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Profit capitaliste et santé publique sont incompatibles

jeudi 22 mai 2014, par Robert Paris

Profit capitaliste et santé publique sont incompatibles

Tout le secteur privé est celui où le profit capitaliste est le but exclusif. Lui donner le moyen de pénétrer la santé c’est faire de la santé publique un domaine où l’objectif numéro n’est plus le malade mais celui qui profite sur son dos et sur les fonds publics.

Même un service public de santé dans lequel le privé intervient aux marges n’est qu’au service du privé, qu’il s’agisse du secteur privé du Bâtiment, du secteur privé des instruments et matériels médicaux, du secteur privé du médicament, du secteur privé des médecins, du secteur privé des examens médicaux, du secteur privé des ambulances, du secteur privé des pharmaciens, du secteur privé des vétérinaires, etc, etc…

La santé au service du public et la santé au service du profit, c’est deux orientations diamétralement opposées et qui ne peuvent nullement s’entraider.

Dès qu’on laisse le secteur du profit pénétrer, on laisse également ce dernier détourner et acheter les médecins, les pharmaciens, les spécialistes, les revues spécialisées, les média, les hommes politiques, les décideurs et l’appareil des Etats ou de l’Europe…

L’exemple des labos pharmaceutiques devenus des trusts pharmaceutiques est probant : ils sont devenus le véritable pouvoir du médicament, faisant la pluie et le beau temps dans le pays où ils oeuvrent, dominant les gouvernements, les administrations, les professionnels de santé, les services hospitaliers. Dès qu’on sort du pays, on a leurs médicaments sont interdits, dénoncés, refusés. Dans le pays, rien n’est dit, le public n’est pas prévenu et on attend seulement le scandale pour interdire (le plus tard possible) le médicament (et seulement dans le pays, pas dans les pays étrangers acheteurs !). Et pourtant, les scandales pharmaceutiques sont légion, se répètent et les prétendus moyens de contrôle d’Etat n’empêchent pas que cela se reproduise. Les services de l’Etat sont dupes quand ils ne sont pas tout simplement complices et ils considèrent que l’intérêt des trusts prime.

Les comportements des services privés liés à la santé ne sont nullement spécifiques à ce domaine mais, dans ce domaine, ils ont immédiatement des conséquences qui peuvent être catastrophiques pour la santé :

 soit en ponctionnant les sommes allouées à la santé publique comme c’est le cas pour le secteur du Bâtiment ou celui des matériels médicaux.

 soit en obligeant le service public à dépenser l’essentiel de ses rentrées publiques (provenant de la Sécurité sociale) à faire profiter le secteur privé.

 soit en imposant des orientations, des méthodes, des objectifs, des diagnostics, des soins au secteur professionnel et spécialisé de la santé qui sont fondés non sur des études scientifiques mais sur des études détournées par le secteur privé.

Par exemple, les campagnes publiques appelant à se faire vacciner dans tel ou tel cas sont dictées par les intérêts des labos. Ce sont les mêmes intérêts qui imposent le choix des médicaments reconnus et autorisés. On peut s’en assurer en remarquant qu’un autre pays producteur de médicaments ne reconnaît pas les médicaments du pays voisin. De même pour les vaccins. Dans le pays producteur du vaccin, personne n’est prévenu des risques. Ils sont systématiquement minimisés ou niés, les conséquences cachées.

Les exemples abondent de médicaments ayant des effets nuisibles connus des labos et de l’Etat mais non reconnus, ni interdits. Le public sera le dernier averti… Il est une victime car tout ce qui est en fasse est complice : laboratoires, commissions d’autorisation et de mise sur le marché, commissions de contrôle du médicament, commissions de spécialistes, vendeurs, responsables d’Etat, média, dirigeants de l’hôpital public et des hôpitaux privés, revues spécialisées, etc… Tous se liguent pour présenter des médicaments inefficaces pour efficaces, des produits dangereux comme sans danger, des faux génériques comme de vrais génériques, des faux bilans du médicament pour des vrais, des faux bilans d’efficacité, des faux rapports de risques encourus, etc…

La concurrence mondiale entraîne d’autres dérives aussi catastrophiques comme le blocage de médicaments ou de vaccins efficaces, en attendant que les trusts du pays fabriquent un concurrent. Tant pis pour les malades qui en meurent !

