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Le bouddhisme et les femmes

lundi 26 décembre 2011, par Robert Paris

Des hommes seulement entre hommes, que ce soit au Tibet, au Cambodge, en Inde, au Japon ou ailleurs car, pour le bouddhisme, la pureté vient de l’homme délivré de la femme et des attirances physiques réputées sales qu’elle cause....

Le bouddhisme et les femmes

L’histoire religieuse du Bouddha ne cesse de placer la femme comme une inférieure au plan civil comme religieux. Sa mère, la reine du Magadha devenue veuve, souhaite devenir nonne dans sa nouvelle religion et emmener avec elle toute une série de princesses. Il commence par refuser et ne se laisse plier que par les supplications de son disciple servant Ananda. Mais il impose pour les nonnes des règles beaucoup plus strictes qu’aux moines. Et il affirme que le fait d’avoir choisi d’intégrer les femmes diminuera la période durant laquelle les mystiques pourront vivre sous la loi religieuse : 500 ans au lieu de 1000 ans. Une punition pour avoir cédé aux femmes en les acceptant. Admettre les femmes n’était cependant pas leur reconnaître une pleine égalité avec les hommes.

Le Bouddha ne remit pas plus en question les castes qu’il ne bouleversa l’ordre social indien en rehaussant le statut des femmes. Le code de discipline des nonnes (Bhikshuni-vinaya) et ses commentaires les placent en effet systématiquement à un rang inférieur. Ainsi, " une nonne ordonnée depuis cent ans doit se prosterner aux pieds d’un moine ordonné le jour même ". Ce glissement du social dans le religieux est aussi vraisemblablement à l’origine du principe selon lequel seul un homme peut atteindre l’état de Bouddha, les femmes ne pouvant prétendre qu’aux premiers degrés de l’éveil spirituel.

Les propos négatifs à l’égard des femmes auraient été proférés par Bouddha au bord de l’agonie et ont été consignés dans les soutras , ils ont fortement influencé la rédaction des codes civils et contribuent largement au maintien du statut d’inférieure à la femme religieuse ou laïque en pays bouddhistes.

<> la naissance d’une fille est perçue comme un malheur : (dot )

<> une fois mariée, la fille ne doit pas faire un pas sans autorisation de sa belle-famille. C’est toujours d’actualité.

<> à son mariage, elle coupe tout lien avec sa famille.

<> elle doit alors vivre aux dépens de sa belle-famille les belles-mères ont peu de considération pour leurs belles-filles.

<> la femme craint sans cesse d’être abandonnée par son mari de nombreux pays bouddhistes ne garantissent aucune protection à la femme délaissée.

<> accaparée par son devoir d’épouse et de mère, la femme n’a aucune marge de liberté.

Quand Bouddha meurt, Ananda devient le principal transmetteur des paroles du maître, mais auparavant il doit s’accuser et se repentir d’une faute : avoir soutenu l’admission des nonnes ! Un des plus grands auteurs de cette période, Nagarjuna (ier siècle), décrivait encore la femme comme ayant une " odeur indélicate et comprenant neuf ouvertures " (Suhrlleka). Objet de louanges spirituelles, elle était toujours prisonnière du même carcan social : inférieure, elle était aussi l’objet du désir qui peut faire chuter l’homme vers une renaissance inférieure. Aujourd’hui : aucun voeu ne permet
de devenir pleinement nonne (bhiksuni) au Tibet. Le dernier document où on mentionne une nonne au Népal, date de l’année 1069.

Les femmes bouddhistes, aux débuts du bouddhisme, jouissaient d’une position plus élevée que celles qui les ont suivi, et pourtant, elles sont montrées, dans de nombreux textes bouddhistes, comme jalouses, stupides, passionnées et pleines de haine. Les prototypes pour cette image négative de la femme, sont les filles de Mara, personnifications de la luxure, de l’avidité, et de l’envie. Eil est conseillé-e aux hommes pratiquants qui ont mis leurs corps et leurs esprits sur la "voie de la libération" de tenir les femmes à distance. On dit que les femmes ont cinq obstacles, c’est-à-dire qu’elles sont incapables de devenir un roi Brahma, Shakra, un roi Mara, akravartin ou Bouddha. Le corps de la femme est considéré impur et honteux.

"Les femmes peuvent détruire les purs préceptes

Elles s’écartent de l’accomplir des mérites et des honneurs

En empêchant les autres de renaître au paradis

Elles sont la source de l’enfer" (T. 11, p.543)

L’ancien Dalaï Lama qui vient de rendre son poste, réputé comme plus moderne, plus démocratique et plus ouvert vis-à-vis des femmes que les anciens chefs religieux féodaux, a écrit dans son grand ouvrage intitulé "Comme la lumière avec la flamme" :

"L’attirance pour une femme vient surtout

De la pensée que son corps est pur

Mais il n’y a rien de pur

Dans le corps d’une femme

De même qu’un vase décoré rempli d’ordures

Peut plaire aux idiots

De même l’ignorant, l’insensé

Et le mondain désirent les femmes

La cité abjecte du corps

Avec ses trous excrétant les éléments,

Est appelée par les stupides

Un objet de plaisir".

Sans commentaire...

Lorsque Tenzin Palmo se retrouva dans les années quatre-vingt dans le Nord de l’Inde au milieu des réfugiés Tibétains, elle raconte :

« L’une des prières principales des Tibétaines a pour objet la renaissance dans un corps d’homme. Elles sont totalement méprisées. C’est tellement injuste. Un jour, je me suis rendue dans un couvent où les nonnes rentraient d’un enseignement donné par un grand lama. Il leur avait dit que les femmes étaient impures et que leur corps était ’inférieur’ à celui de l’homme. Comment voulez-vous construire une pratique spirituelle authentique lorsque de toutes parts on vous dit que vous n’avez aucune valeur ?

« Un jour, j’ai demandé à un grand lama s’il pensait que les femmes pouvaient atteindre l’état de bouddha. Il m’a répondu qu’elles pouvaient presque atteindre cet état, mais qu’à la dernière étape elles devaient prendre une forme masculine pour y parvenir. J’ai alors rétorqué ’En quoi un pénis est-il si essentiel pour atteindre l’Éveil ? Qu’y a-t-il de si extraordinaire dans un corps d’homme ?’ Puis je lui ai demandé s’il y avait un quelconque avantage à avoir un corps de femme. Il m’a répondu qu’il allait réfléchir à la question. Le lendemain, il est revenu et il m’a dit ’J’ai pensé à votre question et la réponse est ’non, il n’y a aucune sorte de bénéfice à être doté d’un corps féminin.’ En moi-même, j’ai pensé ’L’un des avantages est de ne pas avoir un ego masculin.’ »

Un des textes fondamentaux du bouddhisme, le canon pali, exprime lui aussi sans ambiguïté cette misogynie (cité dans Le bouddha, Henri Arvon, PUF, 1972) :


"Aussi le bouddha ne cesse-t-il de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse exercée par la femme : « Il faut se méfier des femmes, leur recommande-t-il. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l’eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu’elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j’ai conseillé aux disciples d’éviter les femmes. »"
Le Bouddhisme n’a pas particulièrement opprimé les femmes mais il reste marqué par son époque. Le conservatisme religieux a ainsi figé les anciennes relations. Dans l’Inde ancienne, à l’époque de la naissance du Bouddhisme, pendant l’ère védique, le statut des femmes était aussi bas que celui des esclaves. La naissance d’une fille était considérée comme une malchance. Elle n’était qu’un objet d’échange entre familles, lesquelles étaient patrilinéaires. La naissance d’un fils était une obligation religieuse puisque seul un fils pouvait accomplir les rites nécessaires au père défunt.
"Les femmes peuvent détruire les purs préceptes Elles s’écartent de l’accomplir des mérites et des honneurs En empêchant les autres de renaître au paradis Elles sont la source de l’enfer"
(T. 11, p.543)

Dans ces sûtras, les femmes sont reléguées aux niveaux les plus bas des catégories spirituelles

Si la vertu d’une femme, son mérite et sa sagesse sont extraordinaires, elle peut, par un changement de sexe, devenir un bodhisattva ou un bouddha dans sa vie présente ou future. Le changement de sexe symbolise une transition de la condition imparfaite de l’être humain représenté par le corps féminin, à la perfection mentale d’un bodhisattva et d’un bouddha, représentée par le corps masculin.

Raoûl Vaneigem dit, dans son livre "De l’Inhumanité de la Religion" :

"Enfin à ceux qui verraient dans le bouddhisme une religion moins brutale et plus ouverte au sentiment d’émancipation, il n’est pas inutile de rappeler quelques préceptes de la Précieuse Guirlande des avis au roi, que le Dalaï Lama ne dédaigne pas de citer et d’approuver dans son ouvrage, Comme la lumière avec la flamme :

"L’attirance pour une femme vient surtout de la pensée que son corps est pur. Mais il n’y a rien de pur dans le corps d’une femme.
De même qu’un vase décoré rempli d’ordures peut plaire aux idiots de même l’ignorant, l’insensé et le mondain désirent les femmes. La cité abjecte du corps avec ses trous excrétant les éléments, est appelée par les stupides un objet de plaisir".

Le canon pali, un texte pilier du bouddhisme se montre lui aussi ouvertement misogyne :

"Aussi le bouddha ne cesse-t-il de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse exercée par la femme : « Il faut se méfier des femmes, pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l’eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu’elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j’ai conseillé aux disciples d’éviter les femmes. »=

Il faut savoir en effet que la concession au monachisme que fit Bouddha aux femmes était accompagnée de nombreuses restrictions. Bien qu’étant admises dans l’Ordre, elles devaient céder le pas aux moines dans toutes les circonstances de la vie monastique. "... Une nonne, prescrit Bouddha, eût-elle 100 ans, doit révérer un moine, se lever à sa rencontre, le saluer les mains jointes, et l’honorer de ses respects, ne fût-il reçu dans les ordres que du jour même ..." Une nonne n’a pas le droit de blâmer officiellement un moine, alors que la réciproque est communément admise.

Il ne semble d’ailleurs pas que les communautés de nonnes bouddhistes aient jamais été très nombreuses. L’élément féminin qui représente dans la culture occidentale la charité et le dévouement total, reste étranger à la pensée du bouddhisme originel. Bouddha est mort sans qu’une présence féminine lui ait rendu les derniers moments plus "faciles", si l’on peut dire...

Ce qui est flagrant, c’est que les femmes n’ont le pouvoir, ni dans le bouddhisme, qu’il soit théravada, ni mahayana, ni tantrique avec quelques exceptions au Tibet, mais rares et dans les femmes, comme le dit Vicky Mackenzi dans son livre Un ermitage dans la neige, elle explique que les nonnes sont largement dévaluées.
Autrement dit, le bouddhisme, comme le christianisme a privilégié les hommes, aux postes de pouvoir et de décision.

Le Sutra du Nirvana dit que, de même que toutes les rivières et les ruisseaux font des détours, toutes les femmes sont tortueuses et retorses. Parce que l’eau est liquide, lorsqu’un objet solide comme un roc ou une montagne lui barre la route, elle se divise en deux bras, passant tantôt ici, tantôt là. Le sutra dit qu’ il en va de même des femmes, et les compare à l’eau. Leur esprit est malléable et indécis. Même lorsqu’elles croient qu’un certain cours est juste, si elles butent sur l’opposition déterminée d’un homme, comme l’eau bloquée par un barrage, elles prennent une direction différente.

Des dessins faits sur l’eau, il ne subsiste pas trace. L’inconstance est une donnée fondamentale de la nature des femmes. Elles pensent d’une certaine manière à un moment donné, quitte à être plus tard d’un avis entièrement différent. Or, la caractéristique principale du Bouddha est l’honnêteté et la droiture. Des femmes au comportement tortueux ne pourront donc jamais devenir bouddha.

Les femmes sont gênées par les cinq entraves et soumises aux trois types d’obéissance. C’est pourquoi il est dit dans le Sutra Gonjikinyo : "Même si les yeux de tous les bouddhas du passé, du présent et du futur devaient tomber à terre, une femme ne pourrait toujours pas devenir bouddha." Et on lit dans le Daichido Ron : "Il est plus facile d’attraper le vent que de saisir l’esprit d’une femme."

Bien que tous les êtres féminins soient ainsi décriés dans divers sutras, le bodhisattva Manjushri n’eut pas plutôt prononcé le seul caractère Myo qu’une femme devint instantanément bouddha. L’événement était si extraordinaire que le bodhisattva Chishaku, le meilleur disciple du bouddha Taho dans le monde du Trésor de Pureté, et Shariputra, considéré comme le plus sage des disciples du Bouddha Shakyamuni, protestèrent. Ils dirent que, d’après tous les sutras du Mahayana et du Hinayana enseignés par le Bouddha pendant plus de quarante ans, il était impossible que la fille du Roi-Dragon devienne bouddha. Mais en définitive leur argumentation fut vaine, car elle devint bel et bien bouddha.

On trouve, dans les textes bouddhiques aussi bien que non bouddhiques, de graves critiques à leur encontre. Les ouvrages intitulés Les Trois Recueils et Les Cinq Canons, qui décrivent le règne des Trois Augustes et Cinq Empereurs de la Chine ancienne, les qualifient d’inconstantes et de fourbes. Ainsi, on prétend que trois femmes maléfiques furent à l’origine d’un désastre. Ce sont des femmes que l’on rendit responsables de la chute d’un pays et de son peuple.

Quant aux textes bouddhiques, on lit dans le Sutra Kegon*, premier enseignement important exposé par le Bouddha après son Eveil : "Les femmes sont des messagers de l’enfer, capables de détruire les graines de la boddhéité. Elles peuvent prendre l’apparence de bodhisattva, mais, dans leur coeur, elles sont comme des démons yaksha." Et dans le Sutra du Nirvana, le dernier enseignement du Bouddha qu’il exposa dans le bosquet de shala, il est dit : "Tous les fleuves et les ruisseaux sont inévitablement sinueux et tortueux et toutes les femmes sont inévitablement inconstantes et fourbes." Il y est dit encore : "Les désirs et les illusions de tous les hommes d’un kalpa majeur ne pèsent pas plus lourd que l’entrave karmique d’une seule femme."

Quand on lit dans le Sutra Kegon* que les femmes sont "capables de détruire la graine de la boddhéité", cela veut dire qu’elles dessèchent et brûlent les graines qui pourraient leur permettre d’atteindre la boddhéité. Quand des nuages s’amoncellent dans le ciel, après une période de grande sécheresse et qu’une forte pluie tombe sur le sol, partout, d’innombrables plantes et arbres assoiffés vont bourgeonner et donner des fruits. Mais cela n’est pas vrai des graines que l’on a brûlées. Elles ne germeront jamais. Au contraire, une pluie abondante les fera pourrir. Le Bouddha est comparé à l’amoncellement des nuages, ses enseignements, aux pluies abondantes, et les plantes et arbres assoiffés, à tous les êtres vivants. Quand ces derniers sont arrosés par la pluie des enseignements bouddhiques et quand ils observent les cinq préceptes, les dix préceptes de bien, et les pratiques de méditation, ce qui est source de bienfaits, ils fleurissent et portent des fruits. Mais les graines brûlées ne germeront jamais, même si elles sont exposées à la pluie. Au contraire, elles pourriront. Les femmes sont comparées à ces graines. Même après avoir rencontré les enseignements bouddhiques, elles ne parviennent pas à se libérer des souffrances de la naissance et de la mort et, tournant le dos à la vérité bouddhique, elles tombent dans les Voies mauvaises. Voilà ce que veut dire "capables de détruire la graine de la boddhéité".

Les défenseurs du lamaïsme tibétain décrivent cette religion comme étant au cœur même de la culture du pays. En fait, le bouddhisme a été introduit au Tibet en même temps que le féodalisme.
En effet, autour de l’an 650, le premier roi tibétain, Srong-btsan-sgam-po, était marié à des princesses du Tibet, mais aussi de la Chine. Celles-ci y ont introduit les croyances bouddhistes qui se sont mêlées aux vieilles croyances animistes afin de créer une nouvelle religion : le lamaïsme.

Durant le siècle qui a suivi, cette religion a été imposée au peuple par la force. Pour y parvenir, le roi Trisong Detsen avait décrété que :
celui ou celle qui pointait un moine du doigt devait avoir le doigt coupé,
celui ou celle qui parlait en mal des moines ou du lamaïsme devait avoir les lèvres coupées,
celui ou celle qui regardait un moine de travers devait avoir les yeux enlevés.

Bonjour la non-violence !

Puis, de 1400 à 1600, les monastères sont construits sur le territoire tibétain et consolident leur pouvoir. Le professeur Michael Parenti rappelle : « C’est d’ailleurs au début des années 1400 que l’empereur de Chine envoie son armée au Tibet afin de supporter le Grand Lama, un homme ambitieux de 25 ans, qui se donne lui-même le titre de dalaï (Océan) lama, maître de tout le Tibet. Il est donc assez ironique de constater que le premier dalaï-lama a été installé par l’armée chinoise. » [1]

Puis, parce que ce système ne pouvait suivre une lignée héréditaire, les moines n’ayant pas le droit d’avoir de relations sexuelles avec une femme, les lamas créèrent une nouvelle doctrine pour leur religion : lorsqu’un dalaï-lama mourait, il était possible de détecter sa réincarnation chez un nouveau-né. À l’âge adulte, celui-ci pourrait à nouveau gouverner le Tibet. Toutefois, dans les faits, seulement 3 des 14 dalaï-lamas ont réellement pu gouverner. En effet, les enfants se rendaient rarement à l’âge adulte, leur entourage préférant les assassiner afin de conserver le pouvoir réel.

Richesse des monastères et servage

Des moines, modestement habillés, se regroupant afin de prier pour atteindre le nirvana, voilà l’image que l’on nous présente souvent du Tibet avant la prise du pouvoir par la Chine. Cette image est toutefois très incomplète. Dans les faits, les monastères étaient des lieux de pouvoir et de richesses, reposant sur l’exploitation des masses. Il faut bien, en effet, que quelqu’un travaille afin de subvenir aux besoins des moines. Ce quelqu’un, c’était le serf.

Ainsi, « le monastère de Drepung était l’un des plus importants propriétaires terriens de la planète avec 185 manoirs, 25 000 serfs, 300 lieux de pâturage et 16 000 gardiens de troupeaux ». [2]
La majorité de la population subissait l’exploitation de l’aristocratie religieuse.

En 1953, six ans seulement avant l’exil de l’actuel dalaï-lama, >>> les serfs environ 700 000 personnes sur une population totale estimée à 1 250 000 forment la majeure partie de la population ». Ceux-ci (56% de la population) étaient considérés comme des êtres inférieurs. Le simple fait de toucher à un maître pouvait signifier le fouet pour le serf fautif.

Les maîtres étaient si distants des serfs que, sur la majeure partie du territoire tibétain, ces deux classes sociales parlaient une langue différente !

Certaines personnes appartenaient même à une classe sociale inférieure aux serfs. Les esclaves représentaient 5% de la population. De plus, un grand nombre de moines étaient, en fait, des esclaves en robe (10% de la population).

Et tout ceci n’était rien en comparaison avec le sort réservé aux femmes. Le mot femme, en tibétain (kiemen) signifie littéralement naissance inférieure. Il était interdit aux femmes de lever le regard plus haut que la hauteur des genoux d’un homme lui faisant face, en signe de soumission !

Avant l’exil du dalaï-lama, 626 personnes possédaient 93% des terres et des richesses et 70% des yaks (les bœufs du Tibet). De ces 626 personnes, 333 étaient à la tête de monastères. Pour parvenir à enrichir ce petit pourcentage de la population, les serfs devaient travailler de 16 à 18 heures par jour !

Le dalaï-lama actuel, pour sa part, est présenté comme un saint homme pour qui les richesses matérielles ne sont pas importantes. Pourtant, légalement, c’est lui qui possédait le pays entier, incluant sa population. Avant son exil, sa famille contrôlait directement 27 manoirs, 36 pâturages, 6 170 serfs et 102 esclaves. Il se déplaçait sur un trône tiré par des douzaines d’esclaves, pendant que ses gardes du corps frappaient les gens à coups de bâtons afin de lui faire un passage !

Le 28 avril 1253, au temple Seicho-ji, Nichiren déclare que Nam(u) Myoho Renge Kyo (titre du sutra du Lotus) est le seul enseignement qui permette à tous les êtres humains, à l’époque des Derniers Jours de la Loi, de parvenir à l’Eveil en cette vie. C’est à ce moment-là qu’il prend le nom de Nichiren ("Lotus du soleil"), et c’est cette date qui est retenue comme point de départ de sa mission.

Dans un texte célèbre, le Rissho Ankoku Ron ou "Traité sur la pacification du pays par l’établissement de la Loi correcte" (1260), il attribue les différents désastres naturels survenus au Japon, tremblements de terre, famines, aux bouddhistes dont la pratique n’est pas centrée sur le sutra du lotus, mais sur d’autres cultes, comme celui d’Amida, une des principales cible de cette critique étant Honen accusé d’entraîner ses concitoyens dans de fausses voies. Donc une religion très sectaire.

Dans le "Traité sur le sens de la substance", il écrit : "Même les femmes, même les mauvais hommes obtinrent l’attestation de la fleur du lotus du Bouddha originel".

De nombreuses fois cet enseignement désigne les mauvais hommes, les personnes en proie au désir (Icchantika) dans le même sac que les femmes mais il affirme qu’ils ont une voie vers le bouddhisme.
"La réfutation des erreurs permet de sauver ceux qui se trouvent dans les états de vie malheureux. La révélation de la rectitude permet de propager le bon Dharma dans toutes les couches de la société".
C’est une pensée tout à fait moyenâgeuse dont voici un exemple :
Le véritable aspect des dharmas, autrement dit l’éveil du Bouddha, est révélé dans le chapitre des « Moyens » par le principe des « dix ainsi ». Ce principe est le point de départ de Zhiyi pour élaborer son principe de "Une pensée trois mille", ou contemplation de trois mille mondes en une seule opération de pensée.

Les dix ainsi sont :

Ainsi est l’aspect (nyoze sô)

Ainsi est la nature (nyoze shô)

Ainsi est la substance (nyoze tai)

Ainsi est la force (nyoze riki)

Ainsi est l’action (nyoze sa)

Ainsi est la cause (nyoze in)

Ainsi est la condition (nyoze en)

Ainsi est l’effet (nyoze ka)

Ainsi est la rétribution (nyoze hô)

Ainsi est l’absolue égalité du début et de la fin (nyoze honmatsu kukyô tô)

Ces dix ainsi possèdent deux significations : le sens général et le sens particulier. Le premier réside dans l’opération d’une pensée, le second dans la discrimination entre la forme et l’esprit.

Ainsi est l’aspect est uniquement dans la forme

Ainsi est la nature est uniquement dans l’esprit

Ainsi est la substance est à la fois dans la forme et l’esprit

Ainsi est la force est à la fois dans la forme et l’esprit

Ainsi est l’action est à la fois dans la forme et l’esprit

Ainsi est la cause est uniquement dans l’esprit

Ainsi est la condition est à la fois dans la forme et l’esprit

Ainsi est l’effet est uniquement dans l’esprit

Ainsi est la rétribution est uniquement dans la forme

Ainsi est l’absolue égalité du début et de la fin est à la fois dans la forme et l’esprit

La substance des dix ainsi est constituée des causes et des effets des dix mondes :

Le monde des enfers

Le monde des esprits affamés

Le monde des animaux

Le monde des asuras

Le monde des hommes

Le monde des cieux

Le monde des auditeurs

Le monde des Bouddhas pour soi

Le monde des bodhisattvas

Le monde des Bouddhas

Nichiren :

"Je m’adresse maintenant à vos épouses : n’ayez jamais de regret, même si vos maris devaient vous maltraiter à cause de votre foi en cet enseignement. "

"je pensais les femmes capables de risquer leur réputation ou de sacrifier leur vie pour des détails insignifiants du monde profane, mais je les croyais en revanche bien faibles lorsqu’il fallait persévérer sur la voie qui mène à la boddhéité. "

Là où Nichiren demande de ne pas faire de discrimination entre homme et femme contrairement aux autres moines bouddhistes, c’est dans l’accès au bouddhisme... Il ne faut pas faire de discrimination entre ceux qui propagent les cinq caractères de Myoho Renge Kyo, qu’ils soient hommes ou femmes dans la période des Derniers jours du Dharma.

Par contre dans la vie réelle, la femme n’existe que pour l’homme :
"Une femme est comparable à l’eau. Elle prend la forme du récipient qui la contient. Une femme est comparable à une flèche, elle a besoin d’être ajustée à l’arc pour être lancée. Une femme est comparable à un bateau qui est guidé par son gouvernail. Si le mari est voleur, sa femme devient voleuse aussi. Si le mari est roi, la femme est reine. Si son mari est une personne de bien qui pratique le Dharma correct, elle deviendra bouddha. Non seulement dans cette vie-ci mais dans les vies futures, son destin est lié à celui de son mari." Extrait de L’Offrande d’un Kimono d’Eté (Minobu, mai 1275, à Sakiji Nyobo)
On n’est pas sortis du racisme anti-femmes !!!

Histoire du bouddhisme et du lamaïsme au Tibet

Le Tibet est « pacifié » au viiie siècle par le maître indien Padmasambhava, lorsque celui-ci soumet tous les « démons » locaux (en réalité, les anciens dieux) grâce à ses formidables pouvoirs. Un siècle auparavant, le premier roi bouddhique Trisong Detsen a déjà soumis les forces telluriques (énergies terrestres de nature « magique » qui influencent individus et habitats), symbolisées par une démone, dont le corps recouvrait tout le territoire tibétain, en « clouant » celle-ci au sol par des stûpas (monuments commémoratifs et souvent centres de pèlerinage) fichés aux douze points de son corps. Le temple du Jokhang à Lhasa, lieu saint du bouddhisme tibétain, serait le « pieu » enfoncé en la partie centrale du corps de la démone, son sexe.

Ce symbolisme, décrivant la « conquête » bouddhique comme une sorte de soumission sexuelle, se retrouve dans un des mythes fondateurs du bouddhisme tantrique, la soumission du dieu Maheshvara par Vajrapâni, émanation terrifiante du bouddha cosmique Vairocana. Maheshvara est l’un des noms de Shiva, l’un des grands dieux de la mythologie hindoue. Ce dernier, ravalé par le bouddhisme au rang de démon, n’a commis d’autre crime que de se croire le Créateur, et de refuser de se soumettre à Vajrapâni, en qui il ne voit qu’un démon. Son arrogance lui vaut d’être piétiné à mort ou, selon un pieux euphémisme, « libéré », malgré la molle intercession du bouddha Vairocana pour freiner la fureur destructrice de son avatar Vajrapâni. Pris de peur, les autres démons (dieux hindous) se soumettent sans résistance. Dans une version encore plus violente, le dieu Rudra (autre forme de Shiva) est empalé par son redoutable adversaire. Le mythe de la soumission de Maheshvara se retrouve au Japon, même si, dans ce dernier pays, les choses se passent dans l’ensemble de manière moins violente. Certes, on voit ici aussi de nombreux récits de conversions plus ou moins forcées des dieux autochtnones. Mais bientôt, une solution plus élégante est trouvée, avec la théorie dite « essence et traces » (honji suijaku). Selon cette théorie, les dieux japonais (kami) ne sont que des « traces », des manifestations locales dont l’« essence » (honji) réside en des bouddhas indiens. Plus besoin de conversion, donc, puisque les kamis sont déjà des reflets des bouddhas.

Les défenseurs du lamaïsme tibétain décrivent cette religion comme étant au cœur même de la culture du pays. En fait, le bouddhisme a été introduit au Tibet en même temps que le féodalisme. En effet, autour de l’an 650, le premier roi tibétain, Srong-btsan-sgam-po, était marié à des princesses du Tibet, mais aussi de la Chine. Celles-ci y ont introduit les croyances bouddhistes qui se sont mêlées aux vieilles croyances animistes afin de créer une nouvelle religion : le lamaïsme.

Durant le siècle qui a suivi, cette religion a été imposée au peuple par la force. Pour y parvenir, le roi Trisong Detsen avait décrété que :

celui ou celle qui pointait un moine du doigt devait avoir le doigt coupé,
celui ou celle qui parlait en mal des moines ou du lamaïsme devait avoir les lèvres coupées,
celui ou celle qui regardait un moine de travers devait avoir les yeux enlevés.

Bonjour la non-violence !

Puis, de 1400 à 1600, les monastères sont construits sur le territoire tibétain et consolident leur pouvoir. Le professeur Michael Parenti rappelle : « C’est d’ailleurs au début des années 1400 que l’empereur de Chine envoie son armée au Tibet afin de supporter le Grand Lama, un homme ambitieux de 25 ans, qui se donne lui-même le titre de dalaï (Océan) lama, maître de tout le Tibet. Il est donc assez ironique de constater que le premier dalaï-lama a été installé par l’armée chinoise. » [1]

Puis, parce que ce système ne pouvait suivre une lignée héréditaire, les moines n’ayant pas le droit d’avoir de relations sexuelles avec une femme, les lamas créèrent une nouvelle doctrine pour leur religion : lorsqu’un dalaï-lama mourait, il était possible de détecter sa réincarnation chez un nouveau-né. À l’âge adulte, celui-ci pourrait à nouveau gouverner le Tibet. Toutefois, dans les faits, seulement 3 des 14 dalaï-lamas ont réellement pu gouverner. En effet, les enfants se rendaient rarement à l’âge adulte, leur entourage préférant les assassiner afin de conserver le pouvoir réel.

Richesse des monastères et servage

Des moines, modestement habillés, se regroupant afin de prier pour atteindre le nirvana, voilà l’image que l’on nous présente souvent du Tibet avant la prise du pouvoir par la Chine. Cette image est toutefois très incomplète. Dans les faits, les monastères étaient des lieux de pouvoir et de richesses, reposant sur l’exploitation des masses. Il faut bien, en effet, que quelqu’un travaille afin de subvenir aux besoins des moines. Ce quelqu’un, c’était le serf.

Ainsi, « le monastère de Drepung était l’un des plus importants propriétaires terriens de la planète avec 185 manoirs, 25 000 serfs, 300 lieux de pâturage et 16 000 gardiens de troupeaux ». [2]

La majorité de la population subissait l’exploitation de l’aristocratie religieuse. En 1953, six ans seulement avant l’exil de l’actuel dalaï-lama, « les serfs (environ 700 000 personnes sur une population totale estimée à 1 250 000) forment la majeure partie de la population ». [3] Ceux-ci (56% de la population) étaient considérés comme des êtres inférieurs. Le simple fait de toucher à un maître pouvait signifier le fouet pour le serf fautif. Les maîtres étaient si distants des serfs que, sur la majeure partie du territoire tibétain, ces deux classes sociales parlaient une langue différente !

Certaines personnes appartenaient même à une classe sociale inférieure aux serfs. Les esclaves représentaient 5% de la population. De plus, un grand nombre de moines étaient, en fait, des esclaves en robe (10% de la population).

Et tout ceci n’était rien en comparaison avec le sort réservé aux femmes. Le mot femme, en tibétain (kiemen) signifie littéralement naissance inférieure. Il était interdit aux femmes de lever le regard plus haut que la hauteur des genoux d’un homme lui faisant face, en signe de soumission !

Avant l’exil du dalaï-lama, 626 personnes possédaient 93% des terres et des richesses et 70% des yaks (les bœufs du Tibet). De ces 626 personnes, 333 étaient à la tête de monastères. Pour parvenir à enrichir ce petit pourcentage de la population, les serfs devaient travailler de 16 à 18 heures par jour !

Le dalaï-lama actuel, pour sa part, est présenté comme un saint homme pour qui les richesses matérielles ne sont pas importantes. Pourtant, légalement, c’est lui qui possédait le pays entier, incluant sa population. Avant son exil, sa famille contrôlait directement 27 manoirs, 36 pâturages, 6 170 serfs et 102 esclaves. Il se déplaçait sur un trône tiré par des douzaines d’esclaves, pendant que ses gardes du corps frappaient les gens à coups de bâtons afin de lui faire un passage !

Quel était le sujet de son discours à Vancouver déjà ? Ah oui ! La nature temporaire des désirs humains !

Impact des croyances religieuses
Les superstitions transmises au peuple par le lamaïsme étaient nombreuses. Ainsi, lorsqu’une personne tombait malade, elle était tenue responsable de son état, puisqu’elle n’avait probablement pas été assez pieuse. Plus tard, les moines ont même dénoncé l’utilisation des antibiotiques ainsi que les campagnes de santé publiques organisées par les maoïstes. Pour eux, la seule façon de guérir, c’était de prier davantage et de donner de l’argent ou des offrandes aux monastères.

Alors que la famine régnait constamment sur tout le territoire (75% des familles devaient, à l’occasion, se contenter de manger l’herbe des pâturages afin de survivre), un tiers de la production de beurre, la principale source de protéines pour cette population, était brûlée quotidiennement en offrandes aux dieux.

De plus, la notion de karma avait un impact considérable sur le maintien de ce système d’oppression. En effet, selon cette croyance, quand quelqu’un meurt, son âme se voit accorder un nouveau corps. Cette nouvelle vie dépend de la qualité de l’ancienne vie. Ainsi, si une personne a été très pieuse durant son ancienne vie, elle pourra peut-être se réincarner en riche propriétaire d’esclaves. Par contre, quelqu’un qui n’a pas suivi les règles de vie exigée par le lamaïsme risque de renaître dans le corps d’un insecte ou d’une femme !

