Accueil > 0 - PREFACE > Au Chili, toujours interdit de manifester contre l’ancienne junte militaire !

Au Chili, toujours interdit de manifester contre l’ancienne junte militaire !

samedi 14 septembre 2013

Quarante-deux policiers ont été blessés et 264 personnes arrêtées lors des violentes manifestations qui ont marqué, dans la nuit de mercredi à jeudi à Santiago, la commémoration du coup d’Etat contre Salvador Allende il y a 40 ans, selon un bilan officiel.

Ce bilan, publié jeudi, ne précise pas le nombre de manifestants blessés durant ces heurts qui se sont produits dans la périphérie de la capitale chilienne.

Parmi les policiers blessés, six ont été grièvement atteints par balles ou par des jets d’acide, prétend le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Andrés Chadwick qui annonce que le chef de la police de la région de Santiago, le général Rodolfo Pacheco, figure parmi les blessés et souffre d’un "traumatisme cérébral" après avoir été touché par un cocktail Molotov.

Le ministre a ajouté que 264 manifestants avaient été arrêtés.

Trois autobus et sept minibus ont d’autre part été incendiés en plus de cinq voitures particulières dans ces violences qui avaient commencé en début de journée mercredi.

Des incidents se sont également produits dans les villes de Valparaíso (120 km à l’ouest de Santiago) et Concepción (500 km au sud).

La thèse officielle est la suivante : “Afin de limiter les débordements, récurrents à cette date anniversaire, les autorités avaient mis en place un plan spécial comprenant le déploiement de 8000 policiers supplémentaires dans la capitale.”

En fait, la police a choisi l’affrontement même si elle tâche de se faire passer pour la victime !

Messages

  • Plus de 2 000 personnes ont défilé à travers l’avenue Alameda de Santiago du Chili le 14 août 2013 vers midi. Parmi eux se trouvaient des postiers du Chili, des travailleurs de détail et des employés de Sodimac Ripley Homecenter, une boutique et la construction en maçonnerie.

    Le rassemblement était organisé à l’initiative de salariés de Correos de Chile, en grève pour une durée de quatorze jours et venus de tout le pays faire entendre leurs revendications,

    Ces travailleurs réclament l’amélioration de leurs conditions de travail et des salaires plus élevés, ceux qu’ils ont actuellement affectant clairement les moyens de subsistance de leurs familles, expliquent-ils.

    Deux manifestants ont été arrêtés.

  • Au Chili, plus d’un million de manifestants mettent sous pression le gouvernement et les classes possédantes. Devant le palais présidentiel de La Moneda, les forces de l’ordre ont eu recours à des lances à eau, des gaz lacrymogène et des lanceurs de balle de défense pour disperser les manifestants. Le gouvernement fait semblant d’être plus pacifique et de comprendre les revendications mais c’est du bluff. Il a laissé se dérouler une manifestation dans la capitale mais pas dans le reste du pays ! Le Chili reste sous état d’urgence, avec 20 000 policiers et militaires déployés et des tanks dans les rues !!!

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.