La course au profit ne suffit pas, il leur faut atteindre le profit maximum et celui-ci ne cesse d’augmenter, réduisant à la portion congrue les précautions, les études, les analyses, les scrupules…

Il en découle que certains médicaments ne sont plus produits. Ils sont rentables mais pas assez à l’égard des nouvelles normes de profit capitaliste. Tant pis pour les malades qui ne peuvent plus être soignés !

En bloquant la production de certains médicaments, les labos tiennent en otage la santé publique, peuvent chantager les Etats, menacer la vie de la planète…

Le « conflit d’intérêt » est rendu permanent entre les intérêts des labos et ceux des décideurs, des bureaux de recherche, des secteurs du contrôle et des acteurs de la santé qui sont impliqués dans mille liens avec le secteur privé de santé.

L’exemple des laboratoires Servier est parlant : à de multiples reprises, il a été prouvé que ce laboratoire cachait des rapports, tronquait des résultats, trafiquait ses produits. Cela n’a nullement mené les responsables du médicament en France à lui retirer son accréditation et chaque faux médicament (en fait dangereux) a été retiré longtemps après que des doutes ou même des certitudes aient montré que ces médicaments devaient être retirés. Le Mediator est loin d’être seul en cause… Il y a même un médicament qui vient seulement d’être considéré comme une drogue entraînant une grave addiction : l’antidépresseur Stablon. On découvre que l’Etat le savait depuis un rapport de… 2005 !!! Mediator a été retiré du marché en 2009, Locabiotal 1% a été retiré en 2005. Survector a été retiré en 1999. Isoméride a été retiré en 1997. Mais les laboratoires Servier n’ont jamais été retirés de l’accréditation !!!

Les trusts ont ainsi dans leurs mains la vie de la planète.

Redisons-le : la santé publique est totalement incompatible avec la propriété privée des moyens de production. La mainmise des propriétaires de capitaux sur tous les niveaux d’intervention dans le secteur de la santé ne cesse de croitre à la faveur de l’effondrement capitaliste car les Etats s’endettent pour aider les trusts et se lancent dans les privatisations pour donner de nouvelles perspectives aux investissements et pour réduire leur endettement… Le serpent se mord la queue.

En tout cas, les responsables du service public de santé, comme des autres services publics, est chargé de la casse, de la vente, de la privatisation sous toutes ses formes…

De nombreux indicateurs montrent que le privé est sans cesse en train de rogner des parts du marché de la santé et que les gouvernants, de gauche comme de droite, loin de freiner cette évolution, militent plus ou moins ouvertement pour elle.

Tous les indicateurs montrent cette montée du privé. La proportion grandissante de malades contraints de faire appel à des spécialistes dans leurs cabinets privés augmente du fait des délais d’attente invraisemblables dans le public. Les résultats financiers, le nombre d’établissements et les profits qu’ils réalisent sont en croissance dans le privé alors que le secteur public hospitalier s’enfonce dans le rouge, endetté par le mode de gestion imposé par les responsables et pas par un réel endettement croissant.

La part des fonds publics dédiés à la santé (Etat et Sécurité sociale) qui irrigue le secteur privé augmente sans cesse alors que la part qui sert à payer personnels et moyens du secteur public diminue sans cesse, ainsi que le nombre de lits, de services, d’établissements et d’effectifs du secteur public.

