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A bas les lois scélérates !!!

mardi 1er mars 2016, par Robert Paris

Edito - A bas les lois scélérates !

Les lois scélérates se multiplient actuellement en France sous un gouvernement dit « de gauche » : loi El Khomri (loi ouvertement libérale qui casse systématiquement le code du travail), loi Hollande sur la déchéance de la nationalité (inscrite en plus dans la constitution et qui désigne du doigt, même sans le dire, les français ayant la double nationalité), loi Valls (loi sur l’ « état d’urgence », du type Patriot Act, c’est-à-dire exploitant les attentats pour instaurer l’Etat policier), loi Macron (introduisant le libéralisme tous azimuts), loi sur le Renseignement (attentat organisé aux libertés et mise en place de l’Etat aux mains des policiers et des espions sans aucun contrôle), loi Touraine (dite « de santé »), loi CICE (sur le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), loi Cazeneuve (sur l’immigration et l’asile), loi Hollande (sur le chômage, dite « boite à outils »), loi Ayrault (ou loi retraites 2014 aggravant les dispositifs de Sarkozy), et bientôt loi chômage, loi privatisation de la SNCF, loi destruction de l’hôpital public sous prétexte d’en finir avec le « tout hôpital », loi à venir sur la réforme de la procédure pénale, etc…, les lois scélérates se multiplient et elles ne vont certainement pas s’arrêter, qui que ce soit qui remplace le tandem Hollande-Valls.

Et, sans faire voter aucune loi, le gouvernement envoie les troupes françaises tous azimuts, bombardant, tuant, aux quatre coins du monde. Des violences qui nous reviennent en boomerang ! Il n’y a jamais eu autant de guerres où la France est impliquée et, alors que tous les services publics suppriment des emplois, les jeunes sont embauchés sans limite pour participer à cette grande tuerie mondiale des puissances occidentales.

Saisissant !!! Que ce soit un gouvernement qui se dit de gauche qui soit le premier à oser des mesures radicalement libérales et antisociales, qui se permette de casser le code du travail, le contrat CDI, la défense des salariés en prud’hommes, les 35 heures et autres droits sociaux, en même temps qu’il casse les services publics et multiplie les cadeaux au patronat ? Et que cela se passe dans un pays où la droite n’osait pas se dire ouvertement libérale ! Le journal de droite « Le Figaro » se félicite qu’enfin, grâce à la gauche, la droite qui lui succédera au pouvoir, une fois la gauche discréditée et ayant déçu tous ses soutiens à gauche, pourra être « libérale décomplexée ».

Les travailleurs, les militants socialistes, les militants syndicalistes, les militants du Front de gauche et notamment ceux du PCF, qui ont tous appelé à voter pour Hollande, ne comprennent encore pas ce qui leur est arrivé et comment ce gouvernement de gauche qui était censé rompre avec la politique de Sarkozy mène à une politique qu’Aubry elle-même considère comme pire que celle de son prédécesseur Sarkozy. Cela ne signifie pas que tous ne soient rien d’autre que des naïfs, loin de là. Mais ils sont pourtant aussi étonnés que le commun du public de voir un gouvernement élu comme gouvernement de gauche, même si Hollande avait seulement promis d’être « un président normal » et pas un président de gauche, casser toutes les orientations classiques de la gauche. Ils oublient qu’on a vu dans le passé toutes les gauches du monde en faire autant et devenir des fanatiques du « libéralisme ». Oh, il ne s’agit de l’ancien libéralisme selon lequel l’Etat ne devait nullement se mêler des affaires mais du nouveau libéralisme entamé par les droites de Reagan et Thatcher, suivi ensuite par les gauches de Blair et Schroeder, un libéralisme selon lequel l’Etat devait se débarrasser de ses services publics en faveur du privé pour utiliser tous ses fonds en faveur des aides au grand capital.

