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Ils défendent tous "le travail" mais c’est contre nous, les travailleurs !!!

mardi 1er mai 2012, par Robert Paris

LA VOIX DES TRAVAILLEURS

« Travailleurs de tous les pays unissez-vous »

Karl Marx

Ils défendent tous "le travail" mais c’est contre nous, les travailleurs…

Pour le premier mai, Sarkozy a fait du neuf dans l’antisyndical en opposant un rassemblement de l’UMP à celui des syndicats et pas à celui du Front National qu’il courtise de manière éhontée… Très en verve contre les centrales syndicales dont il félicitait pourtant l’esprit de responsabilité au moment des mobilisations des retraites, il a déclaré : "Les dirigeants ou les permanents de la CGT, qui appellent à voter pour un candidat (...) trahissent la cause du syndicalisme", sur France 2. "C’est une détestable innovation", a-t-il jugé, oubliant les propos en sa faveur de la patronne du Medef, Laurence Parisot. Sarkozy a déclaré qu’il ne veut pas de la lutte des classes mais la lutte des classes, il la mène aux côtés du patronat...

Il a affirmé que le sien était le rassemblement du « vrai travail » dans la foulée de ses déclarations selon lesquelles, il y avait en France beaucoup de « faux travail ». Il a eu l’audace, lui qui n’a cessé d’aggraver les conditions de vie de la classe ouvrière, notamment en la faisant travailler plus longtemps, de se déclarer l’ami de "ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent et ne veulent plus que quand on ne travaille pas on ne puisse pas gagner plus que quand on travaille." Les banquiers et patrons des trusts doivent trembler de tels discours incendiaires !!! L’hypocrisie des politiciens n’a pas de limite. On pensait surtout qu’il y avait en France de plus en plus de chômeurs. Et d’autant plus que la politique gouvernementale consiste à rajouter aux chômeurs liés aux licenciements dans les entreprises privées des suppressions massives d’emplois par l’Etat lui-même, notamment en ne remplaçant pas les fonctionnaires partant en retraite. Sa politique visant à envoyer très tôt les enfants dans les bras du marché du travail va dans le même sens avec l’apprentissage dès 14 ans et demi qu’il vient d’instaurer et l’alternance dès la classe de quatrième.

Il s’est posé cependant en défenseur du travail avec un discours très « travail, famille, patrie ». Il déclare : « C’est vrai qu’il fait un clivage mais la valeur travail, c’est notre marque de fabrique depuis 2007 » mais la valeur montante que nous lui connaissons est le respect des profits et pas des travailleurs, des banquiers et pas des classes populaires, du chômage et pas des emplois.

Le discours du chef de l’Etat, qui oppose les salariés du privé, plus exposés à la crise », aux « fonctionnaires à statut qui bloquent la France ». Cette démagogie est de plus sale relent d’extrême droite populiste et jette aux orties les enseignants, les éboueurs, les infirmières, les cheminots et autres postiers comme étant ceux qui bloquent la France. Bien sûr, pour Sarkozy, ce ne sont pas les banquiers, les financiers, les agioteurs, les patrons des trusts, les licencieurs, les profiteurs, les spéculateurs et on en passe. Les hauts fonctionnaires, comme lui, qui détournent des sommes colossales des revenus de l’impôt, il ne les mentionne pas. Ceux qui suppriment tout impôt au trust Total ou à la famille Peugeot en France, c’est lui et ses semblables.

Loin de combattre les thèses du Front National et de s’inquiéter qu’un pourcentage non négligeable de Français vote pour un parti fasciste, Sarkozy n’a cessé de les favoriser avant même d’entrer en campagne avec ses propres campagnes sur les mosquées, sur le voile, sur la viande hallal, sur le terrorisme. Elles font partie de ses tentatives de diviser les travailleurs entre Musulmans et non-Musulmans comme il les divise en banlieues et non-banlieues, en jeunes et vieux, fonctionnaires et non-fonctionnaires, avec ou sans papiers, réguliers ou irréguliers et on en passe…

