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Que faire face à l’épidémie dite "du concombre espagnol" : la bactérie E.coli entérohémorragique (Eceh) ?

mardi 31 mai 2011

Tout d’abord, il ne faut pas se contenter de croire à l’information selon laquelle il n’y aurait de dangereux que les concombres et seulement ceux d’Espagne.

Ne pas croire que l’Allemagne est seule concernée : toute l’Europe lest et même les USA...

En août 2008, est survenue en Oklahoma la plus grande épidémie d’infection par E. coli O111 jamais enregistrée aux États-Unis.

On ignore absolument l’origine de cette maladie qui a comme origine de base inévitable les animaux et pas directement les végétaux même si la propagation a pu se faire via les légumes ou les fruits.

La bactérie E coli est présente dans le tube digestif des ruminants et se répand dans l’environnement par les matières fécales. La contamination des légumes et des crudités se fait par épandage de fumier, par arrosage avec de l’eau contaminée mais aussi lors de la proximité de ruminants des cultures.

La contamination humaine se fait elle par ingestion d’un aliment touché. Elle peut aussi se produire lors d’un contact avec un ruminant mais aussi par contact avec une personne malade.

Donc se méfier aussi bien des légumes que des fruits ou de la viande.

Ensuite se méfier de toutes les provenances : d’Espagne comme d’ailleurs.

Vendredi, Rosa Aguilar, la ministre espagnole de l’Agriculture, a déclaré qu’aucun indice « ne prouve » que les légumes viennent bien d’Espagne. Elle estime qu’incriminer de la sorte l’agriculture espagnole pourrait engendrer « des dommages irréparables pour le secteur ». Pour l’instant, aucun cas de contamination n’a été déclaré en Espagne.

La ministre espagnole de l’Agriculture Rosa Aguilar va demander des compensations pour tous les producteurs de primeurs européens affectés par cette crise sanitaire. « Nous sommes déçus par la gestion de la situation » en Allemagne, a-t-elle ajouté, reprochant aux autorités d’outre-Rhin d’avoir fait « des déclarations très malvenues en désignant les concombres espagnols, l’Espagne, comme étant à l’origine de la contamination

Cela prouve que chaque pays a d’abord à cœur son économie et ses profits plutôt que la santé des peuples.

Alors ne rien manger ? Pas du tout ! tant que la situation n’est pas éclaircie, ne rien manger cru...

Ni légumes, ni fruits, ni viande mal cuite.

On peut tout manger du moment que c’est bien cuit car une bonne cuisson détruit la maladie.

Donc compotes de fruits, légumes cuits, viandes cuites à coeur...

Pas de salade ni d’autres légumes ou fruits crus.

Voilà le genre de discours officiel qui a plus à coeur des intérêts économiques que ceux de la population :

"Samedi soir, Xavier Bertrand et Nora Berra ont mis en garde contre toute "forme d’affolement" face aux risques liés à certains concombres. "A partir du moment où on ne consomme pas ce concombre, il n’y a pas les risques et les drames qu’il a pu y avoir en Allemagne", a-t-il assuré lors de l’émission "Revu et corrigé" sur France 5.

Selon la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) et la Direction générale de la Santé et la direction générale des politiques agricoles, agroalimentaire et des territoires, "les premières investigations conduites par les autorités allemandes et relatives à l’origine alimentaire de cette épidémie orientent vers des concombres importés d’Espagne".

"Comme le seul grossiste français concerné par des importations espagnoles suspectes n’a pas eu de retour de marchandise, cela semble indiquer que les produits ont certainement été déjà consommés par des clients de restauration collective en Bretagne, notamment dans le Finistère", a indiqué à l’AFP une responsable de la DGCRRF."

Et les mensonges sont une nouvelle fois multiples avec volonté de rassurer sans prendre de vraies précautions :

La Commission européenne avait indiqué que l’Espagne avait suspendu les activités de ces deux distributeurs, ce que nient les autorités régionales qui précisent que seuls les lots suspects ont été bloqués.

La France déconseille les concombres d’Espagne alors que l’Allemagne déconseille tous les concombres, les tomates et les salades.

Quels sont les signes de la maladie ? Des maux de tête, des diarrhées graves et hémorragies du système digestif.

