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L’agitation sociale ne diminue pas en Algérie

vendredi 10 mai 2013

L’Algérie a été touchée mardi par une série de grèves des praticiens spécialistes de la santé publique, des fonctionnaires de l’Education dans la région du Sud du pays ainsi que des boulangers, selon des sources concordantes.

Les Praticiens généralistes, spécialistes, chirurgiens-dentistes et pharmaciens du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) ont entamé lundi un débrayage de trois jours. Le taux de suivi a atteint les 75%, selon le SNPSP.

La principale revendication du SNPSP demeure le projet d’amendement du statut de la profession.

Les Syndicats de l’Education observaient également une grève "cyclique", qui se traduit par des arrêts de travail de trois jours par semaine à partir de lundi.

Les syndicats de l’Education demandent notamment une revalorisation des "primes de zones" pour les enseignants travaillant dans des régions éloignées, comme le sud du pays, selon la presse.

La vague de protestation a également touché le secteur de l’enseignement supérieur qui poursuivait mardi son mouvement de grève enclenché dimanche et dont le taux de suivi se situerait à 85%.

Les grévistes dénoncent, entre autres, la non-application du nouveau statut et la confusion autour de l’évolution de leur carrière, selon la presse.

Les boulangers ont observé, eux aussi, une grève nationale d’un jour, à l’appel de la commission nationale des boulangers.

Les artisans boulangers réclament une marge bénéficiaire de 20% et l’augmentation du prix de la baguette de pain.

Le cycle des manifestations s’est poursuivi en Algérie ces dernières semaines, malgré la mise en oeuvre de réformes politiques dictées par la présidence face aux menaces d’un Printemps arabe.

Rien ne va plus entre le l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA) et les travailleurs de la compagnie Sonatrach de la zone gazière de Hassi R’mel, située dans la wilaya de Laghouat au sud du pays. L’UGTA s’est attirée les foudres des travailleurs lorsque cette instance syndicale a décidé de suspendre quatre syndicalistes relevant de la section syndicale de Sonatrach-DP de Hassi R’Mel. Ces quatre syndicalistes ont été parmi les meneurs du mouvement de protestation qui a ébranlé la Sonatrach pendant plusieurs semaines en 2011. Jouissant d’une véritable crédibilité auprès de leurs camarades, la suspension de ces délégués syndicaux n’a pas manqué de susciter la colère de l’ensemble des 3000 travailleurs de la zone gazière de Hassi R’mel.

« Les travailleurs ont affiché une consternation indescriptible », nous apprennent ainsi des travailleurs de Hassi R’mel. Joints par téléphone, nos interlocuteurs ont assuré que désormais l’UGTA n’a plus aucune place parmi eux. « Nous nous reconnaissons plus l’UGTA. Cet allié de l’administration et du Pouvoir nous ne représente plus. Désormais, nous militerons nous-mêmes sur le terrain pour défendre nos droits. Nous lancerons prochainement les préparatifs pour la création d’un syndicat autonome », expliquent encore nos sources qui signent et persistent : à présent, la section syndicale de l’UGTA à Hassi R’mel n’a plus aucune légitimité.

De leur côté, les syndicalistes suspendus ont fait part de leurs intentions de se démarquer des structures de l’UGTA. Ils affirment vouloir se consacrer, désormais, à l’action syndicale sur le terrain comme en 2011 au côté des travailleurs pour faire barrage à leurs détracteurs. Des détracteurs qualifiés volontiers de « pseudo-syndicalistes qui ont confisqué leur combat pour la dignité ». Les travailleurs de Hassi R’mel ont décidé ainsi d’en finir une fois pour toute avec « les pratiques de marginalisation de régionalisme et de discrimination » de l’UGTA. La centrale syndicale est, aujourd’hui, accusée de tous les maux, et les travailleurs du secteur pétrolier et gazier ne croient plus à son efficacité. Pis encore, ils remettent tout simplement en cause sa légitimité.

