Accueil > ... > Forum 7003

Le nouveau pape François 1er est élu mais la papauté est loin d’être sauvée... Tant mieux : qu’elle crève ! Ce pilier de la réaction mondiale, soutien de tous les fascismes du monde, hostile aux droits des femmes, aux travailleurs, aux droits sociaux, haut lieu du dernier complot fasciste en Italie, pilier de l’homophobie, réseau pédophile mondial, réseau de la finance véreuse mondiale, véritable verrue sur le monde issue d’un passé hideux, n’a qu’à tomber...

23 mars 2013, 06:58

 A la fin des années 60 ( vers ses 30 ans ) quand il était au séminaire il devient militant de la « GARDE de FER » ( Guardia de Hierro ) , mouvement Péroniste ayant différents courants . Cette structure a pour principe d’agir dans la plus grande discrétion et est considérée comme étant « paramilitaire » terme très large.Cette structure était considérée comme nationaliste et catholique .Je n’ai pas trouvé d’infos sur le service militaire qu’aurait pu faire Bergoglio . Mais c’est normal qu’une personne s’implique dans une structure politique ,syndicale ,ect .... . Surtout dans un contexte difficile de l’Amérique du Sud à cette époque .

 En 1971 il passe 1 an en Espagne . La dictature de Franco y règne encore .

 En 1973 , a 37 ans seulement ,il est nommé Provincial des Jésuites , donc chef des Jésuites d’Argentine , ce qui n’est pas rien . A ce poste il supervise donc l’Université Del Salvador , propriété des Jésuites , et située à Buenos Aires .

 En 1974 il embauche à des postes de direction d’anciens cadres de la Garde de Fer . Il est vrai qu’il était proche d’Antonio Quarricino qui devint plus tard archevêque de Buenos Aires ( 90 a 98 ) et il pris sa suite . Quarricino était très proche de la junte militaire comme un de ses copains , Antonio José Plaza , dont il pris la suite.

 En 1976-1977 l’archevêché de Buenos Aires vend à l’armée l’île du Tigre proche de Buenos Aires . Cette île servait à des vacances et des retraites . Ce site devient alors un centre de détention et de torture très discret .Un aumônier militaire ( quelques dizaines dans le pays) y « accompagnait » les personnes , surtout celles qui allaient être jetées à la mer .

 En 1976 à l’occasion d’une rencontre qui réunissait les représentants de la Junte militaire, le président de l’époque de la Conférence Épiscopale d’Argentine et un vicaire militaire, Adolfo Servando Tortolo, il avait été décidé qu’avant d’arrêter un prêtre, les Forces Armées avertiraient l’évêque du lieu. Et Emilio Mignone d’ajouter qu’« en maintes occasions l’armée a reçu le feu vert des évêques » pour l’arrestation des jésuites Orlando Yorio et Francisco Jalics. Le 23 mai de 1976 une compagnie de l’Infanterie de Marine fit une descente dans le quartier de Bajo Flores ou résidait le prêtre Orlando Yorio. Il fut emmené de force et porté disparu pendant cinq mois. Une semaine auparavant l’archevêque (Juan Carlos) Aramburu lui avait retiré, sans explication ni motivations, ses obligations sacramentales. Lors de son incarcération, le Père Yorio avait appris de la bouche de ses tortionnaires qu’il avait été dénoncé par son provincial qui était à l’époque Jorge Bergoglio. Les prêtres Orlando Yorio et Francisco Jalics accusaient leur supérieur Bergoglio de les avoir livrés aux militaires. A l’époque ils furent emprisonnés sans jugement pendant 5 mois, ainsi que le groupe paroissiale qui les accompagnait et dont on ne retrouvera jamais les corps.

 En 1977 cette Université décore du titre de Docteur Honoris Causa l’Amiral Massera grand responsable de la junte militaire et meneur de la « Guerre Sale ». Ce Massera était très proche du Vatican et adhérent de la loge P2 . Bergoglio ignorait il cela quand il accepta ( soutint ? ) la décoration de ce militaire par son université ? .

 Le 30 Avril 77 les mères et grand-mères de la place de Mai s’organisent . Le mois d’après elles prennent contact avec Bergoglio . Des courriers en attestent , mais devant la justice de son pays il ne s’en rappelle plus .

 En 1980 il est nommé recteur dans une faculté de théologie et philosophie près de Buenos Aires .

 En 2000 la Conférence épiscopale Argentine déclare :Nous voulons confesser devant Dieu , nous avons tout fait mal " . Et elle demande à l’ église d’Argentine d’assumer son rôle durant la période de la dictature et l’appelle à la pénitence pour purifier sa mémoire .

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.