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L’absurdité de la notion de paramètre climatologique de « température moyenne planétaire » qui n’a rien de scientifique

samedi 29 septembre 2018, par Robert Paris

L’absurdité de la notion de paramètre climatologique de « température moyenne planétaire » qui n’a rien de scientifique

Comme chacun le sait, les média, les associations, les organismes officiels (scientifiques et institutionnels) et les hommes politiques ne cessent de faire passer le message : la température moyenne de la Terre augmente dangereusement !!!! Et ils expliquent à peu près tout ce qui se passe sur terre, depuis l’augmentation du nombre de migrants jusqu’à l’augmentation des maladies, en passant par l’augmentation (prétendue) des catastrophes climatiques (cyclones, sécheresses, pluies diluviennes et même tremblements de terre…) à un seul paramètre physique qui serait cette fameuse « température globale » de la planète.

Tout d’abord, remarquons que la température n’est pas un paramètre qui a un sens autre que localisé dans une petite région macroscopique. En dessous (au niveau quantique), ce paramètre n’a pas de sens. Au-dessus, cela n’a pas davantage de sens. Pour concevoir un paramètre de température, il faut un certain équilibre thermodynamique qui n’est absolument pas réalisé au niveau d’une ou d’un petit nombre de molécules, ou du vide quantique, et qui ne l’est pas davantage dans un ensemble aussi agité, instable, en déséquilibre et dynamique que l’est l’ensemble de la Terre, recevant sans cesse de l’énergie du Soleil et de son noyau en fusion nucléaire.

L’erreur classique consiste à croire que tout ensemble matériel permettrait de définir une température, comme si la température était une base commune qui serait une espèce de toile de fond de l’univers comme on concevait aussi autrefois le temps et l’espace.

En réalité, nous savons maintenant qu’une température émerge d’une grande quantité d’interactions rétroactives de molécules, exclusivement dans des conditions bien précises menant à un équilibre thermodynamique. L’ensemble « Terre » consiste bel et bien en une grande quantité de rétroactions mais celles-ci mènent à un chaos déterministe et jamais à un seul équilibre, les situations climatiques ne revenant de manière rythmique qu’au travers d’un déséquilibre permanent qui ne permet donc jamais de parler de température globale.

L’emploi de cette notion est purement idéologique, un peu comme si on parlait de « couleur moyenne » de la population mondiale comme cause de la démographie, ou de « fortune moyenne » comme paramètre fondamental de l’économie capitaliste, ou encore d’ « âge moyen humain » comme cause de mort et de vie des individus.

Il ne faut pas croire que n’importe quel paramètre intervienne dans n’importe quel phénomène en physique, en thermodynamique ou dans n’importe autre secteur des sciences. Il est, au contraire, fondamental de bien définir des paramètres qui sont réellement significatifs dans un phénomène donné.

Le phénomène météorologique est déterminé localement par plusieurs paramètres dont les plus importants sont : température, pression et force des vents, auxquels il faut rajouter l’évolution des nuages, des mers, de la pluviométrie.

A plus grande échelle - et ici aussi l’échelle est déterminante, échelle du temps comme de l’espace-, ce sont encore d’autres paramètres qui sont déterminants : évolution des courants marins, évolution de la dynamique solaire, mouvements de la terre, évolution du noyau terrestre, du manteau et de l’écorce terrestres et de la tectonique des plaques, etc.

Ce sont ces derniers paramètres qui sont déterminants à grande échelle, notamment celle de temps. Or ces dynamiques diverses ne sont nullement paramétrées par quelque chose qui s’intitulerait « température globale terrestre ». On ignore complètement où une telle moyenne serait calculée, à partir de quels éléments. Faudrait-il la mesurer seulement dans l’atmosphère ? A quelle altitude dans ce cas ? Faudrait-il la mesurer dans les mers et océans ? A quelle profondeur alors ? Faudrait-il la mesurer sur la terre ferme ? Et où ? Au milieu des continents ou sur les bordures maritimes, près des lacs ou dans les déserts, dans les forêts tropicales ou sur les plaines cultivées ? Faudrait-il tenir compte de la température volcans, terrestres comme sous-marins ?