Pour parvenir à leurs fins, rendre privé tout ce qui peut être rentable dans la santé et précariser le reste, les Etats ont une stratégie : discréditer le secteur public : lire ici

A l’heure où le gouvernement veut encore imposer dix milliards d’économies dans la Santé, dont deux pour les hôpitaux, les cliniques privées, elles, se portent à merveille… Les revenus de la Générale de Santé sont de 2 milliards d’euros, Médipôle 1,1 milliards d’euros, Vitalia 700 millions d’euros… On ne cite pas les profits des trusts pharmaceutiques et des trusts du matériel médical… Eux non plus ne sont pas ponctionnés. Ni les profits des trusts du Bâtiment sur les multiples travaux dans l’hôpital public. En dix ans, pour mieux faire profiter le secteur privé sur le dos de la santé publique, l’APHP a perdu 4000 emplois et 1600 lits !

Evidemment, ce n’est pas dans les poches des actionnaires que l’Etat compte faire des économies. Et ce n’est pas les personnels du secteur privé qui en profitent !

Dans tous les domaines où le profit privé a réussi à pénétrer la santé, il a perverti, corrompu, détourné, volé, trompé, acheté, menti, caché, contourné, fait des faux rapports, fait du lobbying, et finalement détruit la santé publique. Aucune mesure n’a jamais permis de l’empêcher de nuire à part l’exclure totalement et définitivement de toute pénétration dans le service public de santé. Tous les scandales du monde n’y ont rien changé, quelque soit le nombre de morts et de blessés graves qui en est résulté, quelque soient les souffrances infligées.

Messages

  • Le Sovaldi est un médicament dont le but est de lutter contre l’hépatite C, responsable de 3.000 morts par an en France, soit presque autant que les accidents de la route. Le problème, c’est que sont prix est exorbitant Il est en effet facturé 280 fois plus cher que que coûte sa production par le laboratoire américain Gilead. Du coup, pour la première fois, des députés français ont décidé de demander un rendez-vous au président du groupe pharmaceutique pour qu’il revoie à la baisse le tarif de ce médicament extrêmement efficace.

  • Le tribunal administratif de Paris juge l’Etat "responsable des fautes commises" par l’agence du médicament qui l’avait tardivement retiré du marché.

    L’Etat est, en partie, responsable de l’affaire Mediator. Dans une décision rendue publique mercredi, le Tribunal administratif de Paris juge en effet l’Etat "responsable des fautes commises" par l’agence du médicament qui l’avait tardivement retiré du marché. L’Etat pourra d’ailleurs, s’il l’estime fondé, se retourner contre les laboratoires Servier.

    La décision. Saisi l’an dernier par une patiente, qui se présente comme une victime du Mediator, le tribunal a déclaré "l’État responsable des fautes commises par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé pour ne pas avoir suspendu ou retiré à compter de 1999 l’autorisation de mise sur le marché du Mediator, dès lors que les dangers du benfluorex, substance active du Mediator, étaient alors suffisamment caractérisés".

    Dans son jugement rendu le 3 juillet, le tribunal a considéré que, "pour importantes que soient les fautes et les manœuvres imputables aux laboratoires Servier le fabriquant (...), il n’y a pas lieu d’exonérer l’Etat" de sa "responsabilité".

  • Le Sovaldi coûtera 41 000 € pour trois mois de traitement, remboursés à 100 %. Au risque de faire déraper les comptes de la Sécu ?

  • C’est une très mauvaise nouvelle pour le groupe pharmaceutique suisse Novartis. L’utilisation de son vaccin contre la grippe vient d’être suspendue en Italie, car elle est suspectée d’avoir provoqué la mort de trois personnes âgées. Une quatrième est tombée malade.

    L’agence italienne de pharmacologie (AIFA) a interdit deux lots du vaccin Fluad après la mort de trois personnes qui venaient d’être vaccinées et alors qu’une quatrième est tombée gravement malade. Les victimes sont deux femmes âgées de 87 et 79 ans ainsi qu’un homme de 68 ans, tous décédés entre le 12 et le 19 novembre dans le sud de l’Italie, selon les médias italiens. La quatrième personne est un homme de 92 ans.

