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Le climat, c’est l’effet de serre ? C’est de la propagande, pas de la science !

dimanche 7 janvier 2018, par Robert Paris

Le climat, c’est l’effet de serre ? C’est de la propagande, pas de la science !

« Le climat, c’est d’abord l’effet de serre », tel est le discours dominant dans les média, chez les hommes politiques et même chez un certain nombre de scientifiques et cela signifie qu’ils veulent affirmer le rôle de l’activité humaine dans le « réchauffement global ». Au plan de la science du climat, ou climatologie, c’est assez affligeant. Même en ce qui concerne l’effet de serre climatique, qui existe bel et bien et a un rôle important, le fait de privilégier cet effet est absurde. S’il était le fait central du climat, il en résulterait que la température serait, en gros, uniforme sous la couverture des nuages, en dessous de laquelle agit cet effet de serre. C’est loin d’être le cas : il n’y a aucune uniformité, même grossière à aucun niveau, ni dans l’atmosphère, ni sur la surface terrestre, continentale ou océanique. Le public en est arrivé à confondre effet de serre et activité humaine, allant jusqu’à oublier l’effet de serre naturel, pourtant certainement le plus important.

Le réchauffement de la Terre provient-il de celui de son atmosphère et des rayons solaires, comme de la conservation de leur énergie par effet de serre ?

Si cela était vrai, comment se ferait-il que l’atmosphère terrestre soit plus froide en altitude et se réchauffe de plus en plus en se rapprochant de la Terre, que les glaciers qui fondent ne le fassent pas par en dessus mais par en dessous et à proximité de failles de l’écorce terrestre qui font remonter de l’énergie issue du noyau contenant de l’énergie nucléaire ?

Comment expliquer qu’en même temps que l’augmentation de température on constate l’augmentation des séismes et du volcanisme ? Pourquoi ne pas donner une mesure aussi de la remontée d’énergie par convection et provenant de l’activité radioactive du noyau terrestre ?

Certes, le Soleil produit un grand réchauffement, mais c’est surtout vrai pour les couches très extérieures de l’atmosphère. Extrêmement peu de cette énergie solaire pénètre dans l’atmosphère plus profonde et de moins en moins quand on se rapproche de la surface terrestre. Cela ne témoigne pas spécialement d’une accumulation d’énergie sur Terre par effet de serre. La température est infiniment plus basse au niveau de la mer qu’en très haute altitude. La température la plus basse est celle de la troposphère (0 à 11 km du sol), puis vient celle de la stratosphère (11 à 110 km du sol) où la température se maintient entre 0°C et – 75°C, puis on atteint la ionosphère (110 à 800 km du sol) où la température est de 1500°C. Donc la température se réchauffe quand on approche du sol et pas quand on approche des nuages à effet de serre. Il faut préciser que les nuages n’ont pas qu’un effet de réchauffement mais ont aussi un effet de refroidissement, suivant le type de nuages, en modifiant l’albédo (ou capacité de réfléchir les rayons solaires).

Les calculs physiques d’énergie cumulée par effet de serre n’ont jamais donné une véritable interprétation des augmentations de températures constatées sur Terre. L’effet de serre est bien trop faible.

La comparaison avec l’effet d’une serre est bien entendu parfaitement illusoire car une serre qui n’aurait pas de cloison de protection, empêchant l’air de sortir, ne conserverait aucune énergie et ne serait pas chaude. Les nuages ne sont absolument pas une cloison étanche, conservant l’air et la chaleur. Ils ont un effet très différent, consistant à capter l’énergie des rayonnements qui sont réémis par la Terre, du fait que la longueur d’onde des rayons réémis par les molécules est différente de celle des rayons venus du Soleil et que cette longueur d’onde, étant comparable à la taille des molécules terrestres, les amène à interagir avec la matière.

Quant aux prédictions du GIEC, qui n’est nullement un institut scientifique mondial comme le prétend la presse, sur le climat futur dans des dizaines et centaines d’années, que ce soit du fait de l’émission de gaz CO² ou d’autres, elles sont invalides. Il est impossible que des modèles numériques puissent prévoir les évolutions du climat, car il s’agit d’un système chaotique couplé et non linéaire, comme le précisait le GIEC dans son rapport de 2001, et comme le montrent les instabilités du climat passé et actuel. Pourquoi cela aurait-il changé actuellement ? Sûrement pas pour des raisons scientifiques... Les modèles ne savent pas modéliser la cryosphère, ni l’ennuagement, dont les variations ont un impact important sur la TMAG.
Ce sont les variations de la convection de chaleur du manteau qui pilotent les températures, qui elles-mêmes pilotent les variations du CO2, jamais l’inverse.

Il n’est pas exact que tous les scientifiques ne fassent que diffuser la thèse du réchauffement anthropique.

