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L’objectivité de la matière

vendredi 16 juin 2017, par Robert Paris

L’objectivité de la matière

Qu’est-ce que la réalité ?

Aujourd’hui, qu’est-ce que la matière ?

Qu’est-ce que le matérialisme (en philosophie) ?

Le monde matériel existe-t-il objectivement, en dehors de nos pensées ?

Aux sources des philosophies matérialistes

L’existence de la matière par Bertrand Russel

L’énigme du réel

Quelques idées fausses sur la matière

Apparence et réalité par Bertrand Russel

La matière au point de vue physico-chimique par Jacques Solomon

Les hypothèses moléculaires de Jean Perrin

Principes philosophiques sur la matière et le mouvement de Denis Dideot

De la réalité du monde sensible de Jean Jaurès

La double nature onde/corpuscule

Les contradictions quantiques de la matière

La science et la réalité de Henri Poincaré

Le monde des atomes et l’agitation moléculaire de Jean Perrin

Réel et déterminisme dans la physique quantique de Emile Meyerson

Matière et pensée humaine, le même monde

Ceux qui raisonnent comme s’il y avait plusieurs mondes

Le concret comme production de Karl Marx

La scholastique et la prédominance des idées d’Aristote sur la matière et la forme

Physique, matérialisme et dialectique

Physique et réalité de Bernard d’Espagnat

La physique quantique nous condamne-t-elle à ne pas décrire du tout la réalité sous-jacente aux lois de la physique ?

Le Monde comme volonté et comme représentation de Arthur Schopenhauer

La philosophie « réaliste » d’Einstein

Les atomes de Perrin

Lire sur l’atome

D’autres lectures en physique

Messages

  • Matérialisme et empiriocriticisme, Lénine :

    « Engels dit dès le premier chapitre de l’Anti Dühring : « Pour connaître ces détails » (ou les particularités du tableau d’ensemble des phénomènes universels), « nous sommes obligés de les détacher de leur enchaînement naturel (natürlich) ou historique et de les étudier individuellement dans leurs qualités, leurs causes et leurs effets particuliers » (pp. 5 6). Il est évident que ces rapports naturels, rapports entre les phénomènes de la nature, ont une existence objective. Engels souligne particulièrement la conception dialectique de la cause et de l’effet : « Cause et effet sont des représentations qui ne valent comme telles qu’appliquées à un cas particulier, mais que, dès que nous considérons ce cas particulier dans sa connexion générale avec l’ensemble du monde, elles se fondent, elles se résolvent dans la vue de l’universelle action réciproque, où causes et effets permutent continuellement, où ce qui était effet, maintenant ou ici, devient cause ailleurs ou ensuite, et vice versa » (p. 8). Ainsi, le concept humain de la cause et de l’effet simplifie toujours quelque peu les liaisons objectives des phénomènes de la nature, qu’il ne reflète que par approximation en isolant artificiellement tel ou tel aspect d’un processus universel unique. Si nous constatons la correspondance des lois de la pensée aux lois de la nature, cela devient compréhensible, dit Engels, dès que l’on considère que la pensée et la conscience sont « des produits du cerveau humain et que l’homme est lui même un produit de la nature ». On comprend que « les productions du cerveau humain, qui en dernière analyse sont aussi des produits de la nature, ne sont pas en contradiction, mais en conformité avec l’ensemble de la nature (Naturzusammenhang ») (p. 22). Les liaisons naturelles, objectives, entre les phénomènes du monde ne font pas de doute. Engels parle constamment des « lois de la nature », de la « nécessité de la nature » (Naturnotwendigkeiten) et ne juge pas indispensable d’éclairer plus spécialement les thèses généralement connues du matérialisme.
    Nous lisons de même dans son Ludwig Feuerbach : Les « lois générales du mouvement, tant du monde extérieur que de la pensée humaine », sont « identiques au fond, mais différentes dans leur expression en ce sens que le cerveau humain peut les appliquer consciemment, tandis que, dans la nature, et, jusqu’à présent, en majeure partie également dans l’histoire humaine, elles ne se fraient leur chemin que d’une façon inconsciente, sous la forme de la nécessité extérieure, au sein d’une série infinie de hasards apparents » (p. 38). Engels accuse l’ancienne philosophie de la nature d’avoir remplacé « les rapports réels encore inconnus » (entre les phénomènes de la nature) « par des rapports imaginaires, fantastiques » (p. 42) La reconnaissance des lois de la causalité et de la nécessité objectives, dans la nature est très nettement exprimée par Engels, qui souligne par ailleurs le caractère relatif de nos reflets humains, approximatifs, de ces lois en telles ou telles notions. »

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