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Revue "Révolution ou Guerre" du GIGC, gauche communiste

samedi 8 octobre 2016, par Robert Paris

Revue "Révolution ou Guerre" du GIGC, gauche communiste

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Le GIGC et l’attentat de Nice

Messages

  • Le GIGC nous communique :

    Communiqué sur le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien

    Une étape dans la marche à la guerre impérialiste généralisée (10 mai 2018).

    La décision de Trump de dénoncer l’accord sur le nucléaire iranien est un pas important dans l’évolution des “ relations internationales ”, c’est-à-dire des rivalités impérialistes. Les conséquences n’en sont pas seulement les risques d’extension immédiate des guerres au Moyen-Orient, aussitôt confirmés par l’affrontement direct entre les forces iraniennes et israéliennes dans la nuit du 9 au 10 mai. Mais surtout l’aggravation accélérée des tensions entre grandes puissances impérialistes et l’affirmation croissante d’une polarisation impérialiste centrale entre les États-Unis et l’Europe continentale. C’est un véritable ultimatum que la bourgeoisie américaine pose à l’ensemble de ses rivaux… et tout particulièrement aux européens. Ce que l’ambassadeur américain en Allemagne a aussitôt explicité ainsi : « les entreprises allemandes faisant des affaires en Iran doivent liquider leurs opérations immédiatement » ! (cité par le journal allemand Der Spiegel du 9 mai ).

    Au-delà de l’aspect économique, secondaire en fait car l’Allemagne et l’Europe pourraient très bien supporter en soi un arrêt de leurs investissements en Iran, l’ultimatum est d’ordre politique et impérialiste. « Les États-Unis ont choisi le chemin de la confrontation avec l’Europe » (idem). Pour le capital allemand et ses principaux alliés de l’Union européenne, le dilemme est clair : ou se soumettre à l’ultimatum américain et s’attendre à étouffer très rapidement sous les diktats successifs qui suivront et perdre tout crédit impérialiste auprès des autres grandes puissances ; ou bien est-il « temps pour l’Europe de résister aux États-Unis » (idem) en regroupant autour d’elle le front impérialiste anti-américain, à commencer par la Chine et la Russie. Cela n’ira pas sans difficultés et contradictions internes à chaque pays européen comme Der Spiegel l’exprime, visiblement à regret, pour la bourgeoisie allemande dont certaines fractions hésitent encore devant l’inéluctable : « l’Europe est confrontée à la perte potentielle de ce qui a été la constante la plus importante, la plus fiable et la plus bénéfique de [sa] politique étrangère depuis des décennies : le partenariat avec les États-Unis et la relation transatlantique » (idem). Cela n’ira pas sans difficultés et contradictions internes à l’Union Européenne, en particulier avec les pays anti-russes et pro-américains de l’ancien bloc de l’Est.

    Mais les principaux pays européens n’ont plus vraiment le choix. Trump n’a de cesse de pointer et de provoquer l’Union européenne et l’Allemagne. Il exprime ô combien clairement à la fois le degré atteint par les contradictions du capitalisme, l’exacerbation de la concurrence entre capitaux à la recherche effrénée de profits se réduisant comme peau de chagrin, qui nous entraîne dans la guerre généralisée ; et, en conséquence et en complément, la rage désespérée qui s’est emparée de la bourgeoisie américaine face à son recul historique constant, depuis la disparition de l’URSS, sur la scène internationale. Le capitalisme entraîne l’humanité dans la guerre impérialiste généralisée. Le prolétariat international, classe exploitée et classe révolutionnaire à la fois, n’a pas le choix non plus. Ou se soumettre au capital et ce sera encore plus de misère et d’exploitation pour préparer la guerre généralisée, puis du fait de la guerre elle-même ; ou bien résister aux attaques du capitalisme en s’affrontant à ses États et ouvrir la voie à leur renversement, à la destruction du capitalisme lui-même et à l’instauration d’une société communiste sans misère, ni guerre.

