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Assez de violences policières !!!

21 février 2017, 08:59

Les témoignages contre les violences policières se multiplient...

"Combien de fois on a récupéré mon petit frère avec des hématomes à l’issue de ses gardes à vue ?", lance Samia aux journalistes de Mediapart. Son frère a été cueilli plusieurs fois dans la cité de l’Europe, connu pour trafic de stupéfiants. "’Faites attention qu’il ne prenne pas un coup en trop, il est asthmatique", allait alerter la famille au commissariat. La jeune maman affirme que son frère serait roué de coups dans le ventre à chaque rencontre avec la police. "Des fois, ils n’embarquent même pas les gens. Par contre, ils les tabassent", raconte pour sa part Omar, un ami de Théo, qui décrit les policiers "comme des cow-boys, des mecs de cité".

Un autre témoignage, celui d’un jeune homme, étudiant dans une université parisienne, dévoile des méthodes policières pernicieuses. Un jour qu’il est contrôlé par une patrouille à la cité du Gros-Saule, importante plateforme de vente de drogue, il se retrouve embarqué dans un véhicule de police pour ne pas avoir présenté les papiers d’identité qu’il ne possédait pas sur lui. Le jeune homme n’est pas conduit au commissariat, mais dans la cité dite des Mille-Mille, concurrente de celle du Gros-Saule. Sorti du véhicule de police, il se voit gratifier d’un "merci pour l’info !", sorti de nulle part, de la part d’un policier. Présenté alors comme un indic aux yeux des dealers de la cité, celui qui n’était qu’un étudiant aurait pu être passé à tabac dans une cité rivale où il n’avait rien à faire.

Mediapart évoque également le témoignage glaçant d’un certain Mohamed dans L’Obs. "Ils me frappent, coups de pied, coups de poing au visage, dans le ventre, dans le dos, je saigne parce qu’ils m’ouvrent le crâne, je leur dis que je suis essoufflé, ils me traitent de ’sale Noir’, de ’salope’, ils me crachent dessus", raconte le jeune homme. Celui-ci affirme avoir été passé à tabac par les mêmes hommes que ceux auxquels a été confronté Théo, une semaine plus tard. Mediapart rappelle un autre témoignage, recueilli en 2011 dans le Bondy Blog. Un jeune homme y raconte avoir subi une fouille au corps pour le moins violente. En résumé, les témoignages ne manquent pas qui étayent l’existence de débordements policiers. "On a tous reçu chez nous des procédures classées sans suite de l’IGPN [la police des polices].

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