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D’Etat d’urgence en... des tas de coups de matraques

lundi 27 février 2017, par Robert Paris

Ces images, c’est la police contre les travailleurs en France...

Edito

D’Etat d’urgence en des tas de coups de matraques

Le gouvernement a décrété, jeudi dernier, qu’étaient illégales les grèves des lycéens et leurs manifestations, la police diffusant le message selon lequel on pouvait être inculpé de participation à des manifestations interdites ! Les lycéens s’étaient simplement indignés des violences policières qu’ils connaissent et subissent. Indignés du sort inadmissible de Théo. Ils dénonçaient aussi les méthodes policières allant au-delà d’une brebis galeuse. En effet, la police des polices affirme que c’est un simple accident. Pourtant, les faits prouvent que c’est une méthode employée déjà plusieurs fois sans que les victimes osent toujours porter plainte contre la police. Parler d’accident, de contrôle qui a mal tourné, comme le fait le ministre de l’Intérieur, c’est couvrir le crime que Hollande n’a pas réellement dénoncé, tout en essayant de limiter la révolte en allant au chevet de la victime.

Alors, il est maintenant illégal en France de manifester, illégal de faire grève, illégal de dénoncer ce qui est pas qu’une simple bavure, illégal de dénoncer les contrôles au faciès, les insultes racistes, les coups et les morts (celle d’Adama Traoré par exemple) ? Et alors que les policiers accusés n’ont jamais été arrêtés, jamais été faire un tour en prison ni en garde à vue, les jeunes arrêtés pour délit de solidarité, eux, sont déjà arrêtés, jugés et condamnés, y compris à de la prison ferme !

Il n’est pas illégal pour un avocat de policier ou pour un syndicat de policier ou pour l’Inspection de la police de déclarer que c’était juste un contrôle viril et musclé ? Il n’est pas illégal de traiter des jeunes de couleur de « bamboula », de les bousculer, de les provoquer, de les frapper et même de les tuer ?

Elle va bien la démocratie policière, et ce n’est ni la droite de Sarkozy-Guéant, ni l’extrême droite de Le Pen qui fait tout cela, c’est la gauche de Hollande-Valls suivie de celle de Hollande-Cazeneuve…

Oui, ce n’est pas une question de couleur politicienne, c’est un choix de la classe dirigeante de radicaliser les affrontements, de pousser d’abord, par des provocations, les jeunes de banlieues à des violences avant de les dénoncer. Sarkozy-Guéant avaient déjà monté la méthode avec le « nettoyage au karcher ». Sarkozy n’avait pas davantage réglé les vrais problèmes des banlieues que Hollande ni que le prochain locataire de l’Elysée, que ce soit Macron, Hamon, Le Pen ou Fillon. Les jeunes de banlieue vont en tôle pour un oui, pour un non, mais Macron peut détourner 120.000 euros du ministère des finances ou Fillon un million deux cent mille sans aller direct à la case prison comme les jeunes de banlieue… leur jugement à eux ayant lieu deux jours après et leur mise en tôle… tout de suite !

Et cette fois, le régime d’exception, la mobilisation policière et l’intervention violente contre les manifestants n’a pas besoin de justifications anti-terroristes comme lorsque Valls prétendait interdire les manifestations environnementales ou syndicales, ou encore celles des jeunes. Contre les jeunes de banlieue, Cazeneuve n’a même pas fait allusion à l’Etat d’urgence, pourtant prolongé sans arrêt et sans limite !

Que ce soit sous prétexte du terrorisme ou sous celui des violences des banlieues, les méthodes répressives violentes se développent et ont pour but de casser les droits démocratiques, ceux de tous les citoyens, droits que ces méthodes prétendent justement défendre ! Oui, ce sont des prétextes puisque le gouvernement se sert du terrorisme (que ses armées ont produit, soutenu ou armé) ou des violences des jeunes (que ses forces de répression ont provoqué) pour mettre en question les droits démocratiques de ceux qui veulent manifester contre les dérives du gouvernement, que ce soit sur le terrain environnemental, syndical, associatif ou des méthodes policières.