On le comprend assez vite, l’idée du karma et de la réincarnation encourage l’oppression et l’exploitation, au lieu de dénoncer les injustices. Après tout, si quelqu’un exploite un grand nombre de serfs et d’esclaves, c’est parce qu’il l’a mérité !

En fait, les connaissances étaient jalousement conservées dans les monastères. Pour la population, les moines préféraient inventer une multitude de légendes et de superstitions afin que les gens acceptent leur exploitation.

Au Tibet s’instaure alors une forme particulière de régime féodal, dans lequel les grands seigneurs (moines et séculiers) dominaient la masse de paysans privés de droits. Le pouvoir politique était accaparé par les hauts dignitaires bouddhistes. Au plus haut de la hiérarchie se trouvait le Panchem-Lama, considéré comme le père spirituel du Dalaï-lama, qui était celui qui tenait le pouvoir temporel.

Selon l’auteur chinoise Han Suyin : « 626 personnes possédaient le 93 % de la terre et de la richesse nationale et 70 % des troupeaux de yaks (ruminants à long pelage) au Tibet. Parmi eux, on trouvait trouvaient 333 chefs de monastères, 287 personnes relevant du pouvoir séculier (noblesse, hauts dirigeants de l’armé) et six ministres du cabinet ». La classe dirigeante représentait 2 % de la population. 3 % travaillait comme des agents du pouvoir : contremaîtres, administrateurs de propriétés et commandants d’armées privées. 80 % de la population tibétaine était serf, 5 % esclaves et 10 % regroupait les moines pauvres qui travaillaient en tant qu’ouvriers agricoles pour les monastères. Malgré la prétendue règle lamaïste de la non-violence, ces moines étaient continuellement passés au fouet pour le moindre « délit ».

Aujourd’hui, l’actuel Dalaï Lama se présente au monde comme étant une figure sacrée à qui importent peu les choses matérielles. Dans les faits, il a été aussi l’un des principaux propriétaires de serfs dans son pays. Selon la loi, il détient le pouvoir sur le pays et ses habitants. Sa famille possédait 27 granges, 36 prairies, 6’170 serfs et 102 esclaves domestiques.

A lire sur bouddhisme et féodalisme

Portfolio

Messages

  • Il existe effectivement une forme de sexisme chez certains bouddhistes, cependant il ne faut pas étendre ceci à tout les bouddhistes, car ce n’est absolument pas le cas, y compris dans le Bouddhisme tibétain. Il faut cesser de croire que le bouddhisme tibétain se résume au dalaï lama (il n’est le chef que d’une des 5 écoles officielles du bouddhisme tibétain) et il n’est en aucun cas l’équivalent du "pape" pour la religion bouddhiste, d’autres écoles comme la lignée kagyupa (bien plus ancienne que celle du dalai lama, les gelugpa) a compté nombre de maîtres accomplis féminins. En aucun cas tous les bouddhistes pensent que la femme ne peut pas accomplir l’éveil, bien loin de là, en témoignent les nombreux maîtres féminins accomplis du bouddhisme tibétain (outre la lignée gelugpa que le dalai lama dirige) : Jetsunma Tenzin Palmo (grand maître du bouddhisme tibétain qui a fait la promesse d’atteindre l’éveil sous forme d’une femme), Khandroma Tsering Paldron Rinpoché, Urgyen Tsomo (dont on dit entre autre qu’elle était déjà réalisé à l’age de 16 ans), Khandro Tséring Chödrön, pour n’en citer que quelque uns...

    Bien à vous,

    • De fait il y a une contradiction flagrante à ne pas considérer les femmes et à prétendre atteindre l’illumination du bouddha, laquelle se base sur la bonté à l’égard des ennemis entre autre.
      Soit les femmes considérées par les bouddhistes doivent inspirer de la compassion car autrement pas d’illumination ! Donc les femmes sont autant capables que les hommes d’atteindre les illuminations et les femmes aussi ressentent de la compassion pour le genre masculin !

    • En fait, il y a une contradiction flagrante à se tourner vers les religions révélées et à souhaiter la prise en compte des femmes comme aussi capables que les hommes car les religions révélées ont en commun de souhaiter rabaisser les femmes.

    • Le bouddhisme est la voie d’éveil...
      Une femme est un être humain...dotée quelques fois de la précieuse existence humaine.
      Peut être est il temps que la femme s’exprime pour la femme et cesse de chercher l’approbation du genre masculin ?
      Peut être que notre genre mondialement méprisé est la clef d’une compassion universelle authentique ?
      Un esprit est par nature neutre, les pensées et émotions occupent indifféremment un corps masculin ou féminin, nous ne devrions pas être indignées par ces propos sexistes et lutter inutilement contre des conceptions dépassées...car la libération est intérieure.
      Beaucoup de femmes méditent authentiquement, cheminent la voie d’éveil et ont conscience de tous les êtres vivants les entourant. Cela se suffit.
      Paix mes soeurs

    • « nous ne devrions pas être indignées par ces propos sexistes », dites vous !

      Et pourquoi ?

    • Vous affirmez que « Le bouddhisme est la voie d’éveil... » mais d’éveil à quoi ? A la nécessité de se taire sur l’oppression et l’exploitation ?!!!

    • Ça ne reste que l’opinion d’hommes sur les femmes, il serait temps qu’on s’émancipe réellement et qu’on communique notre humanité plutôt que notre genre.
      Il serait temps qu’on actualise le féminisme et qu’on lui applique les principes bouddhistes de non violence (verbale ou physique) et de sagesse descriminante. Nous n’avons fondamentalement pas besoin de prouver notre légitimité spirituelle...
      La réalisation personnelle est notre meilleure réponse et la solidarité notre meilleure arme.

    • L’éveil est un processus interne et non un objet magique d’institutions bouddhistes ou religieuses.
      Le problème, il me semble, pour nous les femmes est de nous approprier le débat plutôt que de réagir systématiquement à un discours masculin.

    • Vous dites :

      « Il serait temps qu’on actualise le féminisme et qu’on lui applique les principes bouddhistes de non violence (verbale ou physique) et de sagesse descriminante. »

      Je ne vois pas comment le bouddhisme qui est, du début à la fin, une voix et une voie d’hommes sur les femmes, pourrait être féminisé et comment, en étant violemment hostile aux femmes, on pourrait le considérer comme un principe de non-violence et une sagesse !!!

    • Je suis une réalisatrice solitaire, je fais confiance à ma propre intelligence avant tout.
      La pratique de l’éveil n’implique pas l’adhésion à des structures ou organismes établis, ni la reconnaissance d’un "chef" spirituel.
      je conseille à tous la lecture du texte de la libération naturelle par la vision nue, l’intelligence identifié par le fameux padma sambhava, aucune distinction de genre n’y apparait et il renvoit en touche tout les pseudo détenteurs de vérités.
      Ce qui est dénoncé dans l’article est très pertinent mais pas nouveau, il serait intéressant d’être des source créatives plutôt que d’adhérer à ces institutions masculines. La vérité et l’éveil sont à tous et pas seulement des propriétés monastiques, leur intérêt, il ne faut pas se tromper, est purement matériel...etc...
      Je suis une femme, je suis bouddhiste, ni dieu ni maître à penser...c’est l’enseignement la clef non les enseignants, il faut distinguer l’essence philosophique du contexte historique. La condition de la femme est en évolution très lente dans des structures trop rigide, un peu plus rapide dans des démocraties et fulgurante à l’intérieur de soi.

    • Il a surtout des religions qui sont nées dans des contextes sociaux culturels aux antipodes des nôtres

    • jwe pense que les femmes ne sont pas d’objets. Elles ont les mêmes droits que les hommes.

    • Bien vu, je suis de votre avis. L’intelligence vient du coeur lorsque l’on suit la voie spirituelle. Les êtres éveillés ne se posent pas de question du genre, ils englobent tout être quelqu’il soit "végétal, animal, minéral et humain" Ils sont avant tout Tout Amour et ont de loin dépassé leur égo.

      Bien fraternellement.

    • Je ne sais pas en quoi consiste être "éveillé" mais ce que je sais c’est que les pouvoirs spirituels dans le monde sont aux mains d’hommes qui veulent que les femmes ne partagent pas leur pouvoir, n’aient pas le droit d’ouvrir leur bouche, de participer aux décisions. Et tout cela est le produit d’une société d’exploitation qui a besoin de l’oppression des femmes pour se maintenir. Rien dans tout cela n’a de rapport avec une quelconque spiritualité.

    • Comment ne pas être indigné face à ces propos de Bouddha lui même ? Cet être sensément avoir atteint l’éveil complet tout en ayant une attitude sexiste ? Cet être représentant l’idéal bouddhiste, permettant à l’apprenti bouddhiste d’avoir foi en l’éveil lui même. Cela me fait penser aux idées courantes vis à vis des animaux dans le bouddhisme, consciences prétendument inférieures. N’est-ce pas là également une vue de l’esprit, n’auraient-ils pas eux aussi la nature de Bouddha ? Sachant que certains animaux sont violents et d’autres bienveillants, ils ne seraient alors pas tous à ranger dans le même sac nous permettant de nous considérer comme supérieurs.
      Cependant il est difficile d’avoir une claire vision de la chose et cet article n’abonde que dans un sens. Sachant que le Dalai Lama a aussi dit "Selon le bouddhisme, hommes et femmes possèdent sans la moindre différence ce qu’on appelle la nature de Bouddha, ou potentiel de l’Eveil. Ils sont donc, en essence, parfaitement égaux". Ou encore "Puisqu’il n’y a pas de différences fondamentales entre hommes et femmes, il va de soi qu’ils ont les mêmes droits et que toute discrimination est injustifiée". Cet article a sans doute de bonnes sources nous montrant que tout n’est pas rose au pays des Lamas, mais s’évertue à faire des amalgames simplificateurs. Attention à garder du recul par rapport à ce genre de dénonciation.

    • Vous dites : « Attention à garder du recul par rapport à ce genre de dénonciation. »

      Le seul recul que je vois et qu’il faille garder, c’est de ne pas jeter les adeptes d’une religion avec les arriérations propres à des idéologies du passé.

      La signification de toutes les anciennes religions n’est pas identique aux buts qu’ont ceux qui y croient aujourd’hui même s’ils pensent exactement le contraire.

      Toutes les religions anciennes qui ont perduré sont violemment hostiles aux femmes puisque les anciennes religions de l’époque du matriarcat sont mortes en même temps que la vieille société matriarcale.

      Il ne faut pas cacher que ces vieilles religions patriarcales le soient et cela ne signifie nullement mépriser les peuples qui y croient encore...

    • Je me permets de préciser qu’il existe un Sûtra, le Sûtra du Lotus, qui aboli toutes différences entre les hommes et les femmes pour atteindre la bouddhéité.

      Ce Sûtra est souvent considéré comme ’trop difficile’ à comprendre et donc on ne l’enseigne pas (ou rarement).

      Effectivement, que les femmes puissent devenir bouddha sans même avoir besoin de changer d’apparence (et donc de renaître en tant qu’homme), cela doit être difficile à comprendre.

      En tout cas, moi je le pratique. Mais je suis une pauvre femme...

    • Il n’y a pas de "pauvre femme", seulement des femmes et des hommes qui ont besoin de plus de libertés que n’en prévoient les religions afin de construire un monde libéré de toutes les formes d’oppression et d’exploitation.

    • Allons…
      Quand je me définis comme une pauvre femme c’est du second degré ironique, et je suis bien certaine que vous l’aviez compris ainsi.

      Mais vous ne dites rien du Sûtra du Lotus…

      C’est de l’auto censure ou cela ne fait pas partie du bouddhisme tibétain ?

    • Petit cosmos, vous voilà nous prêchant évidemment que par le Sûtra du Lotus, les femmes accèderaient via le bouddhisme (au moins celui de Nichiren) à l’Eveil. Comme c’est généreux pour elles de trouver ainsi une passerelle pour accéder à un monde qui leur serait interdit ! Mais où sont au fait les interventions civiles des bouddhistes de Nichiren contre les violences réelles faites aux femmes dans les sociétés à dominante bouddhistes ? Vous n’en parlez pas !

    • La question n’est pas claire.

      Quels pays à dominantes bouddhistes ? Le seul où le bouddhisme de la Soka GakkaÏ (celui que je pratique) a réellement de l’importance, c’est le Japon.
      Le Japon n’est certainement pas un pays connu pour son féminisme, mais pas au point de parler de ’violences réelles’...
      Et je souhaite de tout cœur que les femmes japonaises de la Soka GakkaÏ œuvrent sans relâche pour que la société japonaise les respectent, elles et toutes les japonaises.

      Pour ma part, je pratique le bouddhisme en France et lorsque j’entends des hommes (ou même des femmes) qui sont dans le même mouvements que moi, et qu’ils ou elles ont des propos ou des comportements sexistes, je fais vertement savoir que je ne suis pas d’accords.
      Heureusement ce type de dérapages est de moins en moins fréquents.

      Il n’en est pas forcement de même dans la société française, mais à mon modeste niveau j’œuvre pour que cela change.

      Et je maintiens que le Sûtra du Lotus explique très clairement que les femmes peuvent atteindre la bouddhéité au même titre que les hommes.
      Il ne s’agit pas d’une passerelle !!!

    • Vous écrivez « Et je maintiens que le Sûtra du Lotus explique très clairement que les femmes peuvent atteindre la bouddhéité au même titre que les hommes. »

      Avez-vous l’impression que les bouddhistes du Japon en soient aussi convaincus que vous ?!!!

    • Le sûtra du Lotus fait parti de ce qu’on appelle le bouddhisme du ’grand véhicule’. Ce terme n’est pas neutre et ceux du ’petit véhicule’ le juge injurieux.
      Sans rentrer dans de multiples controverses historiques du bouddhisme, il en est de celui-ci comme des 3 grands courants : judaïsme, chrétienté et islam.
      C’est toujours la religion du Dieu d’Abraham, mais les divergences s’accumulent.
      Revenons donc au Sûtra du Lotus, dernier enseignement du bouddha Shakyamuni.
      Son statut est ambivalent au sein du grand véhicule : 1) certaines écoles le rejette 2) d’autres le déclare trop compliqué à comprendre et donc ne doit être étudié que par une minuscule élite 3) il existe une transmission, de l’Inde jusqu’au Japon, qui le considère comme le plus important des sûtras, et que l’on doit largement l’enseigner.
      Au Japon le moine Nichiren, au 13ème siècle, en fait le pivot exclusif de son enseignement. Ce qui lui a valu beaucoup d’embêtements.
      Parce que le sûtra du Lotus est trop subversif : l’égalité homme/femme mais aussi énormément d’éléments ’choquants’.
      Et qu’il y ait sans doute beaucoup de japonais, et plus spécialement de japonais qui pratique le bouddhisme Nichiren soient de sacrés macho, ce n’est pas étonnant, c’est tristement banal.
      Il en est de la liberté des femmes que de toutes les libertés : les victimes doivent la conquérir parce que ce n’est pas les oppresseurs qui vont leur en faire cadeau.
      Cette dernière phrase est un peu pompeuse, mais parfaitement juste, hélas !

    • Tu écris : « Et qu’il y ait sans doute beaucoup de japonais, et plus spécialement de japonais qui pratique le bouddhisme Nichiren soient de sacrés macho, ce n’est pas étonnant, c’est tristement banal. »

      Mais non ! Ce n’est pas comme cela que les choses se passent : des individus macho. C’est une société qui les formes, ces individus !

      S’il n’y a plus des samouraï au Japon, ce n’est pas à l’évolution des individus qu’on le doit mais à celle des classes dirigeantes.

    • Vous dites : c’est une société qui les forment ces individus.
      Et moi, je dis une société, n’importe laquelle, est formée par les individus qui la compose.

    • Il est évident qu’entre nous, il y a une différence de conception, de croyance dites-vous...

      Mais explorons ce fossé...

      Des individus partout, certes, mais est-ce eux où des machines étatiques qui décident ?

      Ces Etats, me direz-vous, ce ne sont encore que des hommes...

      Bien, bien...

      Les usines, les matières premières, les entreprises, les machines, en somme le système d’exploitation, les banques, l’argent, les bourses, la spéculation, ce ne sont encore que des hommes ?!!!

      Mais savez-vous par exemple que les étoiles, ce ne sont que des particules, que les hommes ce ne sont que des particules, que tout l’univers n’est fait que de particules !

      Alors, votre croyance devrait vous amener au niveau le plus fondamental...

      Sauf si vous comprenez que ce réductionnisme est faux et qu’il faut le remplacer par un émergentisme, selon lequel des niveaux différents d’organisation n’ont plus les mêmes lois !

      Le microscopique n’obéit pas aux mêmes lois que le macroscopique et ce qui se passe dans un soleil n’est, heureusement, pas identique à ce que nous vivons. Pourtant, tous sont des particules !!!

    • Ce n’est pas les aspirations individuelles qui déterminent les hommes mais des critères économiques et sociaux.

      Marx écrit : « Dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté ; ces rapports de production correspondent à un degré de développement donné de leurs forces productives matérielles. L’ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la société, la base réelle, sur quoi s’élève superstructure juridique et à laquelle correspondent des formes de conscience sociale déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le procès de vie social, politique et intellectuel en général. »

      « Les mêmes hommes qui établissent les rapports sociaux conformément à leur productivité matérielle, produisent aussi les principes, les idées, les catégories conformément à leurs rapports sociaux. » écrit Marx, dans "Misère de la philosophie", chapitre VI.

    • Karl Marx :

      « Les hommes font leur histoire, quelque tournure qu’elle prenne, en poursuivant chacun leurs fins propres, consciemment voulues, et c’est précisément la résultante de ces nombreuses volontés agissant dans des directions différentes et de leurs répercussions variées sur le monde extérieur qui constitue l’histoire. Ce qui importe donc également ici, c’est ce que veulent les nombreux individus. La volonté est déterminée par la passion ou la réflexion. Mais les leviers qui déterminent directement à leur tour la passion ou la réflexion sont de nature très diverse. Ce peuvent être, soit des objets extérieurs, soit des motivations d’ordre spirituel : ambition, « passion de la vérité et de la justice », haine personnelle ou encore toutes sortes de lubies purement individuelles. Mais, d’une part, nous avons vu que les nombreuses volontés individuelles qui agissent dans l’histoire ont, pour la plupart, des résultats tout à fait différents de ceux qu’elles s’étaient proposés - et souvent directement contraires, - et que par conséquent leurs mobiles aussi n’ont qu’une importance secondaire pour le résultat final. D’autre part, on peut encore se demander quelles sont à leur tour les forces motrices cachées derrière ces motivations, et quelles sont les causes historiques qui prennent dans les cerveaux des hommes qui agissent, la forme de ces mobiles. »

    • Je dois piteusement confesser (!) que je ne connais pas le mot émergentisme.

      Cependant le bouddhisme que je pratique affirme que c’est la même loi qui régit le moindre grain de sable, les être humains jusqu’au plus lointaines galaxies de l’univers.

      Donc, c’est toujours une question de croyance.

      Que nous n’ayons pas la même n’a plus besoin d’être démontré.

    • Si tu as envie de savoir ce que signifie l’émergence en sciences, voici quelques lectures

      Quand à expliquer que nous n’avons pas la même croyance, c’est un classique des religions. Elles ne sont jamais discutables, contrairement à la science...

    • Ce qui indiscutable, c’est que la science répond indéfiniment à la question du "comment".

      Et que la religion répond indéfiniment à la question du "pourquoi".

      C’est une grave erreur, la plus grave de toutes, que de croire qu’un jour l’une de ces deux questions a reçu, ou recevra une réponse.

      Une autre erreur est de mélanger la question du pourquoi et du comment.

    • Que la quête de la vérité soit un chemin plus qu’un point de chute, certes mais cela ne signifie que l’on puisse en dire des platitudes...

      Le pourquoi et le comment concerne malheureusement aussi bien sciences que religions et il y a eu autant de religieux qui ont eu une attitude philosophique de type scientifique qu’il y a de scientifiques qui ont une attitude philosophique religieuse.

      Une bonne part de l’effort des religions consiste à expliquer comment ils doivent vivre sans leur expliquer vraiment pourquoi et une bonne part de l’effort des sciences consiste à dire pourquoi les phénomènes se déroulent de la manière dont ils le font en ne se contentant pas de dire ce qu’ils font, le comment.

      Tu confonds le "pour" et le pourquoi. Effectivement les religions disent que ce qui se passe le fait "pour" quelque chose et pas les sciences.

      La particule en sciences n’est pas apparue pour construire l’homme !

      Ceci dit, je te fais remarquer que tu évacues ainsi les remarques précédentes et notamment toi qui n’est qu’un individu pourquoi suis tu une religion au lieu de suivre ton propre chemin et pourquoi une religion qui, très clairement, a été un racisme anti-femmes comme la plupart des religions révélées actuelles ?

    • Pour en revenir à émergentisme ou réductionnisme, cela signifie qu’il y a des niveaux d’organisation de l’univers qui ne se ramènent pas tous au même niveau et que ces niveaux émergent les uns des autres. Le niveau macroscopique émerge du niveau microscopique. le niveau microscopique émerge du vide quantique qui a lui-même plusieurs sous-niveaux...

      Les individus existent bien entendu et ne se ramènent pas exclusivement aux classes sociales mais le niveau des classes sociales émerge des interactions entre individus. Qu’un niveau soit à la base d’un autre ne signifie nullement que les lois à la base soient suffisantes à l’échelon "supérieur".

      C’est bien entendu un résumé plus que succinct et expliqué vite fait mais voilà un des éléments qui ressort des études de la matière en sciences physiques.

    • La civilisation ne se réduit pas seulement aux classes sociales, les classes sociales ne se réduisent pas à l’homme, l’homme ne se réduit pas à la vie, la vie ne se réduit pas à la matière, la matière ne se réduit pas au microscopique, le microscopique ne se réduit pas au quanta, le quanta ne se réduit pas au quanta virtuel du vide, le virtuel ne se réduit pas au virtuel de virtuel.

      Chaque niveau a une base, chaque base interagit avec le niveau supérieur et le niveau inférieur mais ces interactions ne sont pas de simples dépendances. L’existence de ces niveaux entraîne des contradictions dialectiques qui sont irréductibles au sens où chaque contradiction entraîne une dynamique et que celle-ci mène à une nouvelle contradiction.

      Donc, loin d’évacuer les classes sociales, les individus sont marqués par elles, les forment et interagissent avec elles. Ils sont même déterminés par elles collectivement même s’ils ne sont pas entièrement déterminés individuellement.

      De même, les particules quantiques sont déterminées collectivement même si elles ne le sont pas individuellement, ce qui explique le caractère pobabiliste du niveau quantique que l’on ne retrouve pas au niveau classique.

      Bien sûr, on peut dire qu’on retrouve tel ou tel propos dans les religions mais la démarche est autre. Elle ne cherche pas la vérité sur le monde réel mais une vérité purement intérieure à l’homme. La religion est un anthropocentrisme et c’est pour cela qu’elle a eu du succès car l’homme blessé a besoin de repli sur soi. Il cherche pourquoi il souffre et il pense trouver une réponse dans la religion. C’est malheureux parce que la véritable réponse est bien plus dans la science, dans la médecine et dans la psychanalyse. La religion l’empêche de faire sa psychanalyse et de permettre à son cerveau inconscient de se libérer en laissant sortir les pensées enfouies qui étouffent à l’intérieur. Avec la religion, l’homme se donne des neurotransmetteurs et inhibe ainsi ses sentiments. C’est un soulagement provisoire mais pas une libération. Bien sûr, tous les psychanalystes ne sont pas des vrais et il y a des arnaques partout, en médecine comme ailleurs. Mais la démarche de la science est différente : elle cherche un fond objectif à ce qui se produit.

    • Dommage que petitcosmos soit partie.
      Dialogue spirituel contre dialogue marxiste... dont rien de bon n’est jamais sorti par ailleurs depuis 1 siècle...

    • Pourquoi regretter si tu penses qu’il ne sort rien de bon du dialogue ? D’ailleurs, pourquoi attendre du dialogue autre chose que le contenu, intéressant ou pas, du dialogue ?!!!

    • Non le bouddhisme de base dit que femmes et hommes sont parfaitement egalitaire
      Ce ne sont que des hommes en quete de pouvoir qui rabaissent les femmes
      Faut ecouter le bouddha pas je ne sais quoi
      Je suiq une bouddhiste je sais de quoi je parle
      Et svp ne vous referez pas toujours a ce qu’il y’ a sur internet
      Merci

    • C’est bien pour cela et entre autres raisons, que les religions quelles qu’elles soient sont à proscrire. La femme est plus que l’égale de l’homme, elle donne la vie. Sans elle, point d’avenir, sans elle point de vie. On l’a vu dans les sociétés où la femme avait été bannie, ces sociétés périclitaient. La preuve est faite que les religions sont des histoires de mecs alcoolisés ou drogués avec des égos surdimensionnés, mais sûrement pas des réalités. La femme, et au-delà, le genre féminin est la garantie de la vie et de sa continuité. Je ne trouve aucune excuse à quelque religion que ce soit d’inférioriser la femme. Faites une communauté de mecs et voyez si cette communauté saura se réinventer, se prolonger.

    • Nous ne prétendons pas que tous les bouddhistes détestent les femmes mais seulement que les textes historiques sont ceux d’une période où c’était le cas.

  • Il y a bien sûr des versions libérales des religions, mais celles-ci sont cependant violemment hostiles aux femmes.

    On me cite, par exemple, des juifs libéraux qui intronisent des femmes rabbins. C’est certes étonnant pour une religion où l’homme est censé se réveiller en récitant : "je te remercie mon dieu de ne pas m’avoir fait femme !"

  • La question de savoir si une femme peut atteindre l’Eveil sans renaissance préalable dans un corps d’homme reçut dès l’origine une réponse positive, ce qui ne l’empêcha pas de revenir de façon récurrente. L’ordre des nonnes bouddhistes, un temps disparu, ne renait qu’avec difficultés, et il est d’ailleurs subordonné à l’ordre des moines. Une femme peut-elle atteindre l’Eveil directement, ou doit-elle passer par une renaissance dans un corps masculin ? En théorie, il ne devrait même pas y avoir de question, puisque celle-ci fut rêglée dès l’origine par le Bouddha lui-même, lorsqu’il accepta, quoique avec réticence, la création d’un ordre féminin. Plaidant la cause des femmes, son ami le plus proche, Ananda, lui demanda :

    " Seigneur, des femmes qui s’engageraient dans la vie sans demeure selon ton Dhamma et ta discipline pourraient-elles atteindre la perfection (c’est-à-dire l’illumination) ?

     Oui, Ananda."

    C’est dès l’origine que les femmes eurent du mal à se faire admettre dans les ordres bouddhistes.

    La communauté monastique des femmes est née officiellement lorsque le Bouddha revint pour la première fois à Kapilavastu après son illumination. Sa tante l’attendait pour lui demander de la recevoir comme bhikkhuni avec cinq cents autres dames. Tout d’abord réticent, le Bouddha aurait fini par accepter devant l’insistance des femmes et celle d’Ananda. Gautama aurait néanmoins prédit que son enseignement s’éteindrait plus tôt du fait de la présence des femmes. Il posa comme condition qu’elles acceptent huit règles suivantes qui les plaçaient sous l’autorité des moines.

    Au fil de l’histoire, la communauté des nonnes disparut, soit complètement soit presque complètement selon les écoles. Restaient des femmes qui menaient la vie ascétique, mais sans le statut de nonne pleinement ordonnée, dans des conditions économiques précaires, et en accomplissant principalement des tâches domestiques au service des moines.

    La renaissance d’un véritable ordre féminin est laborieuse.

    Voici un exemple de ce qu’on peut lire, sous la plume de moines, pour maintenir les pratiquantes dans un statut inférieur :

    "Si je me trompe, tant mieux, car j’ai l’impression que des personnes très sympathiques et manifestement pleines de bonne volonté mettent (sans le vouloir) l’Enseignement du Bouddha en péril, sous le prétexte de "faire progresser les droits des femmes, et tout particulièrement des nonnes, dans le bouddhisme".

  • "Aussi le bouddha ne cesse-t-il de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse exercée par la femme : « Il faut se méfier des femmes, leur recommande-t-il. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l’eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu’elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j’ai conseillé aux disciples d’éviter les femmes. »"

  • Le Dalaï Lama :

    L’attirance pour une femme vient surtout

    De la pensée que son corps est pur

    Mais il n’y a rien de pur

    Dans le corps d’une femme


    C’est clair !!!

    • Quelle hypocrisie...vous me faites bien rire, tous les hommes qui argumentent sur ce sujet. Un homme né d’une femme et d’un homme. Si vous considérez qu’il est normal de défendre des préceptes immémoriaux, donc forcément "contre" les femmes, alors dites vous que vous avez encore un très long chemin à accomplir avant de comprendre l’essence même de la vie.
      Quelles que soient les religions, elles devraient toutes disparaître, afin que l’homme (au sens universel) EVOLUE enfin dans le bons sens. EGALITE, FRATERNITE ...Pauvres pêcheurs sachant pêcher tout en gardant dans un coin de leur tête, qu’ils sont supérieurs. A mourir de rire, beurk, vous vous mélangez à un être "inférieur" pour procréer ? Faire une fille, ou un garçon ?
      Quant aux moines Bouddhistes, ne sauriez vous pas par hasard, toutes les beuveries dans lesquelles ils se noient parce qu’ils sont des hommes, avant d’être des bandes d’hypocrites refoulés ?

  • Le moine homme est appelé so et la femme niso. So est en fait un terme général, sans genre, qui signifie « monastique ». Les hommes se sont donc autodésignés comme référents pour tous les monastiques.

  • Le Thibet bouddhiste s’exprime ainsi :

    « Si tu veux un maître, fais de ton fils un moine. Si tu veux une servante, fais de ta fille une nonne. »

    L’une des prières principales des Tibétaines a pour objet la renaissance dans un corps d’homme. Elles sont totalement méprisées, y compris par elles-mêmes.

    Pour beaucoup, les filles qui deviennent religieuses sont seulement les « impossibles à marier ».

    Une bouddhiste écrit : « Un jour, j’ai demandé à un grand lama s’il pensait que les femmes pouvaient atteindre l’état de bouddha. Il m’a répondu qu’elles pouvaient presque atteindre cet état, mais qu’à la dernière étape elles devaient prendre une forme masculine pour y parvenir. J’ai alors rétorqué ’En quoi un pénis est-il si essentiel pour atteindre l’Éveil ? Qu’y a-t-il de si extraordinaire dans un corps d’homme ?’ Puis je lui ai demandé s’il y avait un quelconque avantage à avoir un corps de femme. Il m’a répondu qu’il allait réfléchir à la question. Le lendemain, il est revenu et il m’a dit ’J’ai pensé à votre question et la réponse est ’non, il n’y a aucune sorte de bénéfice à être doté d’un corps féminin. Les moines étaient très gentils et je n’ai rencontré aucun problème relationnel avec eux, mais j’avais la malchance d’être une femme. ils m’ont confié qu’ils priaient afin que dans une existence future je renaisse sous une forme masculine et que je puisse ainsi participer à toutes les activités du monastère. En attendant, disaient-ils, ils ne m’en tenaient pas trop rigueur. Ce n’était pas vraiment de ma faute si j’avais ce corps féminin. »

  • Sexe, drogue et luxe : quand les moines bouddhistes dérapent

    Renoncer à toute possession matérielle, méditer et mener une vie exemplaire... pour certains moines, le quotidien est tout autre.

    Des moines bouddhistes thaïlandais prient lors d’une cérémonie, au temple Phra Dhammakaya (Thaïlande), le 20 juillet 2010. Des moines bouddhistes thaïlandais prient lors d’une cérémonie, au temple Phra Dhammakaya (Thaïlande), le 20 juillet 2010. (PORNCHAI KITTIWONGSAKUL / AFP)Par Jelena Prtoric

    Mis à jour le 12/07/2013 | 15:12 , publié le 12/07/2013 | 15:12

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    Le bouddhisme ? C’est le dalaï-lama, les moines qui s’immolent par le feu pour dénoncer la tutelle chinoise sur le Tibet, et la méditation. Mais c’est aussi ces 31 moines "exclus", mercredi 10 juillet, pour avoir consommé de la drogue. Et ils ne sont pas les seuls à avoir failli aux principes de leur philosophie.

    Ces hommes qui se repèrent par leur crâne rasé et leur tenue orange sont en effet loin d’être à l’abri des tentations et des excès. Francetv info vous présente quelques exemples de moines bouddhistes au profil "sexe, drogue et rock’n roll".

    Le goût des stupéfiants...

    Il n’y a pas que les sportifs dopés qui craignent les analyses. Les 31 bouddhistes thaïlandais de la province de Saraburi, dans le centre du pays, ont en effet été "contrôlés positifs" aux méthamphétamines lors de tests urinaires. Le supérieur d’un monastère a été inculpé pour trafic de stupéfiants.

    Les autorités locales ont été alertées par des villageois qui se plaignaient de rassemblements suspects devant certains temples. La plupart des participants à ces "réunions" étaient liés au trafic de drogue. Pourtant, l’un des préceptes du bouddhisme est : "Je m’abstiendrai de consommer de l’alcool et quelque intoxicant que ce soit."

