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Verts à force de ramper sur le gazon de Monsieur Hollande

jeudi 29 août 2013

Verts à force de ramper sur le gazon de Monsieur Hollande

Ne vous faites pas de souci, les ministres verts sont à l’aise dans leurs basquettes sur le gazon ministériel. La France continue à défendre le nucléaire au Japon, à défendre l’expertise des trusts français comme Areva et notamment à y vendre du MOX, ce fameux combustible nucléaire production exclusive de la France et le plus dangereux des combustibles nucléaires mondiaux mais cela n’est pas gênant pour les écolos de gouvernement.

La production d’uranium au Niger continue d’être le but d’une intervention militaire française au Niger et au Mali mais quand on est verts, on n’a pas peur du vert… armée !

L’ancienne ministre socialiste Batho a eu beau dénoncer le gouvernement comme vendu aux trusts du nucléaire et du gaz de schiste, ce n’est pas une écolo et ils n’ont pas à s’en solidariser !

Le gouvernement a beau maintenir la construction de l’aéroport des Landes que combattent les militants écolos, ce n’est pas les verts de gouvernement que cela fera fuir. Ils déclarent ne pas avoir besoin d’être d’accord sur tout. Il ne leur est pas indispensable pour participer d’être d’accord avec les sacrifices pour les milieux populaires, la destruction des services publics, il ne leur est pas nécessaire d’être pour les reconduites à la frontière de Valls et sa politique violemment anti-Roms, il ne leur est pas nécessaire d’apprécier les aides aux seuls banquiers et capitalistes, il ne leur est pas nécessaire d’être pour le maintien des centrales nucléaires complètement périmées et dangereuses comme Fessenheim.

Il ne leur est pas nécessaire d’être d’accord… sur rien sauf sur le fait d’avoir des postes à distribuer à leurs camarades, des postes de ministres, d’élus, de tout…

Les guerres ne les affolent pas, ces écolos de gouvernement : on continue en Afghanistan, on commence au Mali et au Niger et demain en Syrie. Ce n’est pas un motif de sortie d’un gouvernement.

Le gouvernement fait le maximum de pub pour l’étude des gaz de schistes ? Pas un problème : il ne les a pas encore autorisés !

Ils mettent en avant les « avancées » de leur ministre phare Cécile Duflot ! Pourtant celle-ci n’a pas réussi à empêcher l’expulsion de familles qui auraient dû bénéficier de la circulaire Dalo sur le droit opposable !

En somme il leur suffit d’être des politiciens bourgeois écolos et de profiter eux-mêmes comme les autres…

Les derniers avatars de la politique du gouvernement ont bien montré que ce gouvernement n’est pas plus écolo que les autres…

Le ministre de l’Environnement s’est bien fait acclamer par les écolos en annonçant une taxe carbone aussitôt démenti par le premier ministre au nom de la défense des contribuables !

Mais il y a des points de satisfaction pour les écolos et ils le disent. La vice-présidente des écolos à l’assemblée, Pompili, a réussi un cirages de Pomp de première en déclarant avoir été enthousiasmée de l’initative du gouvernement d’un séminaire gouvernemental sur la France en 2015 ! Pourquoi pas en l’an 3000 ? Il faut voir loin !!!

Le sénateur écologiste Placé a même fait une sortie remarquée selon laquelle « On attend beaucoup de choses de cette rentrée. » Et pourquoi ne pas se voir bien placé pour un poste ?

Quant au patron des écolos, Pascal Durand, il affirme au Figaro : « Nous sommes membres d’un gouvernement que nous soutenons. Mais nous resterons critiques. »

Ah bon ! Mais sur quoi ? N’est-ce pas sur les places que le PS voudrait leur laisser dans tous les strapontins que le gouvernement de la bourgeoisie permet de distribuer et que les élections (notamment sénatoriales et européennes) permettent d’acquérir ?

