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A mort la SNCF !!!

samedi 17 février 2018

A mort la SNCF !!! déclare Spinetta, dans son rapport commandé par Macron-Philippe !!! Fini le service public : vers une société anonyme ! Et pas une seule société anonyme mais plusieurs différentes !!! Fini le statut de cheminot (qui n’est pas à proprement parler un statut de fonctionnaire) et les nouveaux seront des contractuels ! Finies les petites lignes de province ! Vente à des opérateurs privés des lignes TER !!! Transfert des personnels SNCF vers les opérateurs privés !!! Fini le statut de cheminot !!! Finies les toutes petites lignes qui n’ont pas assez de passagers ! Il se donne vingt ans pour moderniser le réseau (vingt ans avec des blocages type Montparnasse et aussi vingt ans avec des Brétigny...) !!! Il voudrait aussi supprimer la retraite cheminots ainsi que le type de contrats et on en passe...

En somme, la direction de la SNCF et les gouvernants ont augmenté les dettes de la SNCF de 3 milliards par an, notamment en faisant en sorte que le Rail aide les trusts privés et les banques dans la crise, mais c’est aux personnels du Rail et à ses usagers que le gouvernement veut faire payer la situation !!!

Les fonctionnaires sont globalement menacés par la privatisation, par la suppression du statut de fonctionnaire, y compris à la SNCF, y compris dans l’hôpital public et même dans l’enseignement et la recherche. Les salariés du privé voient la disparition du CDI. La garantie de l’emploi est du passé dans tous les secteurs d’activité, dans toutes les professions, partout dans la classe ouvrière. Public comme privé, ni l’emploi, ni le salaire, ni le site, ni la charge de travail, ni la retraite, ni les conditions de travail ne sont plus garantis…

Cette attaque anti-sociale de grande ampleur, une lutte de classe clairement et nettement menée par la classe possédante et son Etat signifie que les exploiteurs ne craignent pas les fausses réactions syndicales. Il suffit de voir que ceux-ci proposent aux cheminots de lutter séparément (le même jour mais à part des autres fonctionnaires !) pour voir à quel point une attaque d’ensemble n’a en face d’elle que des ripostes partielles, localisées ou corporalisées, par journées ou par secteur.

La seule réponse qui ferait reculer les capitalistes et le gouvernement serait de couvrir le Rail (tout : les gares, les technicentres, les conducteurs, l’entretien, le nettoyage, les guichets, toutes les EPIC !) de comités de grève élus et révocables, au sein d’assemblées générales, coordonnés nationalement et proposant à toute la classe ouvrière du pays, public et privé, y compris les chômeurs d’en faire autant. Rien que ça !!!

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Messages

  • Macron :

    "La SNCF est un modèle dépassé... Nous demandons à SNCF d’aller plus loin sur les réformes, le statut, la mobilité, le régime de retraite. SNCF, elle, a besoin que nous allégions sa structure financière, que nous accompagnions la rénovation du réseau existant."

  • Macron veut supprimer quatre choses : le caractère public de la SNCF, le statut de cheminot, l’embauche de fonctionnaires, la retraite des cheminots. C’est tout mais c’est pas rien ! Si on recommence à se promener derrière les syndicats, on est cuits ! Il faut démontrer à ces possédants aux dents longues que les cheminots sont prêts à s’organiser eux-mêmes ! C’est cela qui fait peur aux classes dirigeantes et rien d’autre !!!

  • Emmanuel Macron, a longuement expliqué comment il souhaite voir se réformer la SNCF à un panel de dix cheminots invités à échanger avec lui. « Pour être franc, je pense que le modèle sur lequel on a vécu, le mythe de la SNCF, n’est pas celui sur lequel on construira la SNCF du XXIe siècle », a-t-il répondu à un salarié du Technicentre Atlantique de Châtillon (Hauts-de-Seine), qui l’interrogeait sur l’avenir du groupe public. « Votre défi sera de ne pas rester sur la protection du passé (…). Le vrai défi sera de dire : si vous voulez défendre votre entreprise, il faut la réinventer. » Pour lui réinventer, c’est privatiser, précariser et renoncer à la retraite !!!