  • Grippe : Pourquoi le vaccin a-t-il été si peu efficace ?

    8500 morts en France !

    Parce que, si la labos n’ont pas réussi à faire un vaccin efficace, ils écoulent le précédent en sachant qu’il ne fera rien !!!!

  • Les laboratoires pharmaceutiques ont dépensé plus de 245 millions d’euros en cadeaux et plus encore au travers de quelque 230.000 contrats avec des professionnels de santé, surtout des médecins, entre janvier 2012 et juin 2014, a affirmé mardi l’association Regards Citoyens.

    Ils achètent en somme les professionnels pour faire leurs petites affaires…

  • La cour administrative d’appel de Paris a confirmé le principe de la responsabilité de l’Etat envers une victime du Mediator, a fait savoir aujourd’hui son avocate, Martine Verdier. Me Verdier avait obtenu en 2014 une série de jugements du tribunal administratif en ce sens, ouvrant la voie à des indemnisations. L’Etat avait fait appel et dans une première décision, rendue le 31 juillet, la cour administrative d’appel a confirmé le premier jugement.

    Elle a notamment jugé qu’une décision de retrait du marché du médicament des laboratoires Servier aurait dû intervenir « au plus tard » le 7 juillet 1999, date d’une réunion de la « commission nationale de pharmacovigilance où a été évoquée la situation du benfluorex », le principe actif du Mediator. Or un cas d’hypertension et un cas de « valvulopathie cardiaque imputables au benfluorex » avaient alors déjà été signalés à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps, devenue ANSM).

    En outre, la cour estime que, sans attendre le résultat des procédures pénales en cours, d’éventuels « agissement fautifs, voire frauduleux, des laboratoires Servier » ne sont pas de nature à « exonérer l’Etat de sa responsabilité, » point dont s’est félicité Me Verdier. Les éventuelles indemnisations sont soumises à une expertise ordonnée en première instance pour « déterminer le lien de causalité entre la pathologie et les préjudices subis », en l’attente de laquelle la cour d’appel a refusé le versement d’une provision. L’Etat dispose de la possibilité de se pourvoir en cassation devant le conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative du pays.

    Utilisé par cinq millions de personnes en France, le Mediator est à l’origine de graves lésions des valves cardiaques et pourrait être responsable à long terme de 2.100 décès, selon une expertise judiciaire. Le médicament a été prescrit pendant 30 ans, d’abord contre l’excès de graisses dans le sang, puis comme traitement adjuvant pour les diabétiques en surpoids. Il était de fait largement utilisé pour ses propriétés de coupe-faim.

  • Certains pharmaciens évoquaient récemment des ruptures de stock sur plus de 300 médicaments… Pourquoi une telle envolée ?

    La réponse de Philippe Gaertner, président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF) dans les média :

    « C’est surtout lié au processus de production des laboratoires pharmaceutiques. Pour préserver leurs marges face à la baisse tendancielle des prix des médicaments, ils produisent de plus en plus à flux tendu. Du coup, au moindre pépin (défaut de qualité d’un lot, capacité de production insuffisante pour répondre à la demande…), cela coince. La mondialisation joue aussi un rôle. La demande mondiale augmente, et les prix des médicaments sont parfois plus élevés dans d’autres pays étrangers. Conséquence : lorsqu’il y a une forte demande mondiale à combler, la France n’est pas forcément parmi les premiers servis… »

  • Ci-joint un article qui dénonce le lobby marketing des vendeurs d’antidépresseurs : http://www.chrysippe.org/#!interview-david-healy/c3i

    statistiquement, la baisse de de la sérotonine est enregistrée chez les dépressifs... mais cette statistique qui semble établir la corrélation entre les deux faits ou événements n’a aucun fondement en terme de causalité...
    Or, les vendeurs se basent sur une causalité qui ne serait qu’un mythe selon l’interview...
    c’est un psychiatre qui défend certainement sa chapelle qui dénonce cette idée, et un site de coaching et ressources humaines (qui a donc autre chose à vendre que des pillules...) qui relaie ça sous forme d’interview.

