les risques peuvent même augmenter parfois…

On peut également jauger la capacité des responsables à assurer notre sécurité dans les grandes catastrophes à leur manière de la gérer dans les petites. Lorsqu’un petit nombre de salariés ont été exposés, ou même un seul, qu’ont-elles fait pour que les divers salariés concernés soient examinés, pour que, par la suite, leurs cancers soient étudiés et la responsabilité éventuelle de l’industrie nucléaire recherchée ? Rien !

Lorsque des dégagements limités de gaz ou d’eau radioactifs ont eu lieu, quels examens des eaux, de l’atmosphère ont été pratiqués, quels examens des populations locales ont été réalisés ? Aucun !

Dans ces conditions, il n’est plus possible de fonctionner à la confiance avec ces gens-là aux manettes techniques et politiques des centrales nucléaires.

Il n’est plus possible de compter sur eux pour être informés, pour être protégés, pour être sauvés si une catastrophe survient.

Une explosion peut faire céder tous les barrages à la contamination comme l’a montré Fukushima. Une coupure électrique peut interrompre tous les systèmes de refroidissement. Une série d’erreurs techniques peut, aussi bien que de la malveillance, transformer la centrale en catastrophe.

Et dans ce cas, on ne peut nullement prétendre qu’existent des moyens techniques de sécurité permettant d’assurer que les populations ne soient pas très durement frappées.

Tout responsable ou tout scientifique qui prétendrait que la filière nucléaire est capable aujourd’hui d’assurer que les risques sont très réduits ou annulés ne peut qu’être guidé par la recherche des intérêts de ce secteur économique et non par celle des intérêts des populations, ni par celle de la vérité des faits.

Nous savons déjà que nous ne sommes pas capables de gérer les déchets nucléaires et que les stocks actuels sont déjà des bombes à retardement, que ce soit dans des aires de stockage, au fond de souterrains comme au fond des mers.

On ne peut pas compter sur les responsables du nucléaire pour nous informer honnêtement de ces questions car, là, la vérité n’existe plus et n’existent que les intérêts supérieurs de l’entreprise nucléaire, considérés comme très supérieurs à ceux de la population, bien entendu….

Les villes à proximité des 19 centrales nucléaires françaises sont les suivantes :

• 1 Flamanville (50) - EPR mis en service prévue pour 2012, situé à 25 km de Cherbourg

• 2 Paluel (76) - 40 km de Dieppe, 70 km du Havre

• 3 Penly (76) - 15 km de Dieppe, 20 km du Tréport, 70 km de Rouen

• 4 Gravelines (59) - 20 km de Dunkerque et de Calais

• 5 Chooz (08) - 25 km de Dinant (Belgique) et 55 km de Charleville-Mézières

• 6 Cattenom (57) - 10 km de Thionville, 35 km de Luxembourg et 40 km de Metz

• 7 Nogent-sur-Seine (10) - 70 km de Troyes, 110 km de Paris

• 8 Fessenheim (68) - 23 km de Mulhouse, 40 km de Bâle, 100 km de Strasbourg

• 9 Dampierre (52) - 50 km d’Orléans, 110 km de Nevers

• 10 Saint-Laurent (41)- 30 km d’Orléans, 28 km de Blois

• 11 Belleville (18) - 75 km de Nevers, 100 km d’Orléans

• 12 Chinon (37) - 25 km de Saumur, 50 km de Tours

• 13 Civaux (86)- 34 km de Poitiers

• 14 Bugey (01) - 19 km d’Ambérieu-en-Bugey, 35 km de Lyon - zone sismique modérée

• 15 Saint-Alban (38)- 50 km de Lyon - zone sismique modérée

• 16 Blayais (33) - 60 km de Bordeaux, 80 km de Royan

• 17 Cruas (07) - 15 km de Montélimar, 40 km de Valence (35 km de la centrale de Tricastin) - zone sismique modérée

• 18 Tricastin (26/84) - 65 km d’Avignon, 70 km de Valence (35 km de la centrale de Cruas) - zone sismique modérée

• 19 Golfech (82) – 30 km d’Agen, 40 km de Montauban, 90 km de Toulouse

Dans ces régions, êtes-vous dans la zone de danger immédiat d’une centrale

Les plans d’urgence en cas d’accident nucléaire en France sont largement du pipeau

Quel est le plan accident nucléaire en France ?

Le plan accident nucléaire majeur

Leucémies pour les enfants habitant près d’une centrale

Augmentation des risques cancéreux

Quelques témoignages d’habitants

La sécurité des centrales nucléaires françaises est de plus en plus mise en cause...

Pas dangereux le nucléaire en France ?!!!

Les mille et un mensonges de Fukushima

Le nucléaire nous éclaire… sur la faillite du système

Tchernobyl, 20 ans après

Que se passe-t-il dans les centrales nucléaires en France ?

Pour qu’on ne critique pas le nucléaire en France, les ministres français mentent sur l’ampleur de la catastrophe nucléaire au Japon mais aussi pour cacher la responsabilité de tout le système capitaliste dans un crime contre l’humanité

Le capitalisme nucléaire français est complice du crime contre l’humanité du capitalisme nucléaire japonais

Pas de plan d’évacuation pour la moitié des villes proche d’une centrale nucléaire

Et à Anvers !!!

La suite

Le PPI ou Plan Particulier d’Intervention sous la responsabilité des préfectures ne prévoie que 10 km autour des centrales alors que le minimum serait de 8O km…. On voit bien la différence entre la zone foncée la plus petite et la zone rouge clair, la plus large...

Voici la comparaison entre une zone de sécurité de 10 km et une de 70 km...

Messages

  • Il y a les centrales en service, celles qui ont été désinvesties, celles qui ne le sont pas encore, celles qui fonctionnent et celles dont on vient de décider d’arrêter le fonctionnement. C’est dire...

    En 1952, le centre de Saclay est inauguré et le premier réacteur nucléaire de recherche de Saclay est mis en service : il s’agit du successeur de la pile Zoé : EL2 ou réacteur à Eau Lourde no 2, qui fonctionna jusqu’en 1965. En 1952 a aussi démarré à Saclay le premier accélérateur de particule du CEA. La même année, une direction industrielle est créée au sein du CEA sous l’impulsion de Pierre Guillaumat.

    Pendant une dizaine d’années, ce n’est pas moins de 8 réacteurs nucléaires de recherche qui ont été construits à Saclay : Aquilon (1956- ?) ; la pile à eau lourde EL3 (1957-1979) ; Rubéole (1957-1963) ; Proserpine (1958- ?) ; PEG (1959-1960) ; Alizé (1959-1961) et Ulysse (1961-2007).

    En mars 1964 a été prise sa décision de construire le réacteur Osiris et sa maquette Isis, puis les premiers travaux débutèrent en juin. La divergence d’Isis s’est produit le 28 avril 1966 et celle d’Osiris le 8 septembre de la même année3.

    De 1976 à 1980, au beau milieu du développement du parc électronucléaire français de réacteurs à eau pressurisée d’EDF, le CEA et la société Technicatome ont construit un réacteur de recherche à Saclay : Orphée, conçu sur le modèle du Réacteur à Haut Flux (RHF) mis en service à Grenoble en 1971.

    Les deux réacteurs de recherche encore utilisés en 2013 sont Osiris et Orphée.

    Sont en cours de démantèlement : Ulysse, Saturne, ALS...

    Avec le développement du plateau de Saclay et des nouvelles habitations au Val d’Albian, le CEA est de moins en moins isolé.

    L’ASN note par ailleurs « que les évènements significatifs survenus en 2009 dans le centre révèlent des défauts récurrents dans les systèmes de piégeage de l’iode, ainsi que des lacunes dans les conditions de surveillance d’équipements anciens ».

    Par ailleurs, le 18 mars 2010 à 5h00, le CEA a détecté un débordement d’environ 20 m3 d’effluents faiblement radioactifs de la cuve A9 située dans un local de l’INB n°35 du centre CEA de Saclay. Ces incidents sont publiés sur le site de l’ASN.

  • La décision du gouvernement n’a pas encore été annoncée officiellement. Mais le ministère de la recherche, interrogé par Le Monde, confirme les informations émanant des syndicats : le réacteur expérimental Osiris, implanté au centre de Saclay (Essonne) du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), sera arrêté fin 2015.

    L’Autorité du nucléaire a demandé son démantèlement mais sans informer clairement du problème urgent de cette fermeture.

    C’est dire toute la confiance qu’on peut lui faire...

  • Il y a un problème au coeur de la centrale nucléaire et le fait qu’on la fasse fonctionner sans l’avoir résolu traduit un autre problème au coeur même du capitalisme...

  • Un dégagement de fumée a déclenché un plan d’urgence à la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) dans la nuit de mardi à mercredi.

