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Les journées d’action qui mènent inévitablement... dans le mur

mardi 12 septembre 2017

Prolétaires ! Si les exploiteurs et leurs représentants politiques peuvent s’autoriser, pour le moment, à vous insulter publiquement en traitant les travailleurs de fainéants et autres noms d’oiseaux, c’est parce que nous avons trop longtemps suivi les promenades inutiles des centrales syndicales qui ponctuaient des séries négociations-journées d’inaction qui se détournaient de tous les moyens et buts d’une lutte de classe des travailleurs pour faire face à celle des patrons et de leurs gouvernements. Les échecs successifs de 2010 et 2016, pour ne citer que ceux-là, n’ont pas d’autre raison. Tous les travailleurs qui, dans le monde de la Grèce à l’Espagne en passant par l’Angleterre, ont employé la même méthode syndicale dilatoire et traitresse, ont eu le même résultat. Les syndicalistes honnêtes comme les militants des organisations qui suivent par calcul opportuniste, de la gauche, de la gauche de la gauche, des insoumis aux intérêts des travailleurs mais soumis à ceux du capital et jusqu’aux extrêmes gauches officielles (LO, NPA, POIs, CNT, AL…) ne font que cautionner ce jeu toujours aussi perdant pour nous. Travailleurs, il n’y aura pas de victoire que nous n’aurons pas organisée, dirigée, menée, décidée entièrement par nous-mêmes !!!

Messages

  • Ceux qui suivent, et ceux qui decident par eux-même .

    "La réaction n’a fait que son métier en égorgeant la démocratie....
    Oh ! Ce sont là de grands coupables et entre tous les plus coupables, ceux en qui le peuple trompé par des phrases de tribun voyait son épée et son bouclier ; ceux qu’il proclamait avec enthousiasme, arbitres de son avenir.
    On se prosterne devant les baïonnettes, on balaye les cohues désarmées. La France hérissée de travailleurs en armes, c’est l’avènement du socialisme. En présence des prolétaires armés, obstacles, résistances, impossibilités, tout disparaîtra.

    Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de la liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours.

    Que le peuple choisisse !"

    Toast de Londres, Blanqui 1851

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