Quant à Le Pen qui avait voulu se faire passer pour le principal parti des ouvriers, la farce est encore plus grossière. Bien sûr, une certaine presse a repris le propos en affirmant qu’elle avait eu un électeur sur cinq et principalement des jeunes et des ouvriers ». C’est un mensonge pur et simple qui vise à jeter à l’avenir la jeunesse dans ses bras et à discréditer y compris à ses propres yeux la classe ouvrière ! Le Pen, vote ouvrier ? Elle est bonne, elle provient de statistiques de sociologues qui, hier encore, affirmaient que la classe ouvrière n’existe plus en France. Ça y est, ils l’ont retrouvée pour la coller au fascisme !

Toute la presse a parlé des 20% de Le Pen pour créer une réaction et minimiser le vote Mélenchon. C’est dans le même esprit que la presse parle du prétendu « vote ouvrier » de Le Pen. En fait, Marine Le Pen a récolté 17,9% des suffrages exprimés, non pas essentiellement chez les ouvriers et dans les villes, mais essentiellement dans les campagnes. En réalité, elle a surtout un bon score chez les petits patrons et professions indépendantes : Marine Le Pen fait également un bon score chez les « artisans, commerçants et chefs d’entreprises » (25%). Et elle s’est surtout adressée aux patrons. Le Pen s’est prétendue la « porte-parole du parti des ouvriers ». Comme quoi elle ne dépare pas dans le lot des politiciens menteurs. A moins que ce soit pour leur dire ça qu’elle ait réuni tout un parterre de grands patrons de la bourgeoisie française la semaine dernière dans un salon très chic du Cercle de l’Union interalliée, au cœur du VIIIe arrondissement de Paris, à 100 mètres de l’Elysée. L’augmentation des salaires ? « Je ne crois pas à une augmentation du Smic, qui repose sur l’entreprise. » Aider les patrons ? « L’Etat prendra à sa charge une partie des cotisations sociales. » Le Pen qui se dit pour les ouvriers affirme aux patrons : « Je ne suis pas votre ennemie. Je suis pour la libre entreprise, pour l’économie de marché. » Le protectionnisme national, soi-disant pour soutenir les milieux populaires ? « Il doit s’accompagner d’un plan organisé avec le monde de l’entreprise. »

Ici, le « monde de l’entreprise », ce n’est plus les ouvriers, pensez-donc ! Et la Marine aligne ses cadeaux aux patrons petits, moyens et grands : « création d’une banque publique d’investissement par le doublement du capital d’Oseo, progressivité de l’impôt sur les sociétés (15, 25 et 34%), simplification de la fiscalité par la fusion de l’IS et de la Contribution économique territoriale, développement des business angels, préférence nationale des PME tricolores pour les contrats de l’administration publique, autorisation de syndicats libres… » Et la surprise du jour : la présidente du FN suggère « la création d’un fonds de financement des petites et moyennes entreprises, abondé par les 50 plus grosses capitalisations boursières du pays (15% de leurs profits, remboursables en cinq ans). » L’organisatrice de la rencontre qui est Sophie de Menthon, l’une des chefs du grand patronat, affirme que « ce n’est pas mal du tout » !
Le journal patronal « La Tribune » qui commente cette entrevue souligne : « Un responsable de l’UIMM, puissante fédération de la métallurgie dans le patronat, salue les "propositions très alléchantes" de la candidate mais redoute la difficulté à les appliquer dans les entreprises. Une patronne vante "l’analyse très juste de la situation" faite par la présidente du FN mais s’inquiète de savoir s’il ne s’agit que de promesses sans lendemain. En oratrice aguerrie, l’hôte répond avec humour et éloquence. Le public rit et clôt la table ronde sous les applaudissements. » Voilà comment le patronat commente Le Pen...

Beau défenseur de la classe ouvrière que voilà !

Il est remarquable que tous les sociologues qui ont annoncé la mort de la classe ouvrière, la retrouvent brutalement pour la coller à Le Pen...