    Il va nous falloir réinventer la lutte sociale !!! Sinon, tous les Macron ne comprendront pas qu’on ne veut vraiment pas de sa réforme !!!

    Et un vieux modèle de lutte sociale qui est inadapté, c’est de lutter sans diriger nous-mêmes nos luttes !!!

    Les militants syndicalistes ont toute leur place au sein des comités de grève élus ! Mais c’est au travers de comités de grève élus et coordonnés nationalement que la classe ouvrière se donne les moyens réels d’agir !

    Et pas dans des promenades syndicales pépères avec une petite journée d’action par ci par là !!!

  • Spinetta veut en même temps faire payer les usagers !!!

    Des ajustements sur la politique tarifaire des TGV pourraient rapporter 200 millions d’euros de recettes supplémentaires sur le dos des clients, selon Spinetta.

    Il s’y connaît en casse d’entreprise l’ancien patron d’Air France-KLM !

  • Qui peut croire qu’une simple journée d’action du 22 mars des seuls cheminots, même réussie, peut suffire à faire reculer le gouvernement alors que la "réforme" de la SNCF n’est qu’un bout d’un plan d’ensemble contre les fonctionnaires, contre le service public, contre toute la classe ouvrière ?!!! C’est un conte pour enfants !

    Non ! Il faut sortir de la machine syndicale à fabriquer des défaites ! Il faut nous organiser nous-mêmes cheminots et élire au sein d’assemblées générales qui décident de nos actions et de nos revendications, des délégués qui se coordonnent nationalement ! C’est vital pour faire reculer nos adversaires !!!

  • Cela fait plus de 6 ans que je suis cheminot, jamais je n’ai connu un tel état de délabrement du service public, une telle détérioration des conditions de travail et de telles menaces physiques et psychologiques pesant sur les salariés.

  • "Dans le cadre de la loi, il pourrait être mis un terme au recrutement au statut des nouveaux embauchés, en préservant strictement les droits individuels des personnels en bénéficiant. Les nouveaux recrutements devront s’opérer (...) dans un cadre conventionnel à parachever", selon ce rapport, qui préconise aussi que la SNCF puisse "recourir pendant deux ans à la procédure des plans de départs volontaires".

    Des propositions qui actent la mise à mort du service public ferroviaire dit la CGT.

    Mais elle oublie le rapport Lepaon qui avait lancé cette privatisation !!! Vous savez Lepaon devenu ensuite secrétaire général et pas du MEDEF !!!

    Rapport Lepaon

  • Il faut lire :

    Rapport Spinetta sur l’avenir du transport ferroviaire

    Rapport Lepaon au CESE du 27/06/2012 en faveur de l’ouverture à la concurrence du secteur ferroviaire