Certes, dans le monde entier la social-démocratie s’est noyée dans le social-libéralisme et que le PS le veuille ou pas, c’est une tendance générale. Mais l’essentiel n’est pas encore là. Il ne s’agit pas seulement d’une évolution interne des partis socialistes qui étaient déjà passés des premiers dirigeants marxistes aux premiers ministres « socialistes » de la guerre mondiale et aux principaux leaders de la contre-révolution sanglante. Il ne s’agit pas seulement du fameux débat entre le capitalisme libéral et le capitalisme étatiste. En effet, les prétendus « libéraux », s’ils sont pour le « moins d’Etat » en matière de santé, de transports ou d’énergie, sont partisans de l’intervention massive de l’Etat dans l’économie pour aider les trusts et les banques.
Et, à nouveau malgré les expériences de deux guerres mondiales, ils sont aussi partisans de faire basculer le monde dans la violence contre-révolutionnaire sous prétexte de lutte contre le terrorisme. La France multiplie ses interventions armées aux quatre coins du monde. Et, dans ces pays lointains, il suffit d’un groupe de terroristes dans un village ou une ville pour que les troupes françaises ou occidentales la bombardent, les civils étant les premières victimes. Le terrorisme des grandes puissances non seulement n’a fait que soutenir les terroristes à leurs débuts. Il contribue à terroriser les peuples, les contraignant à la migration massive avant de les rejeter à leurs frontières de manière barbare.

Souvenez-vous de la grande boucherie mondiale de 1914-18 dont on fête actuellement l’anniversaire de Verdun (plus de 500.000 morts), qui a démarré sous prétexte d’un attentat terroriste, celui d’un archiduc autrichien à Sarajevo. Rappelez-vous aussi que c’est sous prétexte d’attentats attribués aux anarchistes (en réalité organisés par la police française) que le gouvernement avait imposé les fameuses « lois scélérates » contre le mouvement ouvrier en 1883 et les années suivantes.

Ce n’est pas la politique politicienne française qui est en cause, même si les média ne nous parlent que de ça. C’est le système qui est en faillite. C’est le monde entier qui chute économiquement et qui, du coup, bascule dans la violence guerrière et c’est le monde entier qui développe une politique violente anti-ouvrière, casse les droits sociaux, remet en cause la démocratie sous prétexte d’anti-terrorisme. Cela signifie qu’avec la crise de 2007-2008 dont le capitalisme est incapable de se sortir, les classes dirigeantes n’ont d’autre choix que de préparer une violence mondiale pour prévenir tout risque révolutionnaire quand il sera avéré que le capitalisme s’effondre définitivement.

Nous entrons dans une époque où il n’y a plus qu’une seule politique bourgeoise possible, où tous, de l’extrême droite à la gauche bourgeoise convergent inéluctablement. Il a existé des situations où toutes les variantes des politiques bourgeoises fleurissaient, se multipliaient et il existe d’autres périodes, comme celle où nous entrons, où toutes les politiques bourgeoises convergent comme dans un entonnoir, des politiques social-démocrates aux politiques fascistes. Des situations comme cela, le monde en a connu quelques unes, en particulier celles des crises mondiales et celles des guerres mondiales.

Dans ces situations, les classes dirigeantes, sous prétexte de défense nationale, de crise ou de terrorisme, peu importe, interdisent tout droit social, tout droit politique, toute liberté des peuples. Les lois scélérates de Hollande-Valls sont symptomatiques d’une telle situation.

On l’a vu à Radio France, on l’a vu à la SNCF, on l’a vu à l’Hôpital public, on l’a vu à Air France, on l’a vu à Goodyear : les luttes sociales ne peuvent plus déboucher sur des accords entre gouvernants, classes dirigeantes et syndicats. Ils débouchent inéluctablement sur l’affrontement de classe dans lequel l’Etat et le gouvernement sont inévitablement tout entier du côté des patrons. Le gouvernement ne parle de réforme que pour cacher des attaques anti-sociales d’ampleur.