Seule Eva Joly a affirmé que « la question de notre sortie du gouvernement n’est plus taboue. »

Il faut dire qu’elle a trouvé à se faire appointer par l’ONU en Afghanistan puisque le gouvernement « socialiste » n’a pas trouvé de poste pour elle… Aller cautionner les exactions des grandes puissances occidentales contre un des pays les plus pauvres du monde, pour une écolo en recherche de poste rémunérateur, c’est du joli !

L’écologie politique est responsable en France, monsieur. Eh oui, responsable de toutes les dégueulasseries petites et grandes du gouvernement de la bourgeoisie.

Ne vous indignez pas, monsieur, ce n’est pas nouveau. Dominique Voynet n’avait-elle pas signé le rapport Quilès, cautionné par la gauche et la droite, qui avaient ensemble organisé le génocide au Rwanda, blanchissant la France pour ses actes criminels dans ce pays ? Eh bien, prêt à remettre le couvert, les écolos de gouvernement n’ont pas plus peur du vert-armée que Voynet à l’époque !

A la guerre comme à la guerre, les écolos : guerre contre les retraites, contre les services publics, guerre contre les peuples !

Vive le développement durable des postes et carrières !!!

Messages

  • Hollande a dit non à la taxation sur le diesel et il a reporté aux calendes grecques la contribution climat-énergie. Il soutient l’industrie nucléaire au point de conserver les centrales périmées, d’appuyer les trusts français au Japon, d’envoyer l’armée au Mali et au Niger pour y sauver les intérêts de ces trusts, etc, etc...

    Pourtant, les Verts tergiversent...

  • EELV réclame la fermeture du Tricastin après la fuite de tritium, sinon ....rien ils continueront à fermer les yeux.

    Une fuite de tritium dans une nappe souterraine a été relevée à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme). (AFP/PHILIPPE DESMAZES)

    Europe Ecologie-les Verts a réclamé mardi la fermeture en urgence de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), jugée "ancestrale" et "dangereuse", après une fuite de tritium dans une nappe souterraine.

    Europe Ecologie-les Verts a réclamé mardi la fermeture en urgence de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), jugée "ancestrale" et "dangereuse", après une fuite de tritium dans une nappe souterraine. La Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) a dénoncé de son côté "un dysfonctionnement grave", tandis que Sortir du nucléaire a condamné "un fonctionnement opaque" d’EDF.

    "Le gouvernement doit tenir ses promesses de fermer les centrales les plus dangereuses, et Tricastin en est une", estime dans un communiqué Bruno Bernard, secrétaire régional d’EELV en Rhône-Alpes. Selon Guillaume Vermorel, porte-parole d’EELV en Ardèche, les 4 réacteurs du Tricastin doit être fermés "en urgence", de même que les 4 réacteurs du Bugey (Ain) et du Blayais (Gironde), les 6 de Gravelines (Nord) et les 2 de Fessenheim (Haut-Rhin). Ces centrales "ont dépassé la durée de vie pour lesquelles elles étaient prévues, sont proches des grosses agglomérations, comportent un risque sismique ou d’inondation et/ou ont connu des incidents à répétition", a-t-il énuméré.

    Une "présence anormale" de tritium dans les eaux souterraines

    Le parti écologiste, la Criirad et Sortir du Nucléaire réagissaient à l’annonce lundi soir, par l’Autorité de sûreté nucléaire, d’une "présence anormale" de tritium, hydrogène radioactif produit en très grande quantité par les centrales, dans les eaux souterraines du Tricastin. Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la Criirad, a rappelé un incident similaire survenu en 2004 à la centrale de Cruas-Meysse, en Ardèche : "la Criirad avait dénoncé le fait que non seulement la centrale contaminait la nappe par du tritium, mais qu’en plus cette eau contaminée était bue par les travailleurs".

    Une étude réalisée par l’association indépendante en 2007 avait aussi montré que les plantes aquatiques prélevées en aval du Tricastin "présentaient une accumulation de tritium organiquement lié" plus forte que les autres échantillons collectés dans le Rhône depuis Genève, d’après M. Chareyron.

