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Le massacre des Cathares, une contre-révolution sociale sanglante, de type fasciste, couverte par des préjugés religieux

dimanche 14 avril 2019, par Robert Paris

Arnaud Amaury, l’abbé de Cîteaux nommé chef de la croisade par Innocent III, prononça à Béziers fameuse phrase fameuse :
« Massacrez-les, car le Seigneur connaît les siens ! »

Il écrira dans son rapport au pape :

« Les nôtres, n’épargnant ni le rang, ni le sexe, ni l’âge, firent périr par l’épée à peu près vingt mille personnes ; après un énorme massacre des ennemis, la cité tout entière a été pillée et brûlée. La vengeance divine l’a merveilleusement frappée… »

Le massacre des Cathares, une contre-révolution sociale sanglante, de type fasciste, couverte par des préjugés religieux

En 1209 commence une tuerie (de l’ordre du million de morts !) qui va durer plusieurs dizaines d’années et dont il est encore aujourd’hui difficile de connaître et de comprendre les raisons. Elle est le fait du pape, de son appareil religieux, de la noblesse et de la royauté de France et elle frappe parmi les plus pauvres des populations du sud, le pays de langue d’Oc…

Un énorme massacre de populations pauvres dans des régions écartées du sud de la France, voilà le génocide des Cathares opéré par l’Eglise catholique à l’appel du pape, par la haute noblesse française et avec la caution de l’autorité royale. Ces exploités et opprimés avaient commis le crime de mettre en cause le lien d’argent entre l’Eglise et le pouvoir civil des classes possédantes, d’affirmer que ce lien n’avait rien de religieux, rien de divin, rien de respectable. Bien sûr, aujourd’hui, l’histoire de cette horreur perpétrée par des bandes armées commandées par des religieux et des nobles contre des peuples essentiellement désarmés, horreur qui a signifié des villages entièrement passés par les armes, brûlées, hommes, femmes et enfants torturés, tués, violés est présentée comme une lutte… idéologique entre conceptions religieuses, les Cathares étant accusés de défendre des conceptions manichéennes ! En fait, si la noblesse a pris fait et cause contre les Cathares, ce n’est pas parce que c’étaient des fanatiques religieux ! Si la hiérarchie catholique s’est mobilisée pour écraser militairement puis exercer sa violente inquisition contre les peuple d’Occitanie, ce n’est pas parce qu’elle défendait un principe religieux mais son pouvoir séculier. Car l’Eglise fait partie de l’ordre féodal qui opprime et exploite les exploités du Moyen-Age et cet ordre est gravement mis en cause par les peuples du sud de la France. Certes, cette révolte se dit elle aussi chrétienne, se revendique de la même religion, apparemment seulement interprétée différemment. Mais la différence la plus fondamentale entre les deux camps n’est pas religieuse : elle est sociale. Les Cathares ne veulent plus que les dirigeants religieux aient un pouvoir civil, engrangent des sommes colossales, soient des féodaux eux-mêmes, exploitent la population pauvre, etc. Or, exiger cela, c’est lancer l’insurrection sociale et celle-ci, ayant déjà gagné toute la population pauvre de l’Occitanie et même une partie des classes moyennes, les dirigeants nobles eux-mêmes ont dû reculer et admettre des changements radicaux. La classe possédante de France accuse celle d’Occitanie d’avoir reculé devant les révolutionnaires et elle considère qu’ils n’ont plus le droit de disposer de leurs domaines, c’est-à-dire des fiefs de Carcassonne, de Narbonne, de Béziers, de Toulouse et bien d’autres. Face à la révolution sociale, les classes possédantes de France lancent le massacre. Pas de quartiers ! Il ne suffira pas que les révoltés se soumettent : il faut que tout le pays sache ce qu’il advient quand les opprimés se révoltent. Et c’est le bain de sang. Il faut remarquer qu’aujourd’hui encore il est rare de lire la vérité historique sur un tel massacre… A croire que les classes possédantes d’aujourd’hui, même avec toute la distance des événements aussi anciens, ne tiennent pas spécialement que l’on comprenne la logique des exploiteurs quand ils se trouvent face à l’insurrection des exploités !!!

