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Qu’est-ce que la grippe ?

mercredi 11 janvier 2017, par Robert Paris

Qu’est-ce que la grippe ?

La grippe est l’une des maladies virales les plus redoutables pour l’homme. Dans les classes d’âge élevées, la grippe est souvent l’une des causes de mortalité les plus importantes.

Au début, du fait que la grippe se transmettait d’homme à homme, on a négligé que l’origine était une transmission animale dans tous les cas de grippe grave.

La grippe inquiète aussi car il y a eu dans le passé trois pandémies grippales : en 1918 (« grippe espagnole »), 1957 (« grippe asiatique »), et 1968 (« grippe de Hong Kong »). Ces pandémies sont caractérisées par une morbidité et une mortalité élevées. Ainsi la « grippe espagnole » en 1918 et 1919 aurait fait de 30 à 100 millions de victimes (selon les évaluations, 40 millions selon le site de l’Institut Pasteur), dont plus de la moitié chez les jeunes adultes.

La grippe est mutante suivant les années et le virus peut se modifier et se recombiner. Il peut émerger ou réémerger. Il peut produire un virus pandémique, c’est-à-dire contaminant et tuant massivement. D’où l’inquiétude qu’il suscite…

« Normalement », il y a des grippes spécifiques pour l’homme, d’autres pour les mammifères et d’autres encore pour les oiseaux, mais, en fait, les grippes peuvent se complexifier en se recombinant entre elles. Ainsi, elles peuvent être non seulement transmises par n’importe quel animal mais aussi devenir beaucoup plus difficiles à combattre par le corps de l’être vivant concerné, et beaucoup plus mortelles aussi…

D’une manière générale, un virus est plus dangereux pour l’homme s’il passe aux oiseaux ou en vient. Par exemple, la grippe du cheval n’est pas dangereux pour l’homme parce que les oiseaux ne l’attrapent pas, pour le moment… Mais les croisement de virus grippaux sont possibles, rendant dangereux un virus peu dangereeux au départ.

La grippe est une des manifestations qui montre qu’il n’y a pas de barrière inter-espèces puisqu’elle est l’action sur l’homme de virus liés aux oiseaux… Nous parlons là de tous les virus de grippe, y compris la grippe saisonnière et pas seulement de la grippe aviaire. La barrière d’espèce n’est pas totalement fermée au passage d’une espèce à une autre… Lire ici

On avait dit à tort que la grippe était liée aux porcs car ceux-ci l’attrapaient : autre manifestation de l’absence de barrières… Les porcs ne seraient en fait qu’un des intermédiaires nécessaires pour passer à l’homme mais l’origine serait bel et bien à chercher chez les oiseaux, et pas seulement pour la grippe aviaire.

Le caractère saisonnier de la grippe serait lié avec le phénomène de migration des oiseaux (certains oiseaux dont les canards peuvent être porteurs sains et tous les oiseaux sont vecteurs potentiels de grippe, et ils peuvent au retour de migration apporter des virus qui ont suffisamment muté les mois précédents pour être à l’origine d’une souche épidémique), mais les migrations sont pour partie plus précoces que les dates d’apparition de la grippe.

La grippe serait apparue chez les oiseaux il y a environ 6 000 ans, la grippe humaine serait née vers -2500 en Chine avec le développement de la domestication des oiseaux, notamment des canards qui constituent le réservoir important des gènes viraux. (voir les études Patrick Berche : lire ici)

Les oiseaux sont le réservoir originel

La grippe n’est qu’une des milliers de maladies respiratoires virales répertoriées ou non qui donnent de la fièvre et font tousser. C’est la plus connue parce qu’elle est très contagieuse et a provoqué des pandémies à plusieurs reprises. La plus grande pandémie connue, et la plus meurtrière, date de 1920. Qualifiée de « grippe espagnole » (ce qu’elle n’était pas du tout, car elle venait des États-Unis !), elle a tué, dit-on, plus de personnes que la Première Guerre mondiale.