    « Incident » à la centrale à la centrale de Blayais : un employé irradié : ne dites pas accident ! Pourtant, c’est une contamination de niveau deux…

    Un réacteur tombe en panne à Fessenheim… La direction dit que ce n’est pas grave mais n’explique pas…

  • La centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille du territoire, voit sa fermeture encore repoussée pour le plus grand risques des habitant et ne fermera pas avant 2018. C’est ce qu’a annoncé la ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie Ségolène Royal mardi 8 septembre lors d’une visite à Strasbourg. La ministre a conditionné la fermeture de la centrale nucléaire, exploitée depuis 1977, à l’ouverture du réacteur EPR de Flamanville. « Il y a l’application de la loi, c’est assez simple maintenant puisque effectivement il y a un plafonnement de la production d’énergie nucléaire », a indiqué la ministre expliquant alors que Fessseheim fermera lorsque l’EPR de Flamanville sera ouvert « d’ici à 2018 ».

    Mais EPR qui peut vraiment dire quand il sera en fonction ? Personne ! Pas plus que les EPR anglais ou finlandais !!!

  • Des personnels de l’université de Bordeaux ont été irradiées par au moins un produit radioactif, stocké depuis plusieurs dizaines d’années dans les locaux et redécouvert fortuitement lors d’une "opération de rangement", avait indiqué mercredi l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), en rapportant cet "événement" de "niveau 2" sur l’échelle INES (International Nuclear Event Scale) qui en comporte huit.

  • Selon l’ASN, "deux sources radioactives" ont été découvertes, en juin, dans le laboratoire contaminé qui "ne disposait plus d’autorisation de détention de sources radioactives depuis de nombreuses années du fait de l’arrêt de ses activités impliquant des sources radioactives".

  • Les centrales nucléaires EPR sont coûteuses, ne fonctionnent toujours pas, coûtent beaucoup plus d’argent à construire que prévu, et pourtant EDF (c’est-à-dire le gouvernement) affirme qu’il veut construire des dizaines de nouveaux EPR pour le plus grand profit des capitalistes du nucléaire et des trusts du bâtiment et au plus grand risque pour la population au moment même où le trust nucléaire Areva coule et licencie massivement !!!

  • En janvier, les habitants de 500 communes aux abords de centrales nucléaires recevront des comprimés d’iode, sur demande de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

    Il serait temps !!!!

  • Cela veut dire d’abord qu’il y a des gens qui, comme nous, ont dénoncé l’absence de ces comprimés alors qu’on connait maintenant leur nécessité pour éviter les conséquences pour la glande thyroïde. Et, en cas d’accident, les sociétés du nucléaire ainsi que les autorités publiques peuvent donc maintenant être inculpées pour non assistance à personne en danger !!

  • EDF, jugé en appel à Grenoble, a été reconnu coupable lundi de ne pas avoir respecté une mise en demeure du gendarme du nucléaire sur le site de l’ex-réacteur Superphénix, et a été condamné à 20.000 euros d’amende, selon une association qui s’était portée partie civile.
    En première instance, le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu (Isère) avait condamné le 5 novembre 2014 l’opérateur d’électricité, mais l’avait dispensé de peine.

    La cour d’appel a dans son arrêt, suivi les réquisitions de l’avocat général qui en novembre 2015 avait demandé la condamnation d’EDF à une peine de 20.000 euros.

    "C’est une satisfaction", a commenté Marie Frachisse, juriste du réseau "Sortir du nucléaire".
    Sur la base d’une saisine de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la justice reprochait à EDF et à sa branche en charge du démantèlement de l’ancien réacteur Superphénix à Creys-Malville (Isère), de ne pas avoir tenu compte de ses préconisations lui enjoignant "de renforcer les moyens de gestion des situations d’urgence".

    A la suite de la catastrophe nucléaire de Fukushima, une inspection réalisée entre le 30 mai et le 1er juin 2012 par l’ASN avait mis en évidence des carences dans la gestion d’une situation d’urgence, en l’occurrence un feu de sodium. Les inspecteurs du gendarme du nucléaire avaient relevé plus particulièrement l’incapacité du personnel de surveillance à accueillir convenablement les secours et mettaient en demeure EDF d’y remédier.
    Neuf mois plus tard, une nouvelle inspection réalisée dans la nuit du 25 au 26 avril 2013 et dans la journée du 30 avril, avait conclu que les nouvelles mesures prises par l’exploitant n’étaient pas pleinement "opérationnelles".

    Si la nouvelle organisation était bien déclinée, "les acteurs n’avaient pas été en mesure de l’appliquer correctement lors de l’exercice", selon l’ASN qui pointait alors un défaut "d’accompagnement et de formation" et rédigeait, de manière exceptionnelle, un PV d’infraction transmis au ministère public.

    Selon l’ASN et le ministère public, EDF s’est depuis conformée aux préconisations du gendarme du nucléaire.

    Le réseau "Sortir du nucléaire" s’est vu allouer 2.500 euros de dommages et intérêts et frais de procédure.

  • Quel sera le coût de la maintenance des 58 réacteurs nucléaires d’EDF en France d’ici à 2030 ? Et comment l’évaluer sérieusement sans connaître l’impact de la loi d’août 2015 sur la transition énergétique, qui prévoit un plafonnement de la capacité de ces centrales à leur niveau actuel de 63,4 gigawatts (GW) en 2025 ? Dans son rapport annuel, rendu public mercredi 10 février, la Cour des comptes tente de répondre à la première question… tout en reconnaissant que la facture finale dépendra de paramètres encore inconnus. Notamment le nombre de réacteurs qu’il faudra peut-être fermer – en fonction de l’évolution de la demande d’électricité – pour se conformer à la loi. Un flou qu’elle avait déjà souligné, en janvier 2012, sur le coût du démantèlement, encore difficile à estimer.

    Mises en service entre 1977 et 2000, toutes les centrales du parc nucléaire, qui produisent 77 % de l’électricité consommée en France, doivent théoriquement subir un « grand carénage » dans les dix prochaines années. Il faudra 100 milliards d’euros (de 2013), soit 1,7 milliard par réacteur, « pour répondre à la consommation électrique et aux normes de sûreté nucléaire, durcies après la catastrophe de Fukushima », indique la Cour : 75 milliards d’investissements et 25 milliards pour l’exploitation.

    Cette estimation est, selon elle, cohérente avec les 55 milliards annoncés par EDF. L’opérateur ne se projetait en effet que jusqu’en 2025 et ne prenait en compte que les investissements. Une autre hypothèque doit aussi être levée : le feu vert de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour une exploitation au-delà de 40 ans.

    La Cour estime que la réalisation de ce programme « compte pour une grande part dans les besoins de recrutement de l’ensemble de la filière nucléaire », qu’elle estime à « environ 110 000 emplois directs et indirects d’ici à 2020 » (sur un total de 220 000 emplois). Est-ce raisonnable au moment où EDF annonce la suppression de 3 500 postes ? D’autant que EDF et ses nombreuses entreprises sous-traitantes rencontrent « des difficultés de formation et de disponibilité de la main-d’œuvre dans certains domaines techniques » (soudure, robinetterie…). Et que la mobilisation de l’Etat et d’EDF, pourtant réelle, n’est « pas à la hauteur des enjeux ».

    Selon leurs estimations, « les enjeux s’élèvent à plusieurs milliards d’euros par an », alors qu’ « aucune évaluation n’a encore été réalisée, ni par l’Etat, ni par EDF, sur les conséquences économiques potentielles de l’application de la loi ». Les charges d’exploitation pourraient être réduites de 3,9 milliards par an dès 2025, mais les pertes de recettes annuelles d’EDF atteindre 5,7 milliards. L’opérateur risque aussi d’être devant une situation intenable économiquement : devoir investir des milliards, pour que leur sûreté réponde jusqu’au dernier jour de fonctionnement aux normes de l’ASN, dans des réacteurs destinés à fermer rapidement ! C’est peu ou prou le cas des deux réacteurs de Fessenheim (Haut-Rhin), promis à la fermeture mais coûteux en entretien.

  • Le canton de Genève porte plainte contre la centrale nucléaire française du Bugey "pour mise en danger d’autrui et pollution des eaux".

    Un rapport de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) publié hier s’inquiète d’une pollution des sols et de la nappe phréatique autour de plusieurs centrales nucléaires, dont celle du Bugey

    Des déchets radioactifs datant des années cinquante et soixante sont à l’origine de contamination du sous-sol et parfois des nappes phréatiques, indique un rapport de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), mis en ligne hier. En cause, des conditions d’entreposage « ne présentant pas un confinement des matières suffisant ». Parmi les sites concernés, pour la plupart les premiers réacteurs nucléaires français, apparaît la centrale du Bugey.