    En voici des extraits :
    « Ce texte présente une grande unité de ton révélatrice d’un consensus assez fort sur le sens que devrait avoir une expérimentation (de privatisation de la SNCF), si l’Etat le décide, et sur les principes que doivent inspirer sa conduite pour concourir à son succès. J’ai employé à dessein le mot consensus et je souhaite maintenant dissiper toute erreur d’appréciation sur ce terme. Il n’aura échappé à personne dans cette assemblée que la locution « ouverture à la concurrence » appliquée à un noyau dur du service public peut agir immédiatement comme un chiffon rouge. Dans le monde ferroviaire, agiter un chiffon rouge est justement le moyen le plus ancien, mais toujours en vigueur, pour signifier l’arrêt d’urgence notamment lorsqu’il s’agit d’une manœuvre. « Je dois dire que j’ai personnellement considéré comme un challenge de faire la preuve qu’il était possible, et même utile, de dépasser le stade de la réaction allergique afin de clarifier les idées en affrontant la réalité. Affronter la réalité, c’est toujours confronter les points de vue, polir ses arguments en les frottant, souvent vigoureusement, à ceux des autres. (…)
    Le thème de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire régional de voyageurs s’inscrit dans le cadre d’une orientation prise au niveau européen. Dès lors, la responsabilité d’une telle initiative appartient à l’Etat et à lui seul. Il doit être clair que la question de l’ouverture à la concurrence ne peut pas se résoudre par la voie d’une discussion, d’une négociation, d’une concertation entre la direction et les syndicats de l’entreprise publique auquel ce service est dédié par la loi.
    La SNCF appartient à la nation et ce sera donc aux élus de la nation, à l’issue d’un débat public associant les citoyens et les usagers, de prendre leurs responsabilités et de l’assumer, le cas échéant, devant leurs électeurs. (…)
    Pour aller à l’essentiel, je voudrais maintenant présenter la méthode et le calendrier législatif et social que nous préconisons. J’insiste bien sur le fait que nous proposons d’abord une méthode car nous avons voulu mettre l’accent sur le « comment faire » et pas seulement sur le « quoi faire ».
    Cette méthode se décline en six recommandations qui tracent un chemin, c’est-à-dire un cap, une succession d’étapes et une méthode permettant de conduire à terme une telle expérimentation (en vue de la privatisation de la SNCF), si elle était décidée, et d’en tirer les enseignements. C’est ensuite à son heure que viendra le moment de la décision.
    Je l’ai dit, le thème de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire régional de voyageurs a donné lieu à de nombreuses initiales ayant produit des études et des rapports. Pour autant, notre contribution ne constitue pas une synthèse au sens de la compilation condensée et plus ou moins hiérarchisée des préconisations des rapports précités, et ce, malgré leur qualité.
    Nous avons extrait de ce corpus ce qui nous a semblé le plus élaboré et le plus cohérent pour inventer l’avenir. Pour cela, il nous faut d’abord bien comprendre les spécificités du cadre social des cheminots, spécificités du cadre social des cheminots, spécificités qui découlent du statut même de l’entreprise SNCF, qui s’est vue confier des missions de service public.
    Ensuite, nous avons imaginé des évolutions possibles au plan social dans la perspective d’une ouverture à concurrence qui semble se dessiner.
    Cette idée prenant progressivement corps, elle s’est traduite en quelques scénarios descriptifs assez précis pour que l’on comprenne le sens de l’histoire qui pourrait s’écrire et suffisamment ouvert pour laisser toute sa place et sa créativité au dialogue social.
    J’en suis, mes Chers Collègues, pleinement convaincu : rien ne pourra aboutir sans le dialogue social et il s’agit là d’une première recommandation.
    Tout le monde connaît la combativité des cheminots, mais peu de gens ont une idée du rôle des relations collectives au sein de l’entreprise pour que ce grand système industriel de service puisse fonctionner. Lorsqu’on a compris que c’est le statut de l’entreprise qui a défini le statut des cheminots et non l’inverse, on comprend alors beaucoup d’autres choses.
    C’est en fonction de certaines obligations de résultat, notamment en matière de sécurité, qu’ont été définies l’organisation du travail, le régime du travail, y compris le régime de retraite. (…)
    Comme le dit le projet d’avis, si l’on veut que l’expérimentation d’une ouverture à la concurrence soit réussie, il convient de faire en sorte que l’opérateur historique et ses salariés s’y reconnaissent.
    Une autre recommandation – la deuxième – qui s’est imposée porte sur la nécessité d’une évaluation préalable des résultats des expérimentations régionales avant de mettre en place un cadre social harmonisé, c’est-à-dire un socle commun en matière de durée et d’organisation du travail. (…)
    Je voudrais aussi évoquer une autre question essentielle, celle du devenir des personnels en cas de changement d’opérateur. Ce projet d’avis se distingue des rapports d’experts, puisqu’il préconise le reclassement interne à la SNCF avant d’envisager un éventuel transfert de personnels. (…) »
    Etc, etc…
    On aura compris que tout l’effort de Lepaon consiste à faire passer sans levée de drapeau rouge de la part des cheminots… la privatisation de la SNCF !!!!
    Il rajoute :
    « Le Transport Express Régional de voyageurs (TER) a connu grâce à la régionalisation un essor remarquable. Mais son coût tend à s’accroître et son développement paraît sous contrainte, alors que l’Union européenne a engagé une libéralisation progressive des transports ferroviaires. Dans ce contexte, le Premier ministre a demandé l’avis du CESE sur l’ouverture à la concurrence des transports régionaux de voyageurs, en particulier quant au périmètre géographique, à la propriété du matériel roulant, aux relations contractuelles entre région et exploitant, ainsi qu’à sa dimension sociale.Pour le CESE, la décision d’ouvrir, même à titre expérimental, les TER à la concurrence est politique et relève du gouvernement. Dans cet esprit, l’avis esquisse un chemin de réforme qui permette, via une expérimentation maîtrisée, d’avancer prudemment sur ce dossier sensible, en associant l’ensemble des parties prenantes. L’enjeu est en effet de maintenir, voire d’amplifier le succès de la régionalisation des TER, afin de favoriser la compétitivité et l’accessibilité des territoires, la mobilité des personnes, la préservation de l’environnement et le développement de la filière ferroviaire. »