En fait, il faut distinguer trois types de grippes. Les grippes sont de type A, B et C, par ordre de dangerosité décroissante. Le virus A infecte les oiseaux, l’homme et les mammifères mais il est tout particulièrement d’origine issue des oiseaux. Les virus B et C sont essentiellement humains.

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C’est ce que veulent nous dire les labos pharmaceutiques parce que les vaccins sont une source considérable de leurs profits. Les gouvernants se gardent de surveiller leurs dires, par exemple les années où les labos n’ont pas de vaccin efficace, ils ne le disent que plus tard et financent les campagnes de vaccination auxquelles ils poussent les populations…

Vaccins et profits des labos

L’affaire des labos avec H1N1

Un témoignage

Le vaccin n’est pas le remède miracle

D’autres questions sur la grippe A

En fait, ce n’est pas le seul moyen de lutte…

Il y a aussi les inhibiteurs de la neuraminidase sont une classe de médicaments antiviraux actifs sur les virus influenza causant la grippe. Ils inhibent une enzyme, la neuraminidase, responsable de la libération des virions.

On pourrait aussi vacciner simplement toutes les volailles d’élevage et les protéger des oiseaux migrateurs.

La plupart des souches de virus grippal sont aisément inactivées par les désinfectants et les détergents

Il existe également des remèdes naturels comme le sureau noir qui agit tel un antiviral et un anti-inflammatoire ou le ginseng à prendre en prévention. La reine-des-près, une fleur à consommer en infusion, permet de faire baisser la fièvre.

Lire encore

Messages

  • ¬Comment les vaccins antigrippe échappent aux contrôles
    ¬Je m’explique.
    ¬Pour obtenir une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché), un médicament ou un vaccin doit franchir plusieurs phases de validation, qui déterminent son efficacité et son innocuité.
    ¬Au centre de ces phases de validation figure l’essai randomisé en double-aveugle : on prend deux groupes équivalents de personnes, on teste le produit sur le premier tandis qu’on administre un placebo au second, et on compare les résultats.
    ¬Eh bien, sachez que chaque année les vaccins contre la grippe saisonnière échappent complètement à ces contrôles.
    ¬Vous avez bien lu, avec l’excuse du « besoin d’aller vite » ils arrivent dans nos pharmacies et nos seringues sans avoir prouvé leur efficacité, et peut-être plus grave, sans avoir démontré leur absence de toxicité.
    ¬Et ça fait 40 ans que ça dure.
    ¬Personne ne parle de ce scandale, sauf le célèbre médecin Michel de Lorgeril, qui vient de sortir un livre consacré aux vaccins contre la grippe[3].
    ¬C’est un livre technique avec beaucoup de chiffres, de graphiques et de jargon scientifique.
    ¬J’ai tenté, ci-dessous, de simplifier ses conclusions stupéfiantes.
    ¬Une roulette russe annuelle
    ¬Votre médecin qui vous vaccine contre la grippe viole le code de Nuremberg – sans intention et sans en être conscient, bien sûr – qui interdit aux médecins d’administrer un produit « inconnu » à une personne en bonne santé[4].
    ¬Ce qu’il faut comprendre, c’est que la grippe n’est pas un virus fixe. C’est une famille de virus vivants qui ne cessent :
    ¬
    • ¬¬de muter ;
    • ¬¬de passer d’une espèce à l’autre (d’où les grippes humaines, porcines, aviaires, etc.) ;
    • ¬¬de circuler dans le monde, s’associant à d’autres souches « locales ».
    ¬Autrement dit, la « grippe saisonnière » n’est jamais la même d’une année à l’autre.
    ¬Donc chaque année les laboratoires doivent parier sur la souche du virus qui sévira à la saison suivante.
    ¬Si la souche qui circule effectivement (on l’appelle le « virus sauvage ») est différente de la souche prise en compte par le vaccin (nom scientifique : le « virus vaccinal »), alors… le vaccin ne sert rigoureusement à rien.
    ¬Et c’est très souvent le cas.
    ¬Si les deux souches ont assez de ressemblance par contre, le vaccin peut être efficace.
    ¬J’écris « peut » être à dessein. Car le Dr de Lorgeril démontre de façon accablante qu’en réalité les preuves mêmes de l’efficacité des vaccins contre la grippe sont extrêmement douteuses.
    ¬Tour de passe-passe
    ¬En fait, les laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe saisonnière « compensent » l’absence d’essais cliniques (qui devraient précéder normalement leur AMM) par des « études-tests négatif » réalisées après-coup.
    ¬Ce sont elles qui permettent d’évaluer l’efficacité du vaccin une fois la bataille terminée. Cette efficacité n’est pas forte : les chiffres officiels tournent autour de 50 %, c’est-à-dire qu’officiellement vous avez une chance sur deux d’être protégé grâce au vaccin.
    ¬En 2016, cette efficacité était, toujours selon les sources officielles, de 20 à 30 % seulement[5] !
    ¬En 2019, Santé publique France annonçait une efficacité effective de 59 % contre une souche… et de 19 % contre une autre souche[6] !
    ¬Ces chiffres ne sont pas fous… Et pourtant, d’après Michel de Lorgeril, ils sont probablement douteux.
    ¬Je ne veux pas être trop technique, mais ces études test-négatif sont suspectes pour au moins deux raisons :
    ¬
    1. ¬¬Ce ne sont que des « estimations » de l’efficacité du vaccin antigrippal et non des preuves[7] ;
    2. ¬¬Les auteurs de ces études qui évaluent après-coup l’efficacité du vaccin ont des conflits d’intérêt.
    ¬Ainsi la référence mondiale « indépendante » censée évaluer l’efficacité des vaccins, la Collaboration Cochrane, a depuis 2016 pour donateur principal… la Fondation Bill & Melinda Gates, dont l’activité vaccinaliste est bien connue !
    ¬Le Dr Michel de Lorgeril n’y va pas par 4 chemins, constatant « surtout à partir de 2018 une dégradation affligeante de la qualité des analyses de la Cochrane qui est devenue un outil de propagande de l’industrie des produits de santé »[8].
    ¬Bilan en trompe-l’œil
    ¬Je résume :
    ¬1 – Chaque année, de nouveaux vaccins contre la grippe sont produits et injectés à des millions de patients sans que leur efficacité ni leur absence de danger aient pu être évaluées ;
    ¬2 – « L’efficacité » de ces vaccins est évaluée après coup… mais elle n’est qu’estimée, et non prouvée... par des « experts » ayant des liens avec les laboratoires qui les fabriquent.

