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Films récents

samedi 31 août 2013, par Robert Paris

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  • The land of hope de Sono Sion.

    A regarder en cliquantici.

    Après Fukushima, un nouveau séisme frappe le Japon entraînant l’explosion d’un réacteur dans une autre centrale électronucléaire.

    « Grand central » de Rebecca Zlotowski

    Un camping à quelques encablures d’une centrale nucléaire. En ces lieux anonymes, un jeune homme, Gary, débarque un « beau » jour et s’installe dans un mobil-home pour quelques mois.

    Comme les autres habitants du camping, Gary (Tahar Rahim) a été engagé dans la centrale, histoire d’assurer des travaux de maintenance et d’entretien. Sans qualification, formé « sur le tas », il doit accomplir chaque jour des missions à hauts risques vu le « contexte » radioactif.

    Pour écrire son scénario, la cinéaste s’est lointainement inspirée du livre d’Elisabeth Filhol, « La Centrale », où la romancière évoquait avec précision le quotidien éprouvant des sous-traitants du nucléaire

  • Amiante –la_part_du_feu (sorti en nov.2013)

    un film écrit et réalisé par Emmanuel Roy

    Ce film « met en scène ce qui, par cynisme ou incompétence, a été négligé : les conséquences pour la santé de tous, indissociables du chantier gigantesque et risqué du désamiantage. Il exprime l’inquiétude profonde partagée par bien des victimes de l’amiante et leurs proches, cette perte de confiance définitive qui touche le travail, l’entreprise, l’Etat autant que l’air que l’on respire ».

  • My Two Daddies

    Drame (1h38min) qui vient de sortir et qui est projeté dans 3 salles à Paris et 1 salle à Marseille....

    De Travis Fine
    Avec Alan Cumming, Garret Dillahunt, Isaac Leyva, Frances Fisher, Gregg Henry

    En Californie, au début des années 80, Paul et Rudy débutent une relation amoureuse, quand le destin met sur leur chemin Marco, un enfant handicapé, malmené par sa mère toxicomane. Alors qu’elle est incarcérée, elle confie à Rudy et Paul la garde de son fils, qui va enfin trouver un foyer stable avec « ses deux papas ». Mais lorsque qu’on découvre que Rudy et Paul sont homosexuels, la société s’acharne contre eux pour leur retirer la garde de Marco. Ils vont combattre une justice qui a des préjugés sur leur mode de vie, dans l’espoir de continuer à élever cet enfant.

    On peut le voir en ce moment au cinéma parisien, leReflet Médicis 3 rue de champollion à coté de la sorbonne RER saint Michel.

  • Spotlight, est un film dramatique américain coécrit et réalisé par Tom McCarthy, sorti en 2015.

    Il raconte la rédaction d’un important article par une équipe d’investigation du Boston Globe, appelée « Spotlight », dévoilant un scandale impliquant des prêtres pédophiles couverts par l’Église catholique dans la région de Boston. Il est fondé sur les histoires des différents journalistes de la véritable équipe Spotlight.
    En 1976, le prêtre John Geoghan est arrêté pour viol sur mineur à Boston. Dans la nuit, un prêtre de haut rang se rend au commissariat pour négocier avec la mère de l’enfant et laisse Geoghan ressortir libre alors que l’avocat général demande aux agents présents de ne pas ébruiter l’affaire. Plusieurs prêtres dans leur ville ont été accusés d’avoir abusé sexuellement d’enfants et s’en sont tirés sans qu’il y ait de poursuites.
    Non seulement, l’Église a étouffé chacune de ces affaires en utilisant les services d’avocats véreux qui ont négocié de grosses indemnités avec les parents des enfants abusés, mais surtout les prêtres pédophiles s’avèrent beaucoup plus nombreux qu’on ne le pensait. Phil Salviano, une victime qui a depuis fondé une association de soutien, parle de 13 prêtres sur Boston, mais Richard Sipe, un ancien prêtre qui a longtemps étudié la question, estime que ce nombre est plus proche de 90 rien que sur Boston. En recoupant à partir des informations données par Sipe sur les manœuvres de l’Eglise pour étouffer les affaires, l’équipe Spotlight établit une liste de 87 prêtres.
    En juillet 2001, Marty Baron prend son poste de rédacteur en chef au « Boston Globe », auquel il veut redonner un certain lustre. C’est lui qui demande à Walter Robinson, à la tête du département Spotlight, une enquête sur les soupçons de pédophilie qui entachent le clergé local depuis des années. Alors que ces affaires n’ont jamais suscité d’investigations vraiment développées, Walter commande aux membres de son équipe, Sacha Pfeiffer, Michael Rezendes et Matt Carroll, un reportage approfondi sur le sujet. Les journalistes comprennent peu à peu que le nombre de cas pourrait bien être beaucoup plus important que ce qu’ils imaginaient...

