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Lutte de classes au Bénin

lundi 12 octobre 2015, par Robert Paris

Lutte de classes au Bénin

Le Bénin a connu des dictatures se revendiquant de la révolution, du socialisme, du prolétariat, de tout mais, comme ce n’était qu’un moyen de cacher les vrais objectifs des classes dirigeantes derrière un faux drapeau jamais les travailleurs n’y ont eu le moindre pouvoir !

Par contre, comme partout en Afrique, comme partout au monde, la lutte des classes y a cours et elle marque toute la vie économique, sociale et politique, toute l’histoire du pays.

Au Bénin, c’est le banquier qui gouverne !

Au Bénin, la jeunesse a droit… à du blabla…

Le gouvernement soutient toutes les sectes réactionnaires

Une nouvelle attaque contre les retraites

Les luttes politiciennes ne reflètent en rien les luttes du peuple travailleur

Les classes dirigeantes sont optimistes sur le dos des exploités

Revue du passé

Une ancienne civilisation

Révolte sociale et politique en 1988-1991

Luttes ouvrières en 2003-2007

Le travail des enfants en 2010

Vent de révolte en 2011

Grève des fonctionnaires en 2011

Grève générale de 2012

Grève des magistrats en 2013

Grève générale de l’administration béninoise fin 2013

Enseignants en 2014

Six semaines de grève générale en 2014

Crise sociale en 2014

Grève générale de 2014

Fin de la grève générale de 2014

Grève des enseignants en 2014

Grève de la Santé en 2014

Hôpitaux en grève en 2014

Grève générale en 2014 à Porto-Novo

La classe dirigeante se plaint des grèves au Bénin en 2014

Grève de la justice en 2015

Une grève d’enseignants en 2015

Justice en grève en 2015

Luttes de classe en Afrique

Messages

  • Même les magistrats s’y mettent !!!

    Au Bénin, les tribunaux risquent d’être à nouveau perturbés cette semaine. L’Union nationale des magistrats du Bénin, principale organisation de magistrats, appelle à la grève jusqu’à vendredi. Ils souhaitent le changement dans le mode de recrutement des élèves magistrats.

  • Les portes de l’Agence Bénin presse (ABP) sont fermées et les activités paralysées depuis ce mercredi 7 octobre 2015. Cette situation de paralysie est la conséquence d’un mouvement de cessation de travail de 72 heures décidé par les agents de cette structure sous tutelle du ministère de la communication et des technologies de l’information et de la communication.

    Selon Etienne A. Dedo, la grève est une grève d’avertissement pour exiger « le paiement sans condition des primes de rendement et spécifique dues au titre de l’année 2015 à tous les agents bénéficiaires à l’ABP comme c’est le cas pour les agents du même statut au MCTIC ».

    Le mouvement de grève va durer jusqu’au vendredi 09 Octobre 2015 à 00 heures.

    Les travailleurs rendent la Direction Générale de l’ABP et le Ministre en charge de la Communication responsables des préjudices qui découleraient d’une paralysie générale en cas de non-satisfaction de leur revendication.

  • Réuni en Assemblée générale le 22 septembre dernier, le collectif des prestataires en alimentation des prisons civiles du Bénin, a décidé d’aller en grève pour non respect des engagements pris par le ministère de la justice. Plus précisément, ce collectif est arrivé à cette extrémité pour non paiement des arriérés de janvier 2012 à 2014, non paiement de certains prestataires au titre de l’année 2014, non établissement à certains prestataires des avenants relatifs à la surpopulation carcérale intervenue dans certaines prisons et non signature des contrats relatifs à l’alimentation des détenus des prisons civiles du Bénin pour l’année 2015 en cours. A en croire le collectif, les arriérés de janvier 2012 à janvier 2014 s’élèvent à deux milliards cinquante millions (2.050.000000) F Cfa. Certaines dettes de 2014 sont estimées à un milliard trois cent millions (1.300.000.000) F Cfa. Au dire du collectif des prestataires, cette situation a été portée à la connaissance du garde des sceaux, ministre de la justice à travers une lettre qui lui a été adressée le 25 septembre dernier. Ils ont été par la suite reçus en audience par l’autorité, mais rien de concret n’a été retenu. Raison pour laquelle le mot d’ordre de grève est maintenu. « Nul n’ignore aujourd’hui les nombreux préjudices que nous avons subis en acceptant de travailler de janvier 2012 à janvier 2014 sur la base des lettres de poursuite signées de différents ministres de la justice et tenant lieu de bons de commande. Mais lorsqu’il s’est agi de nous payer, ces lettres avaient été rejetées par le même ministre qui les a éditées. Et pour cause, elles n’avaient aucun fondement juridique. Dans ces conditions, comment nous pouvons fournir des prestations en alimentation aux détenus des prisons civiles du Bénin sans un contrat valable, en continuant à nous exposer à de graves conséquences comme par le passé ? Nous refusons les traitements que l’Etat béninois ne cesse de nous infliger depuis 2006 jusqu’à la date d’aujourd’hui en ce qui concerne le paiement de nos dettes. Il est important de souligner qu’avant 2006, nous vivons paisiblement dans ce métier car, nos factures, une fois déposées après services effectués, nous étaient payées aussitôt », a précisé l’Assemblée générale.