Quelqu’un s’imagine-t-il que les scientifiques disposent de toutes ces températures et ont un moyen, informatique ou autre, d’effectuer une moyenne qui ait un caractère objectif ou qui ait une signification scientifique, c’est-à-dire la capacité de décrire un phénomène physique réel ? Eh bien, sachez que ce n’est pas le cas et que ce discours dominant sur la « température globale » n’est absolument pas le produit d’une science des températures qui se serait développée.

On pourrait se dire qu’il est évident que la température de l’atmosphère la plus basse est déterminante dans le climat. Faux ! Archi faux ! La température de couches plus hautes compte pour les nuages, qui sont déterminants dans le climat. D’autre part, la température des mers et océans, notamment les courants marins sont déterminants aussi. Enfin, les volcans, et pas seulement par le climat mais par les envois de gaz dans l’atmosphère sont eux aussi déterminants. Et on en passe comme la température des sols continentaux ou celle des forêts tropicales ou des déserts…

Quant à une moyenne entre la température d’un volcan en éruption et celle d’un fond sous-marin, c’est pure absurdité évidemment !

Et on devrait également se demander sur quelle base se calcule de telles moyennes : bases en termes de temps et d’espace. Cela signifie que l’on demande si on prend les températures partout où il y a des stations météo et on fait une moyenne mondiale, ou si on prend des moyennes régionales puis on fait la moyenne mondiale ? Et sur quelle durée. Ou bien on fait des moyennes journalières, mensuelles, annuelles, localisées puis on fait une moyenne mondiale ? Il y a mille manières de procéder qui sont toutes des moyennes de moyennes et même plus. C’est-à-dire qu’on a actionné un mécanisme mathématique qui s’appelle la fonction « moyenne de moyenne » qui peut parfaitement nous donner des illusions, présenter des corrélations n’ayant rien à voir avec une réalité du climat !!!

N’oublions pas que le climat est un phénomène physique et pas un phénomène mathématique, pas plus de moyenne que d’autre chose. Les nuages, les courants marins, les vents, l’évaporation, la pluie, la formation de planctons (fixant le gaz carbonique) et, à l’inverse, la formation de gaz carbonique (on ne parle ici que du gaz naturel) sont des processus qui ne dépendent pas directement d’une moyenne de températures terrestres.

Il faut souligner également que le climat est marqué par des instabilités permanentes, ce qui signifie que les effets de pointe sont déterminants sur le climat. Les chocs, les sauts, les discontinuités caractérisent le climat et pas les évolutions lentes, graduelles, décrites par des moyennes. Une météo chaude et sèche est immédiatement suivie par une météo pluvieuse, puis par une météo froide, et l’ensemble ne suit aucune moyenne. Il y a des chocs avec renversements brutaux suivis d’épisodes longs d’un même climat, sans aucune logique apparente, ni globale ni moyenne. La météo est régionale et pas globale. Il peut parfaitement faire chaud dans une région, froid dans une autre, tempérée dans une troisième, sans que la moyenne des trois suive un rythme défini, simple, graduel.

L’instabilité globale est la règle, en météorologie comme en climatologie. La raison en est le caractère de chaos déterministe qu’entraînent simplement les paramètres déterminants de la météo locale (déterminée fondamentalement par trois paramètres : force des vents, pression de l’air et température) comme du climat sur des durées plus longues (déterminée d’abord par trois paramètres du mouvement terrestre) puis encore plus longues (déterminées par l’évolution de l’énergie solaire et de l’énergie du noyau nucléaire terrestre). Les interactions d’échelle, du temps, de l’espace et entre le climat et le vivant qui rétroagissent sans cesse, sont des causes fondamentales du caractère agité, désordonné, chaotique et discontinu du climat.

Le climat ne saute même pas d’un équilibre à un autre : ni équilibre thermodynamique, ni équilibre de température, ni équilibre de pressions, ni équilibre des vents, des courants ou de tout autre facteur ! Le climat est un exemple par excellence de phénomène intitulé par « loin de l’équilibre » avec formation de structures issues de ce déséquilibre qui provient d’un phénomène non-linéaire, dissipatif et dynamique.

Non-linéaire signifie que les effets ne sont pas proportionnels aux causes.

Dissipatif signifie que l’ensemble Terre est sans cesse dépendant de l’énergie fournie de l’extérieur (par le Soleil).

Dynamique signifie que le changement global est permanent et qu’aucun ordre ne peut l’interrompre.