    Pour que le prolétariat international puisse ouvrir cette perspective et cette espérance, encore faut-il qu’il s’engage avec résolution dans la confrontation politique avec toutes les forces de chaque État capitaliste, partis politique de droite comme de gauche, syndicats et autres forces d’encadrement idéologique et politique, et à la répression bourgeoise . Si chaque bourgeoisie nationale n’a d’autre choix que de s’engager dans la marche à la guerre généralisée et dans la confrontation avec sa propre classe ouvrière, le prolétariat international – et particulièrement ses minorités les plus conscientes et combatives en se regroupant pour se mettre à la tête de ce combat politique de classe – n’a d’autre choix que de s’engager dans la défense résolue de ses intérêts de classe en assumant la confrontation avec le capitalisme et son État.

    Le GIGC, 10 mai 2018.

    PS. Nous attirons l’attention sur la prise de position de Nuevo Curso (en espagnol) dont nous partageons l’essentiel : https://nuevocurso.org/tratado-nuclear-y-rescate-argentino-dos-caras-de-la-guerra-comercial/.

  • Nous republions ici le texte du Groupe Communiste Internationaliste – GCI « A propos des luttes prolétariennes en Argentine », dans la mesure où celui-ci dépasse le cadre strict de ce qui s’est déroulé dans ce pays il y a vingt ans. La bourgeoisie a tout fait pour disqualifier et falsifier ces luttes ; s’il en est ainsi, c’est parce que, sous bien des aspects, ces luttes indiquent, avec leurs forces et faiblesses, ce qui pourrait se produire sous d’autres latitudes. C’est pourquoi elles ont suscité à l’époque, et continuent de susciter, un grand nombre de discussions entre camarades partout dans le monde. Et c’est également pour ces raisons que nous revenons sur le sujet : à savoir, en quoi la défense du caractère prolétarien de ces luttes et les discussions qui l’accompagnent contiennent une validité à perspective internationale et internationaliste.
    Guerre de Classe, 31 décembre 2021.

    Volvemos a publicar aquí el texto del Grupo Comunista Internacionalista – GCI “Acerca de las luchas proletarias en Argentina”, en la medida en que el mismo desborda el marco estricto de lo que sucedió en ese país hace veinte años. La burguesía ha hecho todo lo posible para descalificar y falsificar estas luchas ; ello se debe a que en muchos sentidos esas luchas están mostrando, con sus fuerzas y debilidades, lo que puede pasar en otras latitudes. Por eso mismo las mismas han suscitado en aquellos momentos, y siguen suscitando, un conjunto de discusiones entre compañeros de todas partes. Y es también por estas razones que volvemos sobre el tema : a saber, cómo la defensa del carácter proletario de esas luchas y esas discusiones tienen una validez con de perspectiva internacional e internacionalista.
    Guerra de clases, 31 diciembre 2021.

    Acerca de las luchas proletarias en Argentina

    https://www.autistici.org/tridnivalka/acerca-de-las-luchas-proletarias-en-argentina/

    A propos des luttes prolétariennes en Argentine

    https://www.autistici.org/tridnivalka/a-propos-des-luttes-proletariennes-en-argentine/

  • .
    « Une révolte prolétarienne généralisée peut mettre fin à la guerre en Ukraine et ralentir la marche vers la troisième guerre mondiale. Une révolution prolétarienne mondiale est le seul moyen d’écarter définitivement la perspective d’un holocauste nucléaire mettant fin à la civilisation, et de créer un cadre mondial pour faire face à d’autres menaces existentielles telles que le changement climatique… Une révolte prolétarienne d’une ampleur suffisante obligera la bourgeoisie à accepter une trêve dans l’arène des rivalités impérialistes, pour mieux pouvoir affronter son plus grand ennemi : le prolétariat, d’abord sur le front intérieur, puis à l’échelle internationale. »

    C’est ce qu’écrit « Révolution ou Guerre » dans « Face à la menace de guerre mondiale, la classe ouvrière doit répondre par la grève de masse ! »

    http://igcl.org/Face-a-la-menace-de-guerre

    Je dirai plutôt qu’une révolution prolétarienne d’une ampleur suffisante permettra de poser le problème du renversement mondial du système, seul moyen d’en finir avec la guerre mondiale.

    Et il n’y a pas d’autre menace existentielle pour l’humanité que le capitalisme !

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