  • Le Front d’action des trois ordres d’enseignement annonce des mouvements de grève à compter de la semaine prochaine. Ce syndicat exige du gouvernement la signature du statut particulier des enseignants du secondaire et du primaire. L’information a été rendue publique ce mardi 13 octobre à travers une conférence de presse à la bourse du travail de Cotonou.

  • Les activités au Port autonome de Cotonou sont quasiment paralysées depuis ce matin. A l’origine de cette situation, un mouvement d’humeur des travailleurs de la plate forme portuaire. Réunis au sein du collectif des syndicats de la plate forme portuaires, les travailleurs observent en effet depuis ce jeudi 28 janvier 2016, une grève d’avertissement de 48 heures.

    Dans la motion de grève signée par les cinq syndicats membres du collectif et adressée au ministre du travail, les travailleurs expliquent être en grève pour réclamer la satisfaction d’un certain de revendications d’ordre essentiellement pécuniaire.
    A travers leur mouvement, les travailleurs du Port autonome de Cotonou réclament la rétrocession de 14 milliards 444 millions 400 mille FCFA. Cette somme qui représenterait le titre d’entrée du groupe Bolloré sur la plateforme portuaire, à en croire les travailleurs, avait été déposée sur le compte du trésor public à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sur ordre du gouvernement depuis le 31 mars 2011.

    Les travailleurs par leur mouvement entendent obtenir du gouvernement béninois, la rétrocession dans les caisses du Port, la somme de 648 millions FCFA au titre d’un préfinancement effectué par la direction du port dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime dans les eaux béninoises.

    Aussi, les travailleurs du port réclament-ils le remboursement de toutes les redevances dues par la Nouvelle cimenterie du Bénin (NOCIBE) au port autonome de Cotonou de même que la révision du contrat de la société technologique de transport du Bénin (STTB).

  • Le business a pris le pouvoir au Bénin. A l’issue du second tour de la présidentielle qui s’est déroulée dimanche dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest francophone, un temps surnommé « le quartier latin de l’Afrique », c’est un self-made-man, millionnaire en euros, qui a remporté la victoire avec plus de 62 % des voix. Un résultat qui le place loin devant son challenger Lionel Zinsou, économiste et banquier réputé, devenu Premier ministre en juin. Ce dernier a en partie souffert d’avoir passé la plus grande partie de sa vie en France, où il est réputé proche de plusieurs ténors socialistes (lire ci-contre). Beau joueur, Zinsou, qui a recueilli un peu plus de 32 % des voix, a immédiatement reconnu sa défaite, avant même la proclamation officielle des résultats. Hier, c’était d’abord ce geste très fair-play du perdant qui était souligné dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les commentateurs avaient peut-être alors à l’esprit la relative rareté des élections réellement démocratiques en Afrique, même en 2016, et alors que les scrutins qui se déroulaient le même jour au Niger et au Congo-Brazzaville n’affichaient pas le même degré de transparence. En aparté pourtant, certains proches de Zinsou émettaient des doutes quant à la régularité du vote, évoquant des distributions de cartes électorales et les largesses prodiguées par le vainqueur aux électeurs. Des accusations difficiles à vérifier, alors que Talon a surtout compris plus vite que son adversaire la nécessité de sillonner le pays de long en large pour mener campagne, ralliant à lui la plupart des candidats malheureux du premier tour, alors même que Zinsou était arrivé en tête avec une très légère avance.

  • Au Bénin, une semaine après leur sit-in devant l’Assemblée nationale à Porto-Novo, les opposants au projet de révision de la Constitution ont de nouveau manifesté ce jeudi 30 mars à Cotonou. A l’appel du Front pour un sursaut patriotique, plusieurs centaines de personnes ont défilé pour demander le retrait du texte.