    Le rapport identifie la zone dite de « la butte » au sud du site : soit un million de m3 de déblais naturels divers auxquels s’ajoutent « quelques déchets non radioactifs provenant de la construction des différentes tranches, des aéroréfrigérants, des stations de pompage » et des résines des déminéralisateurs amenées entre 1978 et 1982. Mais les analyses radiologiques menées sur les eaux souterraines « ne relèvent rien d’anormal ». Un autre entreposage, proche du réacteur Bugey 1 qui doit être déconstruit, « a été vidé et n’est plus utilisé ».

    Existe-t-il alors un risque sanitaire pour la population vivant aux abords de la centrale ? Selon l’IRSN « le Rhône constitue la principale cible d’une pollution éventuelle. De nombreux captages d’eau potables existent le long du Rhône à l’aval du site, soit dans la nappe alluviale, soit directement dans le Rhône ».

    Hier soir, Jacques Munier, le directeur de la centrale attendait d’avoir vu le rapport. Mais la préfecture de l’Ain se voulait rassurante indiquant que l’Etat multiplie les contrôles sous l’égide de la Drire. Des contrôles dits « de prévention de la pollution et des risques » à travers l’instruction des demandes d’autorisation d’installations classées (appréciation des modifications apportées par les exploitants à leurs installations, examen d’analyses ou d’études imposées à ces derniers (études de dangers, études de sols, études technico-économiques de gestion de l’eau, etc.) Et des contrôles des installations, directs lors d’inspections sur site ou de contrôles inopinés, ou indirects lors de l’examen de résultats de mesures de rejets polluants à l’émission, des bilans de fonctionnement décennaux consistant en la réactualisation périodique de l’étude d’impact des installations.

    Plus de contrôles souhaités. Le code de la santé publique impose aussi aux distributeurs d’eau potable un contrôle annuel de la qualité radiologique de leur eau. Et la centrale du Bugey réalise ses propres analyses de l’eau prélevée dans des puits du site. Elle mesure le tritium et l’ensemble des rayonnements bêta. Les chiffres publiés mensuellement étant inférieurs au seuils réglementaires.

    Pas de quoi s’affoler donc ? Voire. « Si les dispositions prises pour la surveillance des nappes phréatiques sous les sites nucléaires sont globalement satisfaisantes, indique le rapport de l’IRSN, une « amélioration de la connaissance de l’hydrogéologie aux abords des sites » est souhaitable. « Aucun bilan national de la qualité radiologique des eaux de consommation n’est disponible » déplore d’ailleurs l’IRSN.

  • La Suisse demande l’arrêt de la centrale française de Bugey !

    Le Luxembourg et les Pays-Bas demandent l’arrêt des centrales belges !

    L’Allemagne demande l’arrêt de la centrale française de Fessenheim !

    Etc, etc...

    Il n’y a qu’un moyen de réconcilier tout le monde...

  • L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a révélé, dans une note publiée jeudi 23 juin, que « certains générateurs de vapeur de réacteurs d’EDF pourraient présenter une anomalie similaire à celle de la cuve de l’EPR de Flamanville ». Concrètement, ont été décelées des zones de concentration importante en carbone, « pouvant conduire à des propriétés mécaniques plus faibles qu’attendues ». Pas moins de dix-huit réacteurs sont concernés, sur les cinquante-huit du parc électronucléaire français. Or, à la différence de l’EPR normand encore en chantier, ceux-ci sont en activité.

    En avril 2015, l’ASN avait révélé que l’acier des calottes (couvercle et fond) de la cuve de l’EPR en construction à Flamanville (Manche) était fragilisé par une teneur excessive en carbone, dans certaines zones. Cela réduit la résistance de cette pièce cruciale, où s’opère la fission des atomes et qui doit donc être à toute épreuve. Cette anomalie avait été qualifiée de « très sérieuse » par le président de l’ASN, Pierre-Franck Chevet. Des tests sont toujours en cours et il est possible qu’EDF soit finalement obligé de remplacer ces calottes.

  • Les générateurs de vapeur potentiellement défectueux équipent, indique l’ASN, dix-huit réacteurs de neuf centrales : le réacteur 1 du Blayais (Gironde), le 4 du Bugey (Ain), les B1 et B2 de Chinon (Indre-et-Loire), les 1 et 2 de Civaux (Vienne), les 2, 3 et 4 de Dampierre (Loiret), le 1 de Fessenheim (Haut-Rhin), les 2 et 4 de Gravelines (Nord), les B1 et B2 de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), ainsi que les quatre tranches du Tricastin (Drôme).

  • EDF assure que « les analyses menées depuis septembre 2015 et présentées à l’ASN ont démontré qu’il existe des marges importantes [dans la résistance de l’acier], qui garantissent le fonctionnement des réacteurs en exploitation en toute sûreté ». Selon elle, les anomalies ne nécessitent donc l’arrêt d’aucune tranche nucléaire.

    En somme, circulez : il n’y a rien à voir !

    La transparence de l’information nucléaire n’est pas pour demain...

  • L’ASN précise que « d’autres composants forgés de la cuve, du pressuriseur et des générateurs de vapeur » des dix-huit réacteurs incriminés sont « susceptibles d’être concernés également par cette anomalie ».

  • Du tritium radioactif aurait été relevé à des taux anormalement élevés dans des rivières aux abords de plusieurs centrales nucléaires en France...

    Dans un rapport, un scientifique du CNRS concluait en 2010 à une "sous-estimation" de "la toxicité" du tritium, seul élément radioactif dont les rejets autorisés augmentent en France. Par ailleurs "le manque de données" sur des "effets cancérogènes du tritium (...) est flagrant", selon ce rapport.

  • Mois de juin très classique dans le nucléaire français !!!

    La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a dû arrêter le 13 juin son réacteur n°2 pour procéder à des contrôles sur un générateur de vapeur, après la découverte d’anomalies à l’usine du Creusot d’Areva.

    Les alarmes incendie se sont déclenchées à deux reprises ce mercredi 22 juin à la centrale nucléaire de Paluel, en Seine-Maritime.

    Les pompiers de l’Isère ont été alerté le 14 juin d’un dégagement de fumée dans un local de la centrale nucléaire de Saint-Alban située sur les communes de Saint-Alban-du-Rhône et de Saint-Maurice-l’Exil. Une importante équipe de pompiers est sur place.

    La détection a semble-t-il été tardive : un incident de niveau 1 s’est produit à l’unité de production numéro 1 de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire dans le Cher, dans la nuit.

    La centrale nucléaire de Gravelines a connu en un an 13 incidents considérés comme « significatifs » en termes de sûreté, soit une hausse de… 160 %.

    etc, etc....

  • Plus de la moitié des riverains des centrales nucléaires n’ont pas de pastilles d’iode et ne savent nullement que faire en cas d’accident grave...

  • EDF a plongé de 4,3% à 11,06 euros en clôture à Paris, après la publication d’un communiqué de l’Autorité de sûreté nucléaire indiquant que des générateurs de vapeur de réacteurs nucléaires de neuf autres centrales pourraient présenter une anomalie similaire à celle de la cuve de l’EPR en construction à Flamanville...

    "Les analyses menées par EDF depuis 2015 (à la demande de l’ASN) concluent que certains fonds primaires de générateurs de vapeur pourraient présenter une zone de concentration importante en carbone pouvant conduire à des propriétés mécaniques plus faibles qu’attendue", affirme l’autorité. "Ces générateurs de vapeur équipent 18 réacteurs de 900 ou 1450 MWe."

    Elle ajoute que les réacteurs susceptibles d’être affectés sont situés dans les centrales nucléaires du Blayais, du Bugey et de Fessenheim (un réacteur concerné à chaque fois), de Chinon, de Civaux, de Gravelines et de Saint-Laurent-des-Eaux (deux réacteurs), de Dampierre (trois réacteurs) et du Tricastin (quatre réacteurs).

    EDF n’est pas prêt d’arrêter de plonger et notre note d’électricité de monter !!!!

  • L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a révélé, dans une note publiée jeudi 23 juin, que « certains générateurs de vapeur de réacteurs d’EDF pourraient présenter une anomalie similaire à celle de la cuve de l’EPR de Flamanville [Manche] ».

    En avril 2015, l’ASN avait révélé que l’acier des calottes (couvercle et fond) de la cuve de l’EPR en construction à Flamanville était fragilisé par une teneur excessive en carbone, dans certaines zones. Cela réduit la résistance de cette pièce cruciale, où s’opère la fission des atomes et qui doit donc être à toute épreuve. Cette anomalie avait été qualifiée de « très sérieuse » par le président de l’ASN, Pierre-Franck Chevet. Des tests sont toujours en cours et il est possible qu’EDF soit finalement obligé de remplacer ces calottes.

    A la suite de la découverte de ces défauts, l’autorité de contrôle a demandé à EDF de mener des audits sur d’autres pièces susceptibles de présenter, elles aussi, une concentration trop élevée en carbone. Il s’avère que tel est effectivement le cas du « fond primaire » – une pièce en acier forgé en forme de demi-sphère – de certains générateurs de vapeur.