« Connaître les Cathares », Lucien Bély :

« Tuez-les tous… »

« L’armée croisée quitta Lyon le 24 juin 1209 ; l’abbé de Cîteaux la dirigeait et il était accompagné d’un grand nombre d’évêques. Il ne faut pas exagérer l’ampleur de cette armée : 6000 hommes peut-être avec la suite ordinaire des chevaliers. La « Chanson » a conservé le nom des plus illustres croisés : le duc de Bourgogne, le comte de Nevers, le comte de Saint-Pol, le comte d’Auxerre, le comte de Genevois, Pierre-Bermond, seigneur d’Anduze et Sauve. Des chevaliers méridionaux prenaient aussi les armes à l’appel des évêques, ainsi le comte Gui d’Auvergne, le vicomte de Turenne ou Bertrand de Cardaillac. Et ces croisés répandaient déjà la terreur. L’armée venue du nord se dirigea vers Béziers que le vicomte avait quitté pour gagner Carcassonne. L’évêque tenta de convaincre les habitants de Béziers de se rendre, puis il quitta la ville qui fut assiégée le 22 juillet 1209. La ville fut prise et livrée au pillage. Ce sac de Béziers est un événement-clef…. Faut-il voir, dans ces actes d’horreur, la folie des « ribauds de l’armée », la piétaille qui accompagnait les croisés ? Faut-il retrouver les massacres d’intimidation, tels que les avaient pratiqués des croisés, comme le roi de France Louis VII ou l’empereur Frédéric-Barberousse ?

Voici la version du poète au sujet d’un engagement des croisés : « Tout château résistant, toute ville rétive seront pris par force et réduits en charniers. Qu’on n’y laisse vivant pas même un nouveau-né. Ainsi sera semée l’épouvante salubre et nul n’osera plus braver la Croix de Dieu ».

Les habitants de Béziers, qui s’étaient réfugiés dans les églises, furent massacrés eux aussi, et sept mille seraient morts dans la seul église Sainte-Madeleine.

L’horreur, aux yeux des méridionaux, vint de ce que les croisés ne distinguèrent pas les catholiques de hérétiques. Arnaud Amaury aurait dit : « Tuez-les tous, car le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ! ».

Ce propos, rapporté par Césaire de Heirstbach, montrait que la croisade se transformait : ce n’était plus une affaire religieuse où les soldats faisaient la police au nom de l’Eglise, ce n’était plus une guerre féodale traditionnelle, limitée dans le temps et l’espace. C’était le châtiment de toute une population considérée comme complice.

Pour les barons méridionaux, c’était une grande épreuve qui leur était imposée où ils allaient voir leurs biens menacés. Pour le peuple du midi, c’était une invasion, où chacun, même bon catholique, risquait sa vie, simplement parce que des parents, des amis, des voisins avaient choisi de suivre les cathares…

Puis ce fut le siège de Carcassonne. Le jeune Trencavel vit arriver l’armée des croisés sous ses murs et prépara la défense de la cité qui avait autrefois résisté à Charlemagne. Les assiégeants réussirent, après un combat sanglant, à s’emparer du chemin qui conduisait à l’Aude, et bien vite, dans la chaleur de l’été, la soif et l’épidémie affaiblirent les habitants…

Finalement, Trencavel accepta de négocier. Il vint, avec neuf de ses fidèles, au camp de ses ennemis, au pavillon du comte de Nevers, où se tenait ordinairement le conseil de croisade. Il fut fait prisonnier. Ce châtiment est inhabituel dans les lois de la guerre… Le jeune Trencavel se vit confisquer ses domaines : là encore, la décision était rude et montrait que l’autorité religieuse l’emportait sur toute autre et sur toutes les traditions féodales…

Encore fallait-il trouver un chevalier pour garder ses fiefs. Les plus grands seigneurs, gênés, se récusèrent Finalement, un seigneur anglo-normand, Simon de Montfort, accepta l’offre d’Arnaud Amaury, c’est-à-dire Carcassonne et Béziers, Minerve et l’Albigeois…

Il était seigneur de Montfort-l’Amaury, près de Paris, mais il possédait sans doute le comté de Leicester en Angleterre. D’emblée, il demanda aux croisés de venir à son secours si le besoin s’en faisait sentir.