Ali Arhab et Boumidouna Mokhtari ont décidé de camper devant le siège de la direction régionale de Sonatrach à Hassi R’mel pour dénoncer les sanctions dont ils ont été victimes de la part de la direction de Sonatrach et des responsables de l’UGTA. Menaces, intimidations, ces deux travailleurs ont subi de nombreux harcèlements pour la simple raison qu’ils activent en tant que syndicaliste autonome sur les bases de vie de Hassi R’mel. Ces deux travailleurs figurent, d’ailleurs, parmi les leaders de plusieurs mouvements de protestation lancés par les travailleurs de Hassi R’mel ces derniers mois. Des actions contestataires qui visaient à sensibiliser les pouvoirs publics sur les droits sociaux des pétroliers qui demeurent bafoués par la direction générale de Sonatrach. Jusqu’à aujourd’hui, de nombreuses primes n’ont pas encore été accordées à ces pétroliers qui travaillent dans des conditions plus que pénibles notamment durant l’été où les températures grimpent jusqu’à 50 degrés !

A Alger, pas moins de 70 anciens agents de sécurité se sont rassemblés devant la direction générale de la compagnie nationale d’hydrocarbures à Alger pour réclamer la régularisation de leur situation professionnelle. Selon les témoignages de de ces travailleurs contractuels, Sonatrach a procédé à leurs licenciements lorsqu’ils ont refusé d’intégrer les effectifs d’une société de gardiennage privée. Ces travailleurs ont insisté pour qu’ils demeurent toujours des employés de Sonatrach et ne comprenaient nullement la nécessité d’intégrer une entreprise privée qui ne les concerne ni de près ni de loin. Mais depuis septembre dernier, le conflit perdure et chaque dimanche et mercredi, les travailleurs protestent devant le siège de la Direction Générale de Sonatrach.

Les travailleurs de Naftal sont inquiets. Les syndicalistes de cette entreprise publique, filiale de Sonatrach, menacent de paralyser le pays dans le cas où le groupe pétrolier maintient sa volonté de sous-traiter une partie des activités de stockage à des sociétés privées.

Les syndicalistes de l’entreprise Naftal, spécialisée dans la distribution et la commercialisation des produits pétroliers, sensibilisent leurs collègues sur ce qu’ils appellent une « menace pour l’avenir » de la société. Raison de cette colère ? Un avis d’appel d’offres de Sonatrach pour le stockage des produits pétroliers. Les travailleurs y voient une manière de « chercher des concurrents » pour « affaiblir l’entreprise ». « Nous sommes prêts à aller plus loin », a menacé Sidi-Ali Beldjerdi, secrétaire général du syndicat d’entreprise lors d’une rencontre régionale tenue mardi à Oran. Le syndicaliste a fait, ainsi, allusion à une possible grève générale des travailleurs de Naftal. Un débrayage qui provoquera un arrêt de la circulation automobile et des transports en commun à cause d’un manque de carburant.

Evasion médicale de Bouteflika puis de Sidi Said, mouvements sociaux de médecins, la problématique de la santé en Algérie est définitivement sur le devant de la scène médiatique ces derniers jours.

La grève organisée par l’Intersyndicale de la santé a été largement suivie par le personnel des centres de soin d’Alger. La mobilisation de trois jours a débuté ce lundi matin et devrait se poursuivre jusqu’au 8 mai, date à laquelle un rassemblement est prévu devant le ministère de la Santé, situé dans la capitale algérienne.

La grève a été suivie à l’échelle nationale selon le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des spécialistes de la santé publique (SNPSP), qui avance même un taux de suivi de 80%. Bien que de nombreux centres de soins aient suivi le mouvement social, les consultations médicales les plus urgentes ont été assurées.

Dans un entretien accordé hier à TSA-Algérie, le Dr Lyes Merabet a détaillé les raisons de la protestation débutée aujourd’hui avec l’Intersyndicale de la santé. La révision du statut des praticiens, dont la mise en œuvre traîne depuis deux ans, ainsi que « des corrections au niveau du régime indemnitaire, le respect des libertés syndicales et du droit de grève et l’amélioration des conditions de travail » sont réclamées.

La seule réponse du gouvernement à ces grèves, pour le moment, a été l’annonce d’un communiqué à venir, selon l’APS qui a contacté le ministère de la Santé.