Oui, c’est la fin des droits démocratiques si on interdit le droit de manifester aux grévistes, aux travailleurs, aux jeunes, aux associations et pas aux catholiques, aux racistes, aux anti-grévistes et autres réactionnaires.

Oui, c’est la fin des droits démocratiques si on ne peut pas protester quand un jeune est violemment molesté ou tué par les forces de l’ordre alors que celles-ci n’étaient nullement menacées.

Et c’est nous tous qui sommes menacés par ces violences policières, ainsi que nos enfants ! Il n’y a pas besoin d’avoir le teint basané, de venir d’une banlieue désignée du doigt, d’une religion qui ne plait pas au pouvoir ou d’être radicalisé religieusement, socialement ou politiquement pour être demain victimes d’un Etat qui s’autorise toutes les dérives violentes. Il suffit d’être licencié et de protester. Il suffit de travailler à La Halle, dans l’une des banques, dans l’une des entreprises qui suppriment des milliers d’emplois.

Car les interdits de manifester, de faire grève, de protester, de se « radicaliser » ne touchent pas que les terroristes ou que les jeunes de banlieue violents, elle concerne toute la population travailleuse. On a bien vu que les travailleurs de Goodyear ou d’Air France étaient accusés de violence, de radicalisation, de banditisme même, alors qu’ils ne faisaient que défendre leurs emplois et leurs gagne-pain. La chemise d’un DRH, et du patron provoquant, violent et licencieur que celui-ci couvrait, était plus à défendre que la gagne-pain des travailleurs et de leur famille !

Bien des travailleurs sont trompés par le fait que, dans leur exaspération provoquée, les jeunes brûlent des voitures ou ciblent des bus, et ils ne voient que les violences provoquées et pas ceux qui les ont consciemment provoquées. Mais, surtout, ils ne voient pas que l’objectif est la radicalisation des forces de l’ordre, c’est de pousser la police à l’extrême droite, de la durcir, de la fasciser. Et la raison n’est pas à chercher dans les violences des banlieues mais dans les affrontements sociaux que prévoient les classes dirigeantes du fait de la crise de la société capitaliste.

L’origine de la dérive des méthodes de répression a la crise économique et sociale pour origine. Car les gouvernants savent qu’ils vont devoir s’attaquer de plus en plus aux droits sociaux, aux travailleurs, aux milieux populaires, aux services publics et que la corde se tend et va craquer. Hollande-Valls-Cazeneuve l’ont bien montré en voulant criminaliser les manifestations contre la loi El Khomri ou celles des environnementalistes et écologistes radicaux. Les gouvernants savent parfaitement que la crise déclenchée en 2007-2008 n’a été dépassée mais seulement momentanément retardée par des injections massives de fonds publics, et qu’elle ne fera que reprendre de plus belle très bientôt, avec la circonstance aggravante que les banques centrales n’auront plus les moyens financiers d’intervenir massivement pour sauver les trusts, les banques et les bourses.

Les Etats bourgeois de la planète, et pas seulement l’Etat français, se radicalisent, deviennent plus violents et même plus terroristes. Dans chaque pays, ils organisent des provocations qui sont censées justifier cette radicalisation de la répression. Aux USA, ils provoquent les noirs et les mexicains. Ailleurs, ce sont les musulmans. Ailleurs encore les Hindous. Partout, le monde devient plus violent. En accuser les jeunes de banlieue, c’est trouver un bouc émissaire.

Si le chômage grimpe partout dans le monde et même en Chine, en Inde ou au Brésil, ce n’est pas la faute des jeunes de banlieue ! Si des gouvernants d’extrême droite radicalisent la répression en Turquie, en Hongrie, en Inde, en Afrique, en Orient et… aux USA, ce n’est pas la faute des jeunes de banlieue. Partout dans le monde, on sait accuser de la dérive violente de la société bourgeoise, soit les noirs, soit les musulmans,soit les roms, soit les chinois, soit les kurdes, soit les caucasiens, soit les femmes, soit… les jeunes de banlieue !