    ... et du bling-bling

    Un jet privé, des lunettes de soleil dorées et des bagages d’une grande marque de luxe. Les protagonistes de cet épisode bling-bling sont trois moines bouddhistes, filmés ainsi parés lors d’un vol en Thaïlande, alors que le cœur de l’enseignement bouddhiste repose sur un rejet complet du matérialisme.

    L’un des moines, réprimandé par sa hiérarchie, a expliqué que le jet avait été affrété par un fidèle pour le ramener depuis Bangkok à son monastère. Mais en Thaïlande, où 95% de la population pratique le bouddhisme, la vidéo - qui a été vue près de 900 000 fois sur YouTube - a fait polémique. Surtout parce que, comme l’explique The New York Times (lien en anglais), les moines ont perdu leur autorité religieuse dans le pays. Si la "modernisation" de la société thaïlandaise joue un rôle, leur perte d’influence est surtout due à leur comportement, souvent jugé indigne.

    Quinte flush !

    En avril 2012, peu avant la célébration nationale qui marque la naissance du Bouddha, un scandale a éclaté en Corée du Sud. Une caméra cachée a capturé les images de moines en train de boire, fumer et pire encore s’adonner au poker alors que dans le pays, les jeux d’argent sont interdits partout, sauf au casino.

    Les fauteurs appartenaient à l’ordre Jogye, la plus grande obédience bouddhiste de Corée du Sud, revendiquant environ 10 millions de membres, soit un cinquième de la population du pays. Six membres de l’exécutif de l’ordre ont présenté leur démission et se sont excusés publiquement, promettant des actes de repentance, a indiqué The Independant (lien en anglais).

    Luxure

    Selon les préceptes du bouddhisme, les moines doivent s’abstenir de toute pratique sexuelle. Même un flirt innocent est considéré comme un péché. En 2008, le gouvernement thaï a ouvert une enquête. Des moines étaient soupçonnés de draguer en ligne, rapportait The Daily Mail (lien en anglais). Déjà en 2000, le Telegraph (lien en anglais) démontrait que certains ne résistent aux charmes des dames. Le journal britannique a raconté qu’un moine thaïlandais a été filmé en train de parader tête perruquée, en uniforme militaire, avec plusieurs filles, avec lesquelles il a eu des relations sexuelles.

    Pourtant, le scandale le plus retentissant est probablement l’affaire de deux moines accusés d’avoir racolé un jeune de 14 ans, raconte encore The Telegraph (lien en anglais).

    Symbole de toutes ces turpitudes, l’un des moines bouddhistes filmé dans le jet privé arborant des accessoires de luxe, fait actuellement l’objet d’une enquête pour possession de drogue, blanchiment d’argent et relations sexuelles avec un mineur.

  • Le bouddhisme tibétain n’est ni philanthropique ni tolérant, et son plus haut représentant, le Dalai Lama, n’est pas un saint. Cette déclaration émane de deux anciens collaborateurs du Prix Nobel de la Paix.

    Selon Herbert et Mariana ROETTGEN (de Munich), experts en études culturelles, le Dalai Lama, au lieu d’être le véritable champion de la tolérance religieuse et de la co-existence des croyances, est le chef d’un système religieux dont le but est de conquérir le monde.

    Pendant les années 80, Herbert Roettgen faisait partie du groupe de soutien allemand au Dalai Lama. Il publiait ses écrits et organisait ses meetings. Mariana Roettgen était activement engagée dans la promotion du dialogue inter-religieux.

    Plus tard, ils décidèrent de réaliser une étude critique sur l’arrière-plan occulte et politique du bouddhisme tibétain. Les résultats de cette recherche furent publiés sous les pseudonymes de Victor et Victoria Trimondi sous le titre " L’ombre du Dalai Lama ".

    Le Dalai Lama a récemment visité Munich et a été reçu par le Ministre de l’Intérieur allemand, Otto Schily du Parti Social Démocrate (SPD). Mariana et Herbert Roettgen, interrogés par Idea, ont critiqué le SPD pour avoir courtisé le chef d’une religion sans prendre garde à son contenu inhumain.

    Le Tantra Kalachakra préféré du Dalai Lama contient " une manipulation consciente des croyants, l’usage flagrant d’images d’ennemis et d’une éthique de guerriers agressifs. " Le Tantra prône également un " scénario apocalyptique qui est censé arriver en 2327 lorsqu’une ‘bouddhocratie’ sera établie après la destruction des tenants d’autres confessions. " Il a inspiré des groupes fascistes aussi bien que le fameux gourou de la secte japonaise Shoka Ashara responsable de l’empoisonnement de foules au gaz sarin.

    Le bouddhisme tibétain est centré sur la magie, la croyance aux esprits et les rituels de sacrifice dans lesquels l’invocation d’esprits impurs joue un rôle vital. En fait, la " déesse protectrice personnelle " du Dalai Lama est un démon (nommé Palden Lhamo) dont le rôle est de détruire " les ennemis de la vraie doctrine ".

    On dit que ce démon a tué son propre fils parce qu’il refusait d’adhérer au bouddhisme. Des illustrations iconographiques dépeignent Palden Lhamo traversant un lac de sang. " Comment un homme saint comme le Dalai Lama peut parler de tolérance religieuse s’il possède une déesse protectrice comme celle-là ? " demande Mariana Roettgen.

    Selon M. et Mme Roettgen, les discours œcuméniques du Dalai Lama sont une farce à moins que les pratiques secrètes du Tantra Kalachacra soit dévoilées également. Les théologiens en vue ne prennent pas assez au sérieux les propres affirmations du bouddhisme tibétain, plaident-ils.

    Lors de réunions inter-religieuses, il est parfois affirmé que les bouddhistes sont des chrétiens en mieux. Pour des raisons politiques et religieuses évidentes, les représentants officiels du bouddhisme tibétain et leurs disciples occidentaux ne tolèrent aucune critique sur le Dalai Lama et sur l’exploitation des femmes en leur sein. Les contrevenants sont calomniés et reçoivent même des menaces de mort.

  • Le Tibet d’avant 1951 n’avait rien du paradis démocratique que nous dépeignent les adeptes des sectes bouddhistes et ceux qui, par bêtise ou par anticommunisme, reprennent leurs mensonges. C’était un pays féodal, pratiquant le servage et même l’esclavage à grande échelle. Une minorité de propriétaires de serfs - nobles, autorités locales et chefs de monastères - possédait toute la terre et les forêts ainsi que la majeure partie du bétail. Quelques 200 à 300 familles dominaient le Tibet. Au sommet, le Dalaï Lama, plus grand propriétaire de serfs, chef religieux et chef politique autoproclamé.

    Les serfs étaient accablés de taxes et obligés de labourer gratuitement et avec leurs propres bêtes de trait les 70% de terres que se réservait le seigneur. Ils étaient en outre tenus d’effectuer diverses corvée : la " corvée de conscription " (service militaire avec ses propres vêtements et sa propre nourriture) ; la " corvée de pied " (transport de denrées au profit du seigneur) ; la " corvée de main " (tonte de l’herbe et approvisionnement des officiels du gouvernement local en bois de chauffage, en beurre et autres biens). Le " Ula " était la forme de corvée la plus courante. Elle obligeait les pauvres à servir chaque seigneur de passage dans leur village, en lui apportant tout ce qu’il demandait : matelas, cheval, paille, tente, table, viande, beurre, thé et jeunes filles. Il n’était pas rare, sur les routes de l’ancien Tibet, de voir un serf courir derrière un noble à cheval, dans l’espoir de récupérer son unique monture à l’arrivée...

    "On parle de droits de l’homme ? Alors parlons de la justice telle qu’elle était pratiquée dans le Tibet féodal. L’exécution publique des serfs était courante.
    Parfois, ils étaient d’abord éventrés, puis traînés dans la ville avant leur exécution. Le code pénal (écrit), qui fut rédigé par le gouvernement local tibétain d’avant 1951, divisait la société en trois classes. La classe supérieure comportait les " Bouddhas vivant ", les nobles et les hauts fonctionnaires d’État. La classe inférieure comportait les serfs et les esclaves. Si un membre de la classe inférieure offensait un membre des classes supérieures, l’une des peines suivantes était appliquée : yeux arrachés, jambes hachées, mains ou langue coupés ou encore être jeté du haut d’une falaise. Une simple accusation suffisait ; l’accusé, s’il était membre de la classe inférieure, n’était pas entendu. Si un membre de la classe inférieure assistait incidemment au viol de sa fille ou de sa femme par un seigneur, il devait avoir les yeux arrachés."

  • Tenzin Palmo, femme bouddhiste, se retrouva dans les années quatre-vingt dans le Nord de l’Inde au milieu des réfugiés Tibétains, elle raconte : « L’une des prières principales des Tibétaines a pour objet la renaissance dans un corps d’homme. Elles sont totalement méprisées. C’est tellement injuste. Un jour, je me suis rendue dans un couvent où les nonnes rentraient d’un enseignement donné par un grand lama. Il leur avait dit que les femmes étaient impures et que leur corps était ’inférieur’ à celui de l’homme. Comment voulez-vous construire une pratique spirituelle authentique lorsque de toutes parts on vous dit que vous n’avez aucune valeur ?« Un jour, j’ai demandé à un grand lama s’il pensait que les femmes pouvaient atteindre l’état de bouddha. Il m’a répondu qu’elles pouvaient presque atteindre cet état, mais qu’à la dernière étape elles devaient prendre une forme masculine pour y parvenir. J’ai alors rétorqué ’En quoi un pénis est-il si essentiel pour atteindre l’Éveil ? Qu’y a-t-il de si extraordinaire dans un corps d’homme ?’ Puis je lui ai demandé s’il y avait un quelconque avantage à avoir un corps de femme. Il m’a répondu qu’il allait réfléchir à la question. Le lendemain, il est revenu et il m’a dit ’J’ai pensé à votre question et la réponse est ’non, il n’y a aucune sorte de bénéfice à être doté d’un corps féminin. En moi-même, j’ai pensé ’L’un des avantages est de ne pas avoir un ego masculin. »

  • Le Dalaï Lama reconnaît lui-même que les nonnes bouddhistes sont tellement mises à l’écart qu’elles meurent de faim dans leurs couvents.

  • Le bouddhisme au Thibet en 1850

    « Les femmes ont une robe semblable à celle des hommes, mais elles y ajoutent une tunique courte et bigarrée de diverses couleurs ; leurs cheveux sont toujours divisés en deux tresses qu’elles laissent pendre ; un petit bonnet jaune, taillé comme le bonnet de la liberté, sert de coiffure aux femmes du peuple ; les grandes dames ont une couronne de perles pour tout ornement de tête. Ce costume est gracieux ; néanmoins toutes les Thibétaines sont hideuses à voir, même pour ceux qui aiment les yeux petits et bridés, les pommettes saillantes, le nez court et les bouches largement fendues : c’est que jamais elles ne sortent de leurs maisons sans avoir le visage barbouillé d’une espèce de vernis noir et gluant, assez semblable à du raisiné. La mode n’a point à se reprocher cet usage, qui vient de la dévotion ; le nomekhan ou lama roi qui gouvernait le Thibet il y a deux siècles, trouvant que les mœurs de son peuple étaient très dissolues, imagina qu’il remédierait au désordre en prescrivant aux femmes de ne jamais montrer au public qu’un visage affreusement noirci : l’obéissance fut complète, et aujourd’hui la chose est considérée comme point de dogme ; les femmes perdues de réputation osent seules avoir une figure propre. Il est douteux, du reste, que l’édit du nomekhan ait fait grand bien à la moralité publique. La partie du Thibet directement soumise au pouvoir temporel du Talé-lama n’est pas, en effet, plus morale que les contrées où on ne reconnaît que sa suprématie religieuse, et cependant, dès que la frontière du Thibet intérieur est franchie, on ne voit plus de visages vernissés. Sauf l’obligation de porter cet affreux masque, les femmes jouissent au Thibet d’une assez grande liberté ; elles mènent une vie laborieuse et active, tiennent les boutiques, participent largement aux travaux agricoles ; en un mot, elles sont mêlées aux relations d’affaires et même de société. Il ne faudrait pas croire, cependant, que le bouddhisme donne à la femme tartare la position que le christianisme garantit partout à la femme chrétienne. Non ; le bouddhisme permet le divorce et la polygamie, seulement la première épouse est toujours la maîtresse du ménage. Les paga-éme ou femmes secondaires lui doivent obéissance et respect : c’est là le droit ; mais on comprend que la paga-éme, en sa qualité de dernière venue, puisse souvent mettre le fait au-dessus du droit. Quant au divorce, il s’effectue avec une facilité admirable : le mari déclare aux parens de sa femme qu’il ne veut plus d’elle, et tout est dit. On est si bien habitué à ce procédé, que personne ne s’avise de le trouver choquant. »

    Le Thibet et les missions françaises dans la Haute-Asie

    Eugène Veuillot

    A l’époque aucune femme n’était prêtre bouddhiste ni ne vivait dans une lamaserie !

  • Dans la réalité monastique, les nonnes restent inférieures aux moines, et sont souvent réduites à des conditions d’existence précaires. Avec l’accès des cultures asiatiques à la modernité, les nonnes revendiquent une plus grande égalité. Toutefois, leurs tentatives se heurtent à de fortes résistances de la part des autorités ecclésiastiques. Tout récemment, les médias ont rapporté le cas d’une nonne thaïe physiquement agressée par certains moines pour avoir demandé une amélioration du statut des nonnes.

    Le bouddhisme a par ailleurs longtemps imposé aux femmes toutes sortes de tabous. La misogynie la plus crue s’exprime dans certains textes bouddhiques qui décrivent la femme comme un être pervers, quasi démoniaque. Perçues comme foncièrement impures, les femmes étaient exclues des lieux sacrés, et ne pouvaient par exemple faire de pèlerinages en montagne. Pire encore, du fait de la pollution menstruelle et du sang versé lors de l’accouchement, elles étaient condamnées à tomber dans un enfer spécial, celui de l’Etang de Sang. Le clergé bouddhique offrait bien sûr un remède, en l’occurrence les rites, exécutés, moyennant redevances, par des prêtres. Car le bouddhisme, dans sa grande tolérance, est censé sauver même les êtres les plus vils...

  • Bien qu’il aime à se parer d’oripeaux exotiques, le bouddhisme n’a pas plus de considération pour les femmes que ses collègues mono ou polythéistes. Seule sa distance des sociétés européennes semble lui conférer une aura de respectabilité, la lecture des textes ne la justifiant pas.

    Les femmes doivent obéir aux moines. Il est à noter que les femmes en général sont considérées comme impures et n’ont donc pas le droit de toucher les Bouddhas sacrés.

    Les femmes bouddhistes, aux débuts du bouddhisme, jouissaient d’une position plus élevée que celles qui les ont suivi, et pourtant, elles sont montrées, dans de nombreux textes bouddhistes, comme jalouses, stupides, passionnées et pleines de haine. Les prototypes pour cette image négative de la femme, sont les filles de Mara, personnifications de la luxure, de l’avidité, et de l’envie. Il est conseillé aux hommes pratiquants qui ont mis leurs corps et leurs esprits sur la " voie de la libération " de tenir les femmes à distance. On dit que les femmes ont cinq obstacles, c’est-à-dire qu’elles sont incapables de devenir un roi Brahma, Shakra, un roi Mara, akravartin ou Bouddha. Le corps de la femme est considéré impur et honteux.

    " Les femmes peuvent détruire les purs préceptes
    Elles s’écartent de l’accomplir des mérites et des honneurs
    En empêchant les autres de renaître au paradis
    Elles sont la source de l’enfer " (T. 11, p.543)

    Dans ces sûtras, les femmes sont reléguées aux niveaux les plus bas des catégories spirituelles

    Si la vertu d’une femme, son mérite et sa sagesse sont extraordinaires, elle peut, par un changement de sexe, devenir un bodhisattva ou un bouddha dans sa vie présente ou future. Le changement de sexe symbolise une transition de la condition imparfaite de l’être humain représenté par le corps féminin, à la perfection mentale d’un bodhisattva et d’un bouddha, représentée par le corps masculin.

  • Le premier roi bouddhique Trisong Detsen du Tibet a déjà soumis les forces telluriques (énergies terrestres de nature « magique » qui influencent individus et habitats), symbolisées par une démone, dont le corps recouvrait tout le territoire tibétain, en « clouant » celle-ci au sol par des stûpas (monuments commémoratifs et souvent centres de pèlerinage) fichés aux douze points de son corps. Le temple du Jokhang à Lhasa, lieu saint du bouddhisme tibétain, serait le « pieu » enfoncé en la partie centrale du corps de la démone, son sexe.

    Ce symbolisme, décrivant la « conquête » bouddhique comme une sorte de soumission sexuelle, se retrouve dans un des mythes fondateurs du bouddhisme tantrique, la soumission du dieu Maheshvara par Vajrapâni, émanation terrifiante du bouddha cosmique Vairocana.

  • En Occident, cette religion est vue comme prônant la non-violence. Pourtant, en Asie du Sud-Est, des communautés musulmanes sont la cible d’exactions perpétrées par la majorité bouddhiste.

  • En Birmanie en 2012, des affrontements entre les deux minorités avaient fait plus de 180 morts et 110.000 déplacés dans le nord. En mars dernier, trois jours d’émeutes anti-musulmanes dans le centre du pays se concluaient sur le tragique bilan de 40 morts tandis que début mai, de nouveaux heurts éclataient au nord de Rangoun.

    Un mouvement bouddhiste extrémiste, le « 969 », qui prétend protéger « la race et la religion birmane » serait même à l’origine de ces émeutes sanglantes. A la tête de ce groupuscule nationaliste dont le nom fait référence à trois principes de base du bouddhisme ( les neuf attributs spéciaux de Bouddha, les six attributs de son enseignement et les neuf attributs spéciaux de l’ordre bouddhiste, la « Sangha »), le moine Wintharu, sorti de prison en 2012 après une condamnation pour « incitation à la haine envers les musulmans ».

  • Tout juste après l’entrée des troupes de la Chine communiste au Tibet, la pratique du servage, était encore en vigueur sous le Dalaï Lama.

    Au début des années 1950, pour la cérémonie de l’anniversaire du Dalaï-lama, le Kashag ( le gouvernement théorique local du Dalaï-lama ) a même commandé une peau et des intestins humains. Les indépendantistes tibétains n’ont pas nié d’écorcher la peau des hommes existait, mais ils ont défendu qu’il existe aussi en Chine intérieure. Oui, ZHU Yuanzhang, le fondateur de la dynastie Ming a écorché plusieurs mandarin corrompus, mais c’est hors du cadre bouddhiste chinois.

    En 1959, l’occasion de rébellion, de nombreux tibétains fidèles de Pékin et les Hans civils se sont arrachés des yeux, castrés, ou tués par torture, sous les yeux des Lamas tibétains. Les lamas sont souvent les chefs des rebelles.

  • En Occident, cette religion est vue comme prônant la non-violence. Pourtant, en Asie du Sud-Est, des communautés musulmanes sont la cible d’exactions perpétrées par la majorité bouddhiste.

    Ainsi depuis plus d’un an, en Birmanie comme au Sri Lanka, des communautés musulmanes, largement minoritaires, sont la cible d’exactions perpétrées par la majorité bouddhiste.

    En Birmanie en 2012, des affrontements entre les deux minorités avaient fait plus de 180 morts et 110.000 déplacés dans le nord. En mars dernier, trois jours d’émeutes anti-musulmanes dans le centre du pays se concluaient sur le tragique bilan de 40 morts tandis que début mai, de nouveaux heurts éclataient au nord de Rangoun.

    Un mouvement bouddhiste extrémiste, le « 969 », qui prétend protéger « la race et la religion birmane » serait même à l’origine de ces émeutes sanglantes. A la tête de ce groupuscule nationaliste dont le nom fait référence à trois principes de base du bouddhisme ( les neuf attributs spéciaux de Bouddha, les six attributs de son enseignement et les neuf attributs spéciaux de l’ordre bouddhiste, la « Sangha »), le moine Wintharu, sorti de prison en 2012 après une condamnation pour « incitation à la haine envers les musulmans ».

  • ils refusent les femmes et c’est pour ça qu’ils se sodomisent entre eux en quoi est plus pur ?

  • N’y a-t-il donc aucune religion dont la chef spirituelle soit une femme, ad vitam æternam ?

  • De tout temps les hommes et plus généralement les sociétés ont saisi les religions pour assoir leur pouvoir et leur domination.
    Il ne faut pas mélanger une voie spirituelle et une religion car on parle de 2 choses radicalement différentes. Il y a des choses qui me semblent inexactes dans l’article mais il serait beaucoup trop fastidieux de reprendre toutes les affirmations. Certaines publications dans le forum sont d’ailleurs intéressantes à lire qui font le contre poids de cet article.

    Il est certain qu’il existe depuis 40 ans aujourd’hui un bouddhisme occidental. Et c’est une voie spirituelle où les femmes sont considérées à l’égal des hommes. Il serait d’ailleurs très judicieux de réfléchir à ce sujet. Les problèmes d’inégalités viennent de contextes sociaux culturels et d’habitudes millénaires qui n’ont rien à voir avec les enseignements du Bouddha. Je n’ai jamais entendu un seul maitre spirituel tenir des propos sexistes. Il est à noter qu’il existe un très grand nombre de faux maitres.
    Bien à vous

  • Avant 1959, le servage et l’esclavage étaient pratiqués au Tibet au profit d’une élite dont les moines font partie.

    L’éducation leur était réservée et l’analphabétisme touchait 95% de la population. La justice était l’apanage des seigneurs et pliée au service des conseillers du dalaï" lama et des aristocrates, l’indiscipline était souvent sanctionnée par la torture. Pour échapper aux sanctions, les serfs étaient obligés d’effectuer des corvées et de payer une redevance aux seigneurs, ce qui les contraignait souvent à s’endetter auprès des mêmes seigneurs, des moines et des propriétaires terriens. L’usage de la roue pour les transports était interdit, tout comme celui des brouettes (utilisées dans le reste de la Chine depuis un siècle avant notre ère) ou des charrettes tirées par des bêtes.

    Ce fonctionnement féodal, en place jusqu’au début des années 1960, a engendré une stagnation de la population sous un million d’habitants pendant deux siècles. Entre 1927 et 1952 le nombre de familles fuyant pour chercher un salut hors du Tibet atteignait parfois plus de 90% dans certains villages.

  • TOUTES les religions sont des SALOPERIES !!! Des créations mentales innomables, inventés par des impuissants sexuels et de véritables psychopathes assoiffés de sang et de domination !! Elles ne seront jamais autre chose !... Elles doivent DISPARAITRE !!! Pour la Libération des Humains et le Salut du Monde !

  • That means no risky negative effects also it even includes
    a Life Time Warranty to back its powerful fast acting Phase 2 Carb Blocker.

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  • Je suis une femme. Bien sûr, quand on recherche l’Eveil, l’opinion des hommes sur les femmes ne nous intéresse pas directement. Seulement voilà, atteindre l’Eveil passe par la rencontre des peuples et notre implication. Pour être cohérent, parce qu’il le faut, le prise de position contre les injustices faites aux femmes sera incontournable. Les hommes ont pour eux la supériorité physique et ils s’en servent pour accaparer plus que leur part. Il est du devoir pédagogique des femmes de le leur faire remarquer, dans leur propre intérêt, afin qu’eux aussi puissent atteindre l’Eveil. En fait, nulle femme ne peut être heureuse avec un mari abuseur. Elle peut se taire, certes, mais cela est sans rapport avec l’Eveil.

    • Chère lectrice,
      les hommes ont pour eux autre chose qu’une supériorité individuelle (physique ou autre). Ils ont pour eux les classes dirigeantes et le pouvoir d’Etat à leur service, et les idéologies dominantes liées aux Etats et aux classes dirigeantes.
      Ce n’est pas une supériorité individuelle d’un homme sur SA femme mais une supériorité inscrite dans les fonctionnements collectifs de la société bourgeoise.

  • Bonjour,

    Pourrais-je savoir qui est M. Robert Paris, s’il vous plaît ?

    Merci

    Anc

    • Définition est négation :

      Robert Paris n’est pas le chef d’une religion, n’est pas un chef du tout, n’est pas le dirigeant d’un courant politique ni idéologique, n’est pas l’inventeur d’une pensée quelconque, n’est pas spécialement hostile aux religions et aux religieux, n’est pas particulièrement hostile ni au bouddhisme, ni au judaïsme, ni au christianisme, ni au taoïsme.

      Robert Paris n’est pas un adepte de l’idéalisme sous aucune forme, pas davantage celle consistant à vouloir former des adeptes de ses conceptions.

  • Bouddha refusa initialement, dans l’ordre qu’il venait de fonder, sa propre tante et mère adoptive, Mahâprâjapati. C’est après l’intervention réitérée de son disciple et cousin bien-aimé Ânanda que le Bouddha aurait fini par consentir à accepter l’ordination des femmes, non sans imposer à celles-ci quelques règles particulièrement sévères (en raison de l’extrême imperfection féminine). En outre, il prédit que, du fait de leur présence, la Loi (Dharma) bouddhique était condamnée à décliner au bout de cinq siècles.

    Le bouddhisme a par ailleurs longtemps imposé aux femmes toutes sortes de tabous. La misogynie la plus crue s’exprime dans certains textes bouddhiques qui décrivent la femme comme un être pervers, quasi démoniaque. Perçues comme foncièrement impures, les femmes étaient exclues des lieux sacrés, et ne pouvaient par exemple faire de pèlerinages en montagne. Pire encore, du fait de la pollution menstruelle et du sang versé lors de l’accouchement, elles étaient condamnées à tomber dans un enfer spécial, celui de l’Etang de Sang. Le clergé bouddhique offrait bien sûr un remède, en l’occurrence les rites, exécutés, moyennant redevances, par des prêtres. Car le bouddhisme, dans sa grande tolérance, est censé sauver même les êtres les plus vils... Les femmes étaient parmi les êtres vils !!!

  • Le bouddhisme vient bien de l’histoire de bouddha si je ne m’abuse, homme ayant eu des échanges dit "impur". Quelques personnes pourraient dire qu’il n’était à ce moment pas encore bouddha... certe. .mais dans l’histoire de bouddha, au moment où se dernier allé mourir de faim c’est une femme qui le sauva, une certaine Nandabala. Sans elle bouddha n’aurait jamais compris qu’il ne fallait pas affaiblir son corps au point de ne plus pouvoir méditer et ne sera jamais devenu bouddha)... De plus il accepta les nonnes.

    Alors une question, l’ingratitude ou encore l’aspiration au rejet d’un autre esprit serait-il pas un comble dans cette "religion" ?
    A moins que ce soit la peur de constater là force de l’esprit d’une femme.
    C’est belle est bien du sexisme, puisque toute personnes ayant rejeté toute forme de bien et d’envie se retrouve irrémédiablement identique à l’autre. En "uniforme" allant dans le même sens et méditant les choses rien ne différencie des êtres sinon la noirceur d’un esprit impur....

  • Le Tibet d’autrefois n’était pas le pays de cocagne tel que se le représentent certains Occidentaux fantasmant sur le pays des neiges qui, selon certaines images d’Epinal, incarne une sorte de "Shangri-La" paisible et bienheureux avant l’invasion chinoise. Le Tibet était un pays médiéval et un royaume théocratique. Les réalités sociales étaient cependant plus complexes ou différentes de ce que la propagande chinoise instrumentalise aujourd’hui pour justifier sa politique dans l’ancien royaume du dalaï-lama. Ces mêmes réalités continuent de faire débat et divisent les chercheurs occidentaux : A. Tom Grunfeld, un sinologue canadien pourtant plutôt bien en cour à Pékin, publie des chiffres différents de ceux présentés à l’exposition dans son livre sur l’histoire du Tibet : "Le clergé et la noblesse formaient 20 % de la population et 60 % des Tibétains étaient des serfs." Le grand tibétologue américain Melvyn Goldstein confirme que le Tibet d’avant 1950 était une "théocratie féodale" dirigée par "des leaders incompétents et corrompus". Il ajoute que le servage ne signifiait pas pour autant que la société était figée et qu’il n’existait pas une certaine forme de mobilité sociale chez les serfs où se distinguaient plusieurs sous-groupes, de conditions variables.

  • Melvyn Goldstein devait préciser que les conditions de vie du serf tibétain ressemblaient fort à celles du serf de l’Europe médiévale, utilisant les écrits de l’historien français Marc Bloch. Selon ce dernier, la condition de servage supposait un statut héréditaire, permettait à l’individu de jouir de certains droits sans qu’il lui soit possible de posséder les moyens de production, en l’occurrence les terres.

    En ce qui concerne les amputations et l’énucléation, si ces formes de punitions existaient bel et bien dans le Tibet médiéval, elles n’étaient pas employées de manière systématique et le treizième dalaï-lama les avait même fait évoluer dans les années 1930 en alternant curieusement d’une année sur l’autre châtiments corporels et peine de mort.

  • Les trois principaux ordres de propriétaires qui dirigeaient le Tibet ancien vivaient principalement dans des agglomérations ou des villes comme Lhassa. Ils étaient étroitement liés par des intérêts communs. Leurs membres – les fonctionnaires, les nobles et les moines supérieurs des monastères – changeaient parfois de rôle pour constituer des cliques dirigeantes puissantes ou pour arranger des mariages entre clans du même rang social dans le but de consolider leurs alliances.

    Ils observaient également une règle stricte stipulant que les personnes de rang élevé et de basse extraction devaient être traitées différemment, ce qui, tant que le plan éthique que dans la réalité, consolidait les privilèges et intérêts des propriétaires de serfs. Les descendants des nobles restaient des nobles à jamais mais les serfs, qui constituaient la majeure partie de la population tibétaine, ne pouvaient jamais s’extraire de leur misérable condition politique, économique et sociale.

    Le degré élevé de concentration du pouvoir et le gel du passage d’une classe sociale à l’autre allaient mener tout droit à la corruption et à la dégénérescence de la classe dirigeante ainsi qu’à la stagnation et à la décadence de l’ensemble du système social.

  • Je pense que ceux qui on dit ses choses blessantes a propos des femmes ne sont guerre de vrais moines car l’un des préceptes les plus important de la religion bouddhiste est ne pas user de paroles blessantes ou dure et donc de ce fait ceux ci on enfreint une loi la et qui sait s’ils ne respectent pas celle la les quelles respectent ils vraiment ?

  • Les trois sujétions du bouddhisme sont en général énoncées comme suit : "dans sa famille, la fille doit obéissance à son père ; dans sa belle-famille, elle doit obéissance à son époux ; à la mort de son époux, la mère doit obéissance à son fils."

  • La tradition rapporte que le Bouddha refusa initialement, dans l’ordre qu’il venait de fonder, sa propre tante et mère adoptive, Mahâprâjapati. C’est après l’intervention réitérée de son disciple et cousin bien-aimé Ânanda que le Bouddha aurait fini par consentir à accepter l’ordination des femmes, non sans imposer à celles-ci quelques règles particulièrement sévères (en raison de l’extrême imperfection féminine). En outre, il prédit que, du fait de leur présence, la Loi (Dharma) bouddhique était condamnée à décliner au bout de cinq siècles.

    Bouddha :

    « Il faut se méfier des femmes. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l’eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu’elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j’ai conseillé aux disciples d’éviter les femmes. »

    Sûtra du Udayanavatsaraja-parivartah :

    « Les femmes peuvent détruire les purs préceptes

    Elles s’écartent de l’accomplir des mérites et des honneurs

    En empêchant les autres de renaître au paradis

    Elles sont la source de l’enfer »

    Le bouddhisme a par ailleurs longtemps imposé aux femmes toutes sortes de tabous. La misogynie la plus crue s’exprime dans certains textes bouddhiques qui décrivent la femme comme un être pervers, quasi démoniaque. Perçues comme foncièrement impures, les femmes étaient exclues des lieux sacrés, et ne pouvaient par exemple faire de pèlerinages en montagne. Pire encore, du fait de la pollution menstruelle et du sang versé lors de l’accouchement, elles étaient condamnées à tomber dans un enfer spécial, celui de l’Etang de Sang.

    En théorie, le principe de non-dualité si cher au bouddhisme Mahâyâna semble pourtant impliquer une égalité entre hommes et femmes. Dans la réalité monastique, les nonnes restent inférieures aux moines, et sont souvent réduites à des conditions d’existence précaires.

    Tout récemment, les médias ont rapporté le cas d’une nonne thaïe physiquement agressée par certains moines pour avoir demandé une amélioration du statut des nonnes.

  • C’est bien connu, les religions monothéistes sont maladivement misogynes. Mais peu de personnes savent que le bouddhisme ne cesse de clamer sa haine des femmes depuis 25 siècles...

  • C’est bien naturel, le corps féminin hante le monde onirique des jeunes novices bouddhistes, alors leurs maîtres martèlent le dogme : La femme est impure. Son corps comprend cinq impuretés et a par conséquent cinq obstacles de plus que l’homme pour atteindre l’éveil. " Elle ne peut être ni reine du ciel de Brahma, ni Indra, ni Mâra, ni Çakravartin, ni Bouddha ", proclame le Sutra du Lotus.

  • L’Éveillé, alias le Bouddha, répétait sans cesse :

    « La femme est plus secrète que le chemin où, dans l’eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand, et comme lui rusée. Il est rare qu’elle dise la vérité : pour elle la vérité est pareille au mensonge et le mensonge pareil à la vérité. Souvent, à un disciple, j’ai conseillé d’éviter les femmes. »

  • Bouddha :
     Gardez-vous de regarder une femme.