Car la croisade s’épuisait. Les seigneurs du nord avaient accepté de servir pendant quarante jours et ils ne souhaitaient pas s’installer durablement dans le midi.

Seule une poignée de chevaliers demeura autour de Simon qui donna Béziers à Guillaume de Contres et Limoux à Lambert de Crécy. Simon gardait pour lui Carcassonne où le vicomte mourut de dysenterie dans sa prison le 10 novembre 1209…

Dès que les croisés se furent éloignés, la position des compagnons de Simon devint intenable et les villes retrouvèrent leurs légitimes seigneurs, ainsi Montréal, Lombers ou Castres.

Les Toulousains avaient refusé de livrer aux croisés les mauvais croyants, et le comte de Toulouse entreprit un grand périple pour obtenir le soutien politique du roi de France et de l’empereur, et le pardon du pape…

Simon de Montfort avait su tenir l’hiver et, en juin 1220, il alla assiéger et prendre Minerve dont la forteresse était réputée imprenable. Le siège dura sept semaines. L’abbé de Cîteaux dicta les conditions de la reddition de Guillaume de Minerve… Cent quarante hérétiques, qui avaient refusé leur conversion, furent conduits au bûcher. L’auteur de « la Chanson » commente cyniquement : « Parmi ces fous sont quelques belles putes ».

Jean Duvernoy a montré que le cas de Minerve allait s’imposer comme modèle pendant un demi-siècle…

Simon voulut contrôler l’ensemble de la région et pour cela fit le siège du château de Termes… Termes résista quatre mois, car la place jouissait d’un site exceptionnel et de machines de guerre… La ville était prise le 23 novembre 1210…

Les croisés avaient fait semblant de pardonner le comte de Toulouse qui avait fait pénitence, avait été fouetté en place publique et s’était croisé. Après avoir obtenu sa reddition pendant la première croisade, en particulier lors de la guerre contre Carcassonne, les croisés ont repris la guerre, cette fois contre Toulouse…

Le comte Buadouin, frère du comte de Toulouse, livra Monferrand… A Lagrave, la population se souleva, massacra le bayle de la ville et la garnison française…

En avril 1212, les croisés revinrent… « les grandes compagnies, les croisés allemands, esclavons et frisons, les chevaliers d’Auvergne et les barons lombards…

Le roi d’Aragon attaqua les croisés à Muret, non loin de Toulouse, que Simon de Montfort venait de prendre. le comte de Toulouse et l’armée toulousaine le rejoignirent… Les soldats français tuèrent le roi d’Aragon, décapitant la défense contre Simon de Montfort…

Le légat Pierre de Bénévent obtint la soumission de tout ce que Simon ne contrôlait pas encore, Narbonne, Toulouse, Foix, le Comminges et le Roussillon.

Montfort s’empara encore de l’Agenais, du Périgord méridional et du Rouergue…

Au printemps 1218, Simon de Montfort fut tué à Toulouse par une machine de guerre servie par une femme ou des femmes. Le siège de Toulouse fut levé…

Il fallait se tourner non plus vers une assemblée hétéroclite de croisés, mais vers une autorité souveraine, le roi de France… Amaury, avec l’aide du prince Louis (futur roi de France Louis VIII), arriva à Marmande. La ville assiégée succomba (1219) et la population fut massacrée…

Le catharisme et l’église cathare, malgré la croisade, étaient toujours vivants. Dès les premières inquiétudes au début du XIIIe siècle, la citadelle de Montségur avait été fortifiée… La place-forte était apparue comme le centre du catharisme et le garant de sa survie.