  • À ce jour, les laboratoires Servier n’auraient toujours pas versé d’indemnités aux victimes du Mediator. Le docteur Irène Frachon avait révélé le scandale en 2009. Aujourd’hui, elle estime que les laboratoires Servier jouent la montre. "Ils contestent tout et puis, on peut malheureusement suspecter aussi qu’ils attendent la mort de certains patients ou le découragement d’autres. Le décès coûte moins cher que l’indemnisation d’une personne vivante", explique en plateau la pneumologue.

  • La pneumologue estime que certains médecins sont complices de la situation. "Servier inonde de cet argent qu’il refuse aux victimes les congrès, les symposiums, la formation médicale, la prise en charge de frais de déplacement de congrès... C’est absolument scandaleux. Nous appelons la communauté médicale à un sursaut éthique", conclut Irène Frachon

  • La France a connu dix fois plus de ruptures d’approvisionnement de médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs en 2014 qu’en 2008.

    Toujours le profit pour guide, ça coûte cher !

  • Des médicaments plus efficaces pour lutter contre le cancer. Mais à quel prix ? Les plus grands cancérologues de France s’inquiètent, car certains médicaments pourraient ne plus être remboursés. Ils dénoncent la volonté des laboratoires pharmaceutiques de vouloir faire toujours plus de profit. Pour soigner un malade, le Glivec contre la leucémie coûte 37 000 euros par an, le Solvadi contre l’hépatite C 41 000 euros et le Keytruda, contre le mélanome, autour de 100 000 euros par an.

  • Les prix des traitements contre le cancer devraient être multipliés par sept entre 2004 et 2020. Ils peuvent varier d’un pays à l’autre, d’une année à l’autre. Les cancérologues français réclament des prix plus raisonnables et que les pays en développement aient accès plus rapidement aux génériques de ces traitements.

  • Totalement… corrompu…

    Le Canard Enchainé et Libération ont révélé qu’un médecin pneumologue, chef de service à l’hôpital Bichat, qui affirmait devant la commission d’enquête sur la pollution, n’avoir « aucun lien d’intérêts avec des acteurs économiques », était en fait médecin-conseil chez Total !

    Il avait omis ce détail, qui ne lui rapportait que la modique somme d’un peu plus d’un million d’euros, venait se rajouter à son siège au « conseil scientifique » de PSA (rien à voir avec ses avis sur le diesel comme danger médical pour la population qui blanchissait celui-ci). Et il avait également oublié qu’il participait également à l’Institut Servier (bien connu pour sa transparence et sa correction en matière de santé !!!), sans parler d’autres labos pharmaceutiques comme GSK (lui aussi tout ce qu’il y a de plus blanc !), les labos Boston Scientific et Novartis…

    La faculté Paris VII lui avait même confié la présidence de la commission de contrôles des activités extérieures des personnels ! Un domaine dont il est effectivement spécialiste, bien plus que la défense de la santé publique !!!

  • Pour compenser une pénurie persistante de vaccins BCG contre la tuberculose, des doses initialement destinées au marché polonais sont mises à disposition en France par le laboratoire Sanofi Pasteur MSD (SPMSD), a indiqué l’Agence du médicament (ANSM).

    Merci pour les malades polonais sans doute moins fortunés et bravo aux trusts pharmaceutiques qui font monter les prix en organisant des pénuries !!!

  • "Les laboratoires pharmaceutiques s’intéressent plus à leur pognon qu’aux malades" déclare le professeur Henri Joyeux qui comparaît devant la chambre disciplinaire du Conseil des médecins de Languedoc-Roussillon pour avoir tenu un "discours alarmistes" sur les vaccins. Des accusations dont il s’est défendu sur RMC, dénonçant une attaque des lobbys.