    Ici une réaction de militants CGT sur le rapport Lepaon

  • Personne ne nous défendra à notre place ! Personne ne s’organisera à notre place ! lire ici

  • La ministre Élisabeth Borne se prétend « face à une situation préoccupante et alarmante à la SNCF », devant laquelle « il y a urgence à agir ». En réalité, les gouvernants sont cause d’une telle situation et leur action a pour but de l’aggraver !!

  • Un article de « Révolution permanente » explique que la victoire est impossible sans la CGT...

    "Si la CGT n’appelle pas en tant que première organisation syndicale en France à un vrai plan de bataille qui puisse déboucher sur une généralisation de la grève, la défaite sera inévitable."

    Voir ici

    Pour Lutte Ouvrière, le rapport Spinetta, "C’est une déclaration de guerre à laquelle a aussitôt répondu un appel de la CGT à riposter le 22 mars."

    LO ne.dit.pas que la Cgt comme les autres Organisations Syndicales participent toutes à la réunion des négociations autour de ce rapport…

    Voir ici

    C’est une attaque contre tous les travailleurs, disent-ils, mais pas.un mot de LO sur comment unifier nos luttes... juste un appel symbolique au fait que nous sommes dans le.même camp... rien de concret

    Tout à fait alignés sur la CGT qui dit que cela fait partie de l’attaque contre les fonctionnaires tout en mobilisant séparément les cheminots !!!

  • Commissionné par le gouvernement en octobre, Spinetta a remis un rapport de 127 pages jeudi dernier. Sous prétexte de moderniser la SNCF dans l’intérêt des voyageurs, le rapport préconise la libéralisation du transport ferroviaire et la transformation de la SNCF en société anonyme, c’est-à-dire sa privatisation, qui a eu des conséquences désastreuses dans d’autres pays. Cela permet aussi de généraliser le recours aux emplois en CDD ou en intérim. Le rapport justifie le démantèlement de l’entreprise publique en déclarant que c’est le seule moyen de maîtriser la dette de la SNCF.

    Le rapport déclare : « Dans le cadre de la loi, il pourrait être mis un terme au recrutement au statut des nouveaux embauchés, en préservant strictement les droits individuels des personnels en bénéficiant. Les nouveaux recrutements devront s’opérer (...) dans un cadre conventionnel à parachever ». Le rapport préconise aussi que la SNCF puisse « recourir pendant deux ans à la procédure des plans de départs volontaires ». Ces départs « volontaires » pourraient concerner 5.000 cheminots.

    Le rapport propose de « Recentrer le transport ferroviaire sur son domaine de pertinence » et déclare : « Le maintien des lignes héritées d’une époque où le transport ferroviaire était l’unique moyen de déplacement doit être revu ».. En clair, l’Etat prévoit de supprimer les petites lignes moins rentables ainsi que de nombreuses petites gares.