    Ceux-ci sont, comme la cuve, « essentiels pour la sûreté », souligne l’ASN. Un générateur de vapeur est en effet un échangeur thermique entre l’eau du circuit primaire, portée à haute température (320 °C) et à pression élevée (155 bars) dans le cœur du réacteur, et l’eau du circuit secondaire, qui se transforme en vapeur à son contact et alimente la turbine. La calotte inférieure joue elle-même un rôle important, puisqu’elle participe au confinement de l’eau du circuit primaire. Elle doit donc être d’une résistance sans faille.

    Les générateurs de vapeur potentiellement défectueux équipent, indique l’ASN, dix-huit réacteurs de neuf centrales : le réacteur 1 du Blayais (Gironde), le 4 du Bugey (Ain), les B1 et B2 de Chinon (Indre-et-Loire), les 1 et 2 de Civaux (Vienne), les 2, 3 et 4 de Dampierre (Loiret), le 1 de Fessenheim (Haut-Rhin), les 2 et 4 de Gravelines (Nord), les B1 et B2 de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), ainsi que les quatre tranches du Tricastin (Drôme).

  • Un salarié d’une entreprise sous-traitante du chantier de démantèlement sur le centre CEA de Cadarache (Bouches-du-Rhône) a reçu lors d’une opération une dose importante de radiations, inférieure toutefois à la limite règlementaire annuelle, a annoncé le CEA.

    "Cette dose a été reçue par inhalation lors de la réfection d’un sas séparant deux zones de travail au sein de l’installation", précise le Commissariat à l’énergie atomique dans un communiqué. "Un contrôle médical périodique, le 28 avril, a révélé une suspicion d’exposition interne", poursuit-il. Le suivi biologique "a confirmé le 23 juin une dose reçue supérieure à 5 millisievert (mSv) et inférieure à la limite réglementaire annuelle de 20 mSv".

  • Je souhaite faire part de mon histoire personnelle. En 2011 j’ai consommé beaucoup de produits de la ferme de Viltain, à 2 pas de la centrale de Saclay. Fin 2011 nous faisons des examens sanguins mes fils et moi, et il apparait que nous avons des problèmes de Thyroïde. J’appelle immédiatement le site qui nous confie ne pas être au courant de problèmes, les sols étant testés. J’appelle ensuite la CEA de Saclay qui me passe divers interlocuteurs qui m’affirment que le site est sûr et que les tests qu’ils font ne sont pas inquiétants ! que ce n’est sûrement pas lié à la centrale qui de toutes façons "ne fonctionne plus".

    Je reste persuadée que nos problèmes viennent des légumes que nous récoltions chaque mois sur la ferme, aussi je stoppe net. Quelques mois plus tard nous refaisons des analyses et tout est revenu normal ! et aujourd’hui, suite à votre post je refais une recherche google, et je tombe sur cet article, conclusion ils nous prennent vraiment pour des blaireaux. Quant à la ferme de Viltain, vous ferez comme bon vous semble si vous êtes clients.

    Le CEA de Saclay

    Des accidents ont eu lieu sur les centrales nucléaires de Saclay mais comment savoir ce qui s’est vraiment passé…

    Entre février 2011 et début avril, on a relevé des rejets de gaz sur la cheminée d’un bâtiment abritant un accélérateur de particules. Incident radioactif qualifié de « mineur » et classé au niveau 1 de l’échelle Ines de classement des accidents nucléaires, qui en compte 7 . Les habitants ont été « informés », c’est-à-dire ont reçu des propos rassurants quand on ne pouvait plus vérifier… en avril…"

  • Les autorités se disent rassurées à la centrale nucléaire de Flamanville parce que c’est « seulement » la salle des machines où cela aurait explosé et pas le réacteur lui-même bien qu’il ait fallu l’arrêter ! Des autorités comme cela, on en a vu à Fakushima !!!

  • Des riverains, alertés par un bruit émanant de la centrale de Dampierre-en-Burly, dans le Loiret, ont alerté la presse, puis l’Autorité de sûreté nucléaire. Ces derniers ont fait remonter l’information et heureusement, car la direction de la centrale nucléaire avaient "oublié" de signaler l’incident à l’ASN.

    Fin décembre, les riverains alertent le journal local, qui rapporte la nuisance dans une brève. Ainsi informés, les membres d’un groupement de vigilance sur le nucléaire préviennent l’ASN. “Si les riverains n’avaient pas protesté à cause du bruit, l’ASN n’aurait jamais été informée”, dénonce Martial Château, du réseau Sortir du nucléaire. La direction de la centrale a en effet omis de faire part de l’incident, sinon tenté de le cacher. “Nous n’avions pas d’information”, nous confirme-t-on à la division orléanaise de l’ASN.

  • Installée en 2014, la cuve de l’EPR (European Pressurized Reactor) présenterait des malfaçons. La forge du Creusot (Saône-et-Loire), sous-traitant d’Areva pour la fabrication de cette partie du réacteur, est en cause pour avoir livré des pièces non conformes à la réglementation. Un courrier révélé par Franceinfo révèle que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait prévenu dès 2005 Areva et EDF que ce sous-traitant n’était pas fiable.

    "Il vous appartient d’exercer ou de faire exercer sur ce prestataire une surveillance", dit ce courrier, mettant en avant les problèmes techniques des équipements fournis par la forge en question.

    "En réalité, EDF et Areva ont construit cette pièce de l’EPR de manière défectueuse en sachant qu’elles ne sauraient pas la faire correctement, et l’Autorité de sûreté nucléaire a laissé faire", estime Cyrille Cormier, chargé de campagne énergie pour Greenpeace.

  • L’an dernier, l’ASN, Autorité de la Sûreté Nucléaire française, a découvert que 46 générateurs de vapeur répartis dans 18 réacteurs souffraient de graves défauts de fabrication alors qu’on continue à les faire fonctionner ! L’ASN s’est notamment aperçue que les certificats de la forge du Creusot étaient fondés sur des documents falsifiés pour cacher le fait que des pièces étaient défectueuses ! Areva et EDF ont couvert ces faux du Creusot et prétendu imposer la mise en fonction de ce matériel reconnu comme défectueux et dont le fait était resté caché ! Peut-on confier des centrales nucléaires à EDF et Areva après cela, poser la question c’est y répondre ! On croirait que l’on n’est pas après Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima !!! Comme le déclare le physicien nucléaire Bernard Laponche, « Le nucléaire est une industrie du passé. » Mais l’Etat bourgeois étant lui aussi dans le monde du passé, il ne veut pas s’en défaire !!!

  • L’ASN, Autorité de Sûreté Nucléaire, a envoyé deux lettres de réprimandes et de consignes comminatoires à l’EDF pour sa gestion catastrophique de deux sites nucléaires : Bugey dans l’Ain et Paluey dans la Seine et Marne. Il lui reproche que les deux sites ne transmettent pas les rapports sur les incidents et dysfonctionnements, rapports qui font partie de leur obligation légale, qu’ils n’aient pas réalisé les travaux d’entretien et de réparation indispensables à la sécurité des deux sites suite à des accidents, incidents ou dégradations du matériel divers : supports métalliques corrodés, dégradations et fuites dans l’enceinte de confinement, dans la zone de contrôle…

  • Huit associations, dont Greenpeace et l’Observatoire du nucléaire, ont annoncé mercredi avoir déposé auprès du Premier ministre Bernard Cazeneuve un "recours gracieux" afin de contester le décret de création du réacteur nucléaire de l’EPR de Flamanville (Manche).

    Ce recours, déposé mardi, est la première étape avant un recours devant le Conseil d’Etat pour obtenir l’annulation du décret du 10 avril 2007, préviennent ces associations qui pointent des anomalies notamment sur la cuve de l’EPR.

    "Les révélations de ces derniers mois montrent que les graves dysfonctionnements de l’usine Areva du Creusot, où ont été forgées de nombreuses pièces de l’EPR et en particulier sa cuve, étaient connus dès 2005 par EDF, Areva et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)", écrit l’Observatoire du nucléaire dans un communiqué.

    Dans un communiqué distinct, Greenpeace estime pour sa part qu’il est "désormais établi qu’EDF et AREVA ont dissimulé des informations au public pendant des années sur leur incapacité technique et financière à mener ce chantier".

    Les associations remettent notamment en cause l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "gravement impliquée" selon elles "dans ce scandale d’Etat" et "complice d’EDF et d’Areva".

  • Des déchets datant de la construction des deux réacteurs de Flamanville en fonctionnement depuis plus de 30 ans, ont été retrouvés sur le chantier de l’EPR, alors qu’ils auraient dû être évacués de longue date, a-t-on appris lundi auprès du gendarme du nucléaire. "Sur tout chantier, le principe est l’évacuation des déchets. Il y a donc eu gestion inappropriée", a indiqué à l’AFP Hélène Héron, chef de l’antenne normande de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), basée à Caen, confirmant une information du quotidien Le Parisien.