Cette bactérie peut provoquer des diarrhées pouvant devenir sanglantes et causer des altérations des reins potentiellement mortelles, c’est le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Les patients les plus gravement atteints doivent être hospitalisés et placés sous dialyse et transfusion sanguine dans des services de réanimation ou de néphrologie.

La maladie contamine le système digestif et se propage au touché. Pas besoin de manger un concombre contaminé pour tomber malade, il faut donc se laver les mains, comme pendant l’épisode de grippe A, et éviter les toilettes publiques : l’environnement « fécal » est hautement contagieux, la bactérie pouvant rester sur les cuvettes et poignets de porte.

Une fois encore on a sans doute à faire avec les conséquences destructrices de la course au profit dans l’agriculture capitaliste...

Alors que les hôpitaux allemands sont submergés par les malades, les concombres importés d’Espagne semblent avoir fait un onzième mort lundi. Tandis que la Belgique et la Russie ont décidé d’arrêter l’importation de concombres tueurs, les autorités sanitaires allemandes et européennes recherchent toujours l’origine de la bactérie transmise par la consommation de concombres contaminés. Avec une omission de taille : le fait que l’Espagne utilise massivement depuis des années des eaux usées recyclées pour l’irrigation agricole ! Etonnamment, la piste du « re-use » n’est donc absolument pas évoquée jusqu’à présent.

L’Espagne, et la région d’Alméria, comme le soulignait le 6 septembre 2010 un communiqué de la FAO, sont pourtant aux avant-postes de cette « technologie d’avenir » la ré-utilisation des eaux usées pour des usages agricoles et industriels -, promue depuis quelques années par les majors de l’eau comme le grand marché de demain, promis à une croissance à deux chiffres…

Cette bactérie résistante fait des ravages aussi aux Etats Unis dans la viande (film FOOD INC) , mais comment se RETROUVE T-ELLE dans le Concombre. D’où provient l’eau qui arrose les CONCOMBRES ! d’une station d’épuration non traitée !!! Après la TOMATE/1980 (que l’Espagne & Bayer avait transformé en huile frelatée , alors qu’un ouvrier d’Alméria avait fait une FUMIGATION DU SOL et PLANTE LES TOMATES LE LENDEMAIN (problèmes de neurotoxicité caché par l’état Espagnole pendant 10 ans, des milliers de victimes et morts) le Poivron d’Alméria (traité à l’insecticide Chinois).

Rappelez-vous ! Au début des années 1980, de l’huile frelatée vendue en Espagne aurait fait plus de 1000 morts et 25000 personnes gravement atteintes.

La première victime mourut le 1er mai 1981. Le 12 mai, le Dr Angel PERALTA, chef du service d’endocrinologie de l’hôpital de PAZ, affirmait que les symptômes correspondaient à un empoisonnement aux organo-phosphates.

Le lendemain il recevait un coup de téléphone du ministre de la Santé lui ordonnant de ne rien dire de sa constatation.

En même temps, le Dr MURO de l’hôpital de REY communiquait au ministère de la Santé espagnol une carte géographique des victimes et prétendait que l’aliment responsable ne pouvait être vendu que sur les marchés locaux.

Le lendemain il était relevé de ses fonctions.

Ce qui lui donna tout le temps pour se rendre sur ces marchés, où il remarqua que des marchands ambulants vendaient diverses huiles à bas prix dans des bidons non étiquetés. Il alla aussitôt dans les familles des victimes, prit des échantillons des huiles utilisées et les envoya au laboratoire d’état à MAJADAHONDA.

De son côté, le Dr Juan TABUENCA OLIVER, directeur de l’hôpital Niño Jesus, annonçait le 9 juin, qu’après avoir interrogé 21 enfants traités dans son service, tous avaient consommé de l’huile alimentaire.

Le 10 juin au soir, la télévision espagnole annonçait officiellement que "l’épidémie" était dûe à une huile frelatée de colza.

La thèse semblait convaincante.

Pourtant, dans son coin de solitude forcée, le Dr MURO se posait des questions, car les échantillons qu’il avait relevés étaient de nature bien différente...

Deux ans après, en 1983, une conférence internationale sous l’égide de l’OMS eut lieu à Madrid. En dépit des réserves émises par nombre de scientifiques présents, "l’épidémie" fut officiellement désignée sous le nom de "Syndrome de l’huile toxique".

En mars 1987, sous la pression des familles de victimes qui demandaient réparation, s’ouvrait le procès de 13 producteurs d’huile. Après 2 ans d’audiences, ils furent condamnés à despeines légères, l’agent toxique n’ayant pas pu être identifié.