    Cette politique, qui vise à libérer d’énormes sommes d’argent pour les banques et pour l’Etat, est une absurdité réactionnaire. Alors que l’Etat a trouvé d’un jour à l’autre 360 milliards d’euros de garanties à apporter aux banques lors du krach de 2008, il déclare que le train de vie de cheminots qui gagnent 1.800 euros mensuels est un fardeau insupportable. Tout indique que la privatisation se traduira par une dégradation importante des conditions des cheminots comme des voyageurs.

    Le Monde, qui prône la privatisation de la SNCF, la compare au rail britannique privatisé et écrit que « plus rapide, moins cher, la supériorité du réseau ferroviaire français n’est pas à démontrer. » Il avoue que les franchises privées britannique « sont loin d’être un succès systématique », et même que les appels à nationaliser le rail britannique afin d’améliorer sa performance sont « très populaires ». Mais il recommande toutefois la privatisation, laissant planer l’espoir qu’elle améliorerait les prestations des lignes régionales en France, que le rapport Spinetta prévoit d’éliminer carrément.

    Selon le rapport Spinetta, l’Etat devrait reprendre la dette de la SNCF, afin de créer le maximum de profit pour les gestionnaires privés qui se porteraient acquéreurs du rail : « Le traitement de la dette est une condition préalable et nécessaire à un retour à l’équilibre du gestionnaire d’infrastructures ».

  • Cheminots : la défaite est programmée par les bureaucraties !!! Mais tout n’est pas dit…

    A entendre les centrales syndicales, on voit que ne viendra pas d’eux une riposte à la hauteur des enjeux pour les cheminots et pour toute la classe ouvrière ! En effet, la CGT dégaine sa traditionnelle journée d’action, comme si de rien n’était ! Comme si Macron allait reculer après une, deux, trois journées d’action !! Après une dizaine de mouvements intersyndicaux de ce type, on connaît toute l’efficacité de la méthode : défaite assurée !

    Sud n’est pas plus claire, se garde de proposer la grève reconductible mais parle seulement de « préparer la riposte ». La dernière fois qu’elle a avancé la grève reconductible, la CGT l’a laissée s’user avant d’annoncer que, deux semaines après, elle allait aussi proposer… la grève reconductible pour être battue séparément !!! Seule la CFDT parle de grève reconductible, s’il s’avère que Macron attaque, s’il se confirme…, si les négociation patati, si les négociations patata. Car tout ce joli monde est en plein en train de négocier dans le dos des cheminots !!! Ils participent à la réforme !!

  • « S’il y a un passage en force, les cheminots feront en sorte d’être entendus », a expliqué Martinez, dirigeant de la CGT, comme si c’était un problème de surdité !!!

    Comme si on ne savait pas encore « si » il y aura ou pas un passage en force !!!

    « Quand le gouvernement ne veut pas discuter, eh bien il faut passer un ton au-dessus. »

    donc, un ton au-dessus, et… il va… discuter !!! Et une fois de plus dans notre dos !!!

    Comme si la question était d’avoir un gouvernement qui « veut discuter » !!!

  • Le gouvernement a tellement peur... de la réaction combative et déterminée des bureaucraties syndicales, de l’offensive dynamique qu’ils préparent, qu’il annonce d’avance qu’il va supprimer le statut de cheminot, rien que ça !!!

  • C’est la privatisation du réseau ferroviaire – envisagée en filigrane pour la France par le rapport Spinetta, qui propose la transformation de SNCF Réseaux en société anonyme – qui en Grande-Bretagne a dégénéré le plus rapidement. Les problèmes de coordination et de perte d’expertise ont entraîné de nombreux incidents, qui ont culminé avec la catastrophe ferroviaire de Hatfield en 2000, laquelle a coûté la vie à quatre personnes. Le gouvernement s’est trouvé contraint de renationaliser le réseau dès 2002, et n’a jamais tenté de le privatiser à nouveau.