    EDF a signalé cette décharge de déchets conventionnels et donc non radioactifs en mai 2016 à l’ASN et "un volume conséquent de ces déchets (plastiques, métalliques, bois), a déjà été évacuée. Reste à savoir quel volume doit encore être évacué et sur quel calendrier", a ajouté Mme Héron. Car des fouilles, menées depuis la découverte des déchets, "ont montré que le volume à extraire est notablement supérieur aux estimations de départ", écrit le gendarme du nucléaire dans un courrier du 23 juin, rédigé après une inspection le 2 juin et consultable sur le site internet de l’ASN.

  • Les centrales nucléaires ne peuvent faire face à un séisme, à un cyclone, à un ouragan, à un tsunami qui seraient d’une force un peu excpetionnelle !.

    « C’est un ouragan extrêmement dangereux », a indiqué Rob Gould, chargé de la communication de la compagnie Florida Power and Light (FPL), qui gère les centrales de Turkey Point et Ste Lucie, en Floride. Ces deux centrales sont piles dans la trajectoire que suit pour le moment l’ouragan Irma, particulièrement dévastateur jusqu’à maintenant. Par précaution, elles vont être mises à l’arrêt. Et ce n’est pas garanti que cela suffise !

    La nature peut frapper mais la politique des sociétés peut aussi aggraver les risques…

  • L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé, ce mercredi 13 septembre, avoir placé la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) « sous surveillance renforcée ». La dégradation du niveau de sûreté constatée depuis 2016 et l’absence d’améliorations notables de la part d’EDF motivent cette décision.

    Pourtant l’ASN avait cautionné la plupart des dérives d’EDF !!!

  • L’Autorité de sûreté nucléaire a exigé l’arrêt provisoire des quatre réacteurs de la centrale du Tricastin dans la Drôme. Une digue est jugée trop fragile au nord de l’installation, ont annoncé jeudi l’ASN et EDF.

    L’Aurorité de sureté nucléaire a contraint EDF à arrêter provisoirement les quatre réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin dans « les délais les plus courts »en raison des risques liés à une éventuelle inondation du site.

  • Comme pare-feu à toutes les critiques sur les risques liés aux centrales nucléaires, EDF annonce qu’elle va investir 700 millions d’euros supplémentaires dans la sécurité. Mais ce n’est que de la poudre aux yeux. Le danger vient de la direction d’EDF elle-même ! Elle cache les risques, modifie les rapports, transforme les données, ne communique pas sur les accidents, etc. Le nucléaire est inséparable du danger pour l’humanité.

  • L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) alerte sur l’état « dégradé » des tuyaux de pompage de 29 réacteurs sur les 58 que compte le parc nucléaire français. Des portions entières de tuyaux sont rongées par la rouille et les pompes d’eau froide pourraient cesser de fonctionner en cas de séisme ou d’inondations, explique l’ASN dans un communiqué.

    Le problème est jugé suffisamment grave pour le classer au niveau deux sur l’échelle internationale des événements nucléaires (Ines), qui compte sept niveaux. Cela n’était pas arrivé depuis cinq ans.

    Ces tuyaux sont indispensables. Ils permettent de récupérer l’eau autour de la centrale et de la transporter jusqu’au cœur des réacteurs qui ont besoin d’être refroidis en permanence. A cause de la rouille, l’épaisseur de la paroi de nombreux tuyaux a diminué et ces derniers pourraient ne pas résister en cas d’événements violents.

    En cas d’accident, comme un séisme par exemple, le risque est donc qu’elles ne résistent pas.

    Or, si elles se rompent, la station de pompage pourrait être inondée, le réacteur ne serait alors plus refroidi, et un accident nucléaire pourrait se déclarer. C’est ce qui s’est passé à Fukushima.

    Les 29 réacteurs concernés se trouvent dans les centrales de Belleville-sur-Loire, Cattenom, Chinon, Cruas, Dampierre-en-Burly, Golfech, Nogent-sur-Seine, Paluel, Saint-Alban et Saint-Laurent-des-Eaux. L’ASN précise que neuf autres réacteurs sont touchés par un risque de perte partielle de la source froide, relevant du niveau 0 de l’échelle Ines.

  • La manifestation de dimanche 5 novembre, dans les rues de Narbonne, donne un coup de projecteur sur l’activité de la filière nucléaire dans le département de l’Aude, dont Areva se serait sans doute bien passé. L’inquiétude exprimée au sujet du projet de traitement « Thor, traitement des nitrates » – une sorte d’incinérateur qui devrait s’élever sur le site de l’usine Areva Malvési, anciennement nommée Comurhex – ne donne peut-être pas la vraie mesure du problème.

    L’usine se dresse déjà à moins d’un kilomètre de la ville de 52 800 habitants. Sur son aire gigantesque, les seuls bassins occupent une surface équivalente à dix-huit terrains de rugby. Cette installation traite un quart du minerai d’uranium naturel mondial (et 100 % de l’uranium français). Acheminé par bateau des mines du Niger, du Kazakhstan ou d’Ouzbékistan, il est dissous à Malvési avec de l’acide nitrique concentré à 99,9 %, puis envoyé à Pierrelatte, dans la Drôme, pour poursuivre sa transformation en combustible nucléaire.

    Loin d’être une petite usine chimique anodine, Areva Malvési est un discret colosse du nucléaire, qui n’a que quatre équivalents dans le monde, et dont le passé pose problème, comme s’en est aperçu l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la suite d’un accident survenu en 2004. A l’époque, après la rupture d’une digue, le contenu d’un bassin se répand alentour. Il s’agit de boues que l’usine présente comme « nitratées ». Mais en 2006, des prélèvements effectués à la sauvette par des riverains et analysés par la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) montrent qu’elles sont aussi très radioactives.

    Pire : elles contiennent des éléments radioactifs qui n’auraient jamais dû se trouver là, comme du plutonium, de l’américium ou du technétium. Ces éléments n’existent pas à l’état naturel, ils ne peuvent donc pas être présents dans les minerais d’uranium traités par l’usine. En revanche, ils sont légion dans les combustibles nucléaires usagés, ceux qui sortent des centrales nucléaires et font normalement l’objet d’un retraitement spécifique, à La Hague par exemple.

    A l’époque, la découverte fait scandale. Mis devant le fait établi, les dirigeants d’Areva Malvési furent contraints d’admettre l’inimaginable : entre 1960 et 1983, l’usine avait tenté de recycler des combustibles nucléaires usagés pour essayer de récupérer de l’uranium encore présent. De quoi polluer durablement le site, les bassins et l’environnement. Des analyses effectuées en 2007 par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont ensuite établi la présence de plutonium dans le blé d’un champ voisin, ainsi qu’un marquage à l’uranium sur une distance de deux kilomètres, sous les vents dominants, donc en direction de Narbonne. Aujourd’hui, des habitations se construisent à environ 800 mètres du site. En l’absence de registre des cancers, l’impact sur la santé d’une telle proximité n’est ni connu, ni même évalué.

    Par la suite, une décision administrative sans précédent classe les deux bassins les plus anciens, les plus pollués et les plus fragiles (dont celui qui s’est ouvert en 2004) comme installation nucléaire de base (INB), et les place sous la responsabilité de l’ASN. Celle-ci ordonne leur recouvrement en urgence afin d’arrêter l’évaporation des liquides radioactifs, mais aussi leur infiltration dans le sol. Car de surcroît, ces bassins construits sur les terrils d’une ancienne soufrière n’étaient pas étanches et surplombaient une nappe phréatique qui n’a été isolée qu’en 2013. Quatre autres bassins doivent être vidés prochainement pour permettre à l’ASN d’avoir une idée plus précise de la composition des boues et de décider des mesures à prendre.

    L’histoire ne s’arrête par là. Depuis sa création, en 1958, Areva Malvési produit en continu de grandes quantités de déchets liquides, nitratés, radioactifs, dont la seule issue est un stockage sur place, dans les bassins ouverts pour que le soleil et les vents, si présents dans la région, puissent en réduire le volume. Mais au-delà d’une certaine concentration de nitrates, l’eau ne peut plus s’évaporer ; les bassins sont alors saturés et il faut en construire de nouveaux pour accueillir l’afflux continu de déchets liquides. Voilà pourquoi le site n’a cessé de croître, multipliant le nombre de bassins.

    L’association locale de protection de l’environnement Eccla dénonce des risques de débordement des bassins en cas de pluies diluviennes. Pour Christophe Kassiotis, de l’ASN, la situation n’est pas tenable : « Avant janvier 2019, Areva doit réduire le volume de ses déchets », explique-t-il.