L’interaction d’échelle devant se rajouter aux trois caractéristiques précédemment citées et qui empêche le climat de connaître une quelconque stabilité.

Ce n’est d’aujourd’hui que daterait l’instabilité climatique : elle est fondamentale depuis qu’un climat s’est instauré sur Terre. Et des changements parfois brutaux parfois lents, parfois locaux, régionaux et parfois globaux (comme les glaciations et les réchauffements), ne datent nullement de la présence de l’homme sur terre, ni de son industrie, productrice d’un facteur soi-disant déterminant qui serait l’effet de serre climatique artificiel (dit « anthropique »).

Le rôle déterminant de ce facteur est exclusivement fondé sur l’idée que la température globale serait fondée sur cet effet. Cela signifie que cet argument est purement tautologique : l’effet de serre produit la température globale et l’importance déterminante de cette dernière est prouvée par l’effet de serre…

Bien sûr, on pourrait se dire que les glaces des pôles qui relèvent dans les bulles de gaz la composition des gaz à effet de serre et les températures démontreraient la relation entre la teneur de l’atmosphère dans ces gaz et la température globale. Malheureusement pour cette thèse, corrélation n’est pas relation. En effet, des hausses et des baisses qui se produisent en même temps peuvent prouver des choses très contradictoires. Elles peuvent signifier, par exemple, que c’est l’augmentation de la température qui cause l’augmentation des teneurs de ces gaz. Ou encore que la teneur d’un des gaz entraîne celle d’un autre ou des autres, qui eux-mêmes causent la hausse des températures. Et aussi, on peut tout à fait imaginer un processus physique, comme le volcanisme ou l’évolution du vivant, qui produise à la fois l’augmentation des teneurs de ces gaz et la hausse de température, sans que l’effet de serre y soit pour quelque chose fondamentalement. Les courbes ne peuvent être tenues pour des preuves de relation. Bien sûr, l’effet de serre existe mais est-il suffisant quantitativement pour assurer que les hausses en question ont été produites par lui ? C’est plus que discutable. Est-il exact que les courbes démontrent que la hausse des températures suit, dans le temps, la hausse des teneurs en gaz à effet de serre ? C’est le contraire qui semble exact !

Peut-on considérer que les bulles de gaz des glaces des pôles donnent la situation de la planète ? C’est un peu rapide ! Rien ne prouve qu’aucune évolution n’ait lieu sur les temps en question au sein de ces glaces.

Bien entendu, le mode de fonctionnement de la prétendue science du réchauffement anthropique, qui fonctionne comme une propagande dictatoriale, sans aucune discussion scientifique admise et en prenant l’opinion publique en otage, ne contribue nullement à la confiance qu’on pourrait porter aux décrets des institutions pseudo-scientifiques des institutions qui la portent !

En décrétant qu’il y aurait un enjeu mortel pour l’humanité, ces gens-là, dont les climatologues ne sont qu’une minorité, empêchent toute discussion scientifique et publique, allant jusqu’à mener des chasses aux sorcières contre les scientifiques qui sont sceptiques. Une manière sans doute d’élever la température… du débat sans autre résultat de le casser. Sans parler des cas avérés de truquage des chiffres et des rapports !!! Sans parler des interférences du lobby du nucléaire d’un côté et du lobby du pétrole et du charbon, de l’autre !!!

Loin d’être une évidence scientifique, la prétendue hausse de la température globale est d’invention relativement récente, les scientifiques parlant au contraire jusque dans les années soixante-dix de tendance menaçante du climat vers une nouvelle glaciation. A croire qu’ils ne disposaient pas, à l’époque, du thermomètre !!!!

La seule chose certaine, c’est que nous nous situons entre deux glaciations mais, comme les durées des périodes de glaciation et de celles de réchauffement ne sont nullement réglées, régulières et encore moins fixes, personne ne peut affirmer si, en nous éloignant du dernier minimum glacial, nous continuons à nous réchauffer et de combien, ou si nous allons vers un nouveau minimum et à quel niveau de froid. Bien avant l’existence de l’homme et de sa production artificielle de gaz carbonique, ces grands hauts et bas de température se sont succédé de manière complètement désordonnée. Et, déjà à ces époques, la température globale ne peut être considérée comme le paramètre déterminant puisque ce serait complètement tautologique de dire que la baisse des températures serait causée par… la baisse des températures. Et aussi parce que bien d’autres facteurs ont été prouvés comme la formation par tectonique des plaques d’un continent regroupé, se trouvant ou non à un pôle terrestre, la formation ou la suppression de certains océans, ou encore la formation ou le blocage de courants marins.

