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Le nouveau pape François 1er est élu mais la papauté est loin d’être sauvée... Tant mieux : qu’elle crève ! Ce pilier de la réaction mondiale, soutien de tous les fascismes du monde, hostile aux droits des femmes, aux travailleurs, aux droits sociaux, haut lieu du dernier complot fasciste en Italie, pilier de l’homophobie, réseau pédophile mondial, réseau de la finance véreuse mondiale, véritable verrue sur le monde issue d’un passé hideux, n’a qu’à tomber...

20 mars 2013, 01:51, par Robert Paris

Pape des pauvres allant dans les bidonvilles pendant la dictature ?

Francisco Jalics a donné sa version de l’histoire dans le livre Ejercicios de meditación (1995), dans lequel il expliquait que travailler dans les bidonvilles était à l’époque interprété comme un soutien à la guérilla. « L’homme m’a promis qu’il ferait savoir aux militaires que nous n’étions pas des terroristes. Par les déclarations ultérieures d’un officier et 30 documents que j’ai pu consulter plus tard, nous avons pu vérifier sans aucun doute possible que non seulement cet homme n’avait pas rempli sa promesse mais que, au contraire, il avait présenté une dénonciation fausse aux militaires », rapporte le quotidien espagnol El Pais du 14 mars 2013. Cet « homme », c’est Jorge Bergoglio.

Premier pape jésuite ?

Le pape met en avant son origine jésuite…
Ils sont les piliers de la colonisation et de l’esclavagisation du monde par les puissances occidentales…
Très vite, dès les premières années de l’ordre, les jésuites vont accompagner les conquistadors dans leurs grandes découvertes. L’histoire des jésuites missionnaires commence là et ne s’arrêtera jamais : Brésil, Chine, Japon, Afrique, ils sont sur toutes les terres nouvelles et de toutes les expéditions.
En 1541, Saint François Xavier en route vers l’Asie fait halte au Mozambique. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, des jésuites s’installent en Éthiopie et dans le Royaume de Kongo. À Luanda, ville fondée par les Portugais, ils fondent un collège, en 1574, le collège Saint-Paul.

François Xavier débarque à Goa dès 1542 et y fonde le premier collège de jésuites, avant de se rendre au Japon où il arrive le 27 juillet 1549. Le samouraï Mitsuhide Akechi accorde aux jésuites le fief de Nagasaki en 1580.
En 1582, commence la mission jésuite en Chine.
Dès leur arrivée au Pérou, en 1566, les jésuites s’inscrivent dans cette manière de faire. Ils développent le système des « réductions ». Ce mot fait référence à la tentative de regrouper (reducere en latin) dans un même lieu une population indigène et de les sédentariser.
Les jésuites créent des missions pour les Indiens Mojos (ou Moxos), Chiquitos et Guarani. En misant sur le respect de toutes les dispositions protectrices des Indiens dans la législation espagnole, ils obtiennent le soutien des fonctionnaires espagnols.
Les jésuites s’installent au Mexique en 1572, à Québec en 1625 et parcourent, tel que le père Jacques Marquette, le vaste territoire de la Nouvelle-France et du Canada jusqu’aux Grands Lacs et le fleuve Mississippi. Entre 1634 à 1760, ils établissent une série de missions jésuites en Nouvelle-France dans le but de répandre la religion chrétienne parmi les Amérindiens locaux, ainsi que pour maintenir la paix entre les nations autochtones.

Pas au courant ?

En octobre 2009, un prêtre est pour la première fois condamné, dans la ville de La Plata, à la prison à perpétuité. L’aumônier Cristian von Wernich assistait non seulement aux interrogatoires sous la torture et avait libre accès aux centres de détention, mais il a aussi extorqué des aveux sous le sceau de la confession, qu’il a ensuite transmis aux bourreaux.
Au moment du procès, Bergoglio était déjà cardinal, archevêque de Buenos Aires et primat d’Argentine. C’est lui qui a été chargé de dégager l’Église de toute responsabilité dans cette affaire. Le père Capitanio, un autre prêtre appelé à la barre des témoins, a, lui, osé dire que « l’Église n’a pas tué » en tant qu’institution, mais que ses positions ont été « scandaleusement proches de la dictature, à un degré de complicité rare ».

Du côté des victimes ?

Bergoglio a refusé deux fois, en raison de ses hautes fonctions ecclésiastiques, d’aller témoigner au tribunal lors du deuxième procès sur les crimes de l’École de mécanique de la marine (ESMA), le tristement célèbre centre de torture de Buenos Aires, dont peu de personnes sont sorties vivantes, aujourd’hui transformé en Espace pour la mémoire. Le tribunal s’est donc déplacé à l’archevêché, en 2010, pour entendre ses explications sur la disparition des deux jésuites.

En 2011, un avocat argentin et l’association des Grands-Mères de la Place de Mai ont demandé que le cardinal-archevêque soit entendu comme témoin dans le procès pour vol de bébés, comme l’a écrit le quotidien catholique français La Croix. Pendant la dictature, les jeunes femmes enceintes étaient gardées en vie jusqu’à l’accouchement, et leur enfant ensuite volé pour être confié à une famille inconnue. Les « grands-mères » recherchent ces enfants, dont le nombre est estimé à 500. Jorge Bergoglio a juré n’avoir eu connaissance de ces enlèvements de bébés qu’après le retour de la démocratie. Et pourtant, a rappelé le quotidien Pagina 12, Estela de la Cuadra, sœur et tante de deux victimes, a assuré que Bergoglio avait reçu en 1979 son père, qui recherchait sa fille enceinte disparue en 1977. Jorge Bergoglio lui avait remis une lettre qui l’aiderait à retrouver la trace de l’enfant né en détention et « offert » à une autre famille.

Seulement neutre ?

Concernant le rôle de Bergoglio dans l’arrestation des deux prêtres, Verbitsky assure qu’il leur a retiré, à eux et à d’autres, la protection de l’ordre des jésuites. Il a reproduit des documents prouvant que Bergoglio a informé la junte que l’un des prêtres avait des contacts avec la guérilla, comme le rappelle le quotidien mexicain La Jornada. Dans cette affaire, Bergoglio s’est défendu en assurant avoir fait le nécessaire auprès des ex-dictateurs Jorge Videla et Emilio Massera pour obtenir leur libération.

Pas de complicité ?

Les juges argentins ont eux aussi employé ce terme de « complicité », soulignant la « persistance » de cette « attitude réticente des autorités ecclésiastiques et même de membres du clergé pour nous éclairer sur les crimes que nous sommes en train de juger », comme l’a noté le quotidien Pagina 12 du 13 février 2013 dans un article relevé par le quotidien catholique français La Croix du 14 février 2013. À ce moment-là, fin 2012, la plus haute autorité catholique argentine s’appelle Jorge Bergoglio.

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