  • Les syndicats des travailleurs publics du port de Cotonou ont décidé de reconduire un mouvement de grève lancé cette semaine pour protester contre la décision des autorités de confier sa gestion à un mandataire privé, a constaté un correspondant de l’AFP ce vendredi. "La semaine prochaine nous serons en grève pour 72 heures à compter du dépôt des motions", a déclaré à l’AFP Monroi Kpoton, un des responsables syndicaux, au terme d’une assemblée générale au port. Le mouvement se poursuivra "jusqu’à satisfaction totale des revendications des travailleurs", a-t-il précisé. Les activités sur le port de la capitale béninoise avaient déjà été perturbées par une "grève d’avertissement" de deux jours observée mercredi et jeudi par les travailleurs du Conseil national des chargeurs du Bénin, de la Compagnie béninoise de navigation maritime et de la Société béninoise des manutentions portuaires, entre autres. Les salariés employés par des opérateurs privés avaient toutefois travaillé normalement.

  • Ce jeudi, plusieurs centaines de Béninois ont manifesté pour protester contre la gestion de leur président. Parallèlement, des syndicats du port de Cotonou sont en grève dénonçant une ’’privatisation déguisée’’ par l’Etat.

    Arrivé au pouvoir en mars 2016, il y a un peu plus d’un an déjà, Patrice Athanase Guillaume Talon, l’homme d’affaires reconverti, a fait une promesse à son pays. Il s’agit de relancer une économie pas très au point, à cause des malversations financières dénoncées par la presse du pays et imputées au régime Yayi Boni, et aussi d’un secteur agricole (le coton) peu organisé. Et pour atteindre ses promesses, le nouveau président n’a pas hésité à introduire des réformes pour la plupart libérales. Un point de discorde de plus entre les travailleurs béninois et lui.

    Ce sont les syndicats des entreprises publiques travaillant sur la plateforme portuaire qui ont déclenché une grève de deux jours pour montrer leur désaccord vis-à-vis de la décision du gouvernement de confier la gestion du port à un mandataire privé. Les grévistes disent soupçonner une « privatisation déguisée » et déclarent avoir peur pour leur emploi.

    Après une première phase de la grève, dite« grève d’avertissement », la semaine passée suivie de discussions avec le ministre des Transports sans issue, ils comptent faire plier le gouvernement. Ce dernier contestant les soupçons des grévistes a d’ailleurs déjà lancé un appel public à recrutement le 29 mai dernier.

  • Au Bénin, les syndicats des travailleurs publics du port de Cotonou appellent à une nouvelle grève de 72 heures, la semaine prochaine, probablement à partir de jeudi 22 juin, après avoir débrayé pendant deux jours. Ils demandent au gouvernement de revenir sur sa décision de confier la gestion du port à un privé.

  • Au Bénin, lors d’une assemblée générale, les travailleurs de la santé ont décidé mercredi de suspendre leur grève qui avait duré plus de deux mois à Cotonou.

  • Au Bénin, les fonctionnaires font grève pour conserver… le droit de grève... Dans les administrations et les institutions judiciaires, le gouvernement a procédé à des réquisitions pour obliger des agents à venir travailler, certains ministères ayant publié la liste des réquisitionnés par voie de presse. Interrogé par l’AFP, Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes, l’une des plus importantes centrales syndicales, s’est dit « satisfait » de la mobilisation. « Les réquisitions n’ont pas porté », a-t-il assuré. Le Bénin a connu ces derniers mois une série de mouvements sociaux pour protester contre la politique économique du président, notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Patrice Talon, un ancien homme d’affaires qui a fait fortune dans le coton, a engagé le pays dans la voie des réformes dites libérales qui sont liberticides !

  • Fin juin, après des mois de bras de fer, la Cour constitutionnelle avait finalement donné raison à l’exécutif en autorisant la suppression du droit de grève pour les travailleurs des secteurs de la sécurité, de la défense, de la justice et de la santé.

    La décision finale, prise par le nouveau président de la juridiction suprême proche du président Patrice Talon, a été perçue comme "un coup de massue" dans le monde syndical après une année 2017 secouée par d’importants mouvements sociaux.

    Rappelons que le parlement béninois a adopté le mardi 4 septembre dernier à l’unanimité des députés présents au palais des Gouverneurs de Porto-Novo, le projet de loi portant réglementation de la durée de l’exercice de droit de grève, aux personnels civils de l’Etat et des collectivités territoriales, lorsque les conditions de procédures sont respectées, à 10 jours au cours d’une même année, 7 jours au cours d’un même semestre et deux jours au cours d’un même mois.

    Des milliers de travailleurs béninois protestent dans la rue contre ces mesures dictatoriales anti-grèves.

    En même temps a lieu une attaque antisociale d’ampleur menée par le gouvernement Talon.

    Ainsi, les enseignants en retard de paiement des salaires n’ont toujours pas touché leurs arriérées. Le taux horaire des vacataires de l’enseignement n’est pas augmenté...

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