Mais tout d’abord l’arnaque consiste à faire croire qu’un électeur sur cinq aurait voté Le Pen. C’est totalement faux : 6 millions et demi d’électeurs de Le Pen sur 44,5 millions d’électeurs = 14,6%. Les commentateurs se sont contentés de ne pas compter les abstentionnistes qui sont pourtant une partie importante de la population et une partie encore plus importante de la classe ouvrière ! Il faut dire que pour des sociologues qui comptent un éboueur et une aide soignante ou encore un jardinier des communes comme fonctionnaire et non comme ouvrier, il n’y a pas beaucoup de sérieux à attendre dans un comptage des voix ouvrières…

Si la classe ouvrière et les syndicalistes peuvent être ainsi méprisés publiquement par la droite et l’extrême droite, la faut n’en est-elle pas d’abord à nous-mêmes ?

N’avons-nous pas trop laissé la direction des luttes ouvrières aux appareils bureaucratiques des centrales syndicales et la politique menée entre notre nom aux appareils politiciens de la soi-disant gauche ?

En guise de réponse aux préoccupations des travailleurs, François Hollande a écrit une lettre aux centrales syndicales qui ne dit absolument rien de ce qu’il pense faire pour l’emploi, pour les salaires, face aux plans sociaux, face aux banquiers, aux marchés financiers, à la crise à part qu’il mettra de son côté les syndicats pour imposer sa politique :

« La France du travail est une. Elle connaît les mêmes craintes, elle partage les mêmes espoirs.
La France doit renouer avec le travail par lequel hommes et femmes accèdent à la dignité.
Je suis convaincu que seule la reconquête du travail est à même de diffuser dans notre société cette fierté, cette confiance indispensables au vivre ensemble.
Je veux que nous relevions le grand défi de la croissance et de la production. (…) La France doit reconquérir la confiance en elle-même et en son avenir. (…)Vous le savez, j’ai fait du dialogue social une priorité majeure de mon projet présidentiel et un pilier de la méthode de gouvernement qui sera la mienne, si les Français m’en donnent le mandat. C’est la raison pour laquelle il sera érigé en principe constitutionnel.
C’est aussi pourquoi j’ai d’emblée annoncé que la mise en place d’une grande conférence sociale serait l’une des mes premières et principales initiatives.
Je considère en effet que le principe de confiance doit prévaloir non seulement dans les rapports sociaux, mais, a fortiori, entre la puissance publique et les acteurs de la vie socioprofessionnelle.
Nous devons passer de la convocation à la consultation, du monologue à la concertation, de l’écoute distante à la négociation. »

En somme, Sarkozy prétend attaquer les centrales qui l’ont pourtant bien servi en n’allant pas à la vraie grève générale pour les retraites et Hollande prétend les associer à la mise en place des sacrifices pour la classe ouvrière !!! La "France réconciliée" d’Hollande est la tromperie de la "réconciliation" des patrons licencieurs et des salariés licenciés !!! Elle ne vaut pas plus cher que "la France qui travaille" de Sarkozy et en attendre quoique ce soit serait une illusion couteuse !

En somme, toutes les forces de la bourgeoisie sont à pied d’œuvre pour parler à notre place et pour nous matraquer, et nous, travailleurs, sommes nous prêts à mener nous-mêmes notre propre politique ? C’est la période qui vient qui le dira et cela sera vital pour notre avenir.

Si Hollande est élu président de la République française, il convient d’examiner la situation sociale et politique qui va en sortir : pour la bourgeoisie, pour les travailleurs, pour les divers courants politiques.