     Si vous voyez une femme, faites comme si vous ne la voyiez pas, et n’ayez aucune conversation avec elle.

     « Si, après tout, vous êtes forcés de lui parler, que ce soit avec un cœur pur et pensez en vous-même : « Moi qui suis un çramana, je veux vivre dans ce monde plein de péchés comme la feuille sans tache du lotus qui n’est pas souillé par la vase dans laquelle il croît. »

     « Si la femme est vieille, regardez-la comme votre mère ; si elle est jeune, comme votre sœur ; si elle est très jeune, comme votre fille.

    « Le çramana qui regarde une femme comme une femme, ou la touche comme une femme, rompt son vœu et n’est plus disciple de Çâkyamouni.

     « La puissance de la luxure est grande sur les hommes et doit être redoutée en tout temps ; prenez alors l’arc de la persévérance fervente et la flèche aiguë de la sagesse.

     « Couvrez votre tête du casque de la bonne pensée et combattez avec une ferme résolution contre les cinq désirs.

     « La luxure embrume le cœur de l’homme, quand il est ébloui par la beauté de la femme, et son esprit est désemparé.

     « O moines, bien mieux vaudrait être aveugle que d’encourager en vous des pensées sensuelles et regarder un corps de femme avec des désirs charnels.

     « Mieux vaudrait tomber dans la gueule d’un tigre furieux que d’exciter en vous des pensées de luxure.

     « La femme, dans le monde, est avide de montrer sa figure et sa taille, soit qu’elle marche, qu’elle se tienne debout, quelle soit assise ou qu’elle dorme. Même en peinture elle désire captiver par les charmes de sa beauté, et ainsi dérober aux hommes la fermeté de leur cœur.

     « Comment alors devez-vous vous garder ?

     « En regardant ses larmes et ses sourires comme des ennemis, son attitude penchée, ses bras pendants et ses cheveux dénoués comme des manœuvres en vue de prendre au piège le cœur de l’homme.

     « C’est pourquoi, je vous le dis, maîtrisez votre cœur, ne lui donnez pas une liberté effrénée. »

  • Un reportage sur le centre de retraite bouddhiste Lérab Ling, situé dans l’Hérault, à une heure de route de Montpellier, a fait savoir que le maître des lieux, un lama tibétain du nom de Sogyal Rinpoché, s’y livrait - et s’y livre encore – à d’étranges pratiques. Les humiliations publiques de ses collaborateurs, parfois agrémentées de gifles ou de coups assénés à l’aide de son gratte-dos, sont monnaie courante. Sogyal Rinpoché est également adepte des plaisanteries racistes et scande volontiers "Heil Hitler" lorsqu’il s’adresse à un disciple allemand. Celui qui avait posé en 2008 aux côtés du dalaï-lama, de Carla Bruni, Alain Juppé, Rama Yade ou encore Bernard Kouchner, reste aujourd’hui encore une figure incontournable du bouddhisme. Olivier Raurich rapporte notamment qu’"il abusait des jeunes femmes qui lui étaient confiées, pas par violence physique, mais par une emprise psychologique énorme. Mais tout cela était officiellement justifié par le concept de ’folle sagesse’, selon lequel les grands maîtres peuvent commettre des actes incompréhensibles pour le commun des mortels."

  • Si la majorité des leaders de ce monde étaient des femmes, il y aurait moins de problèmes, moins de massacres. Car, biologiquement – et ce sont les scientifiques qui le disent – les femmes ont plus de sensibilité et de compassion pour les autres. C’est un fait biologique car, les mères, ce sont les femmes.

    Même parmi les chiens ou les oiseaux, les mères sont prêtes à sacrifier leur propre vie pour sauver celle de leur petit. C’est un fait biologique, rien à voir avec la religion.

    Le Dalaï-lama (à partir de 16 min 03).

    • Il a effectivement dit cela mais cela n’efface pas tous les autres propos que nous avons rapportés... Ni les siens ni ceux des fondateurs de cette religion, ni les actes de ses dirigeants, comme d’ailleurs ceux de toutes les religions dominantes actuelles et de toutes les classes dirigeantes. Ce n’est pas particulier au bouddhisme. Le racisme contre les femmes domine le monde, le monde occidental comme les autres !

  • Dans le bouddhisme, la femme est complètement et définitivement impure. Elle est carrément une « ordure », une insulte au genre humain.

    En fait, le bouddhisme, comme toutes les religions, s’adresse aux hommes. Seuls les hommes peuvent atteindre un niveau de savoir et de pureté divine. Les femmes sont sur terre pour le distraire de ses devoirs, pour l’écarter du bon chemin, pour le détourner de ses obligations religieuses : « Les femmes peuvent détruire les purs préceptes. Elles s’écartent de l’accomplir des mérites et des honneurs. En empêchant les autres de renaître au paradis. Elles sont la source de l’enfer » (T. 11, p.543)

    Le Dalaï-Lama a écrit dans son grand ouvrage intitulé ‘‘Comme la lumière avec la flamme’’ en citant ‘‘La Précieuse Guirlande des avis au roi’’, livre fondateur du bouddhisme : « L’attirance pour une femme vient surtout de la pensée que son corps est pur. Mais il n’y a rien de pur dans le corps d’une femme. De même qu’un vase décoré rempli d’ordures peut plaire aux idiots. De même, l’ignorant, l’insensé et le mondain désirent les femmes. La cité abjecte du corps avec ses trous excrétant les éléments, est appelée par les stupides un objet de plaisir. »

    Cet extrait démontre sans aucune ambiguïté à tous que le bouddhisme est un concept extrêmement discriminatoire envers les femmes. Elles ne sont que des « ordures ». Ici, nous sommes à mille lieues de la vision des religions monothéistes qui considère la femme comme une sous-catégorie. Ici, la femme est un mal absolu qui dépasse de loin toutes les théories de supériorité. C’est une insulte au genre humain.

    Dans cet extrait, on apprend donc que la femme est complètement et définitivement impure. D’autre part, on peut, sous un certain angle, être d’accord avec ce pauvre homme. Si pour certains hommes, la femme n’est qu’un objet de plaisir et rien d’autre ? Effectivement, ils ne sont que des stupides. Mais s’ils ont de l’attirance pour les femmes et trouvent aussi auprès d’elles beaucoup de plaisirs partagés, ce n’est que la loi de la nature sinon que feraient les hommes entre eux ? Il va de soi que selon le bouddhisme, la notion du respect ne peut en aucun cas s’appliquer aux femmes : On ne respecte pas une ordure n’est-ce pas ?

    Dans le Canon Pali, qui est un des textes fondamentaux du bouddhisme (cité dans ‘‘Le Bouddha’’, Henri Arvon, PUF, 1972), le Bouddha lui-même ne cesse de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse des femmes : « Il faut se méfier des femmes. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l’eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu’elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j’ai conseillé aux disciples d’éviter les femmes. »

    Vous constaterez aisément que l’auteur de ces paroles est un grand manipulateur et un imposteur. Il parle de vérité et de mensonge. Il affirme que les femmes mélangent la vérité et le mensonge. Y a-t-il de plus mensonger et de plus calomnieux que cette affirmation ?

    La prière la plus répandue des femmes est celle qui consiste à prier fort pour renaître homme. Toutes les autres injustices dont les femmes hindouistes souffraient, le bouddhisme ne les abolit pas et ne les change pas, sauf pour les aggraver.

    Les mouvements féministes, les progressistes et tous les humanistes de la terre entière doivent réunir leurs forces pour combattre avec abnégation et détermination ces religions rétrogrades et inhumaines.

  • Bonjour,
    Sans une analyse approfondie, le texte proposé dans cet article ("La Précieuse Guirlande des Avis au Roi" de Nagarjuna cité par le Dalaï Lama dans ‘‘Comme la lumière avec la flamme’’) peut, en effet, choquer et suggérer une infériorité intrinsèque du statut féminin dans le bouddhisme. Pourtant, étant étudiant en bouddhisme tibétain depuis déjà quelques années, je proposerais une tout autre interprétation :
    Le bouddhisme est pragmatique. Tous ses textes ne visent que la pratique de la méditation et l’actualisation de ’l’éveil spirituel’. La réalisation intérieure passe par, entre autre chose, l’obtention du ’calme mental’. Cet état est une capacité à rester concentré sur un seul ’objet’ (centré en un point) pendant des heures ou des jours... Une personne ayant réalisé le premier stade peu, à loisir, rester autant de temps qu’il le souhaite concentré sans distraction. Dans l’optique de réaliser ce ’calme mental’, il est nécessaire en amont d’apaiser les attachements et le désir envers tous les objets extérieurs. Pour la plupart des hommes, le désir envers le sexe opposé sera le plus grand obstacle.
    Ce texte s’adresse donc aux hommes qui veulent atteindre ce but. C’est une méditation qui vise non pas à rabaisser l’image de la femme, mais seulement à diminuer l’attirance sexuelle et l’attachement au désir sexuel.
    Les femmes (et les homosexuels) qui étudient ce textes doivent, pour préparer et réaliser le calme mental, méditer, en amont, non pas la nature ’impure’ du corps féminin mais celui du corps de l’homme ! D’un point de vue ’absolu’ le corps de la femme n’est ni pur, ni impur tout comme celui de l’homme.
    Dans le bouddhisme, il est très facile de trouver des textes qui semblent en contradiction les uns avec les autres. Mais ces contradictions s’effacent dès lors que l’on comprend ceci : ces différents textes répondent aux problèmes d’un individu à un instant donné de sa pratique. Le bouddhisme n’est pas un dogme. Ses réponses s’adaptent constamment aux pratiquants auxquelles il s’adresse. D’où les réponses des maitres et les textes qui semblent parfois en contradiction. Le contexte est donc la pierre angulaire dans l’analyse...
    Concernant le texte extrait du livre "Comme la lumière avec la flamme" : il s’agit seulement d’un texte proposant une méditation visant à diminuer l’appétit sexuel. Éroder le désir s’effectue en analysant en profondeur, et de l’intérieur, le corps humain tel qu’il est...
    Alors, on est en droit de se demander pourquoi ce texte n’existe pas sous sa forme ’féminine’ (description du corps impur de l’homme) ? Sans doute faut-il rechercher cela du côté du contexte historique et culturel. A l’époque, les hommes étaient-ils majoritaires à pratiquer le bouddhisme ? La culture était-elle trop patriarcale ?
    Toujours est-il que de nos jours, les pratiquants du bouddhisme sont en grande proportion (dans les pays occidentaux tout du moins) des pratiquantes... Sont-elles davantage touchée par l’humanisme pragmatique, compassionné et sage de cette philosophie ?
    Quant au propos du lama décrit par Tenzin Palmo, je proposerais trois interprétations (qui ne visent à aucune prétention exhaustive) :
    1/ La réponse était celle nécessaire à la progression intérieure de la pratiquante (dans un contexte autre, la réponse aurait-été différente)
    2/ Certain lama et pratiquant ne semblent pas comprendre le côté pragmatique des textes et leur utilité, seulement, dans un contexte donné... De ce point de vue tous les lamas ne sont pas des ’bouddhas’...
    3/ Cette méditation, une fois le désir diminué, doit être ’abandonné’. Trop méditer ces sujets peu amener à des déséquilibres psychologiques dont la misogynie est un exemple (la méditation est une question de dosage : l’importance du juste milieu...).

    Conclusion : Oui nous sommes toutes et tous des mammifères. Posséder un pénis ou un vagin n’est qu’un détail sans importance pour la pratique spirituelle. Pour les personnes ayant un intérêt à la pratique spirituelle, nos particularités biologiques et psychologiques doivent être le moteur d’une réflexion visant à adapter notre pratique à nos problèmes personnels. La voie bouddhiste se réalise par la vision directe de l’absence d’un égo solide et indépendant. L’un des outils proposé, pour y parvenir, consiste à trancher toutes forme de dualisme dans notre manière de ’penser’ le monde (voir par exemple le texte Zen « L’harmonie entre l’unité et la multiplicité » (Sandokaï) dans « La source brille dans la lumière » de Shunryu Suzuki, col. ’Spiritualités vivantes’ Ed :Albin Michel)
    Instrumentaliser les textes bouddhistes pour en déduire ou promouvoir des opinions tranchées et dualistes sur le statut homme/femme (ou sur tout autre sujet) semble donc être en contradiction avec le chemin proposé par cette philosophie.

    Merci aux auteurs de ce site.
    Emmanuel D. Toulouse (22/11/2016)

    • Cher lecteur, tu as tes convictions, visiblement et c’est tout à fait ton droit. Le bouddhisme n’est pas moins respectable qu’une autre religion mais pas plus non plus.

      Tu écris :

      « Concernant le texte extrait du livre "Comme la lumière avec la flamme" : il s’agit seulement d’un texte proposant une méditation visant à diminuer l’appétit sexuel. »

      Mais on pourrait se demander pourquoi ne pas dire que l’appétit de l’homme est parfois impur au lieu de dire que c’est le corps de la femme qui l’est ?

      On pourrait aussi se dire pourquoi l’appétit sexuel serait-il à combattre en soi, en général, hors de tout contexte ?

      Tu peux voir cette religion avec des yeux d’amour, je ne crois pas que le texte dise autre chose que ce qu’il dit ni soit interprétable autrement : la femme est fondamentalement impure !!!

    • (J’expose dans ce message une interprétation des enseignements bouddhistes peut-être trop personnelle… J’assume entièrement et personnellement toute erreur d’interprétation et m’en excuse par avance auprès des lecteurs/lectrices spécialistes.)

      Bonjour M. Paris,

      Oui, tout à fait, le bouddhisme n’est pas moins respectable qu’une autre religion mais pas plus non plus. La culture humaine est riche de voies spirituelles et philosophiques, chaque individu peut suivre et/ou construire le chemin qui lui correspond.

      Le bouddhisme n’a pas de texte fondateur à proprement parler. Les soutras du Canon Pali sont une compilation d’enseignements oraux du bouddha achevée par ses disciples à sa mort. C’est avant tout une tradition orale. Beaucoup de ses enseignements sont des commentaires des soutras et des commentaires de commentaires enseignés par de grands disciples ayant vécu au long des siècles. Ces enseignements sont tous, et sans exceptions, des posologies applicables à l’esprit du pratiquant. Les textes bouddhistes contiennent une multitude de posologies, que le pratiquant utilise (médite) en fonction de ses problèmes du moment, tout comme l’on ingurgite un médicament en fonction de sa maladie. Ces médicaments visent à équilibrer l’esprit du pratiquant en développant les qualités psychologiques bénéfiques pour lui-même et autrui (ouverture, patience, amour, compassion, concentration…). Le bouddhisme est un corpus d’outils psychologiques pragmatiques. L’astuce de la méditation bouddhiste consiste à appliquer encore et toujours une ‘force’ opposée pour remettre l’esprit ‘à l’équilibre’, dans un état serein (cet état n’est pas le but principal mais est necessaire pour aller plus loin dans le cheminement). Par exemple, si nous avons des tendances à la colère, nous méditerons ses inconvénients (physiques et psychologiques) et méditerons également les bienfaits de la patience. Le but consiste à se défaire progressivement de nos habitudes psychologiques nuisibles à notre propre personne (nous empêchant d’être heureux) et par voie de conséquence, nuisibles aux autres individus (nos proches par exemple).

      La méditation mentionnée dans l’article ("La Précieuse Guirlande des Avis au Roi" de Nagarjuna) insiste sur l’aspect impur du corps car, du point de vue bouddhiste, un esprit, perturbé par le désir sexuel, perçoit son objet d’attirance comme pur et parfait. Ce désir est basé sur une surestimation des qualités du corps humain (que se soit celui de l’homme ou de la femme, il n’y a pas de différence). Pour contrer cette habitude psychophysiologique libidineuse, il faudra entraîner notre esprit à changer de point de vue sur l’objet désirable. Cela se fera en l’analysant en profondeur, de l’intérieur (avec l’œil de l’imagination) de sorte à voir son côté ’impur’. Cela ressemble à une forme d’autopsie imaginaire où l’aspect idyllique et pur du corps de l’être désiré s’étiolera au fur et a mesure de la méditation. Il apparaîtra d’une manière beaucoup plus réaliste et beaucoup moins désirable…

      Dans cette optique, et pour répondre à votre question : méditer l’aspect impur du désir sexuel ne sera pas efficace. En effet, comment méditer cela concrètement (la méditation ne consiste pas à penser : « le désir sexuel est impur ») ? Notre esprit n’adhérera pas à cette façon de percevoir le désir et cela ne le diminuera pas. Essayez les deux méthodes et jugez par vous-même…

      Cette méditation sur ‘le corps tel qu’il est de l’intérieur’ ne se pratique pas hors de tout contexte et les enseignants ne conseillent pas ce genre de méditation aux laïcs. Elle sera utile aux moines et aux nonnes pour diminuer leur libido. Pour les laïcs, elle est utile seulement dans le cas de longue retraite de méditation visant à obtenir un haut niveau de concentration (‘calme mental’). Par exemple, durant la retraite, si une trop forte énergie sexuelle submerge le pratiquant, il pourra avec cette méthode, saper ce désir et diriger l’énergie, par sublimation, dans la pratique de la concentration.
      En dehors de ces contextes très particuliers, cette méditation n’a, à ma connaissance, aucune utilité.

      Les enseignements du bouddhisme ne sont pas dogmatiques. Ils ne s’intéressent pas au statut de ceci ou de cela mais visent à entrainer notre esprit à atteindre un état libre des opinions dualistes et de toute forme d’attachement (surtout celui à notre égo...) : Le désir sexuel n’a rien d’impur, le corps de la femme tout comme celui de l’homme n’a rien d’impur non plus. Ces trois objets ne comportent pas davantage de qualités de pureté. Ces qualités de pureté ou d’impureté n’apparaissent que dans l’interdépendance entre les objets et l’esprit qui les conçoit ainsi. Simple imputation, simple désignation, simple conception, rien de concret et d’absolu en soi.

      De mon point de vue, le bouddhisme –ou toute autre voie spirituelle, philosophique ou religieuse- n’a pas de qualité, en soi, susceptible d’améliorer la condition humaine, notamment le statut de la femme dans notre société fortement phallique. Tout comme la masse des particules élémentaires dans le modèle standard, n’est pas une propriété intrinsèque de celles-ci, mais se trouve être une propriété émergente liée à leur interaction avec un champ scalaire (celui de Brout-Englert-Higgs), les qualités du pratiquant émergent de l’interaction avec les enseignements qu’il pratique (*)… Ainsi, ce sont seulement les qualités spirituelles que les femmes et les hommes auront développées qui seront porteur d’espoir pour l’humanité et non telle ou telle philosophie. Dans cette perspective, si le texte présenté dans cet article était une vue profonde du bouddhisme, les pratiquants (et pratiquantes) ne devraient-ils pas êtres tous sexistes ?

      Je vous ai humblement proposé un autre angle d’approche (peut être un peu moins aigu ?). Une interprétation ‘de l’intérieur’, en tant que pratiquant. Mais je comprends que vous ne soyez pas convaincu. Le bouddhisme bénéficie souvent d’une aura positive en occident. Il est souvent méconnu, qu’a l’instar des religions monothéistes, l’historicité bouddhiste comporte également son lot de contradictions et de tâches douloureuses. Toutefois, il serait tout de même regrettable de limiter son jugement sur la profondeur de cette philosophie à ces douloureuses tâches...

      Encore merci d’avoir publié le message précédent et d’y avoir répondu si promptement !

      Amicalement
      Emmanuel D. Toulouse (26/11/2016)

      (*) : J’apprécie particulièrement cette analogie car dans le mécanisme BEH, à ma connaissance, l’interaction constante avec le champ de Higgs n’engendre aucun effondrement du vecteur d’état des particules (ou celui d’un quelconque système quantique). Par analogie, la philosophie est le champ et le pratiquant est la particule : le pratiquant voit émerger, dans l’interaction, ses qualités tout en lui laissant toute latitude sur son chemin… (Je reste conscient que cette liberté psychologique n’est malheureusement pas l’apanage de tous les pratiquants de voie spirituelle…Mais, l’est-elle pour ceux qui ne suivent aucun chemin ?)

    • « La méditation mentionnée dans l’article ("La Précieuse Guirlande des Avis au Roi" de Nagarjuna) insiste sur l’aspect impur du corps » dites vous, mais nous remarquons que le bouddhisme ne dit pas aux hommes qu’ils sont impurs mais surtout que les femmes sont impures, sales et que leur attirance est horrible. Désolé, mais c’est ce message qui est horrible !!!

    • Bonjour,

      Pas du tout.
      Le bouddhisme dit qu’idolâtrer un corps impur est une ânerie.

      Et ne vous est-il pas venu à l’idée, que le fait qu’il ne s’adresse pas aux femmes, révèle plutôt que sur ce sujet, il leur reconnait un détachement que les hommes n’ont pas.

    • Ne pas s’adresser aux femmes devient un bienfait quand on prêche la haine du corps des femmes ?!!!

  • Les femmes sont la vie.

    Les femmes sont merveilleuses, maîtresses du coeur, de l’humilité, de la sagesse et du don de soi sur terre.

    L’essence de la vie est essentiellement féminine.

    Quand je lis un texte qui nie le potentiel des femmes, j’ai envie de rire aux éclats !!!

    Nier les femmes c’est nier la vie.

    On sait tous que seul l’ignorance peut oublier ça.

    Allons mesdames, vous êtes belles et tellement plus réceptives, sensibles et éveillées que nous.

    La suprême vertu est omniprésente, comme l’eau elle traverse tout les êtres sans effort.

    Je vois la nature de l’éveil très présente dans toutes les femmes autour de moi.

    En tant qu’homme je représente, la domination, la guerre, la hiérarchie, le mental, la violence.

    Tout ce que je rejette.

    J’ai presque honte d’être un homme sur cette planète.

    Le Taoïsme dans sa forme la plus ancienne, connais bien l’infinie puissance du féminin.

    L’absolue matrice de la vie.

    Mon seul plaisir en tant qu’homme est de voir le sourire de ma femme, et tout l’amour qu’elle porte en son coeur.

  • Ce n’est pas seulement les femmes qui étaient opprimées sous le féodalismes des chefs religieux bouddhistes au Tibet !

    En 1953, les serfs, exploités par les moines, étaient environ 700 000 personnes sur une population totale estimée à 1 250 000, et formaient la majeure partie de la population. Ceux-ci (56% de la population) étaient considérés comme des êtres inférieurs. Le simple fait de toucher à un maître pouvait signifier le fouet pour le serf fautif.

    Les maîtres étaient si distants des serfs que, sur la majeure partie du territoire tibétain, ces deux classes sociales parlaient une langue différente !

    Certaines personnes appartenaient même à une classe sociale inférieure aux serfs. Les esclaves représentaient 5% de la population. De plus, un grand nombre de moines étaient, en fait, des esclaves en robe (10% de la population).

    Et tout ceci n’était rien en comparaison avec le sort réservé aux femmes. Le mot femme, en tibétain (kiemen) signifie littéralement naissance inférieure. Il était interdit aux femmes de lever le regard plus haut que la hauteur des genoux d’un homme lui faisant face, en signe de soumission !

  • Merci à Emmanuel D pour sa réponse époustouflante de vérité sur le sens de la pratique bouddhiste. Et il est très important de faire la différence entre le sens définitif des paroles du Bouddha et son sens relatif, à un instant donné pour une personne précise dans son contexte.
    Si nous sommes emplis de notre propres névroses et que nous les réalimentons en permanence, ça ne va pas faire avancer le schmilblick.
    Emmanuel D touche un point crucial lorsqu’il exprime le sens de la pratique, le dogme en soi ne sert qu’à amener le pratiquant à l’ouverture vers l’amour illimité (mais non, pas l’ouverture d’autre chose)
    Le point crucial de cet article touche surtout au fonctionnement de domination propre à l’humain, et surtout son habitude mentale à voir toujours chez l’autre le Mal et chez lui le Bien. Ce qui compte c’est la remise en question de nos fonctionnement mentaux : se remettre profondément en question pour se regarder sincèrement en face, c’est l’émancipation de l’humain, qu’importe sa manière, son approche.
    Mais seul, l’Ego : l’individualisme, fini toujours par tourner en rond et il a besoin de modèles, de pédagogies transformatrices (ça aide) pour voir la réalité telle qu’elle est et non telle qu’il (l’Ego) se la projette.
    Les religions ancestrales qui ont évoluées au fils de millénaires de pratiques, construites par des érudits pratiquants authentiques constitues de bonnes bases d’approche pour un novice (le cumul de millions d’heures de pratiques méditatives aide celui qui a quelques heures de pratiques).
    Ensuite, ce que le hommes font de leur religion, c’est une autre histoire, mais doit-on condamner toutes les religions parce qu’elles sont souvent mal comprises, mal interprétées ?
    La domination masculine a toujours été et de tous temps, confortée par les pouvoirs établis car " pour contrôler un peuple, il faut d’abord soumettre les femmes " ainsi ceux qui se sentent valorisés en rabaissant l’autre conforte le système de domination.
    Le problème ce n’est pas la religion, c’est l’humain qui ne fonctionne que dans un mode binaire : soit je te domine, soit tu me domines (même dans les conversations). La pensée bouddhiste fonctionne en mode tétralemme (canon Pali).
    https://kawaweb.wordpress.com/

  • Fort heureusement n’exister pas que des des cultes tantriques partriacales.

    Celui de Yogi Bhajan donne une place importante à la femme.

    Yogi Bajhan aimait profondément les femmes. Il leur a beaucoup parlé et les a entraînées spécialement dans le Kundalini Yoga.

    Et il nous invite à voir Dieu en tout sinon, on ne peut pas voir Dieu du tout.

    Une des citations du maitre Tantrique pour les femmes :

    "Chaque femme a tout le pouvoir de Dieu
    sans même avoir à le demander.
    Mais elle doit le reconnaitre".
    Yogi Bhajan

    "Quand une femme est détendue elle est automatiquement intuitive" Yogi Bhajan

  • Même s’il existe des gens qui se disent religieux juifs pour former des rabbins femmes cela ne change pas le caractère antifemmes du judaïsme !!!

  • en réfléchissant un peu on l’homme aurait pu broder toute l’histoire de siddharta. je pense qu’il lui ait arrivé quelque chose à siddharta, et ça ne peut que être cette expérience de l’éveil. le bouddhisme c’est original. on aime bien dans un premier temps les valeurs qu’il avance, ça nous change déjà un peu, on est moins bougre, mais toujours autant occidental. y a des sujets de bases à côtoyer et à digérer lorsque on souhaite aller plus loin, étudier le dharma. à ce moment là, ce n’est pas certain qu’on ait bien compris ce qui siddharta a réalisé, ce qu’il propose réellement !
    mais la nature de bouddha est en nous tous. homme et femme ! si un jour on développe la question de l’érotisme dans sa vie d’adulte, je dirais qu’avec une femme le plaisir peut passer par différents endroit de son corps. Est ce que Marie a vraiment fait un bébé toute seule ? est ce que siddharta est le seul à s’être éveillé depuis 2500 ans ? ce qui est certain c’est qu’il y a une différence entre celui qui meurt sans s’éveiller et celui qui meurt mais ayant ce vécu de l’éveil. toutefois j’ignore ce qu’on peut emmener avec soi dans conscience primordiale. je pense que tout le syncrétisme bouddhiste peut attirer l’attention pour disons faire le premier pas !
    j’ignore où en est le karma de chaque individu, de chaque femme, mais je pense que siddharta s’était dit que la rencontre des deux sexes laïcs ou dans la vie monacale serait une adéquation difficile voire impossible. je ne parle pas de la dualité vis à vis du modèle économique qui tourne au tour d’un nombre, mais je pense qu’il faut un bon bouddhisme pour bien digérer.

    german

    • Vous dites : "il faut un bon bouddhisme pour bien digérer."

      Encore faut-il digérer une religion qui dit que la femme est une saleté !!!

    • je n’ai jamais rien lu de cela dans mon chemin de méditant. je sais bien qu’il se dit toujours des choses pas jolies jolies sur le bouddhisme. on peut critiquer cette de la "folle sagesse" alors qu’on doit montrer l’exemple. donc il faut être juste dans son chemin et au possible en construisant son propos phrase.
      oui la femme a des règles chaque mois. à priori la sportive de haut niveau n’en a pas pendant son activité. on est tout de même 2017, tout le monde sait maintenant que la femme est faite autrement ! ceci dit on aurait pu pointer du doigt la façon dont est fait l’homme, drôle de truc ces boules qui fabriquent ces petits trucs qui...gigotent.

      je pense que ce qu’il faut retenir pour la femme bouddhiste, c’est qu’elle ne doit pas oublier que son vagin a à l’origine une fonction. et que si on développe son acquis érotique à l’âge adulte, qu’on peut faire des choses avec son anus.

      mais tout comme la sportive de haut niveau, il faut prendre conscience de ses sens, et de ne pas abuser de soi ! je pense que le temps, de la méditation qualitative, la qualité des acquis bouddhistes sont liés à notre quotidien.

    • Drôle de truc aussi, ce lecteur : tu peux aussi nettoyer par terre avec ta tête mais tu peux peut-être en faire autre chose que mépriser les femmes !

    • tout le monde ne méprise pas les femmes. il faut faire attention à ce genre constructions généralistes. je crois que siddharta disait aussi de faire attention à un parler correct.
      quant à toi n’idéalise pas trop le genre féminin ! je pense qu’il faut à un moment donné que ce soit moins viscérale. je dis ça au cas ou tu étudies le dharma. les bouddhistes qui ont travaillé un peu...voient bien qu’on n’est plus un occidental à la con. je pense que ça ne doit pas être simple de se coltiner le karma d’un occidental ou d’un groupe !

      je ne sais pas ce qu’il y a au-delà de l’univers. je l’imagine. mais je note en me regardant dans le miroir qu’il y a autre chose en nous que notre simple forme. cette forme que nous perdons en "mourant". à priori avec cette étape qu’est l’éveil...le simple fait d’avoir la confirmation de ce que devient notre conscience primordiale, suffirait au ravissement. donc fini la dualité. Qui serait assez idiot pour perdre son temps à dénigrer ? je pense qu’il faut préserver la vie sous la forme humaine. l’évolution demande du temps. et dans l’immédiat à notre échelle, je pense qu’il faut encore penser à l’homme et à la femme. peut être que je m’attache encore un peu trop ? :)

      german

    • effectivement, homme de peu, apprend à parler correctement du con et du cul de la femme !!!

  • Le bouddhisme présente la sexualité comme le principal ennemi…

    Voir cet interview du bouddhiste Bhante Gunaratana :

    Simon Alev : Pourriez-vous entrer un peu plus dans le détail des raisons pour lesquelles la sexualité doit être transcendée pour que l’on puisse progresser sur le chemin spirituel ?

    Bhante Gunaratana : Parce qu’aussi longtemps que vous êtes dedans, votre esprit est encombré, assombri et confus. Vous êtes plongé dans la jalousie, la peur, la haine, la tension et ainsi de suite - tous les soucis qui résultent du désir sexuel. Alors, si vous voulez être libéré de tout cela, vous devez d’abord vous débarrasser du désir sexuel. A vrai dire, certaines personnes n’aiment pas la phrase "se débarrasser de" ; certaines personnes préfèrent des mots comme "transcender" ou "transformer". Sûrement, disent-elles, nous pouvons transformer le désir sexuel en non-désir sexuel !

    Simon Alev : Quelles est la différence entre "transcender" et "se débarrasser de" ?
    Bhante Gunaratana : Certains termes sont plus proches du sens réel, et d’autres sont ce que l’on peut appeler des euphémismes, plutôt que des termes fortement négatifs. Ces gens aiment dire "transcender" ou "transformer" plutôt que "se débarrasser de" parce qu’ils aiment les mots enrobés de sucre. Ils se sentent mieux ainsi.

    Simon Alev : Mais ce dont vous parlez en fait, c’est de se débarrasser du désir sexuel ?

    Bhante Gunaratana : Exact. Mais quand vous dites "se débarrasser de" c’est si fort, si négatif, que les gens se demandent : "Comment puis-je me débarrasser de quelque chose ?". Alors que si vous dites "Transformons-le en quelque chose d’autre", eh bien il peuvent plus facilement l’accepter.

    Simon Alev : Dans les enseignements du Bouddha sur la sexualité, la sexualité était-elle considérée comme intrinsèquement négative ?