Quelques temps après la conférence de Madrid de 1983, le gouvernement avait demandé à une commission d’enquêter avec d’éminents épidémiologistes, les Dr Javier MARTINEZ RUIZ et Maria CLAVERA ORTIZ.

Une anomalie de taille fut révélée par ces deux spécialistes : l’épidémie a atteint son apogée à la fin mai et la courbe descend 10 JOURS AVANT L’ANNONCE TELEVISEE du 10 juin et UN MOIS AVANT LE RETRAIT DE L’HUILE DE COLZA.

De plus, les mêmes huiles étaient aussi vendues en Catalogne française, mais n’y avaient fait aucune victime.

Le couple de chercheurs apprenait un peu plus tard que le gouvernement était parfaitement au courant et que le nouveau secrétaire d’Etat du moment avait été limogé pour avoir fait part des mêmes conclusions au ministre de la santé.

Les Docteurs MARTINEZ et CLAVERA furent eux-mêmes congédiés et toute la commission dissoute.

On avait pourtant les preuves que des milliers de familles touchées juraient de n’avoir jamais touché les huiles suspectes.

Pendant ce temps, notre Sherlock Holmes espagnol le Dr MURO continuait son enquête. Avec ses collègues il s’intéressa cette fois aux salades et aux tomates des marchés.

Après interrogation de près de 5000 familles touchées et de nombreux routiers, il découvrit que le problème venait de tomates traitées provenant de la région d’Alméria, haut lieu de la production chimique intensive, puisqu’on y arrive à 3 ou 4 récoltes par an....

Les troubles correspondaient bien aux empoisonnements par les nouveaux organo-phosphates utilisés et probablement surdosés.

Entretemps, le mensonge de l’huile frelatée s’étant fait "vérité" dans la population, le Dr MURO fut marginalisé et mourut subitement (!?) en 1985... .

L’OMS n’a jamais tenu compte de sa remarquable étude de terrain. Pour les multinationales de l’agrochimie, la révélation qu’un empoisonnement de masse était survenu en Espagne eût été un énorme scandale et un désastre financier.

De plus, Alméria était à cette époque une sorte de miracle économique exemplaire et exportait ses fruits et légumes dans toute l’Europe !

La thèse de l’huile de colza à bas prix ne pouvait elle avoir aucune incidence sur le marché et le tourisme.

L’OMS continua donc sans broncher à faire référence au "Syndrome de l’huile toxique", et on continua d’enseigner cela aux étudiants du monde entier.

Deux ouvrages de référence sur le sujet :

 En France : "Relation de l’empoisonnement perpétré en Espagne et camouflé sous le nom de Syndrome de l’huiletoxique". (Encyclopédie des Nuisances, 1994) de Jacques PHILIPPONEAU

 En Espagne : "Destras de la Colza" Dr GRANERO (bras droit du Dr MURO)

Ce dossier est typique des mensonges et de la dissimulation que les autorités de tous les pays et de toutes tendances politiques sont capables de perpétrer pour tenter de protéger des intérêts économiques, dont ils sont

bien souvent partie prenante !

Et depuis, rien n’a changé, bien au contraire.....

Le Canada a déjà été frappé :

ÉPIDÉMIE D’INFECTION À ESCHERICHIA COLI O157:H7 DANS DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ DE CHARLOTTETOWN,ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD, AUTOMNE 2002

Introduction

Escherichia coli O157:H7 est une bactérie productrice de vérotoxine qui cause une maladie caractérisée par des douleurs abdominales sévères et des diarrhées entraînant parfois des colites hémorragiques(1). La fièvre est peu fréquente ou absente(2). La période d’incubation de E. coli O157:H7 est comprise entre 2 à 8 jours (médiane de 3 à 4 jours)(2). La durée d’excrétion est généralement d’une semaine ou moins chez les adultes, mais elle peut atteindre 3 semaines chez un tiers des enfants(1). Il n’existe pas de traitement curatif aux antibiotiques contre E. coli O157:H7. Seulement des traitements de support sont disponibles.

Le bétail constitue le réservoir le plus important. La transmission de E. coli se produit principalement par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés(3-5), des contacts directs avec des animaux(1,4,5) et de personne à personne(1,4). Des épidémies ont été associées à différentes sources alimentaires : bœuf haché insuffisamment cuit(1,2,4,5), salami(2,3,5), lait non pasteurisé(2,3,5), laitue(1-3), légumes crus(6,7), cidre non pasteurisé(8), etc.

