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Luttes de classes en Italie
mardi 29 août 2017, par
Luttes de classes en Italie
Révolutions de la Rome antique
Fin du XIVème siècle : débuts de la renaissance italienne
1848-1849 : première guerre d’indépendance italienne
1859 : deuxième guerre d’indépendance italienne
1866 : troisième guerre d’indépendance
1885-1896 : première guerre d’Ethiopie
La révolution italienne de 1919
1919-1920 : les « années rouges »
1920 : conseils d’usine à Turin
Gramsci et les conseils ouvriers
Notre point de vue sur le fascisme italien
Les problèmes révolutionnaires de l’Italie et nos divergences
1920 : l’Italie et l’Internationale communiste
Un point de vue sur le fascisme italien
1922 : l’Italie et l’Internationale communiste
Amedeo Bordiga en 1925-1926 et l’offensive stalinienne contre Trotsky
1930 : problèmes de la révolution italienne
1935 : Le conflit italo-éthiopien
1935 : la seconde guerre d’Ethiopie
1943 : les ouvriers italines montrent la voie
1943 : les alliés craignent plus la révolution sociale que le fascisme italien
Fin des années 60 : le mouvement ouvrier
1968-1974, le « mai rampant » italien
Années 70 : des grèves ouvrières à la lutte armée
1972-1982 : dix ans le luttes de classes
1980-1990 : tentative fasciste en Italie : la loge maçonnique P2
2000 : contre les grèves dans les services publics
2009 : révolte des centres de rétention
2010 : affrontements dans le Val de Susa
2010 : affrontements à Salerne
2011 : émeute contre la vie chère
2011 : affrontements contre la précarité du travail
2011 : mouvement social à Gênes et Milan
2012 : affrontements contre l’austérité
2012 : émeute antifiscale à Naples
2012 : Le gouvernement italien s’en prend aux lois de protection contre les licenciements
2013 : camps de rétention de Lampedusa en révolte
2013 : affrontements à Rome pour le droit au logement
2013 : morts de migrants et hypocrisie officielle
2013 : brutalités dans un camp de réfugiés de Lampedusa
2013 : les élections législatives
2014 : émeute à Naples après la mort d’un jeune tué par la police
2014 : changement de gouvernement
2015 – 1er mai : émeute à Milan
2015 : sous prétexte du terrorisme
2016 : le mouvement cinq étoiles
Lire également :
Histoire des révolutions d’Italie
Messages
1. Luttes de classes en Italie, 25 février 2018, 04:09
Des affrontements à Rome et Milan le 24 février 2018 : lire ici
2. Luttes de classes en Italie, 25 février 2018, 04:24
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues des grandes villes italiennes samedi 24 février. D’un côté, à Rome, des manifestants contre le fascisme à l’appel de la gauche. De l’autre, à Milan, plus de 15 000 personnes réunies par Matteo Salvini, principal candidat d’extrême droite. Ces deux rassemblements ont lieu à huit jours des élections législatives du 4 mars.
À Rome, le défilé antifasciste a commencé dans le calme et sous une petite pluie froide, avec une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats, à l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie. « Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’Agence France-Presse Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Trois mille policiers ont été déployés dans la capitale italienne pour surveiller ce cortège, ainsi qu’un autre contre la réforme du travail et trois « sit-in » prévus également dans l’après-midi. L’ancien chef du gouvernement Matteo Renzi, qui mène la campagne électorale du Parti démocrate actuellement au pouvoir, était attendu dans le cortège.
3. Luttes de classes en Italie, 18 mai 2018, 08:14
Tout le monde parle de l’éventuelle brexit italien en cas d’alliance entre la ligue et le mouvement cinq étoiles mais le vrai sujet est la dette publique qui culmine à 2300 milliards d’euros de la dette soit 132% du PIB à la fin mars (à comparer avec un ratio de 97% du PIB en France et de 68% en Allemagne). Malgré des finances publiques au régime sec, des taux d’intérêt maintenus au plus bas par la BCE, et les efforts d’assouplissement du marché du travail mis en place par le gouvernement Renzi , la croissance italienne a du mal à décoller.
4. Luttes de classes en Italie, 19 mai 2018, 04:23
Italie : le programme commun de gouvernement du groupe de fausse extrême gauche populiste, le Mouvement Cinq Etoiles, du groupe vraiment fasciste de la Ligue est lui aussi… fasciste, et notamment violemment nationaliste et hostile aux migrants ! Mais pas question de faire payer la crise aux banquiers et aux trusts !!!
5. Luttes de classes en Italie, 21 mai 2018, 07:39
Matteo Salvini a obtenu le feu vert de Luigi Di Maio pour un tour de vis sécuritaire et anti-immigration avec pêle-mêle l’extension de la légitime défense (les particuliers pourront ouvrir le feu à leur domicile même en l’absence de menace physique claire), la possibilité de maintenir jusqu’à 18 mois les déboutés du droit d’asile dans des centres de rétention ou encore la limitation aux familles italiennes de la gratuité des crèches proposée par le M5S.Il est aussi stipulé que toute installation d’un lieu de culte musulman devra au préalable faire l’objet d’un référendum municipal.
Quand on pense qu’une certaine extrême gauche ou gauche de la gauche admirait le mouvement cinq étoiles !!!
6. Luttes de classes en Italie, 12 août 2018, 13:19
Mercredi 8 août, des centaines de travailleurs agricoles, essentiellement africains, ont délaissé les champs de tomates du sud de l’Italie pour manifester leur colère, après la mort de seize d’entre eux dans deux accidents de la route. Samedi 4, puis lundi 6 août, deux fourgonnettes ramenant des ouvriers agricoles à la fin de la journée sont entrées en collision frontale avec des camions de tomates : seize morts et quatre blessés graves, tous d’Afrique noire à l’exception du conducteur, marocain, de la seconde fourgonnette.
Dans la chaleur et la poussière, des dizaines d’entre eux ont marché pendant trois heures sur les petites routes défoncées de la région pour gagner Foggia, où d’autres les ont rejoints devant la préfecture. Ils dénoncent leurs conditions de travail, d’hébergement, ainsi que le niveau de leurs salaires.
7. Luttes de classes en Italie, 24 octobre 2018, 07:25
Le projet de budget italien pour 2019 prévoit un déficit augmenté de 22 milliards d’euros, à 2,4 % du PIB, multiplié par 3, très éloigné des 0,8 % promis par le précédent gouvernement de centre gauche. L’ancien Premier ministre Matteo Renzi, qui était dans les bonnes grâces de Bruxelles, avait pu proposer des déficits de 2,9 % pendant trois années d’affilée. C’est la raison pour laquelle Matteo Salvini répète à qui veut l’entendre « Me ne frego » (« Je m’en fous »), le cri de ralliement des chemises noires de Mussolini pendant les années 1930. Juncker, de son côté, estime le budget inacceptable, d’où un dialogue de sourds.
L’Italie est un véritable volcan financier car les banques italiennes détiennent non seulement 350 milliards de créances pourries (22 % du PIB), mais aussi 387 milliards d’euros de la dette publique dont la valeur s’érode, ce qui entraîne inéluctablement des pertes et la diminution de leurs capitaux propres. Les taux actuels de 3,58 % de la dette publique italienne (131 % du PIB) ont toutes les chances de s’envoler, avec une possible dégradation de la note souveraine fin octobre. L’écart avec le taux allemand à 10 ans de 0,46 % est déjà de 3,12 %. Le calme avant la tempête.