Tout d’abord, on sait dores et déjà qu’Hollande n’est nullement l’ennemi de la bourgeoisie capitaliste et qu’il ne remet fondamentalement rien en cause dans sa domination ni dans sa volonté de faire payer les travailleurs. Il n’a d’ailleurs suscité que peu d’illusions sur un véritable changement social positif, les travailleurs ayant plutôt tendance à avoir une illusion en négatif du style « ça ne peut pas être pire » qui est cependant une erreur profonde. En effet, la gauche peut tout à fait être pire pour les travailleurs, comme elle l’a montré en Grèce, en Espagne, au Portugal ou en Allemagne. Elle peut prendre des mesures très impopulaires que la droite n’aurait pas forcément pu prendre comme Schroeder l’a montré par exemple en Allemagne. Elle peut avoir pour cela un soutien que la droite n’aurait pas pu avoir : celui des directions syndicales. Hollande a déjà montré qu’il comptait gouverner avec les appareils des centrales syndicales, ce qui ne veut pas dire avec les travailleurs…. Une politique anti-ouvrière de la gauche au pouvoir, sous prétexte de partage des sacrifices entre les diverses fractions de la population, peut avoir l’aval des appareils syndicaux en fonctionnant sous la menace des marchés financiers. Hollande peut prétendre "sauver" la France en faisant des sacrifices, et les centrales syndicales mobiliser prétendument la classe ouvrière mais sans menacer nullement le pouvoir et la bourgeoisie, donc sans gagner.

Il y aura aussi le calcul du PCF qui, même s’il ne participe pas immédiatement au gouvernement, reste un « parti de gouvernement » qui a vocation à participer au gouvernement bourgeois impérialiste de la France et qui n’a pas, du fait de son alliance avec Mélenchon, changé sur ce point. Mélenchon lui-même n’a pas rechigné à participer au gouvernement de Jospin et ne s’est jamais désolidarisé avec les mesures de celui-ci contre les travailleurs et les peuples, ni alors ni depuis.

S’il obtient des suffrages importants, s’il s’appuie sur des luttes sociales d’ampleur, il peut venir au gouvernement même dans un deuxième temps avec le parti socialiste en ayant réussi à imposer un certain rapport de forces. Dans tous les cas, ce sera pour vendre le poids de la classe ouvrière et le monnayer en échange d’un certain poids politique (ministres, députés,…). Les travailleurs n’y auront pas gagné, à part pour se discréditer eux-mêmes à leurs propres yeux et à ceux des couches moyennes paupérisées par la crise ou le craignant. Résultat : la seule opposition deviendra celle du fascisme que la gauche aura contribué à développer en rendant non crédible la classe ouvrière en tant que force pour un changement de fond.

Dans tous les cas, même si les militants de gauche, même si les militants du PCF, même si les militants syndicalistes ne sont pas nos adversaires mais des camarades de classe, ils suivront là des appareils qui, eux, sont des ennemis mortels des intérêts des prolétaires et qui le seront d’autant plus s’il y a une lutte prolétarienne d’ampleur à détourner et à trahir. On n’a aucune raison de penser que le parti communiste suive ses militants, soit prêt à en découdre avec la bourgeoisie, lui qui a même signé du nom de Buffet la caution du génocide organisé au Rwanda par l’impérialisme français sous Mitterrand !

Du coup, les perspectives que prétendent offrir les groupes d’extrême gauche Lutte Ouvrière et NPA d’Arthaud et Poutou sont fausses, tronquées, dangereuses puisque ces deux groupes font comme s’il suffisait que la classe ouvrière développe des luttes d’ampleur, avec à leur tête les appareils syndicaux, pour que la situation change vraiment.

Cela est faux. Tant que les luttes ne seront pas organisées par des comités de salariés qui se fédéreront au niveau national, le rapport de forces entre travailleurs et capitalistes n’aura pas fait un pas en avant et ce quelque soit la taille de la mobilisation. La dernière réforme des retraites l’a pleinement démontré.

Faire croire qu’une alliance au sommet (et même aussi à la base) entre militants de gauche et d’extrême gauche (une opposition politique à Hollande comme dirait Poutou) peut suffire, c’est s’illusionner lourdement sur le sens de classe du Parti communiste français et sur celui des appareils syndicaux, passés depuis belle lurette du côté de la défense de l’ordre bourgeois.

Arthaud, en se refusant de dénoncer les appareils syndicaux, cautionne aussi la mainmise de la gauche (qui dirige l’essentiel des syndicats) sur les luttes ouvrières avec comme résultat des décennies de défaites.