    Bhante Gunaratana : Le Bouddha a enseigné qu’aussi longtemps que l’on est engagé dans une activité sexuelle, on ne s’intéresse pas à la pratique de la vie spirituelle ; les deux ne vont tout simplement pas ensemble.
    Mais quand il a donné son enseignement graduel vers l’Eveil, il a dit aussi que la sensation de convoitise, de sexualité, comporte du plaisir. Il n’a pas nié le plaisir. Il y a du plaisir. Ensuite vous vous rendez compte que ce même plaisir devient déplaisir. Graduellement, alors que la fièvre initiale du désir sexuel s’estompe, les gens commencent à se quereller. Car du désir sexuel naît la peur, du désir sexuel naît l’avidité, du désir sexuel naît la jalousie, la haine, la confusion et le combat ; toutes ces choses négatives naissent du désir sexuel. Et par conséquent, ces choses négatives sont inhérentes au désir sexuel. Et si nous voulons nous en rendre compte, il n’est pas besoin de regarder plus loin que notre propre société. Ouvrez seulement les yeux et regardez autour de vous. Combien de millions de personnes se battent à cause de leur désir sexuel - maris, femmes, petits amis, petites amies, petits amis, petites amies, petites amies ?! Que vous soyez hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, cela n’a pas d’importance. Aussi longtemps que vous êtes dans ce désir, il est inévitable que vous ayez ces problèmes - dispute, déception, colère, haine, meurtre - tous sont impliqués. Alors, comme il a vu le problème inhérent à la sexualité, le Bouddha a dit qu’il était mieux de contrôler et de discipliner nos sens pour avoir une vie calme et paisible.
    Mais on doit le faire graduellement, lentement, avec discernement et pas abruptement. Cela ne peut pas être forcé. Il faut que ce soit fait avec une compréhension profonde. Si les gens ne comprennent pas cela et essayent de s’arrêter tout d’un coup, ils auront davantage de frustration, de peur et ainsi de suite. Et donc, dans son enseignement graduel, il a dit qu’au début il y a du plaisir dans les activités sexuelles, et puis qu’il y a des inconvénients, et puis qu’il y a des problèmes. Et ce n’est que quand vous voyez les problèmes qu’alors vous commencez à réaliser que ces inconvénients, ces négativités sont inhérentes à la sexualité - ils sont intrinsèques. Ces troubles, ces problèmes, sont intrinsèques au désir sexuel.

    Simon Alev : Particulièrement de nos jours, cela pourrait être considéré comme une vision très radicale.

    Bhante Gunaratana : Certainement. Mais vous savez, ce n’est que quand les gens se sont écartés de ces choses, ce n’est que quand ils sont restés éloignés de ce type d’enseignements et qu’ils sont partis à un million de kilomètres dans le temps et l’espace, que cela leur apparaît radical - quand ils se retournent et regardent la racine de leur problème. Ils ont tourné le dos si longtemps, sont allés si loin dans le temps et l’espace, que, quand ils regardent en arrière, ils pensent : "Oh, bon sang ! Comment puis-je m’en débarrasser maintenant ? Je suis allé si loin, je m’y suis plongé si profondément." Alors cela leur apparaît radical. Bien sûr que c’est radical !

    Simon Alev : J’étais en train de penser, pendant que vous parliez, que parce que vous avez passé si peu de temps sur le plaisir sexuel et tellement plus sur tous les inconvénients, beaucoup de gens...

    Bhante Gunaratana : Oui ! Pour si peu de plaisir, tant de souffrance, n’est-ce pas ?

    Simon Alev : Précisément

    Bhante Gunaratana : Vous avez raison. Les gens ne veulent pas y penser. Les gens veulent toujours entendre ce qu’ils aiment entendre. Mais nous ne voulons pas dire cela ! Que les gens l’aiment ou pas, nous voulons dire la vérité. Nous ne devrions pas avoir peur de dire la vérité. Que le monde l’accepte ou pas... Bien, c’est un autre sujet. Que pouvons-nous faire ?

    Simon Alev : Lorsque nous cherchions une citation du Bouddha concernant ses sentiments vis-à-vis de la sexualité, nous sommes tombés sur ce passage, de La Vie du Bouddha :

    " Homme malavisé, ce serait mieux pour vous (qui avez quitté votre foyer) que votre membre soit entré dans la bouche d’une vipère ou d’un cobra venimeux, affreux, plutôt qu’il ne soit entré dans une femme. Ce serait mieux pour vous que votre membre entre dans un four de charbons brûlants, flamboyants, rougeoyants, plutôt qu’il n’entre dans une femme.
    Pourquoi cela ? Dans les premiers cas vous risqueriez la mort et des souffrances mortelles, mais vous ne réapparaîtriez pas, à la dissolution du corps après la mort, dans un monde de privation, dans une destination malheureuse, en perdition, en enfer."

    CONCLUSION : c’est l’attirance du corps de la femme qui empuantit le cerveau de l’homme !!!!!

  • Le bouddhisme bénéficie en Occident, fallacieusement, d’une aura de respect et de déférence, ceci participant de son image de non-violence, de sagesse et de sainteté, image qui est pourtant bien loin de correspondre à la réalité des faits. L’histoire démontre ainsi que le bouddhisme, loin d’avoir été la douce et bienfaisante école diffusant les préceptes du Bouddha (l’Eveillé), fut une entreprise qui ne dérogea pas à la règle commune de toutes les institutions religieuses mondaines, et épousa, avec un enthousiasme certain qui se traduira par des exactions sanguinaires, les thèmes les plus éculés de l’agressivité guerrière et belliqueuse, et, sous prétexte d’une ouverture « non-dualiste » à l’ensemble de la réalité phénoménale, se livra avec délectation au jeu pervers des déviations sexuelles outrées issues des reliquats des anciens cultes issus directement des tendances déviées du chamanisme.

    Le bouddhisme tibétain est assez représentatif de cette attitude, ses différentes tendances ayant toujours exercé un pouvoir s’imposant comme une théocratie relativement oppressive et contraignante pendant des siècles. En effet, le Tibet fut soumis à un régime exclusif de servage exercé par les propriétaires terriens nobles, fonctionnaires et moines " bouddhistes ", servage souvent très oppressif : « Dans le Tibet, les prêtres détiennent la toute puissance, il s’agit d’une théocratie authentique où les pouvoirs absolus sont entre les mains d’un dieu réincarné. Les lamas ne sont plus seulement les juges, les instituteurs et les médecins, ils sont encore les plus riches propriétaires fonciers, les chefs politiques ; outre les revenus qu’ils retirent des fermiers, ils exigent cadeaux et monnaies pour toute visite rituelle, toute bénédiction, toute cérémonie, la simonie est une loi rigoureusement appliquée.... » (R. Loup, Martyr au Tibet, Fribourg, 1950) .

    De son côté, dans « Visa pour le Tibet » Alan Winnington parlera du lamaïsme comme d’une « religion mécanique » considérant le travail des classes laborieuses comme dû par simple obligation naturelle à l’égard des moines qui n’hésitèrent nullement à s’allier aux nobles pour les exploiter d’une manière scandaleuse. Son constat sur l’état de pauvreté indigente de la majorité des laïcs est frappant. Les châtiments corporels étaient d’une barbarie primaire, sachant que, du début du dix-septième siècle jusqu’au sein du dix-huitième siècle, les écoles rivales (Nyingmapa, Sakyapa, Kagyupa, Guélugpa) se livrèrent à des affrontements armés et à des exécutions sommaires d’une rare férocité, ce qui n’est pas sans quelques rapports avec l’univers spirituel du panthéon bouddhique, fleurissant de divinités plus terrifiantes et courroucées que franchement paisibles, images destinées à frapper l’imaginaire des fidèles, courbant l’échine devant une religion médiévale chargée d’un paganisme idolâtre exaltant les éléments naturels et les forces intermédiaires (esprits, puissances, etc), usant et abusant de la sorcellerie, ployant devant des superstitions ridicules, et surtout sollicités dans l’observance des préceptes en raison de leur « bienveillance matérielle », sonnante et trébuchante (au sens propre et figuré) à l’égard des religieux.

    Il apparaît ainsi, que loin d’avoir été le royaume idéal consacré à « l’Eveil » selon les caduques images d’Epinal, le Tibet vécu dans l’oppression obscurantiste d’une religion théocratique se distinguant par un cléricalisme infiniment supérieur aux pires égarements du christianisme ; n’oublions-pas que dès le treizième siècle l’Empereur Kublai Khan créa le premier Grand Lama qui devait présider tous les autres lamas à l’instar d’un pape qui préside ses évêques. Plusieurs siècles plus tard, l’Empereur de Chine envoya une armée au Tibet pour soutenir le Grand Lama, un homme ambitieux de 25 ans, qui s’était alors donné le titre de Dalaï (Océan) lama, dirigeant l’ensemble du pays (ce n’est d’ailleurs pas une mince ironie de l’histoire que de constater que le premier Dalaï-lama fut installé par une armée chinoise…).

    Pour élever son autorité, le premier Dalaï-lama saisira les monastères qui n’appartenaient pas à sa secte, et détruisit même les écritures bouddhistes qui étaient en désaccord avec sa revendication à la divinité. Le Dalaï-lama qui lui succéda poursuivit une vie sybaritique, jouissant de la compagnie de maîtresses licencieuses excitées par les pratiques tantriques les plus « endiablées », faisant la fête et agissant d’une manière peu conforme à une divinité incarnée. Pour cela, ce que nous cachent les pieuses hagiographies des ignorants bouddhistes occidentaux, il fut éliminé par ses prêtres. D’ailleurs durant 170 ans, malgré leur statut reconnu de « dieux », cinq Dalaï-lama furent assassinés par leurs grands prêtres ou par d’autres courtisans !

    Bernard Faure

    • supposons qu’une fillette n’est pas encore de vie sexuelle, mais qu’elle y pense assez souvent pour ne pas dire assez fortement. si elle devait en parler maintenant, que penseriez vous ! ensuite supposons qu’elle ait enfin ce qu’elle veut, et si elle devait en parler cette fois ci qu’en penseriez vous !
      mais le plus dingue, serait de se demander quelle jeune femme préférer ! celle qui était vierge, ou celle qui enfin de compte sait de quoi elle parle ?

      or tout ça pour quoi faire ? et bien le dharma c’est pareil ! on ne va pas tourner en rond toute sa vie avec l’étude...

      bon, concernant le bouddhisme tibétain, il incarne la loco - motive, on sait pourquoi. je me demande même si les chinois sont certains d’avoir flingué les bons bonhommes...c’est comme ça, il y a eu un premier, et la tradition des dalaï lama a vu le jour.
      bon notons que siddharta n’a pas laissé de notes. et qu’à priori, on n’est pas certain des premières restitutions des paroles du maître...entre 100 et 400 AP JC. siddharta c’est environ 530 AV JC...de quoi perdre une page ou deux !

      moi je suis disposé à boire un coup et faire l’amour avec une none bouddhiste. je suis certain qu’elle s’en trouverait pas pire ni moins avancée qu’avant de m’avoir connu. mais bon je pense aussi que je suis un mec bien ! :)

      german

    • La jeune fille, qu’elle soit vierge ou pas, ferait bien de ne pas suivre un bouddhiste comme ça !!!

    • pourtant, qui parle en ce moment ? ;)

      german

  • Pour la première fois, Matthieu Ricard, proche conseiller du dalaï-lama, qualifie d’"inadmissibles" les agissements de Sogyal Rinpoché. Régulièrement brocardé pour ses violences et abus sexuels, le lama qui officie dans l’Hérault jouissait jusqu’à maintenant d’un silence total de la part des plus hautes instances du bouddhisme tibétain.

    Depuis des années, le lama Sogyal Rinpoché agit en toute impunité, dans son centre de retraite situé dans l’Hérault, mais aussi ailleurs en Europe et dans le monde. Malgré sa position à la tête d’une association bouddhiste d’envergure internationale (Rigpa), aucune des plus hautes autorités bouddhistes n’a jusqu’à maintenant dénoncé les abus sexuels dont le tibétain est régulièrement accusé. Hier, Marianne publiait de larges extraits d’une lettre signée par huit de ses plus proches disciples, qui révélait des détails inédits et glaçants sur la violence des pratiques du maître. Suite à nos sollicitations, le plus célèbre moine bouddhiste de France et proche conseil du dalaï-lama, Matthieu Ricard, a fini par envoyer un texte de réaction à notre journal.

    « Je connais personnellement deux des auteurs de la lettre récemment envoyée à Sogyal Rinpoché et suis convaincu qu’ils sont honnêtes et que leur parole est fiable, écrit le co-auteur du best-seller Trois amis en quête de sagesse. Les comportements décrits dans cette lettre et dans d’autres témoignages passés sont à l’évidence inadmissibles, du point de vue de la morale ordinaire et à plus forte raison de l’éthique bouddhiste, notamment du fait que les comportements incriminés ont été sources de nombreuses souffrances ».

  • Sogyal Rinpoché a beau avoir été adoubé par le dalaï-lama et Matthieu Ricard lors de l’ouverture de son temple en 2008, charge aux disciples, et à eux seuls, de démasquer l’imposture. « Ce n’est pas notre rôle d’œuvrer en justiciers », affirme Ricard.

  • A ceux qui accusent le dalaï-lama (ci-contre aux côtés de Sogyal Rinpoché) de s’être tu pour des raisons financières ou pour protéger le bouddhisme, Matthieu Ricard oppose un démenti catégorique. Selon lui, le seul rôle qui incombe au maître spirituel est de « servir de référence en enseignant et en incarnant clairement ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour être un pratiquant du bouddhisme digne de ce nom ». Et pour expliquer que l’organisation de Sogyal Rinpoché, Rigpa, figure à la liste des donateurs de sa propre association Karuna shechen, il évoque une donation d’à peine 5 240 € en 2015, destinée aux victimes du tremblement de terre au Népal.

  • En Occident, cette religion est vue comme prônant la non-violence. Pourtant, en Asie du Sud-Est, des communautés musulmanes sont la cible d’exactions perpétrées par la majorité bouddhiste.

    • En Asie du sud Est les Bouddhistes pourtant pacifique sont bien obligé de se défendre devant les incessantes agressions des Musulmans, qui égorgent des moines, des moinillons, violent des femmes etc... Faut dire la vérité et pas que dans un sens. Partout ou il y a l’Islam il y a de la violence de part le monde. C’est la triste réalité !

    • C’est surtout un triste mensonge : les bouddhistes ne font pas que se défendre. Voir le nouveau dirigeant Modi de l’Inde, ancien pogromiste bouddhiste anti-musulman violent. Voir les violences de la dictature birmane. Bush père,lui, prétendait organiser une nouvelle croisade chrétienne contre l’islam !!! On voit le résultat !!!

  • À Bali, les femmes sont bannies des temples bouddhistes le temps de leurs règles. Elles n’ont pas le droit non plus d’entrer dans une cuisine et doivent porter les mêmes vêtements pendant toute la durée de leurs règles. Au Népal, les femmes sont même bannies de chez elles ! Les pays occidentaux ne sont pas épargnés par ces mythes d’une autre époque qui veut que les femmes réglées soient sales, impures et méritent donc d’être rabaissées pendant cette période de leur cycle. Ainsi, en Angleterre à la fin du XIXe siècle, le célèbre Bristish Medical Journal avait publié un ensemble de lettres de médecins qui assuraient qu’une femme, au milieu de son cycle, abîmait le jambon qu’elle touchait. Si cette croyance s’est depuis dissipée, il n’est pas difficile de voir que le sang menstruel est toujours frappé de censure dans nos pays. Il n’y a qu’à voir le liquide bleu qui s’y substitue dans nos fameuses publicités pour des serviettes hygiéniques.

  • Ainsi, en Birmanie, le bouddhisme n’adoucit pas les moeurs...

    Agé de 45 ans, le Vénérable Wirathu est moine bouddhiste à Masoeyein, monastère parmi les plus influents de Mandalay. Il s’est notamment fait connaître à travers la campagne « 969 », d’inspiration nationaliste et à qui il est fait le reproche de favoriser la diffusion de sentiments hostiles aux musulmans et à l’islam au sein de la majorité bouddhiste de la population. Lors des troubles en Arakan, l’an dernier, il avait pris la tête des moines réclamant la déportation des Rohingyas hors de Birmanie ; en octobre, il avait organisé les manifestations visant à empêcher l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) d’ouvrir un bureau de représentation à Rangoun. En 2003, sous le régime de la junte militaire, il avait été arrêté et condamné à vingt-cinq ans de prison pour incitation à la haine entre les communautés religieuses et avait recouvré la liberté en janvier 2012.

    En 2003, sous le régime de la junte militaire, il avait été arrêté et condamné à vingt-cinq ans de prison pour incitation à la haine entre les communautés religieuses et avait recouvré la liberté en janvier 2012.

    Selon Human Rights Watch, un nettoyage ethnique a lieu dans l’État d’Arakan depuis juin 2012, différents charniers y ont été découverts.

    Depuis plusieurs années, le mouvement bouddhiste fasciste Ma Ba Tha attise les discours anti-musulmans à travers le pays, via les réseaux sociaux, provoquant campagnes de diffamation et de boycott, incendies de mosquées et assassinats de musulmans birmans, notamment des Rohingyas, une minorité de l’ouest du pays, fortement persécutée.

    Le Mouvement 969 est un mouvement bouddhiste extrémiste et anti-musulmans, dirigé par Ashin Wirathu, qui est à l’origine d’émeutes ayant provoqué des incendies de mosquées, d’écoles et de magasins. Plus de quarante personnes ont été tuées fin mars 2013 à Meiktila. Considérant l’Islam comme une menace pour la Birmanie, très majoritairement bouddhiste, le mouvement s’en prend à la communauté musulmane et particulièrement à la minorité Rohingya, afin de « protéger l’identité bouddhiste ».

  • « La pression sexuelle, le désir sexuel, procurent une satisfaction de courte durée et souvent, conduisent à davantage de complications. […] Trop d’attachement à vos enfants, à votre partenaire […] est l’un des obstacles à la tranquillité d’esprit. »

    Tenzin Gyatso ou le Dalaï Lama dans « Le sexe complique la vie », paru 28 novembre 2008.

  • « L’avortement, du point de vue bouddhiste, est une action qui revient à tuer et qui est négative de façon générale. »

    Tenzin Gyatso ou le Dalaï Lama dans New York Times, “ Interview with the Dalai Lama », paru 28 novembre 1993.

  • mais tu vois pas que c’est des conneries ce qu’il y a écrit, celui qui a écrit ça veut juste dézinguer la philosophie de vie boudhiste.
    le boudhiste nous dit de nous orienter vers la compassion et l’amour des être vivants, que cet être soit un homme une femme un gay ou meme une mouche c’est la même chose.
    Après à chacun de mener sa vie spirituelle en tout cas ce qui est sur c’est que jamais des enseignements boudhiste ne dise ce qui a écrit plus haut tout sa c’est des conneries

  • Une femme et une mouche ou un gay, c’est la même chose ? Bof !!!

  • il me semble que la lecture fondamentaliste des textes bouddhiques est due à l’ignorance du symbolisme dans ceux-ci. Toutefois, je ne réponds pas à ce message pour effectuer des joutes philosophiques.
    Mon message est le suivant : le bouddhisme n’est pas seulement une religion de méditation,elle est une religion de progression de l’âme humaine, comme toute religion qui se respecte d’ailleurs, si seulement elle est bien pratiquée. Il me semble aussi qu’il faut privilégier la compassion afin d’atteindre l’Eveil. Qu’est-ce que le bonheur, sinon un état d’esprit accompli qui serait le fruit de l’intelligence du coeur ?Pour ma part,j’étais en train de déprimer ces derniers jour, mais aujourd’hui j’ai écouté mon coeur en sortant dans la rue et en donnant une petite pièce à un sans -abri,et en lui souhaitant bon courage. Ses remerciements m’ont fait chaud au coeur et j’étais heureuse de faire le bien ce jour-ci.N’oublions pas que l’on peut faire de simples petites choses avec grand amour, comme disait Mère Thérésa.En outre, j’ai vraiment l’impression que l’on fait dire n’importe quoi aux Sages et à Bouddha, peut _être à cause de traductions erronées faites par un esprit ignorant.
    Une femme peut-être un peu folle et pas si méchante que ça.

  • Votre bon coeur n’est pas dû à la religion et votre méconnaissance des textes religieux ne les efface pas. Les versions qui en sont données ici ne sont pas de mauvaises traduction mais la traduction des spécialistes bouddhistes eux-mêmes.

    • bonjour, pouvez vous nous diriger vers vos sources, pour que l’on puisse se faire notre propre lecture personnelle ?

      aussi , pouvez vous citer le nombre de millions de morts causé par le marxisme-communisme ?
      et la place de la femme dans ces pays ? est-etait l’egal de l’homme ?

      je vous le demande parceque vous sembler proner le marxisme comme solution aux problemes causé par le religions, bien sur l’opium des peuples selon la formule fameuse de Karl.

      mais le marxisme a t il produit autres chose que de dictatures ? des camps de concentrations ? de la famine ? et tout ceci en moins de 100 ans !

    • Le marxisme ne peut pas être estimé comme le bouddhisme : ce n’est pas une religion.

  • L’histoire religieuse du Bouddha ne cesse de placer la femme comme une inférieure au plan civil comme religieux. Sa mère, la reine du Magadha devenue veuve, souhaite devenir nonne dans sa nouvelle religion et emmener avec elle toute une série de princesses. Il commence par refuser et ne se laisse plier que par les supplications de son disciple servant Ananda. Mais il impose pour les nonnes des règles beaucoup plus strictes qu’aux moines. Et il affirme que le fait d’avoir choisi d’intégrer les femmes diminuera la période durant laquelle les mystiques pourront vivre sous la loi religieuse : 500 ans au lieu de 1000 ans. Une punition pour avoir cédé aux femmes en les acceptant. Admettre les femmes n’était cependant pas leur reconnaître une pleine égalité avec les hommes.

    Le Bouddha ne remit pas plus en question les castes qu’il ne bouleversa l’ordre social indien en rehaussant le statut des femmes. Le code de discipline des nonnes (Bhikshuni-vinaya) et ses commentaires les placent en effet systématiquement à un rang inférieur. Ainsi, " une nonne ordonnée depuis cent ans doit se prosterner aux pieds d’un moine ordonné le jour même ". Ce glissement du social dans le religieux est aussi vraisemblablement à l’origine du principe selon lequel seul un homme peut atteindre l’état de Bouddha, les femmes ne pouvant prétendre qu’aux premiers degrés de l’éveil spirituel.

    Les propos négatifs à l’égard des femmes auraient été proférés par Bouddha au bord de l’agonie et ont été consignés dans les soutras , ils ont fortement influencé la rédaction des codes civils et contribuent largement au maintien du statut d’inférieure à la femme religieuse ou laïque en pays bouddhistes.

  • La tradition rapporte que le Bouddha refusa initialement, dans l’ordre qu’il venait de fonder, sa propre tante et mère adoptive, Mahâprâjapati. C’est après l’intervention réitérée de son disciple et cousin bien-aimé Ânanda que le Bouddha aurait fini par consentir à accepter l’ordination des femmes, non sans imposer à celles-ci quelques règles particulièrement sévères (en raison de l’extrême imperfection féminine). En outre, il prédit que, du fait de leur présence, la Loi (Dharma) bouddhique était condamnée à décliner au bout de cinq siècles.

    En théorie, le principe de non-dualité si cher au bouddhisme Mahâyâna semble pourtant impliquer une égalité entre hommes et femmes. Dans la réalité monastique, les nonnes restent inférieures aux moines, et sont souvent réduites à des conditions d’existence précaires. Avec l’accès des cultures asiatiques à la modernité, les nonnes revendiquent une plus grande égalité. Toutefois, leurs tentatives se heurtent à de fortes résistances de la part des autorités ecclésiastiques. Tout récemment, les médias ont rapporté le cas d’une nonne thaïe physiquement agressée par certains moines pour avoir demandé une amélioration du statut des nonnes.

    Le bouddhisme a par ailleurs longtemps imposé aux femmes toutes sortes de tabous. La misogynie la plus crue s’exprime dans certains textes bouddhiques qui décrivent la femme comme un être pervers, quasi démoniaque. Perçues comme foncièrement impures, les femmes étaient exclues des lieux sacrés, et ne pouvaient par exemple faire de pèlerinages en montagne. Pire encore, du fait de la pollution menstruelle et du sang versé lors de l’accouchement, elles étaient condamnées à tomber dans un enfer spécial, celui de l’Etang de Sang. Le clergé bouddhique offrait bien sûr un remède, en l’occurrence les rites, exécutés, moyennant redevances, par des prêtres. Car le bouddhisme, dans sa grande tolérance, est censé sauver même les êtres les plus vils...

  • « Seul importe le Véhicule. / Qu’on soit homme ou femme / Quiconque prend le Véhicule / atteint le nirvâna ». [Samyutta Nikaya, I, 5, 6] » (canon pali)

    L’enseignement du Bouddha s’adresse à tous les êtres, sans exception. Il a montré le chemin vers la libération ultime, qui peut-être emprunté par les hommes et les femmes, sans distinction.

    Quel est finalement l’enseignement du Bouddha ?
    S’abstenir de tout ce qui est nuisible.
    Faire ce qui est bénéfique.
    Purifier l’esprit.
    Tel est l’enseignement du bouddha.

  • Sinon, la source est toujours le canon pali :

    Dans Le canon pali qui est un des textes fondamentaux du Bouddhisme (cité dans Le Bouddha, Henri Arvon, PUF, 1972) le Bouddha lui-même ne cesse de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse des femmes : "Il faut se méfier des femmes. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l’eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu’elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j’ai conseillé aux disciples d’éviter les femmes."

    • idem, je ne trouve pas l’endroit exact , dans le canon pali où l’on trouve cette phrase. vous citez uniquement Henri Arvon, dans un livre qui est d’ailleurs de 1951 et non de 1972. merci de me fournir à quelle page de ce livre se trouve cette phrase, si vous l’avez lu.

    • Les femmes peuvent détruire les purs préceptes

      Elles s’écartent de l’accomplir des mérites et des honneurs

      En empêchant les autres de renaître au paradis

      Elles sont la source de l’enfer "

      (T. 11, p.543)

      Je n’ai pas compris si tu nie l’existence de ces phrases ?

      Celles du Dalaï Lama comme celles du canon pâli ?

    • tu ai la tendance a publier uniquement les messages qui ne te mettent pas en difficulté. je t’ai déjà demandé où exactement se trouvent les phrases que tu cites.
      ceci signifie uniquement que je fais confiance à ce que je vérifie par moi même, pas que je nie quoi que ce soit.

      donc où dans le canon pali se trouvent les phrases que tu cites ?

    • Il n’y a aucun message que nous ne publions pas sur ce site, à part les messages des racistes et des fascistes !!!

      Je te rappelle, comme tu le sais certainement, qu’on ne peut pas attraper le bouddhisme par des textes puisqu’il était message oral d’un prophète prétendu. Donc le canon Pâli n’est qu’une libre retranscription qui peut être fausse. On ne peut pas discuter du bouddhisme des origines que personne ne connaît et que personne ne peut donc prétendre suivre (ou n’importe qui peut le prétendre).

      Pour les citations, quelles traductions préfères-tu que je cite, de quelle école, de quel pays, dans quelle région et à quelle époque ? Mais tu en trouveras toujours une autre qui dit autre chose ! On n’attrape pas un bouddhiste avec une formule ! Mais pourquoi ne discutes-t- pas des textes du Dalaï Lama, qui ne sont pas sujet à caution ?!!!

  • Certains attribuent une position différente à Nichiren ? Plus tolérante vis-à-vis des femmes, non ?

  • De nombreuses fois cet enseignement de Nichiren désigne les mauvais hommes, les personnes en proie au désir de femme (Icchantika) dans le même sac que les femmes, tout en admettant que les femmes puissent parfois accéder au bouddhisme !

    Nichiren précise :

    " Je pensais les femmes capables de risquer leur réputation ou de sacrifier leur vie pour des détails insignifiants du monde profane, mais je les croyais en revanche bien faibles lorsqu’il fallait persévérer sur la voie qui mène à la bouddhéité. "

    Dans le "Traité sur le sens de la substance", Nichiren écrit : "Même les femmes, même les mauvais hommes obtinrent l’attestation de la fleur du lotus du Bouddha originel".

    Par contre dans la vie réelle, la femme n’existe que pour l’homme :
    " Une femme est comparable à l’eau. Elle prend la forme du récipient qui la contient. Une femme est comparable à une flèche, elle a besoin d’être ajustée à l’arc pour être lancée. Une femme est comparable à un bateau qui est guidé par son gouvernail. Si le mari est voleur, sa femme devient voleuse aussi. Si le mari est roi, la femme est reine. Si son mari est une personne de bien qui pratique le Dharma correct, elle deviendra bouddha. Non seulement dans cette vie-ci mais dans les vies futures, son destin est lié à celui de son mari. " Extrait de L’Offrande d’un Kimono d’Eté (Minobu, mai 1275, à Sakiji Nyobo)

  • Mais il existe aussi des moines bouddhistes femmes ?

  • Oui, elles existent mais sont très peu nombreuses, très combattues et n’ont pas les mêmes droits.

    Les spécificités de l’ordination féminine sont la durée plus longue du noviciat obligatoire et la double ordination par les sanghas des deux sexes. Selon la tradition, le noviciat d’au moins deux ans fut imposé pour leur permettre de déterminer avec plus de certitude si elles étaient faites ou pas pour la vie monastique.

    Les moniales commencent théoriquement par être shramanerika et observent les dix préceptes. Elles doivent en principe obtenir le consentement de leurs parents et de leur mari, bien que ce ne soit plus toujours le cas lorsque cette exigence contrevient aux lois locales concernant la liberté de religion. À dix-huit ans, elles entament une seconde étape de noviciat et deviennent shikshamana pour deux ans, ajoutant six règles aux dix préceptes d’origine. En fait, de nos jours beaucoup entrent dans les ordres à dix-huit ans passés et deviennent donc directement shikshamana sans passer par le stade de shramanerika. Durant ces deux années, la novice est sous la responsabilité d’une formatrice appelée upadhyayini. Son stage achevé avec succès, elle est ordonnée en principe par dix moniales ayant au moins douze ans d’ancienneté, puis par des moines.

    Bouddha posa comme condition qu’elles acceptent les huit règles suivantes :

    1. Une moniale s’incline toujours devant un moine, même si elle est bhikkhuni depuis cent ans et qu’il vient juste d’être ordonné.

    2. Une moniale ne doit pas passer la retraite de la saison des pluies dans un district où il n’y a pas de moine.

    3. Les dates des uposathas sont déterminées par les moines ; lors des uposathas de demi-mois, les moniales doivent demander aux moines de leur adresser un prêche.

    4. À la fin de la saison des pluies, les moniales doivent se confesser devant les moines et les moniales assemblés.

    5. Une moniale ayant commis une faute grave doit être disciplinée (manatta) par les moines et les moniales.

    6. Une moniale doit observer les préceptes (de novice) durant deux ans [au lieu d’un pour les moines] avant de pouvoir être ordonnée par les moniales et les moines.

    7. Une moniale ne doit jamais dire du mal d’un moine ou l’insulter.

    8. Une moniale ne peut pas faire de reproches à un moine, mais un moine peut lui faire des reproches.

  • Si les moines bouddhistes observaient 217 règles, les nonnes de leur côté devaient se conformer à 311 préceptes dont les Huit Grandes Conditions. Ces Huit Grandes Conditions dont l’acceptation a été la condition préalable à l’ordination de Mahapajapati et à l’établissement de l’ordre des nonnes étaient :

    1. Une nonne, quand bien même elle serait ordonnée depuis cent ans, doit, devant tout moine, quand bien même il serait ordonné du jour même, le saluer respectueusement, se lever en sa présence, s’incliner devant lui et lui rendre tous les honneurs qui lui sont dus.

    2. Une nonne ne doit pas passer la saison des pluies dans une region ou ne séjournent pas de moines.

    3. A chaque demi-lune, une nonne doit s’adresser à l’ordre des moines en vue de deux choses : la date de la cérémonie uposatha, et le moment auquel les moines vont dire la prédication de l’Enseignement.

    4. A la fin de la retraite de la saison des pluies, les nonnes doivent tenir pavarana devant les deux sanghas, celle des moines et celles des nonnes, pour savoir si aucune faute n’a été commise en fonction de ce qui a été vu, entendu ou suspecté à leur propos.

    5. Une nonne qui s’est rendue coupable d’une faute grave doit se soumettre à la discipline marlatta devant les deux sanghas, celle des moines et celle des nonnes.

    6. L’ordination majeure (l’initiation upasampada) ne peut être sollicitée devant les deux sanghas que lorsqu’une novice a observé pendant deux ans les six préceptes (les cinq premiers préceptes plus le précepte qui impose de ne prendre qu’un repas par jour avant midi).

    7. En aucun cas il n’est permis à une nonne d’injurier ou d’insulter un moine.

    8. Les nonnes n’ont pas le droit de réprimander les moines ; il n’est pas interdit aux moines de réprimander les nonnes.

  • De toutes manières, devenir moinesse bouddhiste n’est pas plus un idéal qu’être cloitrée sous le christianisme !!!

  • En Chine, deux anciens moines du monastère de Longquan ont diffusé un rapport détaillé sur les réseaux sociaux dénonçant un moine bouddhiste accusé d’agresser sexuellement des nonnes. Le dignitaire aurait affirmé à de jeunes nonnes que le rapport sexuel était une forme de purification par le contact physique, et qu’il s’agissait d’une partie de leur apprentissage religieux.

    Pour un moine bouddhiste accusé combien sont protégés par les silence des croyants craignant de discréditer leur religion ?....