Plusieurs syndicats de professionnels de santé algériens ont lancé un appel à la grève nationale cette semaine. Un débrayage de trois jours est prévu jusqu’à mercredi, jour où est prévu un sit-in devant le ministère de la Santé.

Généralistes, dentistes, pharmaciens, spécialistes, psychologues, professeurs d’enseignement paramédical, ouvriers des hôpitaux, paramédicaux... Tous les corps de métiers sanitaires clament leur insatisfaction. Les revendications, regroupées au sein d’une plateforme commune, sont multiples : révision statutaire, amélioration du régime indemnitaire, titularisation de 19 000 vacataires et contractuels, augmentation des salaires de 40 %, reprise du dialogue social...

La santé publique algérienne est en crise depuis plusieurs années, et régulièrement les blouses blanches descendent dans la rue. Les professionnels dénoncent le manque de moyens accordés aux hôpitaux et la faiblesse des salaires. L’hospitalisation à Paris d’Abdelaziz Bouteflika – le président âgé de 76 ans a fait un AVC – est mal perçue. « Lui au moins a pu se permettre ce luxe inaccessible pour le simple citoyen », gronde un chef de file syndical.

La grève ouverte lancée par le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) se poursuivra pour la deuxième semaine consécutive, ont indiqué samedi à Alger les présidents de ces syndicats.

« La décision de poursuivre la grève est motivée par le fait que nos doléances n’ont pas été prises en compte », ont soutenu les présidents de ces syndicats, MM. Lyes Merabet du SNPSP et Mohamed Youcefi du SNPSSP, lors d’une conférence de presse conjointe.

Selon ces responsables, la grève ouverte a été suivie par « l’écrasante majorité » des praticiens à travers le territoire national et connaît une mobilisation « qui ne cesse de se renforcer ».

Les deux syndicats ont fait savoir qu’un service minimum est en vigueur dans les établissements hospitaliers.
Ils ont réitéré l’appel à leurs adhérents à poursuivre leur mouvement de protestation en organisant des sit-in, chaque mercredi, au niveau des établissements hospitaliers.

« La révision des statuts particuliers et du régime indemnitaire » figure parmi les principales revendications des praticiens de la santé.
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avait, pour sa part, appelé les médecins grévistes à « la pondération et à la reprise du travail », estimant que « les efforts de tous sont recommandés dans ces circonstances tout comme il est essentiel de placer les intérêts du malade au dessus de toute considération ».

Il avait souligné qu’il restait « ouvert au dialogue pour trouver des solutions à certains problèmes des praticiens spécialistes et des praticiens de la santé publique ».

Les travailleurs de la compagnie maritime CMA-CGM Algérie, leader mondial dans le transport de marchandises, ont entamé lundi une grève pour revendiquer une "amélioration" de leurs conditions socioprofessionnelles, a-t-on constaté.
Selon le porte-parole du collectif des travailleurs, Abderrazak Bentahar, cette grève a touché les agences commerciales d’Alger, Bejaia, Annaba, Mostaganem, Oran, Sétif, Ghazaouet et Skikda ainsi qu’une filiale de CMA-CGM (ALTERCO) qui s’occupe de la gestion du port sec de Rouïba.

Les grévistes demandent, notamment, une revalorisation des salaires et l’application du régime indemnitaire.

La direction générale de l’entreprise a procédé à des "licenciements abusifs" des membres du collectif "le jour même (lundi) où ils allaient créer leur propre syndicat, affilié à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA)", déplore le porte-parole du collectif.

Il a précisé que des membres du collectif ont été reçus, dernièrement, par le président du groupe CMA-CGM Jacques Saadé, à Marseille (France), "qui leur avait promis d’étudier leurs revendications".

Selon le même interlocuteur, les travailleurs de la compagnie "exigent la réintégration immédiate de tous les employés touchés par le licenciement et le départ de certains expatriés, dont le président-directeur général de CMA-CGM Algérie".