Encore une fois, les dynamiques physiques (et même parfois chimiques ou biochimiques) qui ont lieu aux différentes échelles ne sont pas directement descriptibles par un facteur principal, un paramètre à caractère mathématique et qui s’appellerait « température global ».

Comme nous l’avons relevé précédemment, la dynamique des nuages, les courants marins, la formation du plancton, sans parler de la tectonique des plaques, du volcanisme, ne relèvent pas directement d’un tel paramètre, même si on pouvait réellement le définir de manière sérieuse, comme un paramètre réellement agissant sur la dynamique et la décrivant, au moins à une des échelles du phénomène « climat terrestre ».

 

Comme, pour notre part, nous sommes pour une science qui discute ses résultats, ses raisonnements et ses affirmations diverses, nous donnons maintenant la parole à la thèse adverse : lire ici

Un autre texte qui lui répond : lire là

A lire encore dans la discussion :

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Lire encore :

Les courbes de température et de gaz à effet de serre : une preuve du réchauffement global anthropique ?

Réponses à quelques questions simples sur le climat

Réchauffement climatique : le point de vue du climatologue Marcel Leroux

Ce que nous apprennent les anciens climats de la Terre

Est-il vrai que le climat, ce soit d’abord l’effet de serre et cela dépende essentiellement du gaz carbonique CO² ?

Quelle relation entre volcanisme et climat

C’est le noyau de la Terre qui réchauffe notre planète et pas l’effet de serre atmosphérique

La Terre, vers une glaciation ou un réchauffement ?

Que penser de la thèse du "réchauffement global d’origine anthropique" ?

Messages

  • « Un nouveau voyage au centre de la Terre » de Vincent Courtillot :

    « « Le climat est souvent défini par les spécialistes comme la moyenne, sur (au moins) trente ans, des conditions d’une région donnée, reconstituées à partir des enregistrements de la température et des précipitations.
    C’est plutôt un système qui comprend l’atmosphère, l’hydrosphère, la lithosphère et la biosphère, en interactions permanentes par le biais de processus physiques, chimiques et biologiques…
    Bien qu’on ne puisse attendre de l’étude de la seule température une description et une compréhension complètes des changements climatiques, leurs mesures et leur évolution séculaire sont un des indicateurs les plus parlants et les plus fréquemment employés. Un modèle plus complet nécessite naturellement la connaissance de la pression, des précipitations, du champ des vents, de la couverture nuageuse… Mais c’est l’évolution de la température que mettent en avant la plupart des articles et des rapports sur le réchauffement climatique, comme par exemple le tout dernier (4e) rapport du groupe de travail du GIEC (IPCC en anglais) ou un récent article de revue d’Hervé Le Treut pour La Science (janvier 2007)…
    Mais d’abord livrons quelques réflexions sur la notion de température globale moyenne de la basse atmosphère…
    L’amplitude annuelle des variations journalières de la température dans certaines stations météorologiques dépasse 50°. Celle des variations analysées au compte du réchauffement climatique est en général inférieure au degré Celsius et se mesure en dixièmes de degrés. Extraire l’une à partir des autres n’est pas trivial. La répartition dans le temps des mesures, la répartition dans l’espace des stations, les méthodes de mesure, les corrections appliquées (altitude, températures de l’eau et de l’air supposées égales pour les mesures océaniques, etc.) sont autant de paramètres à prendre en compte pour tenter d’estimer l’incertitude des mesures finales…
    Trois physiciens, C. Essex, R. MeKitrick et B. Anderson, ont fait remarquer que, pour un système hors équilibre comme l’atmosphère ou l’océan terrestres, il n’était pas évident de déterminer de manière unique une température moyenne.
    Ces auteurs rappellent qu’on peut ajouter des volumes et obtenir un volume, mais que la somme de deux température n’est pas (physiquement) une température et ne peut représenter l’évolution de l’énergie interne du système…
    Ce sont les différences de températures et non les températures elles-mêmes qui provoquent la dynamique du système climatique. De plus, celui-ci est en partie chaotique, des changements importants pouvant intervenir sans modification des facteurs qui « forcent » le système. C’est, comme les climatologues le savent bien, une question d’échelle…
    La question est de savoir si les moyennes gardent un sens à l’échelle du globe entier…
    Le nombre de groupes qui se consacrent au recueil, à la critique et à la synthèse des données d’observation de la température à l’échelle planétaire est très limité. Deux groupes principaux y travaillent, aux Etats-Unis et au Royaume Uni… Avant 1900, les deux tiers de l’océan mondial sont vides de données d’observation… A notre demande de pouvoir réexaminer l’ensemble des données pour procéder à une vérification indépendante, Phil Jones nous répond que… « les données mensuelles ne sont pas disponibles »… « le centre a signé des accords avec les stations disant qu’il ne transmettrait pas les données brutes à des tiers ».
    Un autre aspect important est le fait que ces courbes globales reposent sur des moyennes mensuelles. Elles ont donc perdu l’information sur les variations de plus haute fréquence, notamment diurnes.
    Si le système climatique est linéaire, ce n’est peut-être pas une limitation sérieuse, mais s’il est non linéaire, comme la plupart des chercheurs le pensent, cela peut se révéler essentiel…
    De 1900 à 1987, on constate que la tendance est pratiquement « plate » : il n’y a aucune indication de réchauffement (ni de refroidissement).
    En revanche, la courbe effectue un saut en 1987, et la tendance est à nouveau plus plate depuis vingt ans…
    Ce n’est pas l’image qu’on en donne en général. Notons tout de suite que la CO² ne peut en rendre compte… »