  • La bouddhiste Alexandra David-Neel rapporte dans « Dieux et démons des solitudes tibétaines » :

    « Je relaterai, en premier lieu, l’histoire toute légendaire et symbolique, de la façon dont Tilopa le Bengali fut initié à la doctrine qui, après lui, a été importée au Tibet et s’y est transmise, de maître à disciple, dans la secte des Khagyud-pas dont il est l’ancêtre spirituel… Tilopa est assis, étudiant un traité philosophique, lorsqu’une vieille pauvresse apparaît derrière lui… et crache sur le livre, puis disparaît… Tilopa partit à la recherche de la vieille inconnue. Après de nombreuses courses longues et fatigantes, il la rencontra, une nuit, dans un bois solitaire… Il faut comprendre que la femme était une Dâkini. Ces fées jouent un grand rôle dans le mysticisme lamaïste, comme enseignant des doctrines secrètes à ceux qui les vénèrent ou qui, par des procédés magiques, savent les contraindre à les leur révéler… Au cours de l’entretien qu’elle eut avec lui, la femme donna à Tilopa le conseil de se rendre au pays des Dâkinis pour y rencontrer leur reine… Tilopa trouva son chemin et arriva à l’appartement de la reine. Elle était là, assise sur son trône, d’une beauté divine… Mais lui, sans être ému par sa grâce, monta les marches du trône et, toujours répétant la formule magique, il arracha les parures étincelantes de la fée, foula aux pieds ses guirlandes fleuries, déchira ses robes de brocart d’or et qu’elle fut nue sur son trône saccagé, il la viola. La conquête d’une Dâkini, soit par violence, soit par magie, est un thème courant dans la littérature mystique des lamaïstes… Tilopa transmit sa doctrine à Narota et le disciple de ce dernier : Marpa, l’introduisit au Tibet. L’éminent disciple de Marpa, le célèbre ascète-poète Milarespa, la communiqua, à son tour, à son disciple Tagpo Lhadji et la lignée continue encore de nos jours… L’histoire des douze grandes et des douze petites épreuves du savant Narota est classique parmi les mystiques tibétains et ne manque pas d’être fréquemment redite aux jeunes naldorpas pour leur servir d’exemple. »

    L’image d’une femme mystique comme une sorcière et le viol des femmes était et est donc une tradition orale du bouddhisme tibétain !!!

    L’auteur, qui n’est en rien une critique du bouddhisme rappelons-le mais une adepte, relève que nombre des groupes de femmes qui se réclament du bouddhisme ne sont reconnues par la hiérarchie religieuse.
    Elle reconnaît même que « Les Tibétains m’avaient acceptée comme une dame lama. Ils savaient que j’étais bouddhiste. »

    Elle remarque même que des femmes considérées comme de grandes religieuses bouddhistes ne sont pas autorisées à fonder des monastères de femmes.

  • Quel est ce dalaï-lama qui a rencontré Alexandra David-Neel et la reconnaissait comme première femme bouddhiste d’origine occidentale ? Quelle est l’origine des dalaï-lamas, ces chefs religieux rois du Tibet ?

  • C’est le 15 avril 1912 que le XIIIe dalaï-lama Tubten Gyatso a rencontré Alexandra David-Neel qui lui a été présentée par Didkéong Tulku et Laden-la.

    C’est le roi mongol Altan Khan qui a créé le titre de dalaï-lama du Tibet et a donné le poste à l’abbé du monastère de Drepung, Sonam Gyatso.

    Lire au temps des Dalaï-lamas

  • Qui étaient ces dalaï-lama rois religieux du Tibet ?

  • Je ne retiens qu’une chose au sujet de Shakyamuni : il demandait que chaque femme, indépendamment de son degré de sagesse, se courbe pour saluer un moine, quel que soit son rang ou son ancienneté. Tous les autres arguments sont réfutés pour des motifs tels que la culture, l’époque, le contexte, etc.

    Et pourtant, on dit qu’il avait atteint l’Illumination. Qui lui a décerné son brevet d’Illumination ? Les femmes doivent cesser de se quereller au sujet des institutions masculines bouddhistes. Le machisme est tel dans toute la société qu’elles n’ont rien à gagner à essayer d’être admises dans les monastères. Elles doivent prendre modèle sur les béguines. Si elles sont solidaires les unes des autres dans ces "béguinages", elles pourront vivre décemment.

    Mais je fais la différence entre les hommes et les enseignements des spiritualités. Etant donné que je ne crois pas à cette fameuse Illumination, je considère que prendre un moine en défaut pour déclaration machiste est facile, la qualité de son discours pouvant par ailleurs être irréprochable.

    Une note au sujet du Sutra du Lotus : il a été mis par écrit plusieurs siècles après la mort de Shakyamuni, donc il est inutile de défendre Shakyamuni sur la base du Sutra du Lotus. C’est parler sans base. Nichiren, même si je le respecte, a fait des déclarations qui me paraissent peu solides, mais il a bâti sa religion sur des livres ; si les livres contenaient des erreurs ou des mensonges, il ne pouvait pas le savoir. Donc, personnellement, je ne suis jamais inconditionnelle de personne. Si je lis une chose douteuse, peu importe l’auteur, je l’ignore. Les livres ne sont pas parfaits juste parce qu’ils sont vieux.

  • Dans un entretien paru dans le quotidien Metro le 7 juillet 2005, le Dalaï Lama estimait que "ces évènements [comme le tsunami] se produisent à cause du karma de chacun" et que "ceux qui ont péri durant le tsunami avaient un mauvais karma".

    L’obscurantisme du Dalaï Lama est à rapprocher de celui de quelques responsables musulmans du Sri Lanka pour lesquels le tsunami était, cette fois, dû au manque de foi des musulmans. Dans le même registre doivent être classés les propos démentiels de quelques rabbins comme Ovadia Yossef qui considèrent que le génocide juif perpétré par les nazis procède des péchés des juifs eux-mêmes. Mais ces sentences insupportables ne peuvent constituer une surprise pour quiconque a lu la Bible : l’Ancien Testament regorge de cataclysmes et de massacres décidés par "Dieu" afin de châtier l’espèce humaine pour son impiété.

    N’oublions pas que l’expression « holocauste » pour le génocide juif, tel qu’il est employé par les chefs religieux juifs, signifie que, derrière les nazis, il y avait la bras punitif du dieu des Juifs !!!!

  • Le nombre de pratiquants du bouddhisme est en chute libre en Thaïlande, la faute à un clergé plus opulent qu’exemplaire.

    Les temples sont désertés, notamment dans les campagnes.

    L’enrichissement des moines est en ligne de mire. Comme le montrent de nombreuses archives, le double discours de bonzes prêchant le renoncement et gagnant dix fois plus d’argent qu’un pêcheur local agace beaucoup de Thaïlandais. En 2003 déjà, un article de la Far Eastern Economic Review évoquait le problème : « le consumérisme rampant a créé un complexe d’infériorité parmi les moines, notait la revue. Beaucoup considèrent que l’argent et le pouvoir permettront de préserver leur statut dans la société moderne. »

    Les scandales se multiplient.

    Ainsi, le moine supérieur de la pagode Dhammakaya près de Bangkok avait le goût des préoccupations bien terrestres : avec deux collègues, il a été inculpé de fraude suite au détournement de 2,3 millions d’euros. Mais une ex-Miss Thaïlande est venue à son secours...

    Ce n’est pas le premier accroc au clergé bouddhiste en Thaïlande : prise d’otages au Parlement en mai 2002 par un moine, la belle vie avec des call girls, viol ou encore des richesses peu compatibles avec l’amour et l’eau fraîche, les vertus supposées du bouddhisme...

    Source : Le Monde et AFP 12 septembre 2002

    Et maintenant, le scandale atteint la haut hiérarchie : voir ce reportage de RFI

  • Pas plus que les autres dans le monde, les religions de l’Inde ne sont pas ouvertes aux femmes : des dizaines de milliers de femmes forment une chaîne humaine pour défendre leur droit à entrer dans un temple hindou et des heurts violents ont lieu contre ces femmes.

    De nombreux temples ou pagodes bouddhistes sont interdits aux femmes.

    On remarquera que, nulle part au monde, il n’existe de religion propre aux femmes alors que de nombreuses religions sont quasi réservées aux hommes !!!

  • Des religieux d’Inde sont prêts à mourir pour empêcher les femmes, impures disent-ils, d’entrer dans les temples bouddhistes et des femmes prêtes à mourir pour y entrer !!!

    La religion n’est pas une philosophie qui libère !!! Ni de la violence ni de l’oppression !!! Et surtout pas celle des femmes !!!Des religieux d’Inde sont prêts à mourir pour empêcher les femmes, impures disent-ils, d’entrer dans les temples bouddhistes et des femmes prêtes à mourir pour y entrer !!!

    La religion n’est pas une philosophie qui libère !!! Ni de la violence ni de l’oppression !!! Et surtout pas celle des femmes !!!

    Quant au pouvoir indien, il réprime, c’est tout ce qu’il sait faire !!!

  • Des religieux d’Inde sont prêts à mourir pour empêcher les femmes, impures disent-ils, d’entrer dans les temples bouddhistes et des femmes prêtes à mourir pour y entrer !!!

    La religion n’est pas une philosophie qui libère !!! Ni de la violence ni de l’oppression !!! Et surtout pas celle des femmes !!!Des religieux d’Inde sont prêts à mourir pour empêcher les femmes, impures disent-ils, d’entrer dans les temples bouddhistes et des femmes prêtes à mourir pour y entrer !!!

    La religion n’est pas une philosophie qui libère !!! Ni de la violence ni de l’oppression !!! Et surtout pas celle des femmes !!!

    Quant au pouvoir indien, il réprime, c’est tout ce qu’il sait faire !!!

  • "Adresse au Dalaï-Lama"

    Nous sommes tes très fidèles serviteurs, ô Grand Lama, donne-nous, adresse-nous tes lumières, dans un langage que nos esprits contaminés d’Européens puissent comprendre, et au besoin, change-nous notre Esprit, fais-nous un esprit tout tourné vers ces cimes parfaites où l’Esprit de l’Homme ne souffre plus.

    Fais-nous un Esprit sans habitudes, un esprit gelé véritablement dans l’Esprit, ou un Esprit avec des habitudes plus pures, les tiennes, si elles sont bonnes pour la liberté.

    Nous sommes environnés de papes rugueux, de littérateurs, de critiques, de chiens, notre Esprit est parmi les chiens, qui pensent immédiatement avec la terre, qui pensent indécrottablement dans le présent.

    Enseigne-nous, Lama, la lévitation matérielle des corps et comment nous pourrions n’être plus tenus par la terre.

    Car, tu sais bien à quelle libération transparente des âmes, à quelle liberté de l’Esprit dans l’Esprit, ô Pape acceptable, ô Pape en l’Esprit véritable, nous faisons allusion.

    C’est avec l’oeil du dedans que je te regarde, ô Pape, au sommet du dedans. C’est du dedans que je te ressemble, moi, poussée, idée, lèvre, lévitation, rêve, cri, renonciation à l’idée, suspendu entre toutes les formes, et n’espérant plus que le vent.

    Antonin Artaud, La Révolution Surréaliste n°2, 15 avril 1925

    • Après il faut savoir distinguer les 3 bouddhismes pour commencer : Theravada, Mahayana et Vajrayana.
      - Il faut en faire l’historique : de la religion en elle-même, des institutions, de la philosophie bouddhiste aussi ; de son rapport avec les autres spiritualités.
       De 2, il faut voir comment la violence est gérée dans les bouddhismes, leurs rapports aux femmes, qui est bien plus complexe que ce que vous dites.
      Je pourrais vous envoyer une vidéo d’une dakini (en chair et en os) qui est reconnu, bien traitée, etc....
       Il faudrait faire de l’histoire des pays en question aussi, et citer convenablement, articles, livres, date de parution, page exacte, interprétation.
      _
      On se croirait dans un purgatoire contre le bouddhisme.

    • Je ne parle pas des bouddhistes qui ne sont pas nécessairement pires que les autres mais des religions, notamment du bouddhisme qui n’est pas mieux que les autres, un système de pensée prison qui sert aux classes possédantes en enferme particulièrement les femmes.

    • Alors je vais commencer par le bouddhisme Theravada, que je connais mieux, et dont j’ai lu assez de livres pour en parler (si vous voulez, je vous donne les livres que j’ai lu, citation, etc...)
      Le bouddhisme Theravada est la seule branche ayant survécu des 10 branches du bouddhisme ’’Originel’’ apparu en - 600 environ.
      Le rapport aux femmes est déjà complexe dès le début.
       Bouddha fut un prince, il dût se marier, avoir un enfant, car il avait une femme. A aucun moment par exemple il ne démonise sa propre femme, et il aime quand même son enfant.
       Un de ses disciples, a justement conseillé de ne pas condamner les prostitués, qu’elle méritait d’être pardonner, accepter dans la communauté et qu’Il ne fallait pas les juger (Ce qui explique la tolérance vis-a-vis de la prostitution en Thaïlande par exemple).
       Mara, la déesse de la mort et de la tentation, n’est pas tant un démon extérieur aux êtres qui naviguent dans le samsâra, mais plutôt la personnification des passions et des objets du désir . Dans le Theravada, on insiste davantage sur l’aspect rationnel que sur l’aspect symbolique (contrairement aux Mahayana et Vajrayana).
       Donc le travail de déconstruction du corps de la femme n’est pas tant un moyen de la dominer mais de détruire les passions que les hommes ont vis-a-vis des femmes. Cela montre a quel point les hommes sont justement imparfaits et ont l’esprit pollué parce qu’ils voit des formes physiques. Et je vois pas en quoi c’Est négatif pour la femme. Au contraire, cela montre très bien l’Imperfection masculine !!!
      Lorsqu’il a donné plus de règles pour les femmes bouddhistes, c’est parce qu’il a compris que comme c’était des hommes qui ont été les premiers a former le groupe, il a dû construire davantage de barrières entre hommes et femmes pour éviter justement que cela ne dégénère !!! Et dans le texte même, une femme peut atteindre le nibbana d’elle-même, car ultimement seul ses actions vont être pris en compte, et pas l’interprétation de personnes extérieures ? POurquoi ?
      Ce sont les actions SEULEMENT qui brûlent le Karma, PAS la parole de quelques abrutis qui peuvent être machistes.
      Les bouddhismes, a la différence justement des religions abrahamiques, n’obligent personne a l’être, et en plus on peut remettre ouvertement en question la doctrine, donc une femme a la SA TOTALE LIBERTÉ D’INTERPRÉTATION.

      Donc cela répond a ta question quand tu parle de pensée-prison, donc c’Est la partie doctrinale, ben vous avez tort, mais alors la a 200%.

      Maintenant parlons de la VIE MONASTIQUE !! C’Est autre chose, même si c’Est en partie (mais en partie seulement liée)" Il y a eu un groupe de femmes bouddhistes, éteint dans l’Antiquité et qui fait des tentatives récentes au 21ème siècle. C’Est difficile, les autres groupes masculins sont contre, CEPENDANT, il font rien. Ils son théoriquement contre, mais ils vont pas détruire les temples en question, et justement grâce a cela, on voit émerger des bikkhuni bouddhistes. Lorsqu’une femme rentre dans des ordres masculins, l’Ambiance est pourrie et on la traite quasi comme une esclave c’Est vrai, mais pas partout. Mais tu peux toujours partir, de un, et de 2, Le Canon Pali précise bien que des criminels peuvent être dans des temples et que des moines saints en prison. Donc cela souligne toute la problématique des institutions cléricales.

      Ce qui est embêtant est que pour devenir une femme philosophe bouddhiste, le fait d’être obligé d’attendre des institutions que les maîtres ouvrent leurs savoir peut vraiment être emmerdant et c’Est a critiquer.
      Bon voila, ça c’est contre votre rédhibitoire sur le bouddhisme et les femmes. Je répondrai a l’autre question sur ’’Le maintien aux pouvoirs des classes possédantes’’ dans un autre message.

      PS = Toute religion est-elle anti-femme ? FAUX. Preuve = Religion Nord-Amérindienne (je connais personnellement une femme-médecine au Canada), Religion Taoïste, Religion étrusque (religion morte malheureusement), certaines religions africaines paiennes orales (oui, certaines formes de bwiti), la religion sérère au Sénégal, l’ancienne religion japonaise des mikogami (devenu patriarcal a partir de la réforme qui donnera le Shintoisme actuel en 600.). Le Jainisme est égalitaire a la source, comme le sikhisme et le zoroastrisme.

      J’Oblige personne a être religieux, a croire en une religion, en Dieu, les gens peuvent être agnostiques, athées s’Ils veulent, mais en revanche je suis contre la diffamation, en tout genre. Libre a vous d’être ce que vous voulez, mais il ne faut pas dire n’Importe quoi ( Je ne vous agresse pas dans votre être, on fait un débat, je vous respecte et même si mon message peut paraître violent et agressif, ce n’Est pas du tout mon état d’Esprit :) :) :) :) Et si vous avez été agressée dans votre être a cause de quelques théologiens de quelconque religions, et ben j’en suis désolé pour vous.

    • Toute religion est-elle anti-femme ?
      Non, c’est vrai seules les religions issues de la société patriarcale le sont.

      Comme toutes les religions actuelles en sont issues ....

  • La religion n’est qu’une institution de la société qui fonde son idéologie mais cette idéologie n’est pas produite en dehors du système économico-social dominant. Elle ne libère pas puisqu’elle est au contraire là pour fonder l’ordre social.

  • Bonjour, encore une fois, je vais (encore) rectifier vos erreurs.
    Toute les religions actuelles sont issus du patriarcat ? Faux. Le Taoïsme est apparu comme religion au 12ème siècle, et fut l’ésotérisme du confucianisme avant. Est-ce que donc le Taoïsme apparaît dans une société patriarcale ? Oui. la Chine Médiévale uni du 12ème siècle. Est-ce que cette religion est patriarcale ? Non.
    Le Zoroastrisme apparu dans la Perse Antique en - 1000 environ, est une religion égalitaire apparu... dans une société patriarcale ? Je dirais égalitaire a cette époque.
    C’est vrai que le Jaïnisme naît dans le Sud de l’Inde ou les déesses et les mères sont vénérés, et l’hindouisme a cette époque était matriarcale.
    Et pour les autres religions encore vivantes aujourd’hui que j’ai cité plus haut, cela invalide votre affirmation qui précise que toute religion issu de sociétés patriarcales est forcément anti-femme (Taoisme, Zoroastrisme, Sikhisme), et que les religions actuelles sont toute anti-femme (Religion Nord-Amérindienne).

    2. La religion n’Est pas une institution. La religion est un système symbolique de valeurs permettant de donner un sens existentiel a notre monde. Elle est composée de 3 parties : La métaphysique (que le commun des mortels appellent improprement ’’spiritualité’’, la morale ( ce qui est licite ou pas), et l’ensemble de cultes et de rites qui va avec.
    Toute religion est transcendante (c’est a dire qu’Il y a un Être Suprême derrière, vu de façon personnel (le Yahvé Juif, Ahura Mazda, Dieu Chrétien, Roog,etc..), ou impersonnel (Logos Grec, Teotl Aztèque, Tao des Taoistes, le Ciel confucéen, l’aspect transcendantal dans le BOuddhisme Theravada), voir les 2 ( Brahma hindouiste, Grand Manitou Amérindien, etc..).
    Elle sert effectivement, mais pas a la ’’société’’ comme vous dites, et ne se limite pas a la sphère politique, elle donne sens aux civilisations elle-même. Onfray lui-même l’A avoué (alors qu’Il est athée vous allez surement respecter son point de vue).

    3. Une religion a besoin d’une institution et de théologien(nes) pour continuer a exister, sinon elle meurt. Est-ce qu’une religion a nécessairement des dogmes ? NON. Mais bon, tous ceux qui naissent dans des sociétés ’’abrahamiques’’ ont de la difficulté a comprendre cela (HA HA HA HA HA)"

    Donc, est-ce qu’on peut manipuler avec une religion ? Totalement, ça se fait souvent. Mais peut-on manipuler des gens avec des idées tout simplement ? Oui, ça se fait assez souvent. Donc manipuler les gens ne découlent pas nécessairement de la religion. Elles découlent de la volonté des hommes de s’exploiter entre eux.

    Donc, une religion, comme une simple philosophie, peut servir a enfermer les gens comme a les libérer. C’Est un outil conceptuel. On peut l’utiliser pour détruire, exploiter, humilier, ou encore construire, aider, sauver, comprendre les autres.

    Anecdote : Les premières religions humaines furent crées dans des sociétés ’’Matriarcales’’. Dieu était une femme. Donc le problème n’est pas la religion. Mais plutôt QUELLES RELIGIONS ?

    Robert Paris : ’’La religion n’est qu’une institution de la société qui fonde son idéologie mais cette idéologie n’est pas produite en dehors du système économico-social dominant. Elle ne libère pas puisqu’elle est au contraire là pour fonder l’ordre social." Vous savez quoi ? Je vais aller plus loin. La religion peut changer avec le temps, muter et transcender l’ordre social pour en fonder un nouveau, elle peut donc dépasser ses propres fondements et les refaire. Mais ce n’Est pas la religion elle-même (Puisqu’elle n’Est qu’un outil conceptuel)’ ce sont des humains, comme toi et moi, qui le font. Nous sommes les seuls a pouvoir changer nous-même notre destin.

    • Merci beaucoup de toutes vos informations très intéressantes !

      Le problème n’est pas la religion, le problème est ceux qui la fondent et ce sont les classes possédantes !!!

    • Je dirais ceci : cela dépend. Ceux qui fabriquent les religions sont des philosophes de type ésotérique/mystiques, et des théologiens, La religion est un travail collectif, la ou la philosophie est un travail individuel. Cependant, les classes possédantes en général utilisent la religion pour s’imposer sur le reste de la société car cela leur permet d’avoir une légitimité qu’Ils n’auraient pas sinon. Aussi c’Était l’époque de la sédentarisation, ou il fallait légitimer son pouvoir, tout simplement.
      Certaines religions sont pro-pouvoir, d’autres anti-pouvoir, d’autre neutres encore.
      Le Taoïsme est contre le pouvoir en général, et conseille de ne jamais s’y approcher, sauf lorsque vous y êtes obligés. L’Idéal politique d’Un Taoïste est JUSTEMENT un politique qui ne S’INTÉRESSE PAS AU POUVOIR !
      Le Bouddhisme Theravada est une construction qui veut se retirer justement du Samsara. Il faut donc se détacher du monde (et donc de la politique). Le bouddhisme rejoint le Taoïsme sur ce point, car ce monde est instable, et sujet a changement perpétuel. Ce monde est conditionné par des phénomènes, et la libération s’achève lorsqu’on arrête de renaître dans le samsara !! Il y a des conseils pour bien gérer la cité, mais ce sont des conseils et non des ordres, pour les dirigeants, pas pour le bouddhiste lui-même !!
      Alors évidemment ça c’Est la théorie, mais la pratique du Bouddhisme THeravada a quand même respecter ce principe : le monde monastique ne s’Est jamais fondamentalement mêlé de politique et le monde politique ne s’Est jamais mêlé du monde monastique. Cela permettait une réelle autonomie et évitait la collusion du pouvoir. En revanche, cela ne veut pas dire que le monde monastique fut transparent, mais ils ne furent pas de politiques avec le pouvoir. D’ailleurs, en Birmanie, les Bikkhu Theravadin furent du côté du peuple en général, et limitait les dégâts de la classe possédante, c’Est a dire le pouvoir militaire (le royaume de Pagan est militariste depuis le début de son histoire). Dernièrement, lors des changements en Birmanie dans les années 2000, ce sont les moines qui en furent a l’Origine, et les militaires n’hésitèrent pas a liquider les moines qui se rebellaient. Donc encore une fois, nuancer les propos.

      Pour re-ramener encore aux sujets du bouddhisme et des femmes, je peux également dire ceci : U Thaw Bita, un bikkhu theravada de Birmanie, aime (au sens non littéral) Aung San Suu Kyi, la 1ère présidente de Birmanie (qui n’est pas pour les massacres de Rohingya mais qui n’a pas le choix car la Constitution politique donne une large part au pouvoir militaire), et est prêt a mourir pour elle !!! A MOURIR !! Il croît en elle !!

    • L’idéologie, l’institution, les relations humaines sont tous des modes d’organisation qui sont dépendants d’un mode de production. Le point principal qui a amené du matriarcat au patriarcat est le passage de la société des chasseurs-cueilleurs à celle des agriculteurs. Ce changement de mode de production a révolutionné non seulement la manière dont l’homme se nourrit, passant de prédation à production, mais aussi la manière dont les hommes interagissent entre eux.

    • Mais, je pourrais inverser le propos : le mode de production dépend justement des relations humaines, de l’institution et de l’Idéologie en cours ainsi que de la culture matérielle et de la prospérité économique ainsi que d’une stabilité sociale. Oui, la Révolution Néolithique, tout comme la Révolution Industrielle sont les rares évènements qu’On peut sérieusement appeler ’’Révolution’’.

    • Pas du tout ! Les technologies ne révolutionnent rien d’elles-mêmes. Archimède avait inventé la grue mais, du fait de la main d’oeuvre esclave, elle n’a pas été retenue !

    • Je vais répondre sur 2 aspects de votre affirmation, qui en réalité pose deux problématiques.

      Pour la grue d’Archimède : La raison est simple, la religion grecque est technophobe : qui veut être représenter par un dieu non-voulu (Héphaistos), moche, qui ne sait fabriquer que des objets ? 2. Cela donc encourageait L’Esclavage puisque les métiers manuels sont en partie méprisés (Sauf ceux de la guerre, et encore, les galères utilisaient des esclaves pour ramer).
      Comme la classe marchande en fut un commerce lucratif, ils avaient tout a perdre si ils devaient accepter les nouvelles technologies.
      D’ailleurs, mon exemple prouve justement que l’Idéologie a influencée le mode de production, et non l’Inverse en passant.

      Deuxième point : La technologie ne révolutionne rien d’elle-même ? Ça, c’est une question philosophique. Alors si tu es prêt a faire un long débat, je suis partant.
      Je vais commencer par dire ceci : l’objet technique est en lui-même révolutionnaire parce qu’Il a été construit pour un usage précis, mais peut être réutiliser dans de multiples situations aussi différentes les unes que les autres, changeant donc son environnement car cela modifie la relation que les gens ont avec leurs environnements.
      Heidegger allait même jusqu’a dire que c’Est parce qu’On est entouré d’objets technologiques qu’on devient idéologiquement un ’’homme moderne’’. La simple présence d’ampoules électriques, micro-ondes, horloges, ordinateurs, TV, Lecteurs mp3, téléphones portables, tablettes, eau courante, four, linges a marques, batiments industriels, maisons moderne, gare de métro, etc... nous influencera sans que personne n’ait besoin de fabriquer une idéologie abstraite a inculquer. Donc on peut bien constater que ces objets, influencent notre mode de vie, et sont donc révolutionnaires en elle-mêmes. Et crois-moi, beaucoup de gens ne veulent pas lâcher leurs téléphones portables, TV, ordis, voitures, etc...
      Cet argument fait la démonstration que ma logique se tient.

      J’attends impatiemment votre réponse.
      P.S : J’aime bien débattre avec vous.

    • Tout d’abord, le capitalisme est-il une révolution technologique ? Non, lire ici

      Ensuite, le néolithique est-il une révolution technologique ? Non, lire ici

      Non ! Les révolution sont toujours nécessairement sociales. Il faut d’abord détruire un mode de production donc des rapports de production. Certes, l’idéologie fait partie des modes de conservation de la société mais ce n’est pas l’outil qui dicte ce qu’il doit faire.

      La pensée que c’est l’idée du progrès qui qui guide la progression discontinue de la société est fausse : lire ici

      Est-ce que la religion grecque est technophobe ou est-ce que c’est une société qui dispose à profusion d’esclave et où les classes dominantes dévalorisent les professions manuelles à la manière de nobles ?

    • Pour le capitalisme révolution technologique, le lien ne marche pas : cliquer ici

    • Sur le Taoïsme, ben oui, je te l’Avais dit. Le Taoïsme est égalitaire, tant sur la doctrine (les textes), que les institutions (oui oui, certes, ça apparaît comme religion autonome au 12ème siècle), que les rites (Tai-Chi pour tous). Mais le Taoisme est une religion individualiste, elle ne propose pas de méga-modèle de société, comme le confucianisme, son rival patriarcal.
      C’est donc le confucianisme qui pose problème en ce sens. Néanmoins, on peut débattre avec un confucéen, et personne ne t’Oblige a être confucéen, et ce même si c’est la matrice de toute civilisation ’’Sino-asiatique’’ (Excepté les peuples nomades du Nord, ou encore l’Asie du Sud-est sauf le Viet-Nam et le Tibet).
      Le Taoïsme prône une vision équilibré harmonieuse du monde. L’homme a besoin de la femme, comme son égal. Si tu veux t’entendre avec celui qui vit avec toi, tu dois la considérer de facto comme ton égal. Sinon ça marche pas. Et c’Est même très logique. D’ailleurs les taoistes ne valorisent pas spécialement la propriété privée, rappelant que c’Est un vol fait par les humains (bien avant Proudhon mais en mieux lol) sur la nature. Sans pour autant nous condamner a vivre en ermite dans les jungles de bambous, cette maxime nous rappelle fondamentalement que : La propriété privée est un concept fait PAR des humains POUR des humains, et que la nature ne reconnaît rien de tout ça. Qu’on doit la respecter, et vivre en équilibre avec, car si on la détruit, on se détruit. Si on la méprise, on se méprise. Que les lois humaines ne sont que des lois humaines aussi. Oui, le Taoisme est une belle spiritualité, peu connu, avec peu de croyants. La raison est simple : plus une spiritualité a une éthique élevée, moins il y aura d’humains qui vont y adhérer. Éthique élevée ET/OU niveau d’adhésion élevée.
      Un de mes amis, grâce a moi qui lui ait fait connaître le Taoisme, va le devenir et s’apostasier du catholicisme (lol).
      Perso, je respecte le Taoisme, mais je le trouve trop simple (avis personnel). Le Bouddhisme THeravada possède un corpus bien plus élevé et donc plus balèze face aux religions abrahamiques, au confucianisme ou encore l’hindouisme !

  • Tu dis : "l’objet technique est en lui-même révolutionnaire parce qu’Il a été construit pour un usage précis, mais peut être réutiliser dans de multiples situations aussi différentes les unes que les autres, changeant donc son environnement car cela modifie la relation que les gens ont avec leurs environnements."

    L’objet ne change pas son environnement. C’est une société qui le fait. Ce sont des classes d’homme qui ont intérêt au changement. Généralement, les anciennes classes d’homme au pouvoir n’y avaient pas intérêt.

    Par contre, en un autre sens, j’irai plus loin que toi pour dire que la matière est intrinsèquement révolutionnaire : lire ici

  • Tu dis que les « objets, influencent notre mode de vie, et sont donc révolutionnaires en eux-mêmes. »
    Mais ce que l’on constate, c’est que ces objets n’ont pas nécessairement été trouvés récemment. C’est seulement récemment qu’ils ont été mis en avant par une classe dominante comme les objets socialement indispensables, la bourgeoisie capitaliste créant ainsi des besoins…

  • Bonjour, cela fait un certain temps que je n’avais pas répondu, j’ai des examens !!! Vous allez bien ?

    Sur le 1er point : Je n’ai rien contre le mouvement des Gilets-Jaunes en France, mais bon, c’est une histoire locale, pour un pays spécifique. Tu remarqueras que rien de tout ça n’Existent en Suède, au Danemark, Suisse, Finlande, Norvège, Islande, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande ou Singapour, des pays plus prospères avec de faibles inégalités. L’Histoire économique française moderne (1500 a nos jours ) est hautement inégalitaire. Rien de surprenant donc cette histoire des Gilets-Jaunes.
    Et cela n’invalide en rien le fait que les seuls ’’Méga-révolutions’’ sont celle du Néolithique et la Révolution Industrielle.
    D’Ailleurs, si on veut pousser plus loin, L’origine de la vie est en soi une révolution, ainsi que l’apparition d’une forme de vie assez évolué pour être capable de spéculer sur des concepts abstraits (sur Terre, l’homo sapiens sapiens).
    _
    Sur le 2ème point. Et bien c’Est la ou j’allais en venir justement. Ces révolutions ne sont pas venus d’un coup, hop on a décidé qu’On va changer donc on va le faire. Mais moi, je suis parti d’une intuition différentes qui s’inspire de philosophes médiévaux européens, occidentaux de surcroît (La Révolution Industrielle au Moyen-Âge). Dans ce livre (que je te conseille de lire), les philosophes médiévaux parler de la notion de progrès... TECHNIQUE. La thèse est la suivante : le progrès technique EST perpétuelle, il ne s’Arrête jamais ! Ce qu’On constate en lisant l’histoire justement. C’Est ce progrès technique continue qui justement transforme les sociétés. Et qui amène indirectement a des méga-révolutions !! Mais ce progrès technique, peut permettre d’avancer également la théorie (philosophique) que l’objet technologique est lui-même révolutionnaire car ils nous poussent a le réutiliser de plusieurs manières, et ceci va engendrer des changements multiples.

    Anecdote : La carte des ’’Révolutions Néolithique’’ vient d’un livre que j’ai personnellement, justement sur ce sujet. C’est un livre de Jean Paul Demoule, archéologue et (Pré)historien français reconnu internationalement.