Messages

  • La grève à laquelle ont appelé les syndicats autonomes de santé publique, coïncidant avec le débrayage cyclique des corps communs du secteur, a eu pour effet de paralyser les services hospitaliers. Même si l’action de protestation a rimé avec assurance du service minimum, les malades ont dû faire preuve de patience, leur rendez-vous étant reporté jusqu’à la fin du débrayage. Pour les grévistes, cette action est le résultat de « la politique de fuite en avant des autorités, laissant le secteur de la santé se débattre dans ses problèmes depuis plusieurs années ».

    En plus de l’arrêt de toutes les activités par les médecins généralistes et spécialistes et des effectifs du paramédical et des corps communs, un sit-in a été organisé à l’intérieur de l’hôpital Mustapha Pacha, à Alger, par les représentants du paramédical et des corps communs qui ont crié leur ras-le-bol et leur colère quant à la situation dans laquelle ils évoluent. Les banderoles renseignent sur les revendications de cette catégorie de travailleurs qui réclament « une justice sociale » qui ne peut venir qu’avec une augmentation de salaire et la généralisation de la prime de contagion. Pour rappel, les corps communs sont à leur quatrième semaine de grève cyclique de 4 jours par semaine « dans l’indifférence totale de la tutelle ».

    L’indifférence est le même sort subi par l’action organisée au même temps par l’Intersyndicale de la santé qui était, hier, à sa première journée d’une grève de trois jours. Les syndicats du secteur se félicitent du taux de suivi enregistré. Selon Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le taux de suivi national se situe autour de 80% ; dans la capitale, ce taux avoisine les 85%. Les services hospitaliers et centres de santé de proximité ont été paralysés. Le service minimum est cependant garanti. « Nous avons reporté les consultations, mais nous nous occupons des cas d’urgence, des injections, des consultations pour les enfants et les personnes âgées », explique une infirmière au centre de santé Bouchenafa à Alger.

    Les services des hôpitaux de Kouba, Hussein Dey, Mustapha ou Rouiba sont presque paralysés. En plus du SNPSP, le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), le Syndicat algérien des psychologues (SAP) et le Syndicat des enseignants en paramédical, membres de cette Intersyndicale, sont également initiateurs de ce débrayage. Cette action de protestation marque en fait la fin d’une période de reprise de dialogue qui n’a duré que quelques mois. Les rencontres entre représentants des travailleurs avec ceux du ministère de la Santé ou du Premier ministère n’étaient d’aucun effet concret sur les dossiers en suspens qui font objet de protestation depuis plusieurs années. Pour rappel, les revendications des grévistes sont liées, entre autres, à la révision de leur statut et l’actualisation des primes de contagion et de garde. Il s’agit aussi de l’ouverture des concours d’accès au grade supérieur pour les praticiens.

  • Route coupée Béjaïa-Alger et manifestation à Alger pour ne citer que les faits les plus récents. La cause est commune : réclamation de logements. Comme on n’a pas d’appartement, on sort dans la rue pour en réclamer un, ce qui semble illogique puisque si on n’a pas de logement, c’est que l’on est déjà dans la rue.

    Mais bref, les autorités annoncent 2, voire 3 millions de logements construits, les chiffres sont difficiles à vérifier, et régulièrement, la livraison de 1000 ou 5000 logements. Pourquoi, avec ces chiffres, partout dans le pays, les manifestations pour le logement sont-elles récurrentes ? Pour les autorités, c’est « l’enfangatisme » des Algériens, les 40 millions d’Algérien(ne)s veulent un logement, oubliant que l’Etat ne peut pas subvenir aux besoins de tout le monde, ce n’est qu’un Etat.

    Pour les demandeurs, c’est l’inégale distribution qui est en cause, à l’image du wali d’Alger par exemple qui, sitôt nommé dans la capitale, a fait bénéficier son fils d’un logement étatique. Ainsi, des personnes qui ont les moyens de s’offrir un logement sur le marché privé, squattent les distributions publiques et aucune enquête sérieuse n’a été mise en place.

    Ce qui est sûr, c’est que si autant de logements avaient été mis sur le marché, le prix à l’achat et à la location aurait dû baisser, ce qui n’est pas le cas, les prix sont restés inabordables, équivalents à 500 salaires minimums, soit encore 40 ans de travail sans toucher son salaire, ce qui rend l’achat impossible et le recours à la réclamation obligé.