Donnons-en un exemple avec le grand ouvrage de géophysique « Sciences de la Terre et de l’Univers » de André Brahic, Jean-Yves Daniel, Michel Hoffert, André Schaaf et Marc Tardy qui ne nie pas du tout l’effet de serre (y compris en partie sa composante de gaz carbonique produit par l’homme) mais présente les choses très différemment de ce qu’on entend dire partout et expose les divers fonctionnements du climat terrestre et ses diverses causes (soleil, mouvements terrestres, atmosphère, convection de chaleur issue du noyau terrestre, mécanismes de régulation dont les nuages et la convection dans l’atmosphère, courants marins, cycle de l’eau, action du vivant, etc.) :

« Il nous est heureusement impossible (nous, humains, NDLR) de chauffer la Terre, de la déformer, de changer sa composition… »

Il expose ainsi que l’effet de serre terrestre ne fait que ressembler de très loin à ce qui se passe dans une serre :

« La présence de gaz carbonique et de vapeur d’eau crée un « effet de serre » qui ressemble à ce qui se passe dans la serre du jardinier ou dans une voiture fermée chauffée au Soleil. Cet effet qui réchauffe l’atmosphère de la Terre, est particulièrement efficace dans le cas de l’atmosphère de Vénus qui est portée à 400°C en surface (soit un effet de serre qui augmente la température de 480°C alors que l’augmentation attribuée à l’effet de serre terrestre n’est que 32°C et porte la température moyenne terrestre à 15°C).

Dans une serre de jardinier ou dans une voiture placée vitres fermées au Soleil, les glaces permettent à la lumière visible du Soleil d’entrer et de chauffer l’intérieur. Les objets chauffés à l’intérieur rayonnent en infrarouge émis par le verre comme par la Terre elle-même, mais le verre est en grande partie opaque au rayonnement infrarouge ne laissant passer que le rayonnement visible.

Comme l’essentiel de la chaleur ne peut pas s’échapper, l’intérieur est chauffé jusqu’à ce que suffisamment de rayonnement infrarouge émis par le verre ait tout de même pu s’échapper pour contrebalancer l’énergie venant de l’extérieur.

Le gaz carbonique et la vapeur d’eau de l’atmosphère jouent le même rôle que le verre de la serre ou la vitre de la voiture en laissant passer le rayonnement visible et en étant en grande partie opaques aux rayonnements infrarouges qu’ils absorbent, et en réémettant d’autres ensuite vers le sol et l’espace.

Il y a tout de même une différence essentielle : les vitres de la voiture ou le verre de la serre limitent la convection de l’air chauffé à l’intérieur du volume fermé tandis que la circulation de l’air n’est pas limitée dans l’atmosphère d’une planète. A l’intérieur de la troposphère, la température décroît avec l’altitude alors qu’elle est constante dans une serre ou dans une voiture. »

Ce même ouvrage souligne surtout l’effet positif de l’effet de serre terrestre et du différentiel de température qu’il permet. Il s’agit bien entendu de l’effet de serre reconnu scientifiquement, l’effet de serre naturel et pas de l’effet de serre hypothétique, dit « anthropique » car il serait produit par l’homme :

« L’effet de serre se manifeste sur toutes les planètes qui contiennent une atmosphère importante et dans laquelle il y a des molécules telles que CH4, CO2, NH3, H20, NO2,… Si l’atmosphère terrestre contenait exclusivement de l’azote, de l’oxygène et de l’argon, ce qui correspond à 99% de sa composition, la température moyenne serait de -20°C. Il n’y aurait ni eau liquide, ni plantes, ni animaux. Le 1% restant contenant essentiellement de la vapeur d’eau, du gaz carbonique et du méthane est responsable de l’effet de serre et de la présence de vie sur Terre…

Quand on essaye de recenser les causes possibles de changements de climat, de petites variations de l’orbite de la Terre ou de l’inclinaison de l’axe de rotation en raison des perturbations gravitationnelles des autres planètes sont les meilleurs candidats. Toute modification même infime du flux e chaleur solaire a évidemment des conséquences immédiates sur le climat terrestre…

La quantité de poussières dans l’atmosphère peut avoir aussi des effets importants sur le climat. D’immenses explosions volcaniques, qui peuvent rejeter dans l’atmosphère des kilomètres cube de petites poussières de silicates et des gouttes d’acide sulfurique dans la stratosphère, peuvent conduire à une diminution de température de 1° à 3°. L’impact d’un astéroïde de 10 kilomètres de dimension, en injectant dans l’atmosphère plus de 10 000 kilomètres cube de poussières, pourrait avoir des effets encore plus catastrophiques en modifiant complètement la circulation atmosphérique et océanique…

La température moyenne de la Terre est -18°C or la température moyenne de surface de notre planète atteint 15°C… Cette différence de 33°C, entre la température moyenne de surface et la température moyenne de la planète, est l’expression de l’effet de serre, et souvent interprétée comme une mesure de cet effet. Cette idée est quelque peu inexacte.