Les barons du nord, malgré les bûchers et les confiscations, n’avaient pas obtenu une victoire définitive sur l’hérésie…

Le roi de France lança une grande expédition en 1226. Avignon fut prise contre toute attente. Le roi ne rencontra guère de résistance. Les ralliements se multiplièrent d’autant que la répression contre les hérétiques était féroce : l’évêque cathare du Carcassès, Pierre Isarn, fut brûlé devant Louis VIII… Les parfaits de Labècède furent brûlés vifs en juillet 1227…

Raimond de Toulouse accepta la négociation avec Blanche de Castille, la veuve du roi à la mort de Louis VIII… Il signa le traité de Meaux le 12 avril 1229. Les conditions qui lui furent imposées étaient draconiennes… Le comte de Foix se soumit aussi… « Invaincu, il avait pourtant livré son pays, pieds et poings liés au roi et à l’Eglise » écrivait Fernand Niel.

C’est là que l’inquisition fut inventée et prit la suite de la croisade…

La paix de Meaux fut bientôt suivie d’un concile à Toulouse, qui devait régler, après les questions politiques, le sort de l’hérésie. Il fut donc décidé en novembre 1229 que, dans chaque paroisse une commission, composée d’un prêtre et de deux ou trois laïques, serait chargée de chercher les hérétiques et de les dénoncer. Les seigneurs devaient se joindre à cette recherche et seraient punis s’ils ne le faisaient pas…

En avril 1223, le pape demanda au Provincial des Dominicains de désigner deux frères pour juger avec pleins pouvoirs et sans appel… Dans le midi, ce fut un compagnon de Dominique, Pierre Sellan qui fut choisi, avec le frère Guillaume Arnaud, puis Arnaud Catala…

L’armée royale attaqua Montségur, clef de la résistance au roi et à l’Eglise : la place devait être prise… Le siège débuta au printemps 1243. Il était conduit par le sénéchal de Caracassonne, Hugues des Arcis, accompagné de Pierre Amiel, archevêque de Narbonne, ainsi que de l’évêque d’Albi… Le 1er mars 1244, Montségur se rendit… Deux cents parfaits périrent par le feu… le Fenouillèdes résistait encore avec des citadelles admirables : Quéribus, Puylaurens, Fenouillet…

Ce fut l’Inquisition qui se chargea de détruire les derniers cathares clandestins… Le pape, par la bulle Ad extirpanda de 1252, autorisa la torture – flagellation, chevalet, estrapade, charbons ardents… Les condamnés étaient parfois étranglés avant d’être jetés au feu… Des humiliations servaient aussi de châtiment, ainsi le port de croix jaunes sur le vêtement…

Au début de 1300, un grand procès eut lieu à Albi où 35 notables furent entendus et 25 condamnés à l’emprisonnement… La population se souleva, conspua l’évêque et fit circuler des fausses listes de suspects pour troubler les inquisiteurs… Le roi Philippe le Bel fut contraint de suspendre les procédures de l’Inquisition. Mais il finit par emprisonner le chef de la révolte, Bernard Délicieux, et par le faire torturer.

En 1307, Bernard Gui était nommé inquisiteur de Toulouse et il constata le retour des cathares… »

L’Inquisition, pointilleuse et cruelle, a réussi à la fin à extirper l’hérésie qui disparut au XIVe siècle. »

Engels en 1848 dans « Le débat sur la Pologne à Francfort » (Nouvelle Gazette Rhénane) :