    Sur le 3ème point. Cela continue ma réflexion. Les philosophes des Lumières (des bourgeois caucasiens d’Europe arrogants, imbus d’eux-mêmes, narcissiques, misogyne, machiste, raciste, sexiste.. bref.. des connards absolus (pas tous, mais 99% d’entre eux a commencer par Voltaire) ), se sont foutus dans la tête que Progrès Technique = Progrès Moral.
    Erreur Stupide de la part de nantis vivant de L’exploitation du continent américain, dont ils ont profités indirectement (l’or des Espagnols que ces cons dépensaient a tout va a renflouer les banques hollandaises, françaises, allemandes, et anglaises), directement (pour l’Angleterre les 13 colonies, la France et ses îles de canne a sucre aux Antilles, Pays-Bas avec Antilles et le commerce des armes avec les Iroquois, et rien pour les Allemands a ce moment la ! ).
    Et cela part de la philosophie occidentale, qui a fait évolué sa notion de progrès en plusieurs étapes :
    Étape Médiévale : Progrès technique
    Étape Renaissance : Progrès technique PEUT être un progrès de civilisation (Possibilité, et non pas affirmation dogmatique)
    Étape Lumières : Progrès technique = Progrès moral, civilisation, etc... (L’Erreur a la con, il y a que des bourgeois pour penser de pareilles sottises)
    Étape Post-2 Guerres : Ben finalement, c’est peut être niais la Pensée des Lumières (tout en oubliant leurs propres passés, hahaha).
    Les erreurs des Occidentaux modernes sur leurs propres ancêtres devraient les faire rougir de honte !

    Pour finir, sur les Grecs. Je dirais que leurs terrains est difficile : Montagne dentelées, peu de terres agricoles, peu de fleuves ou de lacs (donc pas beaucoup d’eau douce). La mer devient la ressource principale, le commerce, et donc, il faut trouver du minerais dans les montagnes justement. Hors, il y a peu de plaines agricoles, donc travail forcé. Le mythe va s’Adapter en fonction de cette nature géographique, qui formera la civilisation grecque moderne (je rappelle qu’il y avait les Mycéniens, ancêtre des Grecs). Donc le terrain difficile rend les gens rudes, mais opportunistes et prêt a prendre des risques (2 conditions pour créer des marchands efficaces... mais cruel), ça va justifier tout le reste.
    _

    • Je n’ai rien contre le mouvement des Gilets-Jaunes en France, mais bon, c’est une histoire locale, pour un pays spécifique.

      Voilà ce que tu écris.

      Cela ne me semble pas aussi simple.

      En tout cas, il y a un grand nombre de pays où des gilets jaunes sont apparus parce que les gens se reconnaissaient dans ce qui se passe en France.

      voir ici

    • La raison qui explique la reconnaissance des ’’Gilets Jaunes’’ est justement d’Ordre technologique.

      L’explosion de la communication et l’Avènement de l’économie de l’information dans les années 70, couplé avec Internet et sa démocratisation, qui commence de 1990 a aujourd’hui a permis au vu et au su de tous de voir toute la misère du monde ! Donc les plus pauvres, les plus déshérités vont se reconnaître.

      Après ce ne sont pas tous les pays mais certains manifestants de certains pays. Sur ton lien, on voit des pays non-industrialisés : Montenegro, Burkina Faso, Sénégal, Mali. Bulgarie et d’autres pays d’Afrique. Je rappelle que ces pays n’ont pas passés la transition industrielle et donc la plupart sont sous le seuil de pauvreté. Forcément ils vont se reconnaître. Aussi certains font parti de la Francophonie, et donc que la chaîne ARTE rediffuse partout dans la Francophonie ce qui s’y passe.
      2 : Ben justement, ceux qui n’en font pas partie ne se sentent pas concernés a juste titre, et aucun pays de la liste que je t’ai donné n’ont eu ce problème, car ce sont des pays largement plus industrialisés et moins inégalitaires, et aussi ne faisant pas partie de la Francophonie.
      3. Cela reste donc un problème partial, et même si c’est regrettable, le monde latin est décadent, le monde méditerranéen aussi, il est incapable de faire face a la mondialisation. Les civilisations autour de la Méditerranée sont a la ramasse tout simplement, et encore, le meilleur pays le bordant, la France, s’en sort mieux que les autres. Imagine le reste.
      Sur les exceptions : Israël est un pays industrialisé, avec de TRÈS FORTES INÉGALITÉS ! Le citoyen lambda doit cumuler 3 emplois pour survivre, et les plus pauvres ont même besoin d’ONG pour survivre ! Cela rappelle 2 choses : que les gens devraient sérieusement développer leurs cultures économiques au lieu de s’Exciter sur des idéologies politiques minables ! L’Allemagne, pays le plus puissant d’Europe, possède quand même des pauvres, même si après c’est mieux qu’en France et de très loin ! Surtout, je dirais qu’Ils ont un courant d’extrème-gauche très influent, soutenu par un milliardaire, leur permettant d’avoir une portée européenne qu’Il n’aurais pas sinon !

  • Sur les autres messages je vais répondre également.

    Sur la matière révolutionnaire : J’ai lu ton pavé, fort intéressant, un cours résumé accéléré sur l’histoire de l’univers me fascine. Cela me rappelle que je dois lire plus de livres sur la science (j’en ai 300, ça va être un peu long, je veux bien l’admettre). C’Est un discours cohérent et crédible. Et d’ailleurs c’est une perspective que je n’avais pas sondé car je pense que cet univers est lui-même extraordinaire !!! Pour moi cela relève de quelque chose qui nous dépasse ! En effet, la matière et ses différentes propriétés peuvent donner des combinaisons extraordinaires qui se sont faite toute seules. En mode ’’automatique’’ c’Est effectivement fascinant. D’ailleurs, Bouddha justement n’a jamais nié cela. Bien au contraire, le bouddhisme Theravada (puisque cela reste le sujet du blog) ne dévalue pas le fonctionnement du Samsara (Monde phénoménal si tu veux une traduction dans les concepts occidentaux). Il rappelle seulement que l’idéal est le nibbana. Le samsara a sa propre réalité (ce qu’on appelle les sciences purs) et que l’enseignement de Bouddha ne s’y oppose pas.

    Voila pourquoi les Occidentaux ont crus voir dans le bouddhisme un ’’Matérialisme". Je dirais plutôt que les Dravidiens (Oui, Bouddha vient du Nord-Est, autour du Bangladesh et au Sud du Népal) ont toujours eu une vision équilibrée du monde. Moi-même étant un métisse ’’Dravidien’’, je n’ai jamais compris l’Intérêt d’opposer Spiritualité Et Science pur. Ce sont 2 domaines de vérités différents, qui participent d’une même réalité. Savoir que tel atome donne un effet n’empêche en rien les questionnements existentiels. Savoir "comment" L’univers fonctionne est différent du ’’pourquoi’’ et ça ne s’oppose pas. Ça se complète. Les religions abrahamiques, des religions trop politiques, et déséquilibrés, ont engendrés des contradictions logiques bien trop fortes, conduisant aux vicissitudes faisant l’Histoire du monde occidental, et méditerranéen. (En passant ton blog sur la ’’Matière révolutionnaire’’ est génial).

    Pour Heidegger maintenant = j’ai toujours su qu’Il était nazi. Je cite Pierre Riffard : Les philosophes européens sont : sexistes, machistes, racistes, misogynes, complexés pour une bonne partie d’entre eux, antisémites. Donc, un philosophe peut être immoral, pervers, lâche. Oui, Le monde universitaire a déifié ces humains, qui, même si peuvent avoir des réflexions géniales, ne sont pas moins que de simples mortels, condamnés a disparaître dans un monde en perpétuel changement. Il ne faut pas s’attacher aux choses, comme disait Bouddha, et ne pas déifier personne (Bouddha dans le Theravada est un éveillé, oui, mais RESTE UN HUMAIN COMME TOI ET MOI, HANTÉ PAR SES PROPRES DÉMONS). S’attacher au Samsara est l’erreur a ne jamais faire, et ça s’applique a tout ! Les Occidentaux se sont beaucoup attachés a leurs ’’traditions’’ toute Matérialistes de mon point de vue : la patrie, la famille, la ’’race’’ (disons en réalité l’ethnie particulière), le pays, les traditions culturelles, et avaient si peur du changement qu’ils furent les plus actifs a chercher des questions sur la notion ’’d’Identité’’. Certes, on peut trouver ça chez tous les humains, mais les Occidentaux y sont pas allés de main morte.
    Et oui, il peut y avoir des idéalismes pourris (Idéologie des Lumières), tout comme des matérialismes négatifs (Idéologie racialiste biologique).
    Mais pour revenir a Heidegger, j’Aime une de ces réflexions qui a été cité dans ce livre : Philosophie des Sciences. C’est un bouquin de license en philo. Je te rassure, les réflexions sur la technique de Heidegger PEUVENT être INTÉRESSANTES, je N’iDÉALISE AUCUNEMENT CE PAYSAN ALLEMAND FERMÉ D’ESPRIT. D’ailleurs cet hypocrite ne s’est pas empêcher de sodomiser Hannah Harendt, juive pourtant !!!

    Pour la dernière critique des objets. Ben on peut utiliser des objets positivement, d’autres négativement. La Révolution Industrielle nous a donné une profusion d’Objets technologiques, augmentant notre confort matériel. Vivre est difficile. Personne en général ne dira NON a du confort ! En revanche, on peut utiliser cette situation pour avilir nos mœurs pour augmenter ses profits. C’Est vrai. Et c’Est ce qui se passe. Parce que les multinationales veulent engranger des profits. Parce que cela leur permet d’avoir un certain pouvoir. Parce que ça arrange le monde politique. Parce que beaucoup AUSSI sont simplement égoïstes. Qu’eux-même, tu leurs dirais ce que tu en penses, ils te riraient au nez. Il faut aussi tout voir. La perversion de tous les côtés.

    • Tu dis : Bouddha n’a rien nié...

      N’oublies pas que personne ne dispose d’aucun texte transmis directement par un tel personnage mais seulement de "on dit".

      Lui-même:ne voulait paraît-il pas être déifié ni que sa parole le soit. Donc qu’aurait-il vraiment dit. Nous l’ignorons et l’ignorerons toujours.

      Nous n’entendons parler de lui qu’au travers d’une espèce de religion alors qu’il se disait, paraît-il, hostile à bâtir une religion !!!

      On peut dire que tel ou tel bouddhisme dit ceci ou cela mais pas "Bouddha dit".

    • C’est vrai, et je le sais. Mais sans Bouddha, le bouddhisme n’existe pas ! Après oui ce n’est qu’un enseignement de sagesse, mais je reste assez équilibrer la-dessus. En tout cas, cela positionne ma vie et m’a rendu plus calme, plus stable, et a permis de dépolluer certains aspects sombres et négatifs de mon esprit. Donc bon, je ne croît pas avoir fait preuve de fanatisme !

    • Bien sûr que l’on peut trouver partout des éléments de sagesse et chacun peut stabiliser son existence à sa guise. Certainement que si les humains ne trouvaient rien dans les religions, elles n’existeraient pas ! Cependant, cela n’empêche pas de raisonner au-delà de nos petites personnes et de réfléchir sur le vaste monde. Là, on s’aperçoit que ce n’est pas pour notre bien mais pour celui des classes possédantes que les religions existent.

    • Encore une fois, cela a été utilisé pour légitimer l’autorité du pouvoir. Mais tu remarquerais que dans le monde moderne, la religion n’a plus vraiment de pouvoir (en tout cas pas en Occident !). Prenons l’Exemple de la France, tiens. Le Vatican n’a plus aucune influence depuis au moins 1648, Je rappelle qu’en France il y a beaucoup d’athées (ça ne me dérange pas) !! Donc désolé, en plus les catholiques et protestants sont complètement hors du coup !! Taper sur la religion aujourd’hui en France, revient a taper sur un cadavre. Des gens crachent même sur les Églises et on les félicite !!! Certes, ils existent encore des croyants, mais je te rappelle que les gens ont droit d’être athée, agnostique.... ou croyant ! Personne a le droit de vouloir transformer la tête des gens, qu’il soit athée, agnostique ou croyant.

      Donc, une religion, et je vais pas redéfinir le terme, tu regarderas dans mes précédents messages, peut aider comme détruire.

      En tout cas, le bouddhisme Theravada m’a permis de pousser la réflexion existentielle beaucoup plus loin que n’importe quelle petite philosophie profane vide !!! Et c’est la quelque chose que tu n’as surement pas compris. Je pense AVEC le bouddhisme, contrairement a ce que tu penses, ce n’est pas une propagande idéologique. Je rappelle a juste titre, que le communisme ressemble davantage a ce que tu crains, c’est a dire une propagande visant a endoctriner les gens et les faire penser en ’’bon marxiste’’. Donc on pourrait te retourner ta propre critique de la religion sur l’idéologie marxiste !

      Bien sûr, rien ne m’empêche d’avoir d’autres types de connaissances. Mais encore une fois, je rappelle l’enseignement du Theravada qui insiste sur la valeur intrinsèque du Samsara ! Donc !

    • En France, la religion n’a plus de pouvoir ?!!!!

      Pourquoi pas d’enquête nationale sur la pédophilie des prêtres : lire ici

      Et pourquoi alors pas d’arrestations des religieux génocidaires du Rwanda ? lire ici

      La fausse laïcité de l’Etat ? lire ici

      Religions, classes possédantes et pouvoir d’Etat : des liens indéfectibles : lire ici

      On se croit libre et on est dans les chaines et les chaines idéologiques servent les chaines réelles...

    • 1. Oui, en France la religion n’a plus de pouvoir. Tu votes pour un président et pas pour moine, non ? L’Assemblée Nationale ne dépend pas du Vatican, tu n’es pas obligé d’être catholique pour diriger la France.
      2. Sur le scandale de la pédophilie : Personne oblige les gens a mettre leurs enfants dans une église. Ce n’est plus obligatoire depuis la fin de Révolution Française. Donc, que des moines abusent et que l’état ne fait rien, ça ne veut pas dire que l’Église est toute puissante en France. Ça veut dire que l’état tolère ce genre d’Injustices et est laxiste.
      3. Sur ce sujet, je dirais que l’état français et une bonne partie des français tolère de facto ce genre d’injustices. Les femmes qui sont violées en France restent seules et l’État ne les aide pas vraiment. C’est un problème français. La preuve = DSK.
      4.Sur la laïcité. C’est vrai qu’en France on utilise des problèmes sociaux avec une légère connotation religieuse pour servir des intérêts politiques. Aussi, selon la loi de 1905, elle est contradictoire dans son essence.

      Je reprend ta citation : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte… Les établissements publics de culte sont supprimés… L’état français n’a pas à connaître ni à intervenir dans les questions de religion… Les lieux de culte doivent être nationalisés ou donnés à des associations cultuelles… Cette loi prend effet le 1er janvier 1906. »

      Les lieux de culte doivent être nationalisés. Mais ça ça veut dire précisément appartenir a l’état, et donc peuvent être subventionnés que les Églises reconnut par l’État. C’est vrai que la 1ère phrase du texte porte a confusion et peut être considérer comme teinté d’hypocrisie.

      Sur l’opinion politique des prêtres ; La liberté d’expression le permet d’une part et c’Est un prix a payer.
      Puis l’état ne se sent plus en danger face a la religion catholique, et donc laisse faire. De toute façon, sans l’état, les moines ne sont rien maintenant ! Le clergé n’influence plus tellement les esprits, et son pouvoir est largement discriminé. Les multinationales sont beaucoup plus influentes !

      Rwanda : Déjà, le génocide du Rwanda est quelque chose de très précis d’une part, en Afrique dans les années 90, et de deux, les Africains ont toujours été très croyants. Ça va avec. Et que des moines participent a des massacres, ce n’est pas fantastique, mais c’est possible. Comme n’importe qui au final.

      Sur les religions et le pouvoir d’État : Je te l’avais déjà dit pourquoi la religion a souvent été associé a l’état (bien que pas toujours). Et celle qui y était associé avait un corpus théorique qui le justifiait. Au moins 2 contre-exemples que je peux te donner de religions qui n’ont pas tant opprimés : Le Jaïnisme (parce que profondément pacifique), et il eut dans L’Inde Antique des royaumes jaïnistes. Et la religion amérindienne porté par l’Empire iroquois et c’Était plutôt positif.
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      Sur ton blogue tu dis que jamais la religion chrétienne catholique n’a jamais aidé (car les Orthodoxes sont la avant eu). C’est faux. Dans le monde occidental, il est vrai qu’il y a eu beaucoup d’Abus de la part de l’Église. Mais au début ce n’était pas si mal. Si on prend du 5ème siècle au 10ème siècle, on peut dire que L’Église n’avait que peu de saloperies. Les moines pouvaient se marier, grâce a Charlemagne, l’Éducation devenait gratuite et obligatoire dans les églises pour les enfants (ce qui est bien je pense). L’erreur je pense a été de construire le Vatican pour tenter de tout centraliser. Car cela a permis d’accumuler trop de richesse qui a progressivement corrompu le monde clérical. L’interdiction aux moines de se marier a très certainement causé indirectement la fornication clandestine (dont la pédophilie) et c’est très regrettable. Cela a permis au Vatican d’Accumuler davantage de Capital (pour reprendre les termes de Marx). Le Vatican est devenu le summum de l’opulence matérielle, du vide et de la corruption, exactement ce qu’elle était supposée combattre. On pourrait dire d’un point de vue catholique ’’qu’Ils ont vendus depuis longtemps leurs âmes au Diable’’. ( looool )

      Sur la liberté : Ben je vais te répondre franchement. Liberté = Pouvoir. Donc personne n’Est libre car personne n’a de pouvoir absolu. A part ’’Dieu’’ justement. Et pour les athées/agnostiques, ben c’Est simple, la liberté ne peut pas exister.
      Libre dans l’Absolu ça veut dire faire tout ce que tu veux. Hors c’est impossible pour tous les mortels. C’est bien le propre des Philosophes des Lumières a être de gros tartuffes, a galvauder le mot ’’Liberté’’ alors qu’eux même savent que C’est pas possible. Peux-tu te transformer en lézard, sirène ou chimère dans les secondes qui suit ? non.
      Peux-tu être omniscient ? non. Par delà les lois de l’univers et l’Univers lui-même ? non. Donc, tu n’Es pas libre. Même si d’ailleurs le pays parfait existerait, on ne serait pas plus libre, mais on serait plus heureux !!

  • En tout cas, pour ta réflexion sur les gilets jaunes, l’Algérie et le Maghreb démontrent actuellement que la révolte est mondiale et ce n’est pas étonnant car le fondement est dans l’effondrement du système économico-social mondial !!!

    • C’est plutôt un écho médiatique qui se répercute dans la Francophonie. L’Algérie, le Maroc et la Tunisie font parti du Maghreb, et de la Francophonie (A cause de la mondialisation).
      2 : D’anciennes monarchies esclavagistes, peu industrialisés, fortement inégalitaire (on ne parlera même pas du droit des femmes et des transgenres, homosexuels, lesbiennes...). Perdant face au monde occidental, le Moyen-Orient s’Est radicalisé et devient quasi-schyzophrène, et LA tu peux voir des exagérations proprement religieuses (burka, interdit de s’Embrasser dans la rue, pression pour le mariage, etc.)
      3. Donc révolte mondiale ? Non. Un écho médiatique de pauvres qui luttes et qui se reconnaissent ? Oui.
      Cela changera t-il quelque chose ? Non. Voir des saloperies ailleurs ne te donne pas forcément les moyens d’agir. On est juste mieux informé.
      Et oui, je ne suis pas un marchand de bonheur, le réel est sans pitié. Je n’y peux rien.

      Voila pourquoi Bouddha justement propose un enseignement qui te permet de te détacher du monde (c’Est quand même le sujet de ton blogue).
      Car d’une part, tu ne cesseras jamais de souffrir toi même car si tu penses aux millions de pauvres, tu vas te frustrer pour rien, sans rien pouvoir faire d’ailleurs.
      De plus, je pense sincèrement que le Samsara (le monde phénoménal) est un monde de co-production de phénomènes qui apparaîssent aussitôt qu’Il disparaîsse.
      Aider les autres est souhaitable, si possible.

      Et sur le fonctionnement des états,, ben c’Est bien simple, c’Est la loi du plus fort. La violence matérielle domine, fin. (tu devrais le savoir, le matérialiste)
      Quand on pointe un pistolet sur ta tempe, ça vaut bien 400 discours !!! Et oui, l’acier écrase la plume. C’est vieux comme le monde.

      A bon entendeur Robert Paris, j’aime bien discuter avec toi.

    • Moi aussi, j’aime bien discuter avec toi. J’insiste d’ailleurs : les gouvernants français sont contraints d’aller voir le pape et de faire leur cour à l’Eglise !

    • Dans ce cas précis, ce n’est pas tant la cour que de la diplomatie. Le Vatican a une influence diplomatique encore en Europe, mais n’a plus d’influence en soi.
      Source : Géopolitique du Vatican

  • Il faut rappeler que ce n’est pas Bouddha mais c’est un roi qui a lancé le bouddhisme, qui en a fait une religion, qui a mené à la reproduction physique du bouddha, qui a mis par écrit ce que Bouddha avait affirmé ne pas vouloir mettre par écrit ni enseigner, qui a donc déterminé toute la signification de son idéologie actuelle, toutes sectes diverses confondues. Il est vrai que ces dernières ne reconnaissent… Bouddha n’est donc pour rien dans le bouddhisme et le peu qu’on sait laisse entendre qu’il aurait été complètement contre ! Il affirmait, d’après les on-dit, ne pas être un dieu, ne pas être un prophète, ne pas vouloir être suivi, et certainement pas être adoré en représentation statufiée !!! Bien sûr cela n’interdit à personne de se revendiquer de quelqu’un, même a contrario des idées de celui-ci mais il y a cependant une espèce d’arnaque, un peu de la même manière, toutes proportions gardées, que lorsque le stalinisme se revendique du léninisme ou du marxisme…

    • Alors, j’ai lu une biographie spirituelle de BOuddha, et une biographie scientifique (Dans les limites du possible) et c’est le contraire.
      BOuddha a voulu trouvé une voie du milieu, loin du jainisme ou de l’hindouisme. Certes, un roi d’un royaume voisin a trouvé son enseignement et a tenté de le prôner. Bouddha a donc continué son enseignement. Certains aspirants ont tentés de le nuire (Comme Devadatta), sans succès.
      Comme toute philosophie ésotérique, comme Socrate ou Jésus, il a choisi de ne pas écrire pour ne pas figer sa pensée et la laisser libre et interprétative. Il a donc assumé (en un sens) que si on devait utiliser sa philosophie et la transformer en religion, ce serait donc une construction assumée, nuancée, tout en séparant justement l’idée qu’Il fut un dieu.
      D’ailleurs, tu confond les 3 bouddhismes. Le Mahayana (Chine, Japon, Corée, Taiwan, Viet-Nam) transforme Bouddha en déité polythéiste transcendante dans l’univers avec 6 aspects de lui-mêmes, les fameux Bodhisattva. Le Vajarayana va plus loin en le dédoublant avec son alter ego féminin, qui s’unissent sous forme de relations sexuelles, avec une style artistique empruntée de certains dieux hindouistes dévaluées, réévalués positivement dans cette forme de bouddhisme.
      Le Bouddhisme Theravada (Cambodge, Sri-Lanka, Laos, Thaïlande, Birmanie) considère Bouddha comme un simple humain, éveillé, mort il y a environ 2500 ans. Lorsque qu’un croyant va au temple, c’Est pour méditer sur sa vie, et prier ses ancêtres, mais ne vénère justement pas Siddarta Gautama. C’est le bouddhisme auquel j’adhère justement. Donc ce que tu dis est partiellement vrai. Hors le bouddhisme THeravada est, des 10 enseignements, la seule qui reste. Les 2 autres sont des innovations faites par des philosophes idéalistes indiens, repris par des moines adhérant a ces nouveaux principes, le réadaptant chez les ’’Sino-asiatiques’’ (Ou jaune si tu préfères).

      Donc Arnaque ? non. En tout cas pas pour le THeravada.
      Et même la, je vais prendre la défense des 2 autres bouddhismes. Je rappelle justement que la religion bouddhiste n’a pas de dogmes, et est libre d’interprétation officiellement (contrairement aux religions abrahamiques ). Donc les gens ont tout a fait le droit de le déifier (ce n’est pas mon cas). Mais écoute, les gens ont le droit, de déifier quelqu’un si ça peut les aider. Les traditions Mahayana et Vajrayana sont respectables, bien que je ne le sois pas moi-même. Et, personne ne force qui que ce soit a y croire. Leurs constructions théoriques idéalistes ont le mérite d’Avoir forgé 2 grandes innovations : Les Sutras pour le Mahayana et les Tantras pour le Vajrayana.
      En revanche, le clergé de ces religions la fut beaucoup moins exemplaire je te l’accorde.

      Et ton erreur est de réduire ça a une idéologie. Une idéologie c’Est un ensemble de propositions encadrée par des dogmes simplificateurs. Ex : Libéralisme, Communisme, Fascisme, Marxisme, Néolibéralisme, Ultralibéralisme, la Théologie catholique, ou de d’autres religions, en ce sens, peuvent être des idéologies.

      Une religion, c’Est bien plus que ça, tout comme une philosophie. La remise en question est possible. Même quand les religions abrahamiques ont des dogmes (ce qui est une 1ère dans l’humanité, il n’y a que les religions abrahamiques qui ont des dogmes en passant), Il y a plus que ça, et les philosophes de ces religions les ont remis en question, cependant au péril de leurs propres existences.

      Mais, je vais te donner le point. Karl Marx EST un philosophe, un sociologue, un économiste et un théoricien politique. (Source : Histoire des philosophies matérialistes de Pascal Charbonnat)
      Alors le marxisme comme idéologie, ça mène au communisme. MAIS, le marxisme comme pensée philosophique, pensée économique, pensée sociologique, la, je suis d’Accord pour dire que le stalinisme est une perversion idéologique s’inspirant de la philosophie de Marx, beaucoup plus complexe et nuancé que cet abruti de Staline.

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  • Bouddha comme Socrate et Jésus ?!!!

    Non merci aurait dit Socrate : lire ici

    • Et pourtant, il en fait bien parti. Socrate est philosophe, même si il aime dire qu’il n’en est pas un. Sinon, on aurait pas gardé les discours qu’Il a dit.
      Le monde intellectuel occidental ne se serait pas amouraché de sa personne !
      Comme Jésus ou Bouddha, ils sont philosophies (de type ésotérique cependant, voir mystique pour Jésus).
      Ces 3 personnages construisent et utilisent un discours symbolique pour donner sens au monde qui les entoure.

      Quand Socrate feint L’ignorance, c’est pour mieux déconstruire les préjugés de ses adversaires par la maïeutique, qui consiste a déconstruire le discours de l’autre par ce qu’Il définit comme vrai ou pas. Et dans ce dialogue, Socrate apprend a connaître l’autre, et l’aide a trouver de nouvelles vérités.
      Donc, oui, son style est différent, car c’Est un philosophie différent de Jésus, ou Bouddha, mais il n’en reste pas moins un grand sage ésotérique comme les autres.
      Jésus utilise le langage imaginal et frappe par des exemples extravagants, Bouddha demeure impassible face aux souffrances qu’Il vit, démontrant l’exemple.

      Les 3 vivent une philosophie unique, aucun d’entre eux ne voulaient fonder de religion, et ils furent si extraordinaires qu’On utilisa leurs pensée et être pour fonder des religions, excepté Socrate, qui est donc un genre de sage ’’Malchanceux’’, comme Mani et le Manichéisme bien plus tard.

      Pour une source, tiens = Trouve des biographies de ces personnes, et Socrate, Jésus, Bouddha de Frédéric Lenoir

  • Le bouddhisme n’adoucit pas plus les mœurs que les autres religions, du moins dans leur version intégriste !!!

    Deux cents morts au moins au Sri Lanka dans des attentats suicides d’intégristes bouddhistes contre des catholiques (ils sont 6 ou 7% de la population sri-lankaise), alors que ces dernières nnées ils ne s’en prenaient qu’aux musulmans !!!

    • Salut mon gars ça va ? Cela faisait un petit moment (examen d’économétrie oblige, je dois me concentrer pour tout oublier après l’exam... lol).
      Le bouddhisme n’adoucit pas plus les mœurs que les autres religions, du moins dans leurs versions intégristes...
      Tu simplifies drôlement, mais acceptons ton axiome biaisé. Je pourrais en dire autant de n’importe quelle idéologie (Républicanisme, Marxisme, Communisme, Fascisme, Laïcisme, etc..)
       Ce qui revient a annuler toute valeurs a n’importe quelle construction d’idées.
      Sauf que dans un deuxième temps, je vais déconstruire cela.
      On peut réduire n’importe quelle religion a une simple idéologie, bien que pour certaines religions (notamment abrahamiques) cela soit plus facile que d’autres a cause de la construction étrange de leurs textes.
      Mais dans le cas des autres religions, on peut effectivement parler de perversion, puisqu’un bikkhu de base ne peut pas faire de la politique.
       La ou une religion dépasse une simple idéologie, c’Est qu’On peut l’extrapoler intellectuellement de façon infini, car c’Est avant tout un fabricateur de sens, ce qui n’Est pas le cas d’une idéologie, rivée sur des objectifs purement pratiques, politiques, profanes quoi.
       Pour le cas du Sri Lanka, il y a AVANT TOUT UNE GUERRE DE CIVILISATION (pour le coup c’Est vrai), ce qui n’était A LA BASE qu’une banale histoire politique de représentation (Tamouls hindouistes VS Cinghalais Theravada ). Ça a dégénéré et c’est en partie a cause de la colonisation, les Occidentaux favorisant une ethnie au détriment d’une autre pour servir leurs intérêts purement commerciaux (dans le cas du Sri-Lanka, c’Est l’empire colonial britannique). Et donc, ces sales déchets veulent tenter d’Imposer le christianisme aux gens, en Asie, qui a l’habitude d’être une terre de tolérance religieuse.
      Qui sème le vent récolte la tempête !
      En plus, les christianismes catholiques et anglicans sont de sales prosélytes !!! Tant que ces religions la ne seront pas strictement encadrées et cadenassées sévèrement, elles ne cesseront jamais d’être en conflit. Idem avec les Musulmans sunnites !! Les 3 religions que je cite foutent la merde partout sur Terre !!
      Partout ou il y a un problème spécifiquement religieux, c’Est toujours = Catholicisme - Anglicanisme - Islam Sunnite

      Le problème vient avant tout de ces religions. Il faudrait les faire taire a jamais (Suppression du Vatican pour les cathos, Interdire le financement d’états pour les églises anglicans, idem pour les Sunnites !!
      Quand au Bouddhisme et la violence, je prend pour le Theravada (puisque j’ai choisis cette branche). IDÉALEMENT, il ne faut pas supprimer arbitrairement la vie ! IDÉALEMENT.
      Mais précisément ce n’est pas un dogme, donc je vais dire ça comme ça : On peut remettre en question cette maxime librement dans le bouddhisme. Et puisque ce n’est pas un dogme, il n’y a rien de contradictoire a le faire ! Voila ce qui peut permettre en partie d’expliquer la violence dans le bouddhisme. Inversement proportionnel aux religions abrahamiques qui dogmatisent tout et son contraire, ou encore la violence au nom de la justice pour les idéologies profanes (marxisme, communisme, libéralisme), le bouddhisme idéalement veut éviter la souffrance, pour reste en harmonie avec notre environnement.
      MAis ce n’Est pas pour rien qu’on l’appelle la Voie du Milieu.
      Le bouddhisme, par principe, pose le problème latent, de ne pas supprimer arbitrairement quelqu’un par passion (amour, narcissisme, vengeance, haine,etc...)
       Mais pour survivre, tu peux manger des animaux bien que tu dois les supprimer sans les faire souffrir et sans t’en vanter. Tu as une position plus radical qu’est de devenir végétarien, ou même végétalien (mais ce sont des possibilités, non des obligations).
       Toute vie se vaut dans le Theravada, tu vaux donc autant qu’une fourmi. Et donc, cela relativise a la fois nos existences et nous égalisent avec les autres formes de vie sur Terre.
       Mais si tu es en danger, si la nécessité se fait, tu dois donc éliminer ton adversaire pour survivre, ou si il peut être un danger pour la communauté, ou même pour l’environnement ( !!! )
      Donc lorsqu’on supprime la vie, on ne doit jamais s’en vanter, car c’était une nécessité du moment.
      Et comme ce ne sont pas des dogmes, tu as tout les droits pour même contester ce que je dit !
      Le débat est toujours ouvert, ce qui n’Est pas forcément le cas dans d’autres doctrines....

      Donc, les moines s’étant suicidés en flinguant des cathos ont jugés nécessaire de le faire car ils exagéraient. Est-ce que cela justifie pour autant leurs actions ? Certainement pas. Mais ça part d’une histoire... les chrétiens ont méprisés les bouddhistes pendant un bon nombre de siècles et leurs ont fait la vie dure : action réaction. Et pour les musulmans sunnites ? Ils sont influencées par L’idéologie politique wahhabite qui veut radicaliser l’islam sunnite plus qu’il ne l’est déjà, en le rendant plus primaire, simpliste et plus prosélyte. Action Réaction.
      Tu N’aimerais pas que je te harcèle 24h/24 chez toi, a te dire que tu dois absolument te convertir au bouddhisme ? Ce qui est normal. Mais précieusement ça n’arrive qu’avec les cathos/anglicans/sunnites.
      Donc a force, les mecs finissent par en avoir marre.

      Conclusion : Cet évènement est dramatique, mais vient du problème inhérent propre aux religions abrahamiques, seuls religions sur Terre ayant des dogmes (c’est quand même incroyable) !!