Ce n’est pas lié à tel ou tel homme politique. Ce n’est pas lié à telle ou telle politique politicienne. Ce n’est même pas une question particulière à la France. La crise du capitalisme est mondiale. On ne s’en sortira pas par des politiques gouvernementales et bourgeoises. Le capitalisme est foutu, pas l’humanité ! Mais cette humanité n’aura d’avenir que si elle ne reste pas attachée au vieux système d’exploitation qui prend l’eau de partout. Ce n’est pas l’Europe qui nous coule, contrairement à ce que croient les paysans ou certains ouvriers. C’est le système économique mondial qui a atteint ses limites et qui n’ira pas plus loin, malgré les aides financières massives des Etats et des banques centrales. Quand un ressort est cassé, aucun réformateur ne pourra le réparer. Il faut en changer ! Inutile de nous contenter de protester contre les lois de la bourgeoisie : il faut que les travailleurs se décident à faire la loi eux-mêmes et ne craignent pas, pour cela, de passer par-dessus les réformistes de tous poils !

Mais, puisque les classes dirigeantes se sentent des âmes de grands révolutionnaires dès qu’il s’agit de détruire tous les droits du monde du travail, eh bien prenons-les au mot et supprimons effectivement les lois sociales qui sont dépassées, surannées, qui pèsent sur l’économie, qui l’empêchent de repartir, qui empêchent les investissements, à savoir les lois fondamentales de l’économie capitaliste qui prévoient que les entreprises appartiennent aux possesseurs de capitaux.

Alors oui, n’hésitons pas à nous débarrasser des vieilleries sociales qui pèsent inutilement sur toute la société et la première de ces vieilleries est la loi du capital qui impose qu’une infime minorité de moins d’un pourcent détienne 99% des richesses du monde et empêche maintenant de plus en plus d’êtres humains de trouver un travail et donc de vivre décemment. Supprimons le droit du capital, voilà comment nous défendrons le droit du travail !

Messages

  • Interrogé sur la future loi de réforme de la procédure pénale, qui entend renforcer de façon pérenne les outils de lutte contre « le crime organisé, le terrorisme et leur financement » et actuellement examinée par les députés à l’Assemblée, Frédéric Sicard, bâtonnier de Paris, ne cache pas son hostilité face à un texte qui « manque de garde-fous en faveur des droits de la défense » :

    « Tous les spécialistes le disent : l’arsenal juridique existait au moment des attentats, c’est juste que l’État n’a pas les moyens de l’utiliser. Une loi de plus ne changera rien. En revanche, en l’état actuel du texte, la France peut basculer dans la dictature en une semaine. Ce n’est pas acceptable. »

  • Les syndicats « réformistes » ont choisi de ne pas s’associer à une manifestation et une grève contre la loi El Khomri.

    Les autres ont choisi de ne pas s’associer à la manifestation des jeunes du 9 mars et à ne pas rajouter à la grève de la SNCF et de la RATP en « souhaitant le succès du 9 » sans appeler au 9 et en appelant au 31 !
    L’extrême gauche avait fait, une fois de plus, comme si on pouvait soutenir les initiatives syndicales dans ce qu’elles ont de positif : le 9.

    Elle a, une fois de plus, pris ses désirs pour des réalités et fait comme ci c’était le meilleur moyen de redonner vie à la lutte des classes.

  • Interrogés sur l’appel d’organisations de jeunesse et de syndicats de salariés à une journée d’action le 9 mars pour réclamer le retrait du projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail, 49 % des sondés disent approuver.

    Ils approuvent l’appel syndical du 9 mars mais il n’y a pas d’appel le 9 mars de la part des syndicats contre la loi El Khomri mais des grèves SNCF et RATP pour des motifs différents et seulement une action de la jeunesse le 9 mars !

  • Obsédé par sa démonstration que « c’est la jeunesse qui a le plus à gagner avec cette loi, car elle est la première victime du système actuel », Valls s’est emballé en affirmant que « un chômeur sur quatre a moins de 25 ans ». Tout cela non seulement pour imposer sa loi mais pour opposer jeunes et vieux et imposer à tous la casse du code du travail !