Si la société se délite en France, ce n’est pas la faute des jeunes de banlieue. Les travailleurs qui se tromperaient d’ennemi feraient bien de se rappeler que, lorsqu’on casse leur emploi, que l’on ferme leur entreprise, que l’on leur interdit alors de protester, ils ne sont pas traités mieux par les forces de répression que les jeunes de banlieue et on les accuse, de la même manière, d’être des bandits, des assassins et des terroristes ! Et ce sont les policiers, soi-disant là pour les protéger des violences des banlieues, qui sont surtout là pour les casser, les matraquer, les arrêter et les faire condamner ! Et pour leur imposer les licenciements, la casse des droits sociaux et des services publics. Ne nous trompons pas d’adversaire !

La principale insécurité qui menace nos sociétés a pour racines les suppressions d’emplois, le chômage, la misère et ce sont ces causes là qui produisent les ghettos des banlieues, les violences et les révoltes. Il ne faut pas inverser les rôles. La violence et la drogue ne frappent pas les cités qui ne sont pas massivement chômeuses, qui ne sont pas rejetées de tous les emplois, qui ont du travail, des revenus, un avenir.

Il ne suffit pas de prétendre que les jeunes qui brûlent sont idiots et violents, il faut se rappeler que, si nous travailleurs ne sommes pas à l’avenir capables de mobiliser avec nous tous les milieux populaires, les travailleurs mais aussi les chômeurs, les jeunes, les immigrés, dans un vaste mouvement populaire contre les capitalistes, les spéculateurs et les banquiers, nous serons alors tous victimes de classes dirigeantes qui nous opposeront violemment les uns aux autres et nous recommencerons à subir ce qu’ont subi nos parents ou grands-parents avec la France de Vichy, celle du fascisme et de la guerre mondiale.

Police partout, justice nulle part

Terrorisme et Etat d’urgence

Messages

  • Prisons, centres de rétention, hôpitaux psychiatriques, locaux de garde à vue... En 2016, les équipes du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) ont effectué 146 visites dans ces endroits clos et reçu quelque 4 000 courriers. A l’heure de son rapport annuel, Adeline Hazan, à la tête de cette autorité indépendante créée il y a dix ans, dénonce avec force un inquiétant « recul des droits fondamentaux ».

    Des cellules surpeuplées, dégradées et infestées de cafards... Le cas le plus dramatique, rappelle le rapport, a été relevé par les contrôleurs à Fresnes (Val-de-Marne), en octobre, lors d’une visite à la maison d’arrêt des hommes. La gravité de la situation était telle qu’elle a conduit le CGLPL à des recommandations en urgence au Garde des Sceaux en novembre.

    Dans cet établissement, 280 cas de lésions provoquées par des morsures de punaises et deux cas graves de leptospirose avaient été signalés à l’institut de veille sanitaire. « Effectif et encadrement du personnel insuffisant », « climat de tension permanente », « usage banalisé de la force » et violence, dénonçait encore la Contrôleure, qui a demandé une inspection approfondie de l’établissement.

    « Vétusté ne rime pas avec ancienneté des bâtiments » ou avec surpopulation, ont cependant observé les contrôleurs. Le rapport souligne « le défaut d’entretien fréquemment observé dans les centres et quartiers de semi-liberté, où les conditions d’hébergement sont plus rudes que dans certaines maisons d’arrêt ». Des lieux où règne « un sentiment d’abandon » : douches collectives dans des états déplorables, fenêtres qui ne ferment pas... Le CGLPL jauge prioritaire l’amélioration des conditions d’hébergement dans les établissements existants.