Le 6 novembre 2002, on informe les autorités en matière de santé publique de Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) que plusieurs cas de diarrhées affectent les résidents et le personnel d’un hôpital psychiatrique. Cet article décrit l’investigation épidémiologique qui s’ensuit et en présente ses principaux résultats.

Méthodologie

L’investigation a été basée sur une surveillance active des cas, une évaluation environnementale, des analyses microbiologiques et une étude cas-témoin.

Surveillance active des cas

Des définitions de cas possible, probable et confirmé ont été établies pour assister la recherche des cas pendant la période du 16 octobre au 22 novembre 2002, et ce, pour les personnes résidant ou travaillant à l’hôpital et à d’autres institutions de santé de Charlottetown ainsi que les contacts symptomatiques des cas rapportés dans ces institutions de santé :

* Cas possible : personne ayant eu au moins deux incidents de selles molles en 24 heures ;
* Cas probable : personne ayant eu au moins un incident de selles molles sanguinolentes sans confirmation de laboratoire ;
* Cas confirmé : personne ayant eu un prélèvement de selles avec l’identification de E. coli O157:H7 ou de vérotoxine.

Les consultations des registres cliniques, des entrevues avec du personnel soignant, la consultation de dossiers administratifs et l’administration d’un questionnaire ont permis de documenter les cas. L’enregistrement des cas en format liste a permis de tracer des courbes épidémiques et de calculer des taux d’attaque.

Évaluation environnementale

La visite des services alimentaires et des départements cliniques, la consultation des menus de la cuisine, des recettes des aliments distribués et des procédures de préparation, l’examen des dossiers des patients, des entrevues avec des personnes clés et le suivi épidémiologique des cas ont été menés par les investigateurs, principalement à l’hôpital psychiatrique. Les procédures de préparation, de conservation et de distribution des aliments y ont été évaluées par des inspecteurs gouvernementaux de l’Î.-P.-É.

Analyses microbiologiques

Tous les résidents et le personnel soignant de l’hôpital ainsi que les personnes ayant eu au moins un incident de selles molles ont été contactées pour fournir un échantillon de selles à des fins d’identification de E. coli O157:H7. Le laboratoire de microbiologie d’un autre hôpital a fait cette recherche. Les isolats positifs ont été caractérisés et sous typés par le Laboratoire national de microbiologie de Santé Canada à Winnipeg en utilisant le lysotypage (LT) et l’électrophorèse sur gel en champs pulsé (EGCP). Ce laboratoire a aussi vérifié la présence de vérotoxines fécales dans les selles des personnes affectées par des colites hémorragiques, mais ayant un résultat négatif pour E. coli O157:H7.

Des échantillons d’aliments et d’eau potable ainsi que des frottis prélevés sur des surfaces dans la cuisine de l’hôpital ont fait l’objet de recherche de contaminants microbiologiques par le laboratoire de microbiologie du Centre de technologie des aliments de l’Î.-P.-É. La municipalité de Charlottetown a réalisé des analyses microbiologiques sur son réseau de distribution d’eau potable.

Étude cas-témoins

Une étude cas-témoins a été produite parmi le personnel de l’hôpital pour vérifier des hypothèses quant à la source de l’épidémie. Les cas sélectionnés regroupent tous les cas probables ou confirmés de E. coli O157:H7. Trois témoins ont été appariés aléatoirement à chaque cas, sur la base du type de travail et de leur présence simultanée au travail pendant au moins une journée au cours de la période d’incubation (8 jours).

Un questionnaire développé sur le terrain a été pré-testé parmi du personnel de l’hôpital et des infirmières expérimentées du Ministère de la santé de l’Î.-P.-É. ont été préalablement formées pour l’administrer. Des informations démographiques (sexe, date de naissance, résidence, etc.), cliniques (symptômes, résultats de laboratoire, antécédents médicaux, etc.) et d’exposition (préparation ou consommation d’aliments, contacts familiaux, présence à la ferme, consommation d’eau potable, visites à l’extérieur, etc.) ont été recueillies.