  • Le concept de température moyenne à la surface de la terre n’a pas de sens.

    En thermodynamique une température moyenne n’existe pas car la température n’est jamais homogène dans un milieu et les zones de température sont toujours instables même en milieu clos.

    Si une moyenne de température sur une période en un point donné a du sens, une moyenne de température globale (non localisée) à un moment donné n’a aucun sens.

    Il est impossible d’avoir une uniformité de prise de mesure de température à la surface de la terre.

    la répartition des prises de mesure à la surface du globe n’est pas homogène et ne constitue pas un réseau au maillage cohérent.

    La température varie selon l’altitude. A quel hauteur est-il cohérent de prendre une température significative ? Prendre la température à hauteur du corps à un sens pour les humains (le confort thermique) en un lieu donné et en un temps donné. Mais où prendre une mesure ponctuelle de température pour que celle-ci soit représentative de la t° de l’atmosphère ?

    A supposer que comparer des moyennes de température aurait un sens, la mesure systématique des températures de façon scientifique a débuté au milieu du XIXe siècle et ce dans quelques pays européens. Comment peut-on comparer de façon globale et réaliste des prises de températures au court des siècles et millénaires à fortiori des années et même pour le siècle et demi dernier ?

  • En outre, comment parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des températures marines, continentales, urbaines et surtout des températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se réchauffent ? Par exemple, l’Arctique occidental (au nord du Canada) se refroidit, alors que l’Arctique au nord de la mer de Norvège se réchauffe. Que fait-donc alors vraiment l’Arctique ? On ne peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe !

  • Je ne comprends pas pourquoi une moyenne de températures serait pire qu’une moyenne d’autres paramètres comme vents, pressions, pluies ou autres…

  • Eh bien, parce que justement la température est un paramètre de nature différente. Elle marque seulement un niveau d’équilibre, et même de comparaison entre deux états d’équilibre, alors que le climat est marqué par le déséquilibre permanent. Elle a un sens dans un phénomène stable alors que le climat est instable. Elle n’est pas un paramètre additif : jamais deux températures ne peuvent s’ajouter.

    On ne peut pas définir de température de surface de la Terre car il faudrait effectuer une moyenne entre température de l’air, de l’eau et de la terre, ce qui n’a aucun sens car ce ne sont pas les mêmes masses qui sont en jeu et que la même température signifie, dans ces trois cas, des quantités de chaleur différentes.