Un état thermique dans lequel l’air est chaud dans les basses couches et froid dans les hautes couches de l’atmosphère est un état instable où se déclenchent des phénomènes de convection qui brassent les masses d’air et militent le contracte vertical de température : l’air froid descend et l’air chaud monte.

La décroissance de la température de l’air dans la troposphère (6,5°C par kilomètre en moyenne) résulte donc, non pas simplement de l’effet de serre, mais d’un équilibre entre l’effet de serre et la convection. Si son action n’était pas régulée par la convection, l’effet de serre induirait un réchauffement beaucoup plus important des basses couches de l’atmosphère, dont la température atteindrait environ 60°C…

De tous les gaz à effet de serre, la vapeur d’eau est le plus important, car c’est celui dont la concentration dans l’air est de loin la plus forte… Si l’on supprimait subitement toute la vapeur d’eau atmosphérique, le flux infrarouge s’échappant vers l’espace augmenterait d’environ 100W par m², alors qu’il n’augmenterait que de 50 W par m² si l’on supprimait tout le dioxyde de carbone. En injectant de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, le cycle de l’eau joue un rôle fondamental dans l’équilibre thermique de la planète.

Le rôle d’équilibrage thermique de la vapeur d’eau est accentué par la formation des nuages qui sont de puissants réflecteurs de l’énergie solaire ; ils contribuent dans l’ensemble (cirrus exceptés) à refroidir la planète en limitant l’ensoleillement à la surface. Par ailleurs, les nuages absorbent le rayonnement infrarouge et participent de façon non négligeable à l’effet de serre global… L’effet d’albédo l’emporte sur l’effet de serre. La présence de nuages dans l’atmosphère terrestre se traduit par un déficit radiatif de 16 W par m², refroidissement globalement la planète…

Si l’on analyse le système climatique dans le détail, on note qu’il n’absorbe pas uniformément l’énergie solaire. La distribution géographique et saisonnière du flux solaire absorbé a été mesurée vers la fin des années 80 par la mission spatiale américaine Earth Budget Experimentation (ERBE).

L’absorption est minimale aux pôles, en raison de la forte obliquité des rayons solaires et du fort albédo (présence de neige), et maximale sur les océans subtropicaux, où la nébulosité dans les zones tropicales sont observées au-dessus des continents…

L’expérience ERBE a aussi mesuré le rayonnement infrarouge terrestre vers l’espace. La déperdition est maximale au-dessus des déserts et des océans subtropicaux où l’air est sec et sans nuages : l’effet de serre y est faible et le rayonnement infrarouge traverse facilement l’atmosphère…

L’augmentation de la teneur atmosphérique d’un gaz à effet de serre, par exemple le dioxyde de carbone, entraînant un échauffement du climat, permettra à l’air d’absorber beaucoup plus de vapeur d’eau, suivant la loi de Clausius-Clapeyron. D’où un effet de serre additionnel qui réchauffera davantage : c’est une boucle de rétroaction positive. A l’heure actuelle, cette influence est délicate à modéliser, car l’effet de serre de la vapeur d’eau dépend étroitement de la distribution verticale de la nébulosité.

La réponse d’une couverture nuageuse à un échauffement pose des problèmes encore plus difficiles à résoudre. La propriété radiative des nuages dépend de la teneur en eau condensée, mais aussi du type de phase (eau liquide ou glace), de la taille des gouttelettes ou de la forme des cristaux de glace. D’autre part, selon que la couverture nuageuse basse augmentera moins vite ou plus vite que la couverture nuageuse haute, on assistera soit à une amplification soit une modération de l’échauffement. En fonction de la modélisation de la structure nuageuse, on obtient, pour un doublement du dioxyde de carbone atmosphérique, un échauffement moyen global variant entre 1,8 et 5,5°C. »

Cet ouvrage rappelle également l’importance du volcanisme, que ce soit pour la production de CO² (l’augmentation du CO² atmosphérique n’est pas seulement d’origine humaine puisqu’il dépend à la fois du volcanisme et de la formation des êtres vivants qui le fixent), pour la valeur de l’énergie reçue par la surface et pour le climat terrestre, du fait de la tectonique des plaques, du volcanisme et de la convection :

« On a longtemps considéré que le dioxyde de carbone émis par le volcanisme était d’origine juvénile ; il n’en est rien, car la masse de carbone émise annuellement par les volcans suffirait, en huit millénaires, à expliquer la teneur actuelle de l’atmosphère. La plus grande partie du CO² des émissions volcaniques provient du recyclage des sédiments carbonatés, métamorphosés dans les zones de subduction. »

L’importance du volcanisme est donc largement sous-estimée :

L’augmentation actuelle de la température moyenne de la surface terrestre, c’est le noyau de la Terre qui la réchauffe par convection au travers du manteau, bien plus que l’effet de serre d’origine humaine

On le voit par l’augmentation récente et impressionnante des séismes

On le voit aussi par l’augmentation du volcanisme

On le voir encore par la formation de montagnes sous-marines

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