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  • Bigre ! Tu me sembles bien perdu dans tes explications ! A mon avis, les classes possédantes exploitent tout ce fatras pour diviser les peuples face à la crise du capitalisme !

    • Salut Robert Paris ! Ça va vieux ? LoL TU VAS RIRE, je pensais que c’était toi qui avec écrit, et quand je n’ai pas vu ton nom, je me suis dit ’’mince’’ !!!!

      Sinon, non, je ne suis pas perdu, je pense qu’un forum peut permettre une explication détaillée contrairement a un simple débat.
      Tu vois, c’est la ou je ne suis pas d’accord avec toi. Il n’y a pas qu’une dynamique, mais plusieurs dynamiques : religieuses, économiques, politiques, idéologiques, scientifique, environnementale, technologique, médiatique.... Et je ne vois pas de lien de causalité direct entre la dynamique religieuse et l’économie pour le coup...
      En revanche, ce mec s’est trompé car ce sont des sunnites qui ont tués des catholiques (Classique au final). TIens voici le lien
      https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/201904/23/01-5223141-le-groupe-etat-islamique-revendique-les-attentats-au-sri-lanka.php

      Encore ne fois, cela valide mon point de vue.
      J’écrirais sur Socrate, mais plus tard, j’ai lu une partie de ton pavé intéressant. Mais moi aussi j’ai lu sur Socrate hehe !

    • Faut-il croire les terroristes quand ils revendiquent plus que quand ils ne revendiquent pas leurs crimes ?!!!

    • Faut-il croire Etat islamique quand ils revendiquent des actes ou pas plus que quand ils prétendent lutter pour les peuples musulmans ?

    • Ça dépend. Mais on a assez d’informations pour savoir que c’est une organisation terroriste 2.0, qui est capable de simuler (de façon peu crédible) un état.
      En général, les actes terroristes qu’ils revendiquent sont vrais.
      POur la défense des peuples musulmans, ben la plupart des musulmans les condamnent, et de toute façon, ils seraient bien incapable de les défendre. Comment peuvent-t-ils défendre 1 milliard de musulmans avec quoi 100 000 hommes environ. D’un point de vue purement militaires, ils en sont incapables. Et ils se font lavés par bien des pays du Moyen-Orient, eux même faibles !!!
      D’ailleurs, aujourd’hui les guerres sont davantage des guerres pour les ressources, que pour des causes métaphysiques. L’État islamique n’est qu’une fiction dans tous les sens du terme, mettre une couche de religiosité dans un fantasme politique ne permettra pas d’émuler les Croisades médiévales !! LOL !!

      Une bonne bibliographie, des lectures sérieuses, et un brin de réflexion peut permettre a n’importe qui de connaître les véritables motivations de terroristes.
      Le propre du terroriste est sa faiblesse d’Esprit et son fanatisme. SA psychologie est particulièrement faible.

    • « Une bonne bibliographie, des lectures sérieuses, et un brin de réflexion » ne suffisent pas pour dire qui manipule ces terroristes !!!

      lire ici

    • Ben si justement, tu en es la preuve vivante Robert Paris !!! Mais je suis impressionné par ton site, woow. Le niveau d’Information est impressionnant, et les analyses restent cohérentes !

  • Lors d’une interview récemment accordée à la BBC, un journaliste a demandé au Dalaï-lama s’il était possible qu’une femme reprenne ses fonctions.

    « Si une femme me succède, elle devra être très, très séduisante », répond le Dalaï-lama.

    Chacun appréciera la misogynie du propos.

    • Le Bouddhisme Vajrayana (apparu en 800), est plus radicale que les 2 autres bouddhismes, en intégrant des images fortement érotiques entre des incarnations mâles et femelles de Bouddha. Donc il est pas étonnant que le Dalai-Lama sorte ça. En revanche, les Tibétains ne sont pas des gens si tolérants que ça. Leurs bouddhismes a très tôt servi a constituer leurs institutions politiques, qui fut remplies de luttes sanglantes pour le pouvoir. De même, les Mongols ont tentés de réarranger les structures politico-religieuses du Tibet pour les stabiliser. Cependant, après la chute de l’Empire Mongol en 1294, le TIbet redevient indépendant, et les luttes fratricides reprennent.
      Il faut comprendre qu’il y a 3 bouddhismes, tout comme 5 formes de christianismes et donc ne pas les mélanger.
      Je ne suis pas un adepte du Vajrayana, mais même la il faut rester le plus neutre possible. Et sinon Robert Paris tu vas bien ? (le modérateur)

    • Pour ce qui est de rester neutre, ce n’est pas mon fort, mais je reste... zen... On finira bien par débarrasser l’humanité de ses oppresseurs et, du coup, ses endormeurs se feront moins nécessaires !

    • Je rectifie une erreur de ma part. Le Bouddhisme Mahayana apparaît en Inde autour du 1-2ème siècle, et le Vajrayana apparaît au IVÈme siècle.
      En revanche, le Mahayana s’installe en Asie de L’Est au 5ème siècle et le Vajrayana au Tibet au 8ème siècle.
      MDR tu es pas zen, puisque tu n’es pas Mahayana (Mahayana = Zen) !!! HAHAHAH Je ne pense pas que tu sois adepte de L’idée que Bouddha est ’’DIeu’’. XD
      Quand a l’idée que tu te fais de l’Humanité et de son avenir, tu es très optimiste !!! Mais que veux-tu dire par ses endormeurs ???

    • La religion est l’opium du peuple, les voilà les endormeurs !

    • Mais les religions ne touchent pas que des endormis ! Le zen est à l’origine la philosophie dédiée aux samouraïs du Japon féodal !!!

    • Ahlala, encore tes inepties marxistes ! A force de redire la même chose et de repomper les phrases du Manifeste du Parti communiste tu en deviens trop prévisible hahaha !!!

    • 1. Ultimement, on fait ce qu’On veut des idées non ? Ce qui signifie qu’en dernier recours, les humains font ce qu’Ils veulent avec leurs pensées !
      2. Dans une logique duale du bouddhisme, le Mahayana fait l’équation paradoxale du Samsara = Nirvana. Donc plus de différences entre la vie et la mort, entre donner la mort et sauver la vie ! Cela devient identique. Certes c’Est une équation radicale, mais qui doctrinalement permet donc aux Samurais de les réinterpréter pour leurs castes.
      3. Tu devrais relire et retenir ce que j’Avais écrit plus haut sur les différences entre les 3 formes de bouddhisme qui existent.

    • Qui repompe des phrases toutes faites, les religieux qui répètent leurs sourates sans arrêt, que ce soit celle d’une ou d’une autre des religions !!!

    • Je répond face aux faits qu’étrangement, tu fais un blocage dogmatique sur le phénomène religieux malgré le fait que tu es acquiescé ce que j’avais dit plus haut !
      C’est une chose de ne pas être croyant, c’en est une autre que de marteler systématiquement une erreur alors que le problème est plus complexe que cela.
      Mais d’ailleurs, tu ne pourras jamais faire mourir les religions, si c’est ce que tu veux, car rien n’est objectivement supérieur a ce système symbolique d’Idée, MÊME les athées l’Admettent, je pourrais citer Sponville, Onfray, ou encore Saint-Simon. On ne peut vivre sans croyance.
      J’ai toujours ignoré Karl Marx, car l’essentiel des marxistes se comportent comme les religieux qu’ils critiquent, et pour l’essentiel, des religions abrahamiques. Étrangement, cet idéologie matérialiste a réussi a fédérer des gens exactement comme des religieux, avec les mêmes tics, les mêmes défauts de conception, et d’Idéologie. Et en général, leurs critiques ne sortent pas plus loin que le Manifeste du Parti Communiste.
      En quoi, donc au final, peut-t-on dire que ces gens sont fondamentalement différents des religions qu’ils exècrent ? En rien. Remplacer Dieu par la Matière, des dogmes par d’Autres, on en revient a la même chose au final. Remplacer une idéologie qui inclut le sacré dogmatiquement par une autre idéologie qui exclut le sacré dogmatiquement ? Il n’y a pas d’autre chose que La matière, et Marx est son prophète, cela ne te rappelle rien ?
      Pour le reste, autre conseil, évite de confondre les bouddhismes. Il y en a 3.
      _
      Quand a une critique plus directe du Dalai-Lama, je rappelle que son pouvoir est bien moindre aujourd’hui, et qu’Il est lui-même contestable et contesté au sein même de sa communauté.
      Tu oublies une chose, tous les bouddhismes peuvent être critiqués librement et ouvertement, mais je t’invite a critiquer en connaissance de cause, en lisant des textes et des ouvrages. J’ai lu Marx avant de le critiquer, et a vrai dire, j’étais complètement indifférent a son discours. Mais une fois je suis tombé par hasard avec des sympathisants communistes... et j’Avais l’impression que tomber sur des consanguins sectaires tribaux et dogmatiques (en cela, je me demande en quoi ils se différencient réellement des extrémistes religieux)... A méditer...

    • Oui, j’ai vu ça ! Mais en revanche Robert Paris, j’ai juste pas compris en fait pourquoi tu était aussi tendu sur le bouddhisme ? Je pense que le vrai problème est le dogmatisme, tout simplement. Et le dogmatisme, malheureusement, existent dans toute les productions conceptuelles humaines.
      Ça existe dans les religions, idéologies, philosophiques, même la science. Des scientifiques ont fait fermés des labos de d’autres scientifiques simplement parce qu’ils étaient pas d’accord sur des interprétations d’expérimentation. Laisser croire qu’elle est d’origine est faux. A la fois par pur logique mais aussi historiquement.
      Les religions de la Préhistoire n’avaient pas de dogmes, et d’ailleurs, même aujourd’hui, seuls les religions abrahamiques ont des dogmes !!
      Des gens entre eux, simplement en discutant, peuvent arriver a devenir violents, agressifs, voir s’entretuer sans nécessairement impliquer la religion.
      C’Est surtout ça que je voulais souligner car si tu penses réellement que le dogmatisme vient du religieux tu aurais tort de le faire.
      Des artistes entre eux peuvent être aussi dogmatiques.

      A bon entendeur Robert Paris !

      Bonne journée !

    • Également, pour avoir lu le Bushido, le Hagakure, le Bushido de Izano NItobe, sache que c’est un code de conduite guerrier qui puise ses sources dans les religions dominantes du Japon a savoir : le shintoïsme, le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme mahayana.
      C’est un code qui permet aux samourai d’avoir une conduite idéale. Le code a des principes qu’il faut respecter certes, mais qui demeure malléable. En général, les guerriers sont des gens plutôt pragmatique et plutôt enclin a faire confiance a leurs expériences réelles qu’aux livres ou aux grands systèmes de pensée !! Je le sais, je parle avec des guerriers, et souvent ils me trouvent trop théorique.

    • Le dogmatisme est un qualificatif d’un mode de pensée. La religion est uns institution sociale. On ne peut mettre les deux en parallèle ainsi. Cette dernière n’est pas simplement issue du fonctionnement intellectuel des hommes. Il y a la société qui interfère. Ce n’est pas juste l’individu face à la collectivité. C’est l’individu comme produit d’une vie sociale !

  • « Mais en revanche Robert Paris, j’ai juste pas compris en fait pourquoi tu était aussi tendu sur le bouddhisme ? » dites-vous ! Seulement à taper sur le bouddhisme, le Robert Paris !!!

    Cela prouve que vous n’avez pas lu trop en détails ce site...

    Toutes les religions et tous les Etats bourgeois sont unis contre les femmes !!!

    La religion judéo-chrétienne contre les femmes

    Société, religion et sexualité

    D’où viennent les religions

    Et l’Eglise

    etc, etc....

    • C’est vrai, a vrai dire je suis allé sur ce site A TOUT HASARD, parce que je cherchais justement des saloperies sur le bouddhisme et les femmes (car contrairement a ce qu’on pourrait penser, je suis très auto-critique).
      Un de mes plaisir est de révéler toute les saloperies et les tabous qu’on cache dans le monde, que ça soit les religions, les états, L’histoire etc...
      Donc j’ai trouvé plusieurs sites, dont le tien, et je me suis mis a écrire sur un forum (ce que je ne fais jamais d’habitude...)
      Pour de vrai, je suis le premier étonné moi-même de continuer a écrire sur un forum, alors qu’En général j’en suis complètement indifférent. Mais bon, je trouvais intéressant de voir qu’un site avait un point de vue critique sur le bouddhisme. Après vu le titre ’’Matière et Révolution’’ je me doutais du ’’matérialisme derrière’’ mais ça m’a surpris de voir qu’On pouvait mettre autant d’effort pour un forum d’idées... !!!
      Je vois ça un peu comme un genre de jeu interactif. Étrange. Je dois reconnaître que le forum est en revanche très fourni et complet. Les explications sont détaillés, c’Est classé par thème. Il y a même une bibliographie. Je tombe par hasard sur ce site peut-être aussi parce que je m’ennuyais un peu (si je veux vraiment être honnête).
      Mais bon, j’ai décidé de jouer a ce jeu avec toi, alors je vais le faire !!!

      Toute les religions et tous les états bourgeois sont unis contre les femmes ? Taoïsme, Religion Amérindienne, Jaïnisme sont 3 religions qui portent a faux ce que tu dis. Et j’en avais déjà parlé plus haut sur ton forum.

      En revanche, tous les états bourgeois sont contre les femmes ?? Si je dis que la Reine d’Angleterre, et certaines autres des Pays-Bas, Suède sont des femmes choyées ?
      En contre argument, on pourrait dire qu’elles sont des exceptions confirmant la règle ?
      Mais je pourrais dire que la condition féminine varie d’un pays a l’Autre. En Islande par exemple, il fait bon vivre d’être une femme, égalité salariale, politique, sociale réelle. Pourtant c’Est un pays de culture luthérienne, on pourrait dire que c’est un état bourgeois. D’ailleurs Katrín Jakobsdóttir est la première ministre ce pays, féministe et lesbienne assumée devant tout le monde. Donc je tend a relativiser cette affirmation que les états bourgeois sont contre les femmes, ne serait-ce que par cet exemple.
      Je tend a dire que l’Histoire n’Est faite que d’Exceptions et que chaque pays est unique en un sens. On peut faire des corrélation, trouver des similitudes mais aussi des différences.

      La religion judéo-chrétienne ? LES religions judéo-chrétiennes. Bon je te fais un cours vite fait. Retiens avant de critiquer
      Orthodoxie - Catholicisme - 3 protestantismes (Calvinisme, Luthéranisme, Anglicanisme (Évangélistes sont des anglicans..)) Et le Judaïsme
      Les théologies de ces religions relèguent la femme dans un rôle second, sauf des martyres, vierges, saintes, etc... Sur ce point, tu as raison d’un point de vue normatif, pas d’Un point de vue absolue en ce qui concerne les courants ésotériques contemplatifs et pacifiques.
      Même la, Les luthériens sont les chrétiens les plus tolérants aujourd’hui ? En Suède, une femme peut devenir pasteur, mariée, lesbienne, au su et au vu de toute la communauté sans être inquiétée pour sa vie ou sa réputation.

      Ma conclusion est donc la suivante : la nuance et l’ambivalence. Et peut-être ne pas universaliser les problèmes spécifiquement français si on se veut vraiment internationaliste.

      Question : Robert Paris, qu’est-ce qui te motive a faire ce forum ?

    • Commençons par la dernière question : « Robert Paris, qu’est-ce qui te motive a faire ce forum ? »

      Je viens tout récemment de répondre un peu à une telle question d’un lecteur : voir ici

      Ensuite, la liberté des femmes ? Il peut y avoir des institutions bourgeoises plus ou moins libres mais...

      La libération des femmes n’est jamais venue et ne viendra jamais des institutions de la bourgeoisie

      La libération des femmes vient de... la révolution !!!

      Lire ici

      Une femme ayant un rôle de reine ou de présidente ne libère pas plus les femmes qu’un noir (Obama) à la tête des USA ne libère les noirs !!!

    • = Historiquement, le rôle de la femme a varié, de bien en mal, de mal en bien, cela dépend des pays. Certaines institutions ’’bourgeoises’’ y ont participées.
       La révolution ? Française ? Pas vraiment, Olympe de Gouges a été guillotinée alors qu’elle était égalitaire. Pauvre femme !
       Sur les reines. J’ai fait ma propre autocritique sur ce sujet.

  • Analyser globalement ne nuit pas aux nuances. Trop de nuances, cela signifie regarder trop en détails nuit à la vision d’ensemble... Cela donne une conception éclectique.

    • éclectique
      adjectif et nom
      1.
      PHILOSOPHIE
      Qui emprunte des éléments à plusieurs systèmes.
      2.
      (PERSONNES)
      Qui n’a pas de goût exclusif, ne se limite pas à une catégorie d’objets.

      _J’assume totalement ma position ! Je l’ai toujours été
      Le monde est bien trop complexe pour se laisser dominer par une seule école de pensée.

  • Elle aurait libéré les femmes ?

    « La révolution ? Française ? Pas vraiment, Olympe de Gouges a été guillotinée alors qu’elle était égalitaire. Pauvre femme ! »

    Oui, mais vous n’examinez pas vraiment ce qui s’est passé dans la révolution française !

    Une partie de la révolution avait à sa tête des pauvres et des femmes et une autre partie avait à sa tête la bourgeoisie ! C’est de cette lutte que Olympe a été victime.

    Lire ici

    • Justement, on peut dire que la Révolution Française baigne dans le sang, Robespierre en est un bon exemple.
      La révolution française vient a cause de multiples facteurs :
      Mauvaises récoltes les années précédentes
      300 ans de noblesse asservies aux rois mais dépeçant 95% des richesses du royaume
       Une augmentation progressive du coût de la vie depuis la Renaissance en France.
      Une rationalisation du pouvoir d’État par la récupération du droit romain patriarcal, amorçant une baisse de la condition de la femme, de 1500 - 1789.
      Des guerres de prestige coûteuse de Louis XIV, dilapidant le budget du royaume.
       Une culture du débat pouvant mener au pire si les conditions du pays sont mauvaises.
      Surtout, 95% des gens crevaient de faim, c’est clair que le régime va vaciller.
      La politique de Louis XIV a permis également la culture des manigances politiques car tous les nobles vivaient dans son palais...
      Tu parles d’une vie, quelle horreur !!! Les Occidentaux et leurs façons tronqués de socialiser.... n’Importe quoi... la culture de l’hypocrisie a son zénith... c’Est bien la France ça....

    • Tu dis c’est bien la France ça ! Mais la révolution contre le féodalisme et la royauté, l’Angleterre l’a connue cent ans avant ! La Suisse l’a connue avant nous ! Et les Pays-Bas, le Brabant, la Belgique, toute l’Europe aussi !

      Et il fallait faire la révolution pour détrôner le féodalisme. Tu peux mépriser le bain de sang qu’il a fallu mais sans lui tu ne serais pas à tapoter sur un clavier mais la main coupée pour avoir pris un bout de bois dans une forêt (le bois appartient au "seigneur") car tu voulais fabriquer des sabots et ne pas avoir les pieds gelés !!! Et ce n’est pas un cliché !!!

    • Je n’ai pas de mépris. Décrire un massacre n’a de mon point de vue aucune incidence. C’est un événement historique dans l’histoire de la France moderne.
      Et tout a fait pour le reste. Les Pays-Bas avaient une République bien avant la France, tout comme l’Angleterre avec la ’’Glorieuse Révolution’’ (Qui fut avant tout financière).
      La Suisse est une confédération depuis le 12ème siècle on est bien d’accord. Brabant je ne suis pas surpris mais je n’ai pas encore lu mon pavet de 1000 pages sur l’histoire du Saint Empire Romain Germanique.
      Mais ce que tu sembles feindre d’ignorer, est que la Révolution Française a eu un impact beaucoup plus important en Europe. Elle a été radicale, et influencé toute la politique et même la géopolitique européenne, et d’ailleurs, le monde dans une moindre mesure.
      Hahahah, relax Robert Paris, tu es bien énervé derrière ton clavier. Il faut croire que les matérialistes ne sont pas en mesure de contrôler leurs émotions et ne sont pas vraiment en paix avec l’histoire. Tu devrais être dépassionné du sujet, tu serais plus neutre et objectif.

      La Révolution Française EST factuellement un bain de sang. Tout simplement. Et cela montre simplement un changement opératif dans les structures qui ont évolués dans un sens précis pour des nations précises RIen d’Universalisant. Je n’adhère a aucune thèse universalisante, spécialement quand elles viennent des Occidentaux. Donc, Ni Marx, Ni Saint-Paul, Ni même Hegel, RIEN ! L’histoire n’est faite que d’Exceptions  ! Surtout que ces penseurs vivaient dans un monde encore plus fermé qu’une huître a marée basse !!
      _La Révolution Française aurait pu ne pas avoir lieu, qu’il se serait passé autre chose. Ça aurait pu être pire, ça aurait pu être mieux, différent, mais je vais prendre le soin d’ajouter une anecdote d’un historien américain, Reischauer quand il soulignait que le Japon a pu faire une transition vers la modernité sans bain de sang inutile comme en France.

      L’histoire européenne démontre simplement qu’ils préfèrent régler leurs problèmes dans la guerre.
      Comme le dit Héraclite d’Éphèse : ’’La guerre est le père de toute choses.’’ Il aurait du préciser ’’chez les humains vivant dans des contrées dépourvues de ressources...’’

    • Et puis je rappelle quand je dit ’’c’est bien la France’’. Ma critique va SUR TOUS les aspects. Relis ce que j’ai écrit. Et surtout la dernière phrase. C’est ça le plus choquant !!!

  • Tu dis l’Europe préfère, mais c’est qui l’Europe, c’est des capitalistes et des gouvernants, c’est pas les peuples !

  • Ce qui ressort dans la révolution européenne, ce n’est pas seulement la violence, celle-ci étant le propre de toute la société, mais sa nécessité sociale et économique.

    • Faux. Il existe des sociétés plus violentes que d’autres. Les causes ?
      PAssé historique violent (Europe)
      Envahisseur violent engendrent de nouvelles formes de violence ( Les Européens qui colonisent l’Amérique du Nord créent de nouveaux besoins militaires pour les Amérindiens, augmentant l’agressivité de ces peuples plutôt pacifiques et égalitaires.
       Conflits pour des ressources, idéologies, etc...
      _
      _La Révolution française est le fruit des vicissitudes du raffinement de la culture française au prix de la sueur de ses paysans et d’une mauvaise gestion de ses ressources.
      Il est donc vrai qu’on peut voir une ’’nécessité sociale et économique’’, mais je ne vais pas dans ta vision téléologique marxiste d’un ’’pas de plus vers la Révolution finale’’ (qui sans doute n’existera jamais).
      C’était nécessaire car causé par des conditions antérieurs qui ont pu la faire éclore. Ni plus ni moins.

      Mais comment on a fait pour passer du sujet ’’Le Bouddhisme et le femmes’’ a La Révolution française !! mdr !!!!

      Sinon bonjour Robert PAris, tu vas bien ? Joyeux Noel en passant (même si je sais que c’Est le paroxysme de la culture capitaliste), et ça m’intéresse peu a part la bouffe gratuite !!!
      _

    • Tu as sous les yeux le fait qu’une société, la même en apparence, devient plus violente et donc ce n’est pas seulement une question de comparaison entre des sociétés de type violent et d’autres de type pacifique ! Joyeuses fêtes malgré tout, cher lecteur...

    • Bonjour Robert Paris, ça va ?
      Bonne année 2020.
      Quand tu me dis, sous mes yeux ? Tu penses a quelle société ?

    • Je pense à la société capitaliste. La France n’a jamais autant frappé de manifestants par exemple.

    • C’est faux. Historiquement la France moderne (1500-2019) a eu un nombre incalculables de grèves, manifestations, dont certaines ont été réprimés dans la violence. Un grand classique, ça va faire 500 ans qu’il y a de fortes inégalités en France, ce n’Est pas prêt de s’arrêter.

    • Ah bon ! Vous étiez déjà habitués qu’on tire à bout portant sur des manifestants ! A quelle date ?!!!

  • Engels, notamment dans l’« Anti-Dühring », n’est nullement un partisan d’interdire la religion :

    « On interdit la religion. (dans les thèses de Dühring)
    Or, toute religion n’est que le reflet fantastique, dans le cerveau des hommes, des puissances extérieures qui dominent leur existence quotidienne, reflet dans lequel les puissances terrestres prennent la forme de puissances supra-terrestres. Dans les débuts de l’histoire, ce sont d’abord les puissances de la nature qui sont sujettes à ce reflet et qui dans la suite du développement passent, chez les différents peuples, par les personnifications les plus diverses et les plus variées. Ce premier processus a été remonté par la mythologie comparée, du moins pour les peuples indo-européens, jusqu’à son origine dans les Védas de l’Inde, puis dans sa continuation, il a été montré dans le détail chez les Hindous, les Perses, les Grecs, les Romains et les Germains, et dans la mesure où nous avons suffisamment de documents, également chez les Celtes, les Lithuaniens et les Slaves. Mais bientôt, à côté des puissances naturelles, entrent en action aussi des puissances sociales, puissances qui se dressent en face des hommes, tout aussi étrangères et au début, tout aussi inexplicables, et les dominent avec la même apparence de nécessité naturelle que les forces de la nature elles-mêmes. Les personnages fantastiques dans lesquels ne se reflétaient au début que les forces mystérieuses de la nature, reçoivent par là des attributs sociaux, deviennent les représentants de puissances historiques. A un stade plus avancé encore de l’évolution, l’ensemble des attributs naturels et sociaux des dieux nombreux est reporté sur un seul dieu tout-puissant, qui n’est lui-même à son tour que le reflet de l’homme abstrait. C’est ainsi qu’est né le monothéisme, qui fut dans l’histoire le dernier produit de la philosophie grecque vulgaire à son déclin et trouva son incarnation toute prête dans le Dieu national exclusif des Juifs, Jahvé. Sous cette figure commode, maniable et susceptible de s’adapter à tout, la religion peut subsister comme forme immédiate, c’est-à-dire sentimentale, de l’attitude des hommes par rapport aux puissances étrangères, naturelles et sociales, qui les dominent, tant que les hommes sont sous la domination de ces puissances. Or nous avons vu à maintes reprises que, dans la société bourgeoise actuelle, les hommes sont dominés par les rapports économiques créés par eux-mêmes, par les moyens de production produits par eux-mêmes, comme par une puissance étrangère. La base effective de l’action réflexe religieuse subsiste donc et avec elle, le reflet religieux lui-même. Et même si l’économie bourgeoise permet de glisser un regard dans l’enchaînement causal de cette domination étrangère, cela ne change rien à l’affaire. L’économie bourgeoise ne peut ni empêcher les crises en général, ni protéger le capitaliste individuel des pertes, des dettes sans provision et de la faillite, ou l’ouvrier individuel du chômage et de la misère. Le proverbe est toujours vrai : l’homme propose et Dieu dispose (Dieu, c’est-à-dire la domination étrangère du mode de production capitaliste). La simple connaissance, quand même elle irait plus loin et plus profond que celle de l’économie bourgeoise, ne suffit pas pour soumettre des puissances sociales à la domination de la société. Il y faut avant tout un acte social. Et lorsque cet acte sera accompli, lorsque la société, par la prise de possession et le maniement planifié de l’ensemble des moyens de production, se sera délivrée et aura délivré tous ses membres de la servitude où les tiennent présentement ces moyens de production produits par eux-mêmes, mais se dressant en face d’eux comme une puissance étrangère accablante ; lorsque donc l’homme cessera de simplement proposer, mais aussi disposera, - c’est alors seulement que disparaîtra la dernière puissance étrangère qui se reflète encore dans la religion, et que par là disparaîtra le reflet religieux lui-même, pour la bonne raison qu’il n’y aura plus rien à refléter. »

  • Un exemple de la douceur bouddhiste tant vantée : Ashin Wirathu, un moine bouddhiste birman ultra-nationaliste connu pour avoir encouragé la violence contre les Rohingyas.

    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210907-birmanie-la-junte-lib%C3%A8re-le-moine-bouddhiste-ultranationaliste-wirathu

  • Allez, rebelotte !!! Salut Robert Paris ! Comment vas-tu ?
    _Cela faisait un moment que je n’avais pas taquiné mon marxiste préféré !
    Toujours aussi humaniste et plein de mansuétude ? J’espère que tu ne souffres pas trop car même si tu verserais toutes les larmes de ton corps, malheureusement ce monde est sans pitié ! La société française, est véritablement de pire en pire... enfin moi je regarde ça de loin maintenant, étrangement...
    Je vais répondre sur Alain et ’’Dalai aie aie aie’’

    Wirathu fait parti du mouvement politique ’’Mabatha’’, qui veut dire ’’Association pour la protection de l’ethnie et de la religion’’ , mouvement qualifié d’ultra-nationaliste a juste titre, qui sert les intérêts de la junte militaire locale pour faire oublier les problèmes classiques de pauvreté et d’inégalités sociales. Il faut dire aussi que les Birmans, de l’ancien royaume de Pagan furent avant tout des guerriers, et pas très très bon sur les spéculations philosophiques hahahah... Mais c’est une autre histoire ça.
    Revenons au propos. Mabatha est le seul exemple dans toute l’histoire du bouddhisme Theravada d’intolérance politique. D’autant plus que deja, cela va a contre-courant des principes doctrinaux du bouddhisme Theravada, a savoir a ne pas faire de politique. Ce qui pour le coup, montre qu’effectivement ils se sont trahis. D’ailleurs, les textes Theravada précisent bien qu’il ne faut jamais faire confiance aveuglement aux organisations humaines, quelqu’en soit leur nature. Cela permet d’une part de ne rien idéaliser, et d’autre part, de ne pas faire comme les fils D’Abraham, l’amalgame qui consiste a dire qu’on peut parler au nom de tous justement !
    Chaque bouddhiste ne répond que par lui-même et pour lui-même, ce qui annule complètement ta poussée émotive et subjective.
    Tout système de pensée peut être pervertie, cohérent ou pas. Il ne faut donc rien attendre de personne, ni d’institutions, toujours utiliser son raisonnement, spécialement contre soi-même !
    2. Historiquement, il n’y a jamais eu de guerre de religions dans le bouddhisme comme les Croisades entre fils d’Abraham, en revanche, il a existé, notamment au Cambodge un conflit de civilisation au 14ème siècle entre hindouiste et bouddhistes Theravada qui fut assez sanglant... mais bon, les Asiatiques du Sud-Est, pas très bon en philosophie ! Ils ont acceptés le bouddhisme THeravada pour la simplicité de sa morale, pas parce qu’ils avaient bien compris L’ensemble théorique et doctrinale...
    3. Conclusion : la subjectivité émotive de ton message est caduque.

    Bon 2ème partie.
    Le bouddhisme tibétain et le Dalai-Lama.
    J’ai toujours dit que l’approche Vajrayana est impur, ce que eux-même admettent, et donc utilisent des méthodes peu orthodoxes, parfois controversées, afin d’obtenir un résultat rapide. En gros, la voie du Vajra (de la foudre) est supposée frappée fort comme la foudre, voulant dire que ’’la fin justifie les moyens’’... Et il est plus ’’Politique’’ que les autres types de bouddhisme, supposant notamment une soumission et une dévotion totale aux maîtres, et ce même si il est ou semble incohérent. Kalou Rinpoche peut attesté de cela dans son livre ’’La Voie du Bouddha : Manuel d’étude bouddhiste de la tradition tibétaine’’.
    Il y aura donc toujours un proportion plus élevé des abus de tout genre dans cette tradition trop idéalistes, éternalistes, et certaines critiques marxistes seront donc très justifiées.
    Tant bien même que l’utilisation de sa raison reste malgré tout importante, et qu’on peut toujours contester, le fait de volontairement l’annuler pendant l’apprentissage de certaines techniques risquent de créer un rapport de force négatif et engendrer des abus ridicules. En plus, ils ont trop souvent tendance a hyper-sexualiser tout ce qu’Il touche, et quand on sait que le phantasme de beaucoup de Vajrayanas est de vouloir baiser une dakini comme leur maître a penser Padmasambhava... je suis prêt a croire qu’une tibétaine est une asiatique avec plus de chair que les autres Est-Asiatiques qui sont plates comme des sardines.. mais quand même !!! HAHAHAHHAHAHA Comme quoi le Padmasambhava, il a pas pu résisté a Yeshe Tsogyal. Certes, elle fut princesse, femme philosophe, et je ne retire rien a ces mérites, mais il faut croire que la chaire jaune fut un attrait trop érotique pour cet indien brun clair du nord un peu trop obsédé a mon gout HAHAHAHHAHAH !
    Les méthodes impurs du Vajrayana portent bel et bien son nom !!

    Sinon, Robert Paris, ça t’intéresserait que je t’envoie des bouquins sur l’histoire économique de la pensée marxiste ? J’ai les 2 tomes, en revanche c’est en anglais.

  • Cher Quetzal,
    chaque bouddhiste répond par lui-même et pour lui-même. Mais, pour ma part, je ne crois pas converser avec un bouddhiste. Je ne connais pas ce type de catégories dans la société humaine. Nous sommes tous humaisn, voilà tout ! Et les divisions réelles, tant qu’elles existeront, ce qui sera le moins longtemps possible, seront des classes sociales et on ne les choisit pas.

  • .
    Les prétendus conflits de civilisations, conflits de religions ou d’idéologie ont toujours eu comme base des conflits de classes.

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