    Face à l’« escalade » de « lois de plus en plus restrictives » dans le contexte des attentats terroristes, elle s’interroge : « Faudrait-il, pour se mettre au diapason de la tragédie, prendre le risque de renoncer aux valeurs et libertés fondamentales ? Je ne le pense pas », affirme-t-elle, en critiquant « une logique dangereuse ».

    Ce recul des droits « dans les textes » s’observe aussi dans la vie quotidienne des lieux d’enfermement, déplore Adeline Hazan, et notamment dans les prisons. Les 26 visites du CGLPL dans les établissements pénitentiaires en 2016 ont confirmé les constats des années passées : « une surpopulation généralisée dans les maisons d’arrêt, une insuffisance de personnel, la vétusté d’un grand nombre de bâtiments, un manque d’activités... ». Et pour la première fois en 2016, « le seuil symbolique » des 20 000 détenus provisoires (donc présumés innocents) a été dépassé.

    « La question de la surpopulation carcérale (...) reste bien évidemment la première difficulté de l’administration pénitentiaire », souligne le rapport du CGLPL. Sa « conséquence la plus visible » : le non-respect de l’encellulement individuel. Au 1er août 2016, seules 26 829 des 68 819 personnes détenues bénéficiaient d’une cellule individuelle (39%). Au 1er décembre 2016, le taux de densité carcérale global était de 118%, celui des maisons d’arrêt de 140% et jusqu’à 200% dans des établissements de la région parisienne.

    Le phénomène de la surpopulation carcérale, qui rend le manque de surveillants d’autant plus critique, s’enracine dans « un durcissement des lois pénales » et « une sévérité accrue de la justice », rappelle le CGLPL. Face à cela, l’accroissement du nombre de places de prison, annoncé par l’actuel gouvernement, « ne constitue pas une réponse satisfaisante », souligne-t-il. « Depuis vint-cinq ans, près de 30 000 nouvelles places de prison ont été créées et pourtant la surpopulation carcérale n’a jamais été aussi importante », insiste Adeline Hazan. Ces chiffres le démontrent : depuis 1998, le nombre de places dans les prisons a augmenté de 20%. Dans le même temps, le taux d’occupation est passé de 112 à 118%.

    > A LIRE AUSSI. Surpopulation carcérale : plus de 69 370 détenus, un record

    Au-delà des projets immobiliers, il faut « une nécessaire réforme de la politique pénale », estime le CGLPL, qui suggère deux pistes. Il prône, d’abord, « une politique plus dynamique d’aménagements de peine et d’alternatives à l’incarcération ». Lors des visites, les contrôleurs ont ainsi constaté que « le sentiment d’un durcissement des conditions d’aménagement de peine » est ressenti comme « un motif de désespérance » par les détenus. Et les directions d’établissements y voient « une cause de durcissement des relations en détention, voire de violence ».

    La seconde piste suggérée est celle d’« une interrogation sur le sens de certaines peines ». Ainsi des très courtes peines, pour qui le temps de détention ne permet pas de mettre en place des mesures de réinsertion efficace. Ainsi également de personnes détenues très âgées ou dont l’état de santé ne permet plus le maintien en détention. « Certaines d’entre elles ne quittent jamais leur cellule, voire leur lit ». Leur présence « pèse sur la surpopulation » et l’insuffisance de leur prise en charge « ne peut qu’accélérer la détérioration de leur état de santé. »

  • En 2015, la commission d’enquête parlementaire mise en place après la mort de Rémi Fraisse – en octobre 2014, le jeune militant écologiste était décédé lors d’une manifestation d’opposants à la construction d’un barrage à Sivens (Tarn) – avait proposé de créer, sur le même modèle, une interdiction administrative de manifester pour les individus « condamnés ou connus en tant que casseurs violents ».

    La proposition n’avait pas été suivie d’effet mais elle pourrait réapparaître à la faveur du projet de loi antiterroriste en gestation, annoncé par le gouvernement le 24 mai et qui ambitionne de transposer des outils de l’état d’urgence dans le droit commun. D’ici là, le Conseil constitutionnel se sera prononcé sur la constitutionnalité de l’interdiction de séjour en période d’état d’urgence.