Les informations ont été saisies sur Epidata 2,5. Leur traitement initial sur le terrain a été fait avec EpiInfo 6,04. Les analyses préliminaires visaient essentiellement à identifier la source de l’épidémie. SAS 8,0 (Cary, NC) a permis de réaliser les traitements statistiques finaux pour identifier plus formellement les associations entre l’exposition et la maladie, notamment les analyses univariées et multidimensionnelles. Les variables d’exposition ont été traitées individuellement et de façon regroupée pour améliorer la puissance statistique. Des analyses multidimensionnelles par régression logistique(9) ont été pratiquées sur les variables significatives au niveau de 20,0 % pour de l’analyse univariée. Un modèle multivarié final a été développé avec l’approche de sélection progressive des variables par étape suivant un ajustement pour l’âge, au seuil de 10,0 %.

Résultats

L’hôpital dont il s’agit est un centre provincial de soins psychiatriques à long terme, d’environ 80 lits. Au moment de l’épidémie, 203 personnes y travaillaient :132 étaient affectées aux services aux patients, 38 à la cuisine et 53 à l’administration. La majorité des résidents se déplaçaient assez librement. Leur niveau d’autonomie était variable mais ils pouvaient généralement faire leur toilette et se nourrir sans aide. La plupart prenaient leur repas à la cafétéria.

La cuisine de l’hôpital était approvisionnée par des grossistes en alimentation qui desservaient principalement les provinces maritimes. Trois repas étaient apprêtés quotidiennement suivant un menu qui couvrait une période de 3 semaines. Des plats cuisinés chauds, salades, sandwiches et desserts étaient préparés. Ils étaient servis à la cafétéria et sur les unités de soins ou vendus par la machine distributrice de l’hôpital et pouvaient aussi être distribués dans cinq autres institutions de santé de Charlottetown.

Cas identifiés pendant l’investigation

Au cours de la période d’investigation, 81 cas possibles, 11 cas probables et 17 cas confirmés de E. coli O157:H7 ont été identifiés parmi le personnel et les patients des établissements de santé de Charlottetown (tableau 1). Le taux d’attaque global basé sur les cas possibles, probables et confirmés de E. coli O157:H7 est de 18.7 % (38/203) parmi les employés de l’hôpital dont 22,0 % (29/132) parmi le personnel soignant, 24,0 % (9/38) parmi les employés de la cuisine et 32,5 % (26/80) parmi les résidents. Les taux d’attaque, basés sur les cas probables et confirmés à l’hôpital, sont de 6,4 % (13/203) parmi le personnel et de 8,8 % (7/80) parmi les résidents.

Messages

  • Il y a 15 ans nous avons été Victimes de cette bactérie qui se retrouve normalement dans la viande (beaucoup actuellement aux USA dans les élevages intensifs).Il en a fallu de peut que ma fille de 5 ans soit DIALYSEE A VIE .Contre qui aurions NOUS portés plainte CONTRE L’HYPER (aujourd’hui nous achetons le steak haché BIO ou Labélisé chez le boucher....Si les CONCOMBRES Espagnoles ont été irrigués avec une eau provenant de station d’épuration non traitée ,meme en LES LAVANT la BACTERIE RESTE ;tout comme un INSECTICIDE SYSTEMIQUE (classé cancérigène) qui ne doit pas etre appliqué 1 mois AVANT RECOLTE car meme à FAIBLES DOSES les résidus accumulés à d’AUTRES forment au bout de 20/30 ans des cancers (INSERM/CNRS) reconnu aujourd’hui chez les agriculteurs par la MSA

  • 31 mai 2011 Matiere et révolution écrit : « Tout d’abord, il ne faut pas se contenter de croire à l’information selon laquelle il n’y aurait de dangereux que les concombres et seulement ceux d’Espagne.

    Ne pas croire que l’Allemagne est seule concernée : toute l’Europe lest et même les USA... »

    16 juin2011 la presse nous apprend que 7 enfants malades sont hospitalisés à Lille.

    La source de l’infection ? des Steack hachés suspectés et retirés de la vente.

    le fabricant, la société SEB (Société Economique Bragarde), basé en haute marne.

    Le commerçant Lidl, magasin de discount alimentaire pour les pauvres.

    Ce ne sont pas (seulement) les légumes ou la viande qui sont contaminés... c’est l’ensemble du système de production alimentaire : c’est la gangrène de la recherche du profit qui nous rends malade et nous empoisonne... jusqu’à nous tuer !

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