    EDF assure que la fuite n’a "aucun impact sur l’environnement"

    Selon EELV, ce "dysfonctionnement" au Tricastin s’ajoute "aux nombreux autres constatés cette année : 5 incidents de niveau 1 sur l’échelle INES depuis le mois de janvier et de nombreux écarts", "sans parler des fissures sur la cuve du réacteur 1". "40 ans après sa mise en service, Tricastin a atteint sa date de péremption", estime EELV, jugeant l’exploitation de cette centrale "ancestrale" de plus en plus "dangereuse pour nos territoires".

    De son côté, Sortir du nucléaire Drôme-Ardèche exige d’EDF "des réponses claires et publiques sur les causes spectaculaires (40 fois) du taux de tritium sous la centrale du Tricastin". EDF a expliqué lundi soir que le tritium était cantonné à "l’enceinte géothermique" de la centrale, paroi en béton de 60 cm d’épaisseur empêchant l’eau souterraine de contaminer les nappes phréatiques, et assure que la fuite n’a "aucun impact sur l’environnement".

    EDF assure comme TEPCO que tout va bien et tout de suite on se sent rassurer... l’ASN a mis en demeure de trouver l’origine de cette contamination, qui date de début juillet et qu’EDF a signalé... le 23 aout.

  • 1 centrale nucléaire en France proche de la perte de contrôle ?

    Tricastin : arrêt en urgence du réacteur numéro 2 engorgé par les boues du canal de Donzère, jeudi 24 oct.

    Encore une alerte au Tricastin. Le canal de Donzère-Montdragon dans lequel les réacteurs nucléaires puisent l’eau indispensable à leur refroidissement n’assure plus sa fonction. Engorgées par les boues véhiculées par les pluies de ces dernières 24 heures, les pompes se sont bloquées et le réacteur n°2 a donc du être arrêté en urgence. La suite est aléatoire et EDF, comme à l’accoutumé affirme qu’il n’y a pas de danger !

    Encore une nouvelle situation de crise sur le site nucléaire du Tricastin et une menace nucléaire sur la Provence. Alors que la fuite de tritium radioactif entre les réacteurs 2 et 3 se poursuit sans que EDF ne soit en capacité d’identifier son origine et d’y mettre un terme et qu’une pompe a "explosé" la semaine passée en projetant des substance contaminées sur 3 travailleurs : ce sont les pluies qui menacent à présent l’ensemble de la centrale nucléaire.

    Avec les fortes précipitations de ces derniers jours, les eaux du canal de Donzère-Mondragon se sont chargées en boue. Les pompes qui prélèvent l’eau du canal pour refroidir une partie des installations nucléaires n’ont donc plus pu fonctionner normalement, le liquide de refroidissement devenant visqueux et les pompes incapables de pomper. Bloquées par des sédiments et des détritus diverses les grilles de protection de la prise d’eau des pompes empêchent en plus le pompage de l’eau indispensable au refroidissement des réacteurs pour éviter leur explosion. Le réacteur 2 s’est mis en alerte d’urgence et son arrêt automatique s’est enclenché à la suite de cette perte de refroidissement.

    L’état des 3 autres réacteurs nucléaires est inconnu et nécessite de sérieux contrôle par EDF dans une situation plus que tendue. Quelles vont être les interventions techniques possibles ? pour déblayer les grilles : un bateau de dragage qui va en plus remuer les sédiments contaminés ? l’envoie de plongeurs-suicide pour dégager les grilles de prise d’eau alors que des fuites radioactives se poursuivent depuis près de 3 mois ? et pour évacuer le trop plein de chaleur et d’énergie accumuler ? : balancer dans l’atmosphère la vapeur portée à un haut degré de chaleur ? et comment relancer les pompes peut-être engorgées de boues ? la sagesse et la seule mesure technique durable n’est-elle pas l’arrêt des 4 réacteurs à bout de souffle dont l’un est criblé de fissures menaçantes ?

    En pleine nuit, un geyser de vapeur d’eau (je n’en boirai de cette eau) de près de 100 m de haut, s’échappe du bâtiment de la centrale nucléaire. Le surplus d’énergie nucléaire produite ne pouvant être évacué et la surchauffe des installations en cours contraignent à des lâchers en toute urgence afin de pouvoir relancer éventuellement le réacteur nucléaire en situation précaire.