    A l’origine du recours, un jeune homme âgé de 20 ans qui a été interdit de manifester le 28 juin 2016 à Paris. Ses avocats, Mes Raphaël Kempf et Aïnoha Pascual, rapportent les conditions dans lesquelles il a été visé par la mesure : « Il a fait l’objet d’un contrôle d’identité le 23 juin 2016, jour de manifestation contre la loi travail, à la station de métro Oberkampf. Il ne manifestait pas, mais allait retrouver sa grand-mère place de la Nation. Un couteau à beurre a été trouvé dans son sac parce qu’il avait fait un pique-nique la veille. Après quasiment vingt-quatre heures de garde à vue pour port d’arme sans motif légitime, il a eu un rappel à la loi. Sur cette base, il a été interdit de manifestation. »

    Mes Kempf et Pascual voient dans ces mesures préventives une atteinte aux libertés garanties par la Constitution, notamment celles d’aller et venir et de manifester, doublée d’un « détournement » de l’état d’urgence. Dans ses observations transmises au Conseil constitutionnel, le gouvernement de Manuel Valls ne prétendait pas avoir œuvré à la lutte antiterroriste mais il se défendait de porter atteinte au droit de manifester. Il considérait n’avoir visé que « la participation à une manifestation irrégulière ou le fait de se rendre sur les lieux d’une manifestation régulière afin de s’y livrer volontairement à des atteintes illégales ».

    Dans son rapport, Amnesty International souligne toutefois que « les représentants du ministère de l’intérieur et de la Préfecture de police de Paris interrogés ont été dans l’incapacité de fournir une évaluation de l’efficacité de ces mesures en termes de maintien de l’ordre ».

    Formulée de façon floue dans la loi sur l’état d’urgence, l’interdiction de séjour a fait l’objet d’une « interprétation très large » par le ministère de l’intérieur, observe par ailleurs Amnesty International. « Les préfets peuvent viser des intentions et pas des comportements établis », dénonce Me Kempf. De fait, le juge administratif a suspendu plusieurs interdictions car les préfets n’apportaient aucun élément matérialisant la participation des personnes à des violences ou des dégradations. Ils se contentaient de produire des « notes blanches » des services de renseignement établissant leur participation à des manifestations ayant dégénéré et leur appartenance à la mouvance antifasciste.

  • Projet de loi sur la sécurité intérieure : la LDH tire la sonnette d’alarme !

  • L’avocat d’Adama Traoré, mort après avoir été interpellé par des gendarmes en 2016, a déposé ce lundi matin une plainte déontologique contre la médecin légiste qui a autopsié le corps d’Adama Traoré juste après sa mort. Plainte déposée devant le conseil départemental des médecins des Hauts-de-Seine.

    La famille d’Adama Traoré estime que ce médecin "a commis des manquements déontologiques qui ont entravé la manifestation de la vérité" et demande à l’Ordre "des sanctions disciplinaires" à son encontre.

    Dans son rapport d’expertise rendu le 26 juillet 2016, la médecin légiste, désignée par le procureur de Pontoise, écrit avoir mis en évidence une "cardiomyopathie hypertrophique, qui est potentiellement la cause directe de la mort". C’est à dire une malformation du cœur, qui n’aurait jamais été détectée auparavant, et qui aurait conduit Adama Traoré à une mort subite, sans lien avec les conditions de son interpellation.

    Deux ans plus tard, en septembre dernier, un corps d’experts composé de quatre médecins différents, dont un cardiologue, a réalisé une contre-expertise médicale. Dans leur rapport, ils estiment qu’aucun élément, si ce n’est la taille importante du cœur, ne laisse penser à l’existence d’une malformation cardiaque et excluent, de fait, la piste d’un organe défaillant pour expliquer son décès.

    Le médecin légiste avait ainsi servi à couvrir la violence policière qui avait causé la mort d’Adama !

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