    La gestion des lignes elles-mêmes est également marquée par des faillites et des scandales à répétition. Selon un sondage réalisé en 2017 pour la campagne We Own It (« Ça nous appartient »), qui milite pour la renationalisation ou la remunicipalisation des services publics au Royaume-Uni, 76% des Britanniques interrogés se déclarent en faveur d’un retour du système ferroviaire sous contrôle 100% public. Bien que les prix du train au Royaume-Uni soient parmi les plus chers d’Europe, ces services continuent d’être largement financés par les contribuables, tout en assurant des profits confortables à leurs opérateurs. Selon les chiffres mêmes du ministère britannique des Transports, les prix du train ont augmenté de plus de 23 % depuis la privatisation en valeur réelle (c’est à dire compte tenu de l’inflation). Les équipements ont vieilli. Et les firmes qui opèrent les lignes font l’objet des mêmes critiques sur la ponctualité des trains, les nombreuses annulations, les conflits sociaux, les wagons bondés et la qualité du service que la SNCF en France.

  • Toujours plus sympathique la police de la SNCF !!!

    A Toulouse, elle a mis une amende de cent euros à un passager pour avoir donné 70 centimes à une mendiante sous prétexte que la mendicité est interdite, même si la mendiante n’avait pas directement sollicité le passager !!!

  • Malgré la grève, le profit de la SNCF passe avant tout ! Les billets de trains flambent à Noël alors que la SNCF avait promis des échanges sans surcoût !

  • c’est vrai ! la misère combattu par l’Etat , cela donne ça ! la répression pour délit de solidarité : la direction fasciste de la RATP transportera bientôt les gilets jaunes dans les camps de concentration. Un voyageur s’est fait verbaliser mercredi 20 novembre par des policiers en gare de Toulouse Matabiau parce qu’il venait de donner 70 centimes à une mendiante. Jeudi soir, la SNCF parlait de « maladresse » avant d’annuler la contravention. « Il y a une maladresse de la part d’un de nos agents. Le procès verbal va être annulé et la SNCF va prendre contact avec le voyageur. L’affaire est allée beaucoup trop loin », a déclaré une porte-parole de la SNCF. La SNCF explique que les usagers sont très souvent sollicités au sein de la gare de Toulouse et que « cela crée un sentiment d’insécurité pour les voyageurs ». « On fait beaucoup d’annonces en gare pour demander aux passagers ne pas encourager la mendicité ». La scène a eu lieu peu après 17 heures mercredi après-midi. Alors qu’il s’arrête pour retirer de l’argent à un distributeur automatique, l’homme est interpellé par une femme qui lui demande s’il a quelques pièces. « Je lui ai dit que je n’avais pas d’argent à lui donner (…) Elle a insisté, me demandant de lui acheter à manger. Comme je n’avais pas le temps je me suis donc décidé à voir s’il me restait quelques pièces dans mon portefeuille » Une équipe de la police ferroviaire intervient alors, indiquant au voyageur que la mendicité est interdite dans les lieux publics et que s’il donnait de l’argent à cette femme, il écoperait d’une amende. « C’était tellement stupéfiant que j’ai cru que ce n’était pas sérieux et que j’ai lâché mes 70 centimes dans la main de la femme. » 100 euros d’amende Mais les policiers tiennent parole et verbalisent le jeune homme pour « sollicitation de toute nature ». Ils vont même plus loin, doublant le forfait de l’amende (50 euros) en une contravention de 100 euros. Contactée par France 3, la SNCF confirme la verbalisation et le montant de l’amende, sans en expliquer la raison. « Si cette contravention a été dressée c’est qu’il y avait une bonne raison de le faire. De toute façon entre la personne verbalisée et le policier, ce sera parole contre parole » En mars dernier, une affiche anti-mendicité posée dans la Gare de l’Est avait suscité l’indignation. La SNCF l’avait immédiatement retirée, parlant d’une « initiative isolée » et défendait dans les colonnes de Libération son « engagement » auprès des SDF et les partenariats signés avec des associations d’aide aux plus vulnérables.

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