A l’inverse, une politique prolétarienne, face à un président de la bourgeoisie, qu’il s’appelle Hollande ou Sarkozy, et face surtout à une classe capitaliste qui n’a pas besoin d’élections pour détenir le pouvoir en France comme ailleurs, signifie que les travailleurs ont besoin de s’organiser sur des bases de classe, en comités, en conseils, en coordinations, en fédérations de comités, etc… et de définir eux-mêmes leurs objectifs et moyens d’action. On ne peut parler d’unité de la classe ouvrière que sur la base des organisations qui soutiennent l’organisation autonome des travailleurs. Toute autre unité est un mensonge : « front populaire » aux côtés de la bourgeoisie, même s’il s’agit de bourgeoisie de gauche du PCF.

Des révolutionnaires qui cultivent ce type d’illusion passeraient vite d’opportunistes à une aile gauche de la bourgeoisie comme l’a déjà montré la révolution de 1936 en Espagne.

Des travailleurs qui suivraient des appareils politiques et syndicaux qui ont les mains liées au système capitaliste, tout en se cachant derrière l’étiquette communiste, seraient inévitablement battus.

Les groupes d’extrême gauche français appellent à de nouvelles luttes ouvrières mais se refusent à dire en clair qu’elles en seront les enjeux contre le capitalisme. Ils laissent les travailleurs sans boussole. L’extrême gauche en question n’est rien d’autre que l’aile gauche du PCF qui n’est lui-même que l’aile gauche de la bourgeoisie. L’élection présidentielle n’a nullement servi aux travailleurs a entendre un discours permettant d’éclaircir les perspectives puisqu’aucun parti n’a dit en clair qu’il n’y avait plus rien à attendre du capitalisme. Même Arthaud et Poutou sèment des illusions sur ce plan. Et aucun n’a mis au centre de sa campagne l’organisation autonome des travailleurs en comités. Or, une classe inorganisée politiquement est une classe aveugle, désarmée. Les travailleurs ne peuvent se battre sans boussole. Le plus professionnel des joueurs de foot ne peut pas gagner avec un bandeau sur les yeux.

Contrairement à ce que prétendent les groupes d’extrême gauche et le PCF, avec les centrales syndicales, la force des travailleurs n’est pas son nombre dans la rue ou en grève, MAIS DANS SA CONSCIENCE DES AMIS, DES ENNEMIS ET DES ENJEUX DE LA SITUATION MONDIALE. ET SURTOUT LA CONSCIENCE DE SON INDISPENSABLE RÔLE DE TRANSFORMATION SOCIALE. ET LA CONSCIENCE QUE SANS SON INTERVENTION, L’HUMANITE VA DROIT DANS LE MUR....

Messages

  • François Hollande a voulu ainsi rendre « hommage à tous les syndicalistes de France, celles et ceux qui humblement, modestement défendent les travailleurs » et qui « ont le plus beau des mandats : éviter au plus faible le licenciement, donner de la dignité à ces travailleuses, à ces travailleurs qui, rivés à leur machine, demandent à être défendus, protégés ». Ben voyons ! Les travailleurs rivés à la machine et des syndicalistes qui les défendent à leur place, belle image de la classe ouvrière pour le futur président de la bourgeoisie social-démocrate ! Faisons le mentir et montrons que le prolétariat va cesser d’être rivé à l’obéissance !!!

  • après avoir lu cet article que je qualifie très important pour la prise de conscience de la classe dominée composée dans son ensemble par les prolos,et tous ceux qui sont victimes du système capitaliste. en effet je pense que cet texte un cri de coeur qui sera entendu par tous ceux qui veulent conjuguer des efforts pour l’émancipation des travailleurs du monde entier.....
    vivre la révolution à bas l’austérité !

  • De quel droit des patrons licencient maintenant des salariés ayant refusé de travailler le dimanche comme à Cora alors que la loi avait juste autorisé les patrons à faire travailler des volontaires ?!!! 6,5 millions de salariés ont travaillé un dimanche en 2016 dont 3 millions de manière habituelle, selon la Dares. C’est-à-dire que trois millions et de mi de salariés se sont vus obligés de travailler le dimanche sous menace de licenciement !!!

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