    Le traitement des nitrates par le procédé Thor est la réponse technique à cette demande. Sur le papier, sa mise en œuvre devrait permettre de résorber certains bassins et de transformer une partie des rejets liquides en déchets ultimes, stockables par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), comme le confirme Patrice Torres, directeur des opérations industrielles. « Areva a une pré-acceptation pour les déchets issus du procédé TDN Thor qui devraient représenter 5 700 colis de 500 m3 envoyés chaque année pendant trente ans dans l’est de la France », assure-t-il.

    Que faire du reste, c’est-à-dire plusieurs centaines de milliers de mètres cubes de boues radioactives dont une partie a été recouverte en urgence… pour trente ans ? Areva se doit de leur trouver un destin à plus long terme. Pour le moment, toutes les solutions esquissées ont été retoquées par l’IRSN, qui n’exclut pas cependant l’idée d’un stockage définitif sur le site. « Les déchets de l’amont du nucléaire sont très volumineux et les sites de stockage de l’Andra ne pourront tout accueillir, explique François Besnus, de l’IRSN. Il faudra réfléchir à des solutions plus globales. » En l’état donc, rien n’empêche d’imaginer que le site d’Areva Malvési, situé aux portes de Narbonne, en zone inondable, puisse être transformé en lieu de stockage définitif pour les boues radioactives de l’usine. Voire venues d’ailleurs.

  • « C’est incroyable qu’on n’ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : ceux qui le disent, ce sont des techniciens EDF qui s’inquiètent ! Les centrales s’abîment, alertent ces agents EDF. Les objectifs de rentabilité et un management absurde ont affaibli les collectifs de travail et la transmission des compétences... Ils décrivent une situation inquiétante. La maintenance des arrêts de tranche est déléguée aux sous-traitants. Et le choix de ces sous-traitants se fait souvent au moins disant. Avec l’arrêt de la maintenance, la formation des nouveaux agents EDF a peu à peu disparu. C’est en effet lors des chantiers d’entretien, parfois très complexes à mener, que beaucoup intégraient un savoir faire pratique que ni les formations théoriques ni les procédures ne peuvent entièrement formaliser.

  • Violents, les défenseurs du nucléaire !

    Les opposants à l’enfouissement des déchets à Bure ont été violemment délogés à l’aube par 500 gendarmes, organisés comme pour une intervention antiterroriste pour écraser… quelques malheureux écologistes qui tentaient seulement d’empêcher qu’on mette sous terre des déchets nucléaires, en prenant des risques de contamination des eaux. La « Maison de la résistance » qui organisait la lutte a été perquisitionnée, comme s’il s’agissait de voleurs, de bandits ou d’assassins, et trois personnes ont été arrêtés, sans autre crime qui leur soit reproché que s’opposer pacifiquement à l’enfouissement des déchets !!! On l’a vu avec la condamnation à des peines de prison ferme d’écologistes qui entendaient démontrer l’insécurité du site en occupant une centrale nucléaire, les défenseurs étatiques du nucléaire sont plus violents que jamais alors qu’ils n’ont toujours trouvé aucune solution reconnue scientifiquement pour se débarrasser des déchets et que ceux-ci s’entassent, augmentant sans cesse leur menace !

    • La préfecture de la Meuse avait interdit « toute manifestation » samedi et dimanche. Trois cents personnes se sont toutefois réunies.

      Après de brèves échauffourées avec les gendarmes, quelque 300 opposants au projet de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) d’enfouissement de déchets radioactifs ont dû remballer, samedi 3 mars, leur « vigie » en kit. Ils comptaient l’ériger à Mandres-en-Barrois (Meuse) dans un champ proche du site dit de Bure pour « surveiller » les activités menées par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).

      C’est à cet endroit que l’Andra doit en effet procéder à des forages exploratoires avant de déposer une demande d’autorisation formelle de création du site de stockage pour enfouir, dans le sous-sol argileux du village de Bure, des déchets nucléaires français.

      Manifestation interdite ? A cause du terrorisme ? Hé hé !!!

  • Partout dans le monde dans les campagnes, dans les usines, les chantiers , dans les quartiers, les écoles, des femmes et des hommes, jeunes ou vieux , sont touchés par des maladies mortelles —>dans ces pays , de hautes technologies, les hopitaux sont engorgés par les demandes de rendez vous pour des analyses et des opérations-traitements visant à tenter de soigner des personnes qui paraissaient quelques temps auparavant en pleine forme ! Leur point commun, vivre, manger, respirer ou travailler à proximité de sources de rayonnement ionisant, ou dans un environnement contaminés par des poussières radioactives :

    Depuis la catastrophe nucléaire : près de 50% des enfants de la région de Fukushima sont atteints de kystes, nodules et cancers de la thyroïde.

    Le "Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism" révèle que 145000 des 295 000 jeunes de moins de 18 ans auscultés à Fukushima présentent des déficits thyroïdiens et des risques de cancer de la thyroïde. Soit 49 % ! Ce sont les résultats de l’examen échographique thyroïdien dans les trois ans après l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima. L’enquête sur la santé à Fukushima (Fukushima Health Management FHMS) atteste de l’horreur nucléaire.

    Le cancer de la thyroïde infantile est particulièrement préoccupant depuis l’explosion en mars 2011 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daïchi au Japon, tout comme l’est l’état de santé de la population, notamment des enfants, depuis l’explosion en avril 1986 de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine.

    Obtenir des données analytiques de référence de l’impact sur les enfants, notamment de l’état de leur thyroïde, permet ainsi de cerner le terrifiant de la radioactivité sur la vie humaine et plus généralement sur le vivant. Et le crime que représente la mise en œuvre du principe de la destruction atomique. Ces enquêtes sanitaires permettent aussi un suivi de la santé des victimes et d’effectuer des examens ultérieurs. Pas étonnant donc que les pouvoirs publics et le lobby nucléaire ne se précipitent pas pour les diligenter. Et quand ils sont contraints de le faire sous la pression des habitants et des populations : les biais, erreurs voire trucages sont nombreux et édulcorent les résultats.

    Aussi lorsqu’une revue scientifique de référence publie les résultats d’une enquêtes sanitaires de grande ampleur le voile de l’obscurantisme fanatique pro-nucléaire se déchire et révèle la monstruosité.

    Ainsi de octobre 2011 à mars 2014, 294.905 jeunes personnes âgés de 18 ans ou moins lors de la catastrophe nucléaire mondiale de Fukushima-Daïchi au Japon ont volontairement subi une échographie thyroïdienne dans le cadre de l’enquête sanitaire "Fukushima Health Management" (FHMS). Un deuxième examen de confirmation a été réalisé sur 2 032 personnes.

    Les scientifiques ont analysé la répartition par âge et par sexe des résultats des examens des enfants et des adolescents.

    Des kystes thyroïdiens, des nodules et des cancers cytologiquement suspects ont été détectés chez 68 009 garçons et adolescents et sur 73 014 petites et jeunes filles sur un total de 294.905 jeunes examiné-es.

    . La prévalence et la taille des kystes thyroïdiens, des nodules et des cancers ont été analysées en fonction de l’âge et du sexe.

    . Le taux de détection des nodules thyroïdiens et du cancer augmente en fonction de l’âge

    . Les kystes thyroïdiens atteignent un sommet vers l’âge de 11-12 ans

    . Le sexe a affecté la prévalence des nodules thyroïdiens et des cancers après le début de la puberté, une petite différence se révélant dans celle des kystes.

    Les scientifiques ont ainsi clarifié ce que représente ce taux de détection de cancer de la thyroïde en terme de pourcentage de victimes de la radioactivité au terme d’à peine quatre années et celui de la proportion des jeunes qui ont des nodules thyroïdiens et des kystes qui, variant considérablement selon l’âge, entraîneront de futurs cancers et en tout état de cause des vies mutilées et volées.

    Et ce n’est qu’un résultat partiel d’autant qu’il n’y a pas que la thyroide à être affectée par la radioactivité et il n’y a pas que des jeunes non plus en ce monde.

    Malgré ces travaux scientifiques - ou plutôt pour les masquer - les nucléocrates utilisent toutes les cordes de leur manipulation mentale et le noyautage des sociétés et institutions humaines. Ils déversent à tour de bras, sur les deniers des contribuables-usagers, un flot ininterrompu de subventions en direction des associations de toutes natures, des fédérations et clubs sportifs notamment.

    Ignominies sportives : des aliments de Fukushima seront servis aux athlètes et participants aux J.O de 2020 à Tokyo

    Les organisateurs des jeux Olympiques de Tokyo 2020 - business is business - s’efforcent de museler les craintes et oppositions suscitées par la tenue de J.O dans un pays victime d’une catastrophe nucléaire toujours en cours. Le porte-parole du comité d’organisation Tokyo 2020 n’a pas hésité ainsi à déclarer que "la remise en état des régions frappées par le désastre est un important pilier de nos jeux".

