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L’Observatoire du nucléaire accuse le CNRS de tromperie

mardi 29 janvier 2013

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  • Le 7 janvier 2013 à 10h16, une fumée a commencé à s’échapper d’une cheminée de la piscine commune de combustible usé durant environ une demi-heure. Elle est visible sur les enregistrements des deux webcams disponibles, celle de Tepco et celle de TBS/JNN.

  • Que se passe-t-il dans le bâtiment de la piscine commune ? Mystère. Nous avions déjà remarqué ces fumées à deux reprises, le 28 février 2012 et le 4 septembre 2012 à des heures similaires (respectivement 10h52 et 10h57). Le 4 septembre, le dégazage avait lieu en même temps qu’une montée en température du réacteur n°2. La fumée du 7 janvier 2013 arrive également après une montée en température du réacteur n°2 depuis fin décembre, comme le mentionne Fukushima Diary. Coïncidence ?

  • Le plutonium est assez difficile à étudier car les radiations alpha qu’il émet sont très difficiles à détecter. C’est pourquoi on étudie plus volontiers les retombées des césiums, plus abondants, et dont l’activité gamma est très facile à mesurer.

    Pourtant, à Fukushima, avec l’explosion d’un réacteur fonctionnant au MOX (mélange uranium-plutonium), les choses auraient pu être faites autrement. On aurait dû beaucoup plus étudier les retombées de plutonium. Car ce radiotoxique est mortel et en cas de pollution accidentelle, il y a un grave danger sanitaire. Mais souhaite-t-on vraiment protéger la population ? On peut en douter.

    Les données rassurantes fournies jusqu’à maintenant par les autorités et Tepco pourraient aujourd’hui être remises en cause.

    Le ratio

    Quand une catastrophe nucléaire advient, beaucoup de radionucléides sont libérés dans l’environnement en plus ou moins grande quantité. La proportion entre un élément et un autre donne un ratio que l’on devrait retrouver plus ou moins à l’identique d’un échantillon à un autre. La valeur de ce ratio change avec le temps car chaque élément a une période radioactive différente ; on se sert donc de ce ratio pour déterminer l’origine temporelle et spatiale d’une pollution.

    Des données rares et éparses

    Fin mars 2011, on apprenait par Tepco que des traces de plutonium (238, 239 et 240) avaient été détectées dans le sol de la centrale. Mais l’entreprise avait mis ça sur le compte des anciens essais nucléaires atmosphériques. L’information était à l’époque impossible à vérifier puisque Tepco ne fournissait ni chiffre, ni ratio. Juste après la catastrophe, le 21 avril 2011, un prélèvement avait été effectué par un universitaire près de la centrale qui donnait 0,078 Bq/kg. Cette fois-ci, on annonçait que ce plutonium provenait bien de la centrale de Fukushima Daiichi. Mais on avait aussitôt déclaré que cela n’avait aucune incidence sur la santé.

    Plus tard, fin septembre 2011, les autorités ont diffusé des données sur les retombées de plutonium et de strontium, relayées sous forme d’une carte par l’Asahi Shimbun, toujours en assurant que les quantités étaient infimes. Enfin, en novembre 2011, le ministère de l’industrie (METI) a réalisé une carte des relevés de plutonium sur la préfecture de Fukushima : en moyenne, 0,19 à 0,77 Bq/kg, ce qui pour cette dernière mesure est 10 fois plus important que la mesure d’avril. Toutefois, on sait que ces données restent suspectes car ces résultats sont en contradiction avec les données sur le neptunium, précurseur du plutonium, issues des prélèvements effectués à Iitate en avril 2011.

    Précision : le plutonium 239 est le plus grand tueur qui existe. Il est fait entièrement par des scientifiques grassement payés. Il est pyrophore, ce qui signifie qu’en le brûlant il se divisera en milliards de particules qui flotteront dans l’air. Prenez garde d’en respirer une seule ! Le plutonium est un « tireur alpha ». Ceci signifie qu’une fois caché en vous, il ‘DONNE’ le cancer. Il « tire » des particules ayant chacune une énergie de 5 000 000 d’électrons-volts ou de 5 MeV. Ses projectiles alpha sont sept mille trois cent quarante-huit fois plus lourds que les rayons bêta. A l’intérieur du corps, -par exemple dans un de vos poumons-, ses projectiles subatomiques frappent très fort vos cellules vivantes et dérèglent leur ADN. En fait ils détruisent en permanence vos cellules vivantes sur une profondeur de 1/20ème de millimètre à partir de la poussière bloquée dans le poumon. Et ce bombardement permanent de profondeur relativement faible dans un poumon, provoque gratuitement le CANCER. Voici les calculs qui en donnent la preuve. Peut-être ne les comprendrez-vous pas facilement. Ils furent cependant certifiés exacts par le Professeur en physique nucléaire, Jens SCHEER, qui me le certifia par lettre personnelle. Les calculs déterminent le volume d’une poussière minuscule de Pu 239 d’un diamètre d’un micromètre. Ensuite ils déterminent combien de projectiles parseconde tire cette poussière, ainsi que l’énergie ionisante qu’elle libère dans les chairs vivantes. Les calculs précisent le volume pulmonaire violemment agressé par la poussière minuscule de plutonium 239 qui a pénétré dans le poumon. Les calculs déterminent ensuite le poids de l’ensemble des cellules violemment agressées par la poussière. Puis ils donnent l’irradiation subie (en erg par gramme et par seconde) du volume vivant irradié. Enfin ils portent à votre connaissance le nombre de RAD par AN, et ensuite de REM par AN, qu’une minuscule partie du poumon a encaissé.

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