  • A rajouter maintenant deux nouvelles lois scélérates : la loi Urvoas sur la réforme pénale qui vise à prendre le relais du régime de l’état d’urgence et bientôt la loi sur les fonds de pension à la française de Sapin…

  • Etat policier mais aussi Etat militaire

    Chacun peut admirer combien les forces armées embauchent de jeunes et c’est encore plus que les forces de police ou d’espionnage et sans compter les forces de la justice et des prisons. Et effectivement un rapport du ministère de l’Intérieur confirme que les armées vont avoir un rôle de police intérieure qu’elles n’avaient pas jusqu’à présent. Ce rapport intitulé « Conditions d’emploi des armées lorsqu’elles interviennent sur le territoire national pour protéger la population » expose : « Notre sécurité repose plus que jamais une articulation très serrée entre sécurité intérieure et défense extérieure. » Le Figaro, qui s’en félicite, rappelle quelques précédents historiques : De Gaulle envisageant en mai 68 de faire appel aux forces armées contre le mouvement social, la répression des canaques d’Ouvéa avec l’intervention du GIGN, du 11e Choc, du commando Hubert et du 17e régiment de génie parachutiste, la répression de la grève de Fourmies par le 145e régiment de ligne en 1890 ou encore la répression militaire des insurgés dans l’« Algérie française ». Le rapport affirme : « L’idée est de remettre l’armée au cœur de la protection en respectant les caractéristiques d’une armée professionnelle ». Le ministère de la défense n’établit pas de différence entre répression intérieure et répression extérieure, entre répression anti-sociale et anti-terroriste, entre répression politique et répression du terrorisme. On ne dira pas qu’on ne nous a pas avertis…

  • Lois scélérates

    On se mobilise actuellement contre la loi El Khomri mais il ne faut pas oublier la loi Touraine qui prolonge la loi Bachelot et vise notamment à intégrer la santé publique et privée dans des groupements hospitaliers communs avec l’objectif de faire 3,4 milliards d’économies de dépenses de santé sur le dos des personnels et des patients.

    Demain, il y aura aussi la loi Sapin sur les fonds de pension. Il y aura la loi sur l’hôpital public et la SNCF, vers leur privatisation, etc, etc...

    Il n’y aura de fin que celle dont nous, travailleurs, donnerons le signal !!!

  • le nouveau système de paiement d’impôts ! Quel est son but caché ?

  • Il s’agit de permettre aux entreprises de détenir l’argent de nos impôts un certain laps de temps ce qui permet, sans rien dire, de financer les entreprises… et surtout les plus grosses bien entendu puisqu’elles gèreront plus d’argent des impôts !!

  • Silence ! on privatise !
    Les cheminots luttent contre la privatisation de la SNCF mais il s’agit en fait d’une opération beaucoup plus vaste. Le gouvernement privatise à tout crin et tous azimuts : le permis de conduire, privatise les transports (lignes de bus puis rail), privatise les impôts (prélèvement à la source par lequel l’argent de nos impôts sera aux mains des patrons qui pourront spéculer avec), privatise les retraites (future loi Sapin sur les fonds de pension « à la française » (par lequel l’argent de nos retraites sera aux mains des patrons, encore pour spéculer), privatise les aéroports de Nice et de Lyon, privatise de nombreuses entreprises publiques ou semi publiques pour récolter des sous afin d’investir dans EDF en faillite et couvrant la faillite d’AREVA… L’Etat vend TF1, Suez, Thomson, 36 banques, des assurances, etc… Au travers d’EDF et d’AREVA, l’Etat privatise l’énergie, par exemple la géothermie… Avec la loi Touraine, il privatise la santé hospitalière : cela vise notamment à intégrer la santé publique et privée dans des groupements hospitaliers communs avec l’objectif de faire 3,4 milliards d’économies de dépenses de santé sur le dos des personnels et des patients. Et maintenant, le gouvernement Hollande-Valls privatise les services sociaux !!! La surprise est venue de Martine Pinville, une secrétaire d’Etat plutôt dans l’ombre et qui ne fait pas beaucoup de tapage, elle est en charge du Commerce, de l’Artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire. En fait, elle s’occupe potentiellement de beaucoup de monde ; et hier, on a donc appris le lancement officiel des "contrats à impacts social" et si cela risque de faire du bruit, c’est parce que c’est une idée tout droit tirée de nos voisins libéraux anglo-saxons : c’est la déclinaison française de "social impacts bonds" imaginés par les amis de David Cameron ou par ceux de Barak Obama. Le but : c’est de faire financer un programme social innovant par un investisseur privé, qui sera remboursé ou rémunéré , seulement, en cas de succès par la puissance publique, c’est à dire l’Etat, les collectivités territoriales ou un opérateur public. Ces Contrats d’un nouveau genre visent à expérimenter de nouvelles solutions, privées bien entendu, dans des domaines comme l’échec scolaire, la réinsertion par exemple des prisonniers, la santé avec la lutte contre les addictions, l’emploi ou l’environnement. La secrétaire d’Etat a présenté son projet en visitant une entreprise parisienne de réinsertion, Ares, qui se propose de créer, au sein d’un quartier populaire, des emplois accessibles, tout en réduisant les émissions de carbone, grâce à une "plate-forme logique douce", utilisant le vélo, le triporteur ou des véhicules électriques. C’est exactement le type de projet qui pourrait bénéficier de ces contrats à impact social… Et maintenant, on prépare le projet de privatisation de Pôle Emploi !!!