    Négationnistes de la contamination radioactive pérenne de la région de Fukushima et au-delà de celles de Miyagi et Iwate, méprisant les victimes, les pseudos dépositaires de l’esprit sportif de Pierre de Coubertin ont déjà mitonné le statut de cobaye des athlètes de haut niveau et même du C.I.O. "En proposant de la nourriture en provenance des trois préfectures atteintes par le catastrophe, nous espérons balayer la réputation non justifiée des aliments de ces régions et contribuer à leur réhabilitation" a déclaré l’un des porte-parole.

    Les organisateurs nippons ont donc prévu de servir des mets fins provenant du nord-est de l’archipel nippon frappé par la catastrophe nucléaire au Comité international olympique (CIO) en visite de trois jours et en présence des gouverneurs des trois préfectures (dîner de mi-décembre 2017).

    C’est aussi l’un des moyens sordides élaborés pour permettre ou contraindre les 54 pays qui ont interdit l’importation chez eux de produits alimentaires japonais à revenir sur cette interdiction adoptée pour des raisons de santé publique. Pour le responsable du ministère japonais de l’Agriculture Maiko Kubo, ce n’est que "par peur" que ces pays ont agi. Exit la contamination radioactive des vastes zones de territoires agricoles, d’élevages et de pêches. Et ça marche puisque six ans après la catastrophe, 25 pays ont complètement mis fin à leur interdiction d’importation des denrées japonaises, l’Union européenne allant encore "assouplir" ses contrôles et ayant déjà renoncé à exiger des certificats pour le riz cultivé dans la région de Fukushima.

    Mais tous ne se plient pas au diktat. La Chine, pays en proximité du Japon, n’est pas dupe et interdit toujours l’importation d’aliments provenant de 10 préfectures du Japon, tandis que Taïwan interdit celle de produits de cinq régions. Les produits alimentaires des zones affectées sont soumis à des contrôles sanitaires avant d’être mis sur le marché. Un petit nombre d’aliments produits dans la région de Fukushima, tels les légumes de montagne, sont toujours interdits au Japon.

    Tokyo 2020 : masquer le crime et rendre invisibles les victimes du nucléaire

    Les organisateurs de Tokyo 2020 s’efforcent d’impliquer les administrations et élu-es des régions contaminées dans la préparation des jeux Olympiques. La joie sportive et la liesse populaire doit être partout. Le sport anoblit. En toute logique sordide donc, en mars, la préfecture de Fukushima s’est vue chargée d’accueillir les compétitions de baseball. Elle pourrait même organiser le match d’ouverture.

    Et pour faire bonne mesure nationaliste de dissimulation radioactive, Kengo Kuma le concepteur-architecte du nouveau stade national a déclaré espérer que pour ce site phare des rencontres sportives internationales de 2020, il pourrait utiliser du bois venant des régions contaminées par la catastrophe atomique. Sportifs et publics accepteront-ils de se rendre complices (et victimes à terme) de tels agissements ?

    La taille et la croissance des singes de Fukushima affectées

    Dans un article de novembre 2017 la revue scientifique "Scientific Reports" de "Nature" publie le résultat de mesures d’évaluation des singes de la ville de Fukushima, situés à 70 km de la centrale nucléaire explosée. Les auteurs ont mesuré les dimensions de 62 fœtus de macaques japonais abattus et les ont pesés. 31 avaient été conçus avant la catastrophe nucléaire et ses retombées radioactives et 31 après. Résultats : les 31 fœtus conçus après les explosions atomiques ont une boîte crânienne plus petite par rapport à leur taille que ceux conçus avant. Leurs poids est aussi plus faible. La quantité de césium dans la chair des mères a révélé que toutes étaient contaminées à des niveaux variables.

    Différentes pistes d’explications de ces retards de croissance ont été envisagées et explorées : une modification du régime alimentaire des mères du à une modification du climat ou des nutriments. Mais les chercheurs n’ont trouvé aucune différence dans les indices de graisse corporelle des génitrices. Une comparaison avec d’autres singes vivant plus loin aurait pu fournir une autre piste d’explication mais il n’a pas été possible de trouver des singes abattus dans des zones voisines non-contaminées. Il n’y a en effet que dans la ville de Fukushima que des centaines de singes sont abattus.

    Même si cette étude ne constitue pas une preuve définitive de l’origine de ces atrophies et retards de croissance, les auteurs ne voient pas d’autre cause que la radioactivité. D’autant que les singes de la ville de Fukushima ne souffrent d’aucun stress post-traumatique lié à la catastrophe nucléaire (explication mise en avant par les autorités pro-nucléaire pour faire croire que c’est le stress qui rend malade les populations victimes de la radioactivité). D’autant moins aussi que cette même équipe de chercheurs avaient déjà démontré dans une précédente publication que le système immunitaire des singes avait été affecté par les rejets radioactifs.

    J.R __ sources : Le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, jc.2017-01603 (14 December 2017)

    https://academic.oup.com/jcem/advance-article-abstract/doi/10.1210/jc.2017-01603/4630428?redirectedFrom=fulltext

    http://fukushima.eu.org/taille-croissance-singes-de-fukushima-affectees/

  • Les responsables eux-mêmes sont obligés de reconnaître que les centrales françaises trop vieilles sont dangereuses même si le ministre Hulot ne dit rien, ne fait rien !!

    La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) sera maintenue sous surveillance renforcée jusqu’à nouvel ordre en raison de ses performances « en dessous de la moyenne » en matière de sûreté, a indiqué mercredi l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
    La décision de placer la centrale sous surveillance renforcée avait été annoncée en septembre 2017 et motivée par « une augmentation du nombre d’événements significatifs » qui traduisent « des défauts dans la conduite des réacteurs », ainsi que « des défaillances dans l’analyse d’anomalies ».

    Au total, neuf événements de niveau 1 ont été relevés l’an dernier sur l’ensemble du parc nucléaire régional (12 réacteurs à eau sous pression).

    Selon EDF, dix cuves en exploitation comportent des fissures qui datent de leur fabrication et qui continuent à s’accroître. Dans le top 5 des cuves les plus dangereuses, établi par les deux auteurs, se trouvent Le Bugey 5 (Ain), Saint-Laurent-des-Eaux B1 et B2 (Loir-et-Cher) et Blayais (Gironde).

    À la tête de cet inquiétant classement : la centrale du Tricastin (Drôme), "pire centrale du pays", en particulier à cause de son réacteur 1. "Ce réacteur cumule tous les problèmes : défauts sous revêtement, absence de marge à la rupture et dépassement des prévisions de fragilisation à quarante ans", expliquent Gadault et Demeude.

    Dans leur livre-enquête "Nucléaire, danger immédiat", Thierry Gadault et Hugues Demeude dénoncent le manque de sûreté des centrales françaises.

  • En France, plus de 200.000 personnes vivent dans une commune située à moins de 5 km d’une centrale nucléaire. Un accident grave pourrait les menacer dans un temps trop court pour réagir !!!

  • L’un des pires dangers du nucléaire n’est pas le terrorisme mais... la rouille qui ronge les tuyaux !!!

  • La rouille un danger mortel dans le nucléaire ?
    EDF se veut rassurant, comme l’explique Le Parisien. "Le vieillissement de certains matériaux est un phénomène naturel, connu, étudié et pris en compte par l’exploitant dès la conception des centrales", a assuré EDF, pour qui il n’y a "aucune conséquence réelle pour la sécurité des salariés, ni pour l’environnement".

    L’ASN a toutefois classé le problème au niveau 2 de l’échelle Ines, qui en compte 7. C’est la première fois depuis cinq ans que cela arrive en France.

  • Le Conseil d’Etat annule le décret sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim !!!

    A la demande du gouvernement !!!

    Ce fameux gouvernement qui, sous prétexte de la visite de Hulot, se prétendait écolo !!!

  • Selon un sondage Odoxa, 53% des Français se disent opposés au nucléaire. Mais ce n’est pas l’opinion publique qui gouverne. C’est la classe possédante !

  • Macron le prétendu écolo !!!

    Nucléaire : les deux réacteurs de Fessenheim seront les seuls à être fermés pendant le quinquennat de Macron !!!

  • Que se passerait-il, si le barrage de Vouglans dans le Jura venait à céder ? Un tel événement est-il possible ? Les fissures, visibles dans l’infrastructure, sont-elles inquiétantes ? Un reportage diffusé jeudi 13 septembre dans l’émission Envoyé Spécial, révèle un scénario catastrophe, envisagé par EDF et par les autorités.

  • Les centrales nucléaires françaises ne sont toujours pas aux normes post-Fukushima !!!

    La filière nucléaire a-t-elle tiré toutes les leçons de la catastrophe de Fukushima du 11 mars 2011 ? En France en tout cas, cles prescriptions adressées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) aux exploitants pour renforcer leurs installations ne sont encore, huit ans après, que très partiellement mises en œuvre. Dans une décision du 19 février, passée relativement inaperçue, le gendarme du nucléaire vient ainsi d’accorder à EDF un délai supplémentaire de deux ans pour équiper l’ensemble de ses réacteurs de « diesels d’ultime secours ». Il s’agit de groupes électrogènes destinés à garantir l’alimentation électrique des sites atomiques en cas de défaillance de toutes les autres sources d’électricité.