    Et je n’ai pas épuisé les raisons de ne pas raisonner ainsi en termes de température globale. Il faudrait notamment ajouter que ce n’est pas le niveau de température qui joue mais la différence de température, son changement. Et qu’on ne peut pas mettre de côté les autres paramètres comme pression, vent, pluviosité, etc. Le propre du climat, c’est justement de dépendre d’au moins trois paramètres et d’être, du coup, chaotique.

  • Nous vivons actuellement une période glaciaire, mais c’est une exception dans l’Histoire de la planète. Il y a 90 à 100 millions d’années, l’Antarctique s’est placé à la position qu’il occupe aujourd’hui. Ce n’était pas alors une calotte glaciaire : il y a avait des forêts. La densité de CO2, à ce moment là, était quatre à huit fois plus forte que ce qu’il y a aujourd’hui. Il faisait trop chaud pour que de la glace s’installe : la neige tombait l’hiver mais fondait l’été. Jusqu’à ce que le CO2 baisse suffisamment pour que les températures d’été ne permettent plus de faire fondre la neige, qui s’est alors accumulée. Mais l’apparition de la calotte ne date que d’il y a 34 millions d’années : le processus a pris près de 60 millions d’années.

  • Marcel Leroux disait en 2004 :

    « Personnellement, je souhaite que la terre se réchauffe. C’est d’ailleurs la position de la Russie, qui considère qu’un réchauffement serait bénéfique. En effet, cela nous ferait faire d’immenses économies de chauffage, et donc de matières premières comme le pétrole. En outre, nous gagnerions de larges étendues de terres cultivables en direction des régions subpolaires, comme cela fut le cas dans les années 1930 à 60. A l’époque, les exploitations agricoles du nord du Canada et de la Scandinavie s’étaient en effet déplacées vers le nord. Dans les années 1970, lorsqu’il était plutôt à la mode de parler du retour du petit « âge de glace », elles ont rétrogradé vers le sud. La même chose s’est d’ailleurs produite en Afrique subsaharienne, où les éleveurs se sont d’abord déplacés vers le nord, puis sont redescendus vers le sud, lorsque la sécheresse a commencé dans les années 1970. Car lors de toute période chaude, à l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel ! Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. »

  • Contrairement à ce que croit le grand public, personne n’a jamais mesuré la température moyenne de la Terre ce n’est pas un paramètre physique réel mais une conception, une méthode, un résultat de transformations plus ou moins arbitraires des mesures réelles.

    Vincent Courtillot : « Quelle est la température moyenne de la surface du globe ? »

    C’est le titre d’un chapitre de l’ouvrage de Courtillot intitulé « Nouveau voyage au centre de la Terre » :

    « Bien qu’on ne puisse attendre de l’étude de la seule température une description et une compréhension complètes des changements climatiques, leurs mesures et leur évolution séculaire sont un des indicateurs les plus parlants et les plus fréquemment employés. Un modèle plus complet nécessite naturellement la connaissance de la pression, des précipitations, du champ des vents, de la couverture nuageuse… Mais c’est l’évolution de la température que mettent en avant la plupart des articles et des rapports sur le réchauffement climatique…

    L’amplitude annuelle des variations journalières de la température dans certaines stations météorologiques dépasse 50° Celsius. Celle des variations analysées au compte du réchauffement climatique est en général inférieure au degré Celsius et se mesure en dixièmes de degrés. Extraire l’une à partir des autres n’est pas trivial. La répartition dans le temps des mesures, la répartition dans l’espace des stations, les méthodes de mesure, les corrections appliquées (altitude, températures de l’eau et de l’air supposées égales pour les mesures océaniques, etc.) sont autant de paramètres à prendre en compte pour tenter d’estimer l’incertitude des moyennes finales.

    Il n’y a que peu de temps qu’une telle analyse a été menée de manière approfondie (en 2006 par Philip Brohan et collaborateurs : « Uncertain estimates in regional and global observed temperature changes : A new dataset from 1850 »).

    Trois physiciens conduits par C. Essex ont fait remarquer (dans « Does a global temperature exist ? ») ont fait remarquer que, pour un système hors équilibre comme l’atmosphère ou l’océan terrestres, il n’était pas évident de déterminer de manière unique une température moyenne.

    Ces auteurs rappellent qu’on peut ajouter des volumes et obtenir un volume, mais que la somme de deux températures n’est (physiquement) une température et ne peut représenter l’évolution de l’énergie interne du système.