  • Grace à dieu , film français de F.Ozon montre à l’écran ce qui s’est passé depuis 2014 à Lyon quand un père de famille, ancien scout abusé sexuellement, décide de porter plainte contre Preynat qui est encore prêtre en service à ce moment, même si les faits sont prescrits pour la justice et le droit français. Ce film inspiré par tous les témoignages des victimes sur ce qu’elles ont subi mais aussi comment elles ont relevé la tête, montre aussi l’attitude de l’église catholique et en particulier à Lyon, les échanges avec Barbarin, cardinal qui couvre et tente de manipuler la vérité devant les victimes et la presse ...jusqu’à cette conférence ou il dit devant les journalistes abasourdis " grace à dieu , les faits sont prescrits"...raté involontaire pour ce défenseur de l’institution car les victimes, organisées dans l’association "la paroles libérées", qui portent plainte, ne sont pas toutes dans ce cas !
    Le procès attendu de Preynat est éternellement repoussé et on peut légitement se demander si le vatican et la justice française n’attendent pas qu’il lui arrive quelque chose...
    Car cet homme a déjà tout avoué et surtout il a clairement dit aux policiers qu’il a lui a même informé sa hiérarchie religieuse dans les années 70, de sa maladie et de ses actes criminels . L’eglise savait et a laissé des pédophiles exercer leur fonction ecclésiastique au contact d’enfant pendant des décennies.
    Ce film fait parti du procès que seul les victimes pourront faire dans un autre état, séparé vraiment de l’eglise, avec d’autre juge, quand le vieux système capitaliste, patriarcale aura été aboli.

  • La Fracture de Catherine Corsini (2021)
    Dans un hôpital la colère d’un Gilet jaune blessé par les CRS, avec celle des soignants, des patients, et de 2 femmes en couple dont le fils qui est parti manifester avec les G.J. ne donne pas de nouvelle. Dehors en plein Paris, à 2 pas de cet hôpital au bord de l’implosion, la guerre (au sens 1er) sociale fait rage et amène l’insurrection au pied de l’établissement qui, tel une forteresse assiégée, devient le lieu des débats et des tensions qui prennent tout le monde de court !
    Sous ses airs de fable (la bourgeoise et le prolo), La Fracture ne trace pas de ligne facile entre les camps, au contraire on comprend l’essence des révolutions , ces moments de la vie humaine ou les classes opprimées se parlent et agissent ensemble .
    Politique, ce film est, à la manière des films du réalisme Italien des années 1960, une vraie claque. À noter, fait non mineur, que l’autorisation de tournage de la scène de manifestation, prévue dans le 8e arrondissement parisien, a été annulée par le préfet Lallement cinq jours avant la date de tournage.
    Voirici une interview des acteurs (non pro) et de la réalisatrice.
    Lireici d’autre critique et .

    P.S. : certains cinéma de quartier ont choisi d’installer des purificateurs d’air...pour des places à 5E ! Voir ici.

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