    • Les inspecteurs du permis de conduire sont en grève contre la privatisation de leur activité qui était publique et gratuite… Encore un recul du service public : les lignes téléphoniques fixes à l’ancienne disparaissent. Orange vient d’annoncer son abandon progressif à partir de 2021. Avant cela, l’opérateur historique, qui a déployé ce réseau dans les années 1980, cessera de commercialiser de nouvelles lignes RTC à compter de 2018. Fin des trains de nuit, suppressions de lignes intercités, restrictions sur le personnel pour les TER, suppressions massives de postes de cheminots, suppressions de passages de trains, la SNCF entre dans une voie… de garage…. Le trafic SNCF est de plus en plus remplacé par du trafic de cars… privés essentiellement. La privatisation du rail public est en bonne voie… malgré la grève du 9 mars ! D’autant que la RATP ne luttait pas en même temps que la SNCF ni que l’hôpital public, ni que l’enseignement public… La privatisation de Pôle emploi est dans les cartons. La privatisation des retraites arrive avec la loi Sapin sur les fonds de pension. La privatisation de l’hôpital public poursuit son cours… Mais chaque secteur se bat séparément… D’un côté Météo France, de l’autre Radio France, du troisième la SNCF, du quatrième l’enseignement public, du cinquième l’hôpital public. Tous les services publics subissent la même attaque et tous subissent la même division des luttes. Cherchez l’erreur : tous sont battus successivement et séparément !

  • Il faut rajouter la loi Eckert qui permet à l’Etat (par la caisse des dépôts et consignations) de mettre la main sur les « comptes dormants » qui n’ont pas été activés sur de longues périodes…

  • Comment l’Etat récupère les fonds dormants des particuliers ? Par la nouvelle loi Eckert !

    Les avoirs des comptes inactifs sont transférés à la Caisse des dépôts et consignations 10 ans après la dernière opération ou la dernière manifestation et, en cas de décès du titulaire, 3 ans après la date du décès. Les sommes sont définitivement acquises par l’État 30 ans après la dernière opération, la dernière manifestation ou la date du décès selon les situations. Le produit de la liquidation des avoirs en instruments financiers est en principe transféré à la Caisse des dépôts et consignations dans les 3 mois suivant l’expiration des périodes de 3 ou 10 ans.

  • Le Canard Enchaîné du 11 mai écrit :

    « Touraine remet une couche de sombre transparence. Rendre publique les sommes que les labos versent aux toubibs ? Pouah ! L’industrie pharmaceutique ne veut pas de cette transparence. Ça tombe bien ! Marisol Touraine ne cesse de voler à son secours pour escamoter cette obligation votée… en 2011 et méthodiquement torpillée depuis… »

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