  • ¬De nombreux observateurs ont d’ailleurs relevé une brusque baisse des décès liés à la grippe saisonnière de l’hiver 2020, au moment précis où le Covid-19 devenait pandémique en Europe.
    ¬Le bilan officiel de l’épidémie de grippe saisonnière de 2019-2020 en France s’élève ainsi à 3 680 décès, tandis qu’il s’élevait à 9 900 décès l’année précédente et 13 000 décès en 2017-2018.

    ¬Autrement dit, la grippe saisonnière a fait trois à quatre fois moins de morts que les années précédentes.

    ¬Question que vous vous posez tous : la grippe saisonnière a-t-elle été, l’année dernière, moins virulente que les années précédentes ?

    ¬Non.

    ¬Le Covid-19 a simplement, l’hiver dernier, commencé à occuper la « niche » traditionnelle de la grippe.

    ¬Et des médecins l’ont fermement établi : les populations les plus à risque face au Covid-19 sont rigoureusement les mêmes que celles de la grippe saisonnière : les personnes âgées de plus de 65 ans et/ou atteintes de comorbidité (comme des maladies cardiovasculaires ou respiratoires).

    ¬Voici ce que j’appelle… le « grand remplacement » de la grippe par le Covid.

    ¬Il est probable que ce « grand remplacement » va s’installer dans le temps.

    ¬Car d’après Michel de Lorgeril, les épidémies de grippe que nous connaissons depuis un siècle sont pour l’essentiel des répliques de plus en plus faibles de la fameuse pandémie de grippe espagnole de l’hiver 1918-1919 : « nous vivons depuis 1919 une pandémie grippale ininterrompue ».

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