    A cette heure (22h30), alors que l’ASN n’a toujours pas répondu à la mise en demeure du 25 septembre dernier que lui a adressé le CAN84 au sujet de la fuite de radioactivité, la menace de perte de contrôle par EDF de ses installations est loin d’être évacuée.

    Le refroidissement : une autre grande menace comme à Fukushima

    Une situation totalement nouvelle et qui n’a jamais vraiment été envisagée lors de la conception des centrales nucléaires à laquelle les nucléocrates se trouvent confrontés : la qualité médiocre de l’eau de refroidissement. Pas assez "liquide" et fluide elle ne peut pas jouer le rôle dévolu, bloque le fonctionnement des pompes de prélèvement, perturbe le débit nécessaire et à terme peut les détériorer. Le circuit secondaire ne peut plus être refroidi par le circuit primaire de refroidissement via les 3 échangeurs Générateurs de Vapeurs (GV) pilotés par le pressuriseur, car ceux-ci n’ont plus la capacité d’assurer correctement leurs fonctions.

    Cette situation "inédite" confirme la possibilité de perte totale et brutale d’eau de refroidissement des 4 réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin (comme de toutes celles situées en bord de fleuve) d’autant que le canal du Rhône de Donzère-Mondragon située au long de la centrale nucléaire et dans lequel la centrale pompe (et rejette) son eau est bloqué en aval par le barrage écluse-géante André-Blondel dont l’impressionnante hauteur manométrique de plus de 22 mètres (la plus haute d’Europe) n’est pas sans risque de rupture. En 1998, un grave accident, la rupture de l’une des portes de l’écluse, a failli provoquer le drame si la seconde porte avait cédée : une immense vague "tsunami" aurait déferlé en contre-bas et aspiré en amont toute l’eau du canal qui se serait retrouvé alors totalement à sec. Plus une goutte d’eau, en quelques secondes, pour refroidir les réacteurs nucléaires. Scénario terrible possible d’autant que la zone du Tricastin est une zone sismique !

    Encore de nouveaux scénarios de sécurité à intégrer dans la mise en scène illusoire des mesures post-Fukushima que les pro-nucléaires tentent de présenter comme "la garantie des garantie" car maintenant "nous avons tout compris" grâce à notre joyeux "retour d’expérience" (la sinistre catastrophe nucléaire de Fukushima)

  • Trois écologistes entrent au gouvernement d’état d’urgence, d’état de guerre et d’état nucléaire, sauveur d’AREVA, de Valls-Hollande. Emmanuel Cosse au Logement, mais aussi Jean-Vincent Placé nommé secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de la Réforme de l’État et de la Simplification. Enfin, Barbara Pompili est nommée, elle, secrétaire d’État chargée des Relations internationales sur le climat et de la Biodiversité auprès de Ségolène Royal.

    Avec ça, les écolo de gouvernement vont pouvoir cautionner toutes les mesures anti-écolo de Valls !!! Et elles n’ont pas manqué jusque là !!!!

  • Les verts entrent dans un gouvernement qui couvre le PDG d’EDF qui ne compte pas fermer plus de 2 réacteurs, tandis que la Cour des Comptes a jugé dans son récent rapport annuel que ce sont 17 à 20 réacteurs (sur les 58 actuellement en fonction) qui devraient fermer, si l’objectif des 50%, prévu par la loi de transition énergétique de 2015, était respecté à la lettre...

  • Bien la peine de faire entrer des écolos au gouvernement !

    La ministre de l’écologie Ségolène Royal, s’est dit prête dimanche à donner son feu vert au prolongement de dix ans de la durée de vie des centrales nucléaires françaises, qui passerait ainsi de 40 à 50 ans.

    Si ces nouveaux ministres écolos avaient du sang dans les veines et des convictions à la place d’ambitions, ils sortiraient immédiatement de ce gouvernement qui est l’un des plus anti-écolos de ce pays !

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