    C’est donc la cas de la moyenne globale.

    Ce sont les différences de température et non les températures elles-mêmes qui provoquent la dynamique du système climatique.

    De plus, celui-ci est en partie chaotique, des changements importants pouvant intervenir sans modification des facteurs qui « forcent » le système.

    C’est, comme les climatologues le savent bien, une question d’échelle. Les variations de pression et de température sont en général bien corrélées dans des régions de quelques centaines à quelques milliers de kilomètres, si bien qu’on peut raisonnablement définir un climat et une température moyenne pour chacune de ces zones…

    La question est de savoir si les moyennes gardent un sens à l’échelle du globe entier…

    A notre demande de pouvoir réexaminer l’ensemble des données pour procéder à une vérification indépendante, il a été répondu… « Les données mensuelles de stations ne sont pas disponibles… Le centre a signé des accords avec les stations disant qu’il ne transmettrait pas les données brutes à des tiers. » (courrier de Phil Jones à Courtillot)

    Un autre aspect important… Ces courbes globales reposent sur des moyennes mensuelles. Elles ont donc perdu l’information sur les variations de plus haute fréquence, notamment diurnes.

    Si le système physique du climat est linéaire, ce n’est peut-être pas une limitation sérieuse ; mais s’il est non-linéaire, comme la plupart des chercheurs le pensent, cela peut se révéler essentiel…

    Nous faisons face, pour publier nos résultats dans les revues scientifiques internationales, à des difficultés que nous n’avions jamais rencontrées auparavant… Nous contredisons les conclusions du dernier rapport di GIEC, donc c’est faux…

    Je pense à la réflexion de T.H. Huxley, datant de 1869, à propos des critiques acerbes de Lord Kelvin sur les estimations de l’âge de la Terre proposées par Darwin, qui peut aisément être transposée de certains excès en mathématiques et en physique à l’informatique :

    « Cela semble être l’un de ces cas divers où l’on permet à la précision admise des processus mathématiques de jeter une apparence d’autorité tout à fait inadmissible sur les résultats obtenus avec ces processus. on peut comparer les mathématiques à un moulin très bien fabriqué, qui broie des matières selon les besoins ; toutefois ce qui en sort dépend de ce qui y entre, et le plus beau moulin du monde ne pourra obtenir de la farine de blé à partir de cosses de pois ; de même, les pages de formules ne peuvent produire un résultat clair si les données sont imprécises. »

    On peut encore douter que le moulin soit suffisamment bien fabriqué… »

  • Selon Le Monde du 12 octobre, les scientifiques du réchauffement climatique s’affolent ou veulent affoler le monde à propos de la Méditerranée :

    « Elle s’est réchauffée de 1,5°C depuis l’ère industrielle, soit 20% plus rapidement que la moyenne mondiale. C’est effrayant. », citant Wolfgang Cramer. Cela signifie que ce dernier estime à 0,4°C par décennie la hausse dans cette région et à 0,3°C la hausse mondiale. Il est très difficile d’estimer une hausse de 0,3°C pour des mesures moyennes terrestres dont la marge d’erreur est de plusieurs degrés !!!

  • Vincent Courtillot dans « Nouveau voyage au centre la Terre » :

    « L’accroissement de température globale est moins bien connu et sa signification moins bien comprise qu’on ne le laisse à penser. A ce stade, je ne suis pas sûr que nous puissions nous permettre d’affirmer qu’il y a un réchauffement global d’origine clairement anthropique dans les dernières décennies, au regard de ce que nous avons appris au sujet des climats des deux derniers millénaires par exemple. Plusieurs zones majeures ne montrent pas de réchauffement anormal au XXème siècle. La température moyenne de l’atmosphère au-dessus de l’océan mondial est très mal documentée, notamment avant 1900 et son incertitude est probablement sous-estimée… Il n’existe pas de consensus sur la courbe moyenne de température depuis mille ans… La fin du XXe siècle n’a rien d’exceptionnellement chaud, contrairement à ce qui aura été trop souvent affirmé. Autour des années 750, 1000, 1400 et 1750, la température était aussi élevée, voire plus. Et la période de 200 ans autour de l’an 1000, ce fameux Optimum climatique du Moyen Age, était nettement plus chaude qu’aujourd’hui. »

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