    Oui, mais où sont les logements ? Partout et nulle part. Peut-être qu’il y a quelqu’un qui les mange. Il y a bien des mangeurs de goudron, ceux qui sont payés pour faire des routes qui n’existent pas. Pourquoi pas des mangeurs de logements, l’Algérien ayant l’estomac solide. Il est connu pour avoir mangé sa grande révolution sans jamais avoir eu de problèmes d’estomac.

  • Le rassemblement régional auquel a appelé la coordination de l’intersyndicale de la Fonction publique a été réprimé, hier, par les forces de l’ordre de la wilaya de Bouira. C’est vers 10h45, et devant le siège de la Direction de l’éducation (DE) locale, que les forces anti-émeutes ont chargé de manière brutale les manifestants venus des wilayas du centre du pays, notamment Béjaïa, Tizi Ouzou, Boumerdès, Sétif, M’sila et Blida. Une dizaine de manifestants, dont des femmes, ont été interpellés par les forces de l’ordre dans un climat de panique et d’agitation.
    Les représentants syndicaux du Cnapeste, du Cnes et du Satef ont unanimement dénoncé ce qu’ils ont qualifié de “répression” et de “harcèlement” de la part des services du maintien de l’ordre. “Nous sommes choqués et surpris par la brutalité exercée à notre égard par les services de sécurité”, s’indignera le coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), Abdelmalek Azzi. Pour ce dernier, les autorités ont fait preuve d’“incohérences” dans leur discours : “D’une part, ils nous disent d’aller manifester où nous voulons, sauf à Alger, et d’autre part, quand on manifeste ailleurs, comme c’est le cas aujourd’hui (hier, ndlr) à Bouira, nous sommes empêchés et violontés. C’est absurde !” Messaoud Boudiba, porte-parole national du Cnapeste, qui était hier à Bouira pour participer à ce rassemblement, a indiqué, quant à lui, que “les autorités ont, une fois de plus, trahi leur discours d’apaisement et de dialogue. Le recours aux intimidations et à la matraque est devenu systématique”, a-t-il dénoncé. Pour ce syndicaliste, les autorités “doivent assumer toutes les conséquences de cette répression, car notre rassemblement était pacifique”. Les forces de l’ordre avaient, dès les premières heures de la matinée, quadrillé les abords du siège de la wilaya, où devait initialement se tenir ce rassemblement.

  • Curieux ! L’opposition jusqu’à Louisa Hanoune avertit "contre le risque" d’explosion sociale au lieu de soutenir et d’appeler à cette lutte !!!

  • Les médecins résidents d’Algérie ont finalement choisi de poursuivre leur mouvement de contestation, n’ayant aucune réponse d’ouverture du gouvernement. Selon Sofiane Benseba, porte-parole du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), une action régionale pacifique aura lieu mercredi 6 juin à Tizi Ouzou en Kabylie et deux autres actions locales sont programmées cette semaine à l’Ouest et l’Est du pays (Sidi Bel Abbès et Annaba). La décision de reprendre les marches a été prise dimanche 3 juin lors d’une réunion de tous les délégués du Camra. Leur objectif est de forcer le gouvernement à répondre et à trouver des solutions mais aussi afin de « réitérer encore notre détermination inébranlable à mener notre combat jusqu’à l’obtention de nos revendications, et arracher notre dignité tant bafouée », écrit le Camra dans un communiqué publié au lendemain de la décision.

    Les médecins résidents en grève depuis mi-novembre avaient décidé de reprendre l’activité de garde le 3 juin, sous condition de négociations. « La reprise des gardes [était] conditionnée par l’ouverture du dialogue avant le dimanche 3 juin », affirme à Jeune Afrique Hamza Boutaleb, porte-parole du Camra. Mais ces négociations n’ont pas eu lieu, selon lui. « Nous avons envie de trouver des solutions à cette crise mais la tutelle maintient le silence. Depuis le mois d’avril nous n’avons reçu aucune invitation de leur part, ni en informel ni en officiel », souligne le Dr Benseba.

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