    Ces équipements font partie du « noyau dur » dont l’ASN avait demandé la mise en place, en juin 2012, au terme d’évaluations complémentaires de sûreté menées à la suite de l’accident au Japon. L’autorité de contrôle avait alors estimé que toutes les installations nucléaires françaises étaient aptes à continuer à fonctionner, mais qu’il y fallait un « renforcement significatif des marges de sûreté », afin d’accroître leur robustesse face à des événements extrêmes, tels que les séismes, les inondations ou les tempêtes.

  • ’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro) a dénoncé mercredi une « contamination » radioactive de l’eau potable de 6,4 millions personnes en France. « 6,4 millions de personnes sont alimentées par de l’eau contaminée au tritium » selon « des données fournies par le ministère de la Santé », affirme le laboratoire basé à Hérouville-Saint-Clair, dans l’agglomération de Caen (Calvados). Cependant, « aucune valeur ne dépasse le critère de qualité de 100 Bq/L (Becquerel par litre) instauré par les autorités sanitaires », reconnaît l’association.

    Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), bras technique de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN, « le code de la santé publique fixe une référence de qualité de 100 Bq/L pour le tritium qui ne représente pas une limite sanitaire mais un seuil qui, lorsqu’il est dépassé, entraîne une investigation complémentaire pour caractériser la radioactivité de l’eau ».

    Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande « une valeur guide de 10.000 Bq/L pour le tritium dans l’eau de boisson, à considérer en cas de consommation permanente de l’eau », selon l’IRSN. Mais « la présence régulière dans l’eau du robinet de tritium rejeté par les centrales nucléaires met en évidence un risque de contamination d’autres polluants radioactifs à des niveaux beaucoup plus élevés », argumente l’Acro.

    • La « carte exclusive de la contamination radioactive de l’eau potable en France métropolitaine » publiée par l’ACRO à partir des données du ministère, « fait apparaître plusieurs zones avec une présence régulière de tritium dans l’eau du robinet » notamment le long de la Seine, de la Vienne et de la Loire, « à cause des rejets radioactifs » de centrales nucléaires. Selon l’association, 268 communes sont concernées, dont de « grandes agglomérations » comme Nantes, Angers, Tours, Blois, Orléans, et 122 communes d’Ile-de-France.

      La seule usine de potabilisation de Choisy-le-roi (Val-de-Marne) « distribue chaque année » dans son eau potable 1,3 TBq (térabecquerel) de tritium, soit 2,5 % des rejets de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, selon l’Acro. Cette usine alimente 1,9 million d’habitants de 56 communes de la banlieue sud et ouest de Paris, ajoute l’association.

  • L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé début juillet au directeur de la centrale nucléaire de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, de prendre rapidement des mesures pour pallier des insuffisances jugées « inacceptables » face au risque d’incendie, selon un courrier révélé mardi par le journal L’Alsace.

    Dans cette lettre datée du 4 juillet et rédigée à la suite d’une inspection inopinée de la doyenne des centrales nucléaires françaises, l’ASN note que l’exploitant EDF « n’a pas été en mesure de déployer les moyens matériels suffisants » pour empêcher la propagation potentielle d’un feu dans un réservoir de fuel de 500 m3. « Seule de l’eau et non de la mousse a pu être envoyée », alors que l’eau « est au contraire à proscrire pour éviter l’extension de ce type de feu d’hydrocarbures », critique l’autorité chargée de la sécurité des centrales nucléaires françaises.

    « Même si l’installation concernée se situe hors zone nucléaire et n’affecte pas directement la sûreté des réacteurs, cette situation n’est pas acceptable et nécessite une action rapide de votre part, au regard des enjeux liés à un incendie de ce type et à la proximité immédiate d’un des deux réservoirs de fuel des groupes électrogènes de secours », note encore l’ASN.

  • A signaler que les habitants du plateau de Saclay ont des consignes et des stocks d’iode en cas de danger nucléaire mais ce n’est pas le cas ni des chercheurs, ni des enseignants, ni des étudiants du plateau de Saclay et de la faculté d’Orsay !!!

  • Six centrales dangereuses car trop vielles mais la direction nucléaire ne veut rien entendre !!!

    « Aucun de ces éléments ne présente un risque en matière d’intégrité ou de sûreté des réacteurs. On est en confiance », a assuré, mercredi matin, Régis Clément, directeur adjoint du parc en exploitation des centrales nucléaires françaises. Pour lui, un arrêt immédiat n’est pas nécessaire, ni même un besoin rapide de réparation.

    lire ici

  • Le séisme en Drôme-Ardèche a entraîné des risques sur la centrale nucléaire de Cruas et sur trois autres. On ne peut pas savoir ce que savent les autorités mais elles ont mis Cruas à l’arrêt et imposé des enquêtes sur les trois autres centrales. C’est dire...

  • La centrale nucléaire de Cruas, touchée par un séisme, est à l’arrêt mais ce n’est plus seulement pour une enquête de sécurité : une remise en service n’est pas envisagée ce qui signifie que nous ne sommes pas du tout informés de ce qui s’est réellement passé et quels sont les risques…

    Nucléaire = danger et pas seulement à Cruas, pas seulement à cause des séismes mais parce que c’est une industrie à risques qui ne peut pas être confiée à des gens prêts à tout pour faire du profit !

  • L’ASN et l’IRSN, deux grands organismes de surveillance des centrales nucléaires françaises, étudient un rapport selon lequel la moitié du parc nucléaire français est bon pour la casse du fait de 34 cuves qui ne devraient déjà plus être utilisées. Or une telle cuve est « NON REMPLACABLE », ce qui signifie que la mort de la cuve, c’est LA MORT DE LA CENTRALE !!!

    Ce rapport indique qu’ « il y a un risque de rupture brutale des cuves » !!!

    Les responsables du nucléaire français ne pourront pas dire, en cas d’accident, qu’elles ne savaient pas, que c’était imprédictible, qu’on ne pouvait pas prendre des mesures d’avance, qu’elles ne sont pas responsables, etc.

    EDF s’engage lourdement en déclarant qu’il y a « absence de risque de rupture brutale des cuves » !!!

    Et EDF engage lourdement les finances publiques et les consommateurs en projetant la construction de six réacteurs de type EPR dont le coût prévu est de 46 milliards d’euros et le coût réel peut être dix fois plus !!!

  • Tout à fait injuste, déclare une note de l’IRSN, de considérer insuffisantes les précautions sismiques prise par elle pour les centrales nucléaires, puisqu’on avait estimé qu’il suffisait d’exiger que les installations soient capables de supporter des séismes de magnitude maximale 5,2 alors que celle de Cruas en a subi un de magnitude 5,4. Injuste en effet dit-elle : « ce séisme ne s’était guère fait sentir depuis vingt millions d’années ». Alors ! Si les séismes n’adressent pas un courrier pour prévenir qu’ils vont frapper, où on va ?!!!

  • Les deux réacteurs de Flamanville, dans la Manche, ne fonctionnent plus depuis des mois. Une mise à l’arrêt ordonnée par le gendarme du nucléaire qui a jugé l’état de la centrale préoccupant. En même temps, le réacteur N°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim doit être définitivement arrêté. En fait, c’est 14 réacteurs nucléaires qui devraient déjà être fermés sur les sites de Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin. Et les incidents se multiplient.... Un événement « significatif » affecte plusieurs installations sur le sol français, a fait savoir l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) jeudi. Plusieurs défauts ont été repérés sur des groupes électrogènes de secours, indispensables en cas de séisme. Pour la deuxième fois en quelques semaines, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a signalé un incident classé en niveau 2 sur une échelle de 0 à 7. Un « événement significatif » affectant huit réacteurs du parc nucléaire français, a souligné l’ASN qui n’a signalé ce type d’incident que quatre fois depuis 2017. EDF a repéré des « défauts de résistance au séisme de certains matériels contribuant au fonctionnement des groupes électrogènes de secours à moteur diesel (diesels de secours) de plusieurs de ses réacteurs de 1300 MWe », a fait savoir l’institution indépendante. Il s’agit notamment de mauvais raccords de tuyauteries entre elles, de corrosion ou de défauts de connectique au niveau des armoires électriques.

    Le mois dernier, une fuite radioactive avait été repérée sur la centrale de Tricastin !

    Dormez en paix, vous êtes dans la lumière du nucléaire !!!

  • .
    Le nucléaire, industrie propre, clame Macron, pour relancer cette industrie. Tu parles !

    Dans les mers, des tonnes de déchets radioactifs laissés à l’abandon !

    https://theconversation.com/dans-les-mers-des-tonnes-de-dechets-radioactifs-laisses-a-labandon-219125

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