« Depuis la guerre des Albigeois jusqu’à Louis XI, les Français du Nord, qui, dans le domaine de la culture, étaient aussi en retard sur leurs voisins du Sud que les Russes sur les Polonais, menèrent des guerres d’asservissement ininterrompues contre les Français du Sud, et finirent par soumettre tout le pays. La « république des nobles du Midi de la France » (cette dénomination est tout à fait juste pour l’apogée) « a été empêchée par le despotisme de Louis XI d’accomplir sa propre suppression intérieure », qui, grâce au développement de la bourgeoisie des villes, aurait été au moins aussi possible que l’abolition de la république polonaise des nobles, grâce à la constitution de 1791.
Des siècles durant, les Français du Sud luttèrent contre leurs oppresseurs. Mais le développement historique était inexorable. Après une lutte de trois cents ans, leur belle langue était ramenée au rang de patois, et ils étaient eux-mêmes devenus Français. Le despotisme de la France du Nord sur la France du Sud dura trois cents ans et c’est alors seulement que les Français du Nord réparèrent les torts causés par l’oppression en anéantissant les derniers restes de son autonomie. La Constituante mit en pièces les provinces indépendantes ; le poing de fer de la Convention fit pour la première fois des habitants de la France du Sud des Français, et pour les dédommager de la perte de leur nationalité, elle leur donna la démocratie. Mais ce que le citoyen Ruge dit de la Pologne s’applique mot pour mot à la France du Sud pendant les trois cents ans d’oppression : « Le despotisme de la Russie n’a pas libéré les Polonais ; la destruction de la noblesse polonaise et le bannissement de tant de familles nobles de Pologne, tout cela n’a fondé en Russie aucune démocratie, aucun humanisme. »
Et pourtant, on n’a jamais traité l’oppression de la France du Sud par les Français du Nord « d’ignominieuse injustice ». Comment cela se fait-il, citoyen Ruge ? Ou bien l’oppression de la France du Sud est une ignominieuse injustice ou bien l’oppression de la Pologne n’est pas une ignominieuse injustice. Que le citoyen Ruge choisisse.
Mais où réside la différence entre les Polonais et les Français du Sud ? Pourquoi la France du Sud fut-elle prise en remorque par les Français du Nord, comme un poids mort jusqu’à son total anéantissement, tandis que la Pologne a toute perspective de se trouver très bientôt à la tête de tous les peuples slaves ?
La France du Sud constituait, par suite de rapports sociaux que nous ne pouvons expliquer plus amplement ici, la partie réactionnaire de la France. Son opposition contre la France du Nord se transforma bientôt en opposition contre les classes progressives de toute la France. Elle fut le soutien principal du féodalisme et elle est restée jusqu’à maintenant la force de la contre-révolution en France. »

source de l’extrait précédent

Engels dans « Ludwig Feuerbach » :

« A lui seul, le fait qu’il (le christianisme) devint religion d’État 250 ans seulement après sa naissance prouve qu’il était la religion correspondant aux conditions de l’époque. Au moyen âge, il se transforma, au fur et à mesure du développement du féodalisme, en une religion correspondant à ce dernier, avec une hiérarchie féodale correspondante. Et lorsque apparut la bourgeoisie, l’hérésie protestante se développa, en opposition au catholicisme féodal, d’abord dans le midi de la France, chez les Albigeois, à l’époque de la plus grande prospérité des villes de cette région. Le moyen âge avait annexé à la théologie toutes les autres formes de l’idéologie : philosophie, politique, jurisprudence et en avait fait des subdivisions de la première. Il obligeait ainsi tout mouvement social et politique à prendre une forme théologique ; pour provoquer une grande tempête, il fallait présenter à l’esprit des masses nourri exclusivement de religion leurs propres intérêts sous un déguisement religieux. Et de même que, dès le début, la bourgeoisie donna naissance dans les villes à tout un cortège de plébéiens, de journaliers et de domestiques de toutes sortes, non possédants et n’appartenant à aucun ordre reconnu, précurseurs du futur prolétariat, de même l’hérésie se divise très tôt en une hérésie bourgeoise modérée et une hérésie plébéienne révolutionnaire, abhorrée même des hérétiques bourgeois.

source de l’extrait précédent

Ce qu’Engels et Trotsky en ont dit

La Chanson de la croisade contre les Albigeois

La croisade albigeoise -> https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Isra%C3%ABl_des_Alpes_ou_les_Vaudois_du_Pi%C3%A9mont/02]

Une religion martyrisée

Quand l’Eglise justifiait encore la croisade des albigeois et le massacre des cathares jusqu’en… 2016

Les faits historiques

La « Croisade » des Albigeois

22 juillet 1209 : Massacre de Béziers

Eté 1209 : massacres de type fasciste ordonnés par le pape

Croisade nazie

Toulouse : échec à la croisade

Le génocide cathare

La croisade des Albigeois

Le dernier des Trencavel tome 1

Le dernier des Trencavel tome 2

Le dernier des Trencavel tome 3

Le dernier des Trencavel tome 4

Une étude catholique (de l’Institut Catholique de la Méditérannée !!!), mais qui essaie de faire respecter la réalité historique des faits et d’abord que les cathares menaçaient d’abord l’ordre social

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