  • Tous les ans, 27 000 cas de maladie de Lyme sont diagnostiqués en France. Elle reste pourtant peu médiatisée selon les patients.

    Cette maladie n’intéresse ni les gouvernants ni les labos !!!

  • 70 patients atteints de la maladie de Lyme ont annoncé ce vendredi vouloir attaquer l’Etat en justice. Les plaignants dénoncent le fait que la forme chronique de la pathologie infectieuse ne soit toujours pas officiellement reconnue dans l’Hexagone comme une maladie à part entière. Une plainte sera également déposée contre le laboratoire Mérieux, dont les tests de dépistage ne seraient pas efficaces, selon les patients.

    Aujourd’hui tous atteints de séquelles graves (handicap moteur, surdité…), ces 70 patients estiment qu’ils n’ont pas été diagnostiqués assez tôt, la faute notamment au test fabriqué par bioMérieux. En Allemagne, chaque année, 300 000 cas de maladie de Lyme seraient diagnostiqués contre 27 000 en France, soulignent les patients. Des chiffres qui font pour eux la preuve de l’inefficacité française...

  • Se faire vacciner contre la grippe chez son pharmacien, ce sera bientôt possible. Jeudi 27 octobre, l’Assemblée nationale a donné son accord, à titre expérimental. Les médecins pourront, quant à eux, stocker les vaccins dans leur cabinet. Une "vraie mauvaise solution" a dénoncé Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux (CMSF), sur franceinfo, vendredi 28 octobre.

  • le laboratoire Sanofi devra indemniser les victimes de la Dépakine !!!!

  • Rejets inexpliqués des dossiers, délais extrêmement longs, gaspillage de fonds publics : l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) est épinglé par la justice administrative.

    « Taux énorme de rejet des dossiers » (74 % des demandes sont écartées), « refus inexpliqués », augmentation du nombre des contestations de propositions financières (de 11 à 17 % entre 2011 et 2015), manque de transparence, « gestion légère », « usage parfois frivole des fonds publics »… Tel est le constat de la juridiction administrative.

  • En 2013, la nouvelle ministre de la santé, macroniste, s’était illustrée en déclarant à propos des trusts pharmaceutiques : « L’industrie pharmaceutique joue son rôle, et je n’ai jamais crié avec les loups sur cette industrie qui a permis d’énormes progrès en cancérologie. Nous serions fous de nous passer de sa recherche. Je participe beaucoup en revanche à des débats publics, sur l’expertise en particulier, suite à la loi de renforcement de la sécurité sanitaire. Il faut expliquer que vouloir des experts sans aucun lien avec l’industrie pharmaceutique pose la question de la compétence de l’expert. » En somme, une fervente de l’industrie pharmaceutique qui assume même leur mainmise sur les expertises après de nombreuses preuves de triches des experts liés à cette industrie !!!

  • L’UFC-Que Choisir met en garde contre 1 000 produits cosmétiques, dont 23 « hors la loi »...
    L’association se scandalise que les pouvoirs publics ferment les yeux sciemment !!!

  • Le Canard enchaîné affirme, dans son édition du mercredi 25 octobre, que de la viande de vaches malades de la tuberculose se retrouve dans les rayons des supermarchés français. Bien qu’environ 8 000 vaches soient diagnostiquées positives à la tuberculose dans les exploitations françaises chaque année, leur viande est proposé à la consommation. Ce qui représente plus de 3 000 tonnes de viande chaque année.

    Cette pratique est autorisée par les autorités sanitaires qui assurent que les carcasses sont sans danger pour l’homme lorsque les organes les plus infectés sont retirés. "Lorsqu’une lésion tuberculeuse a été retrouvée dans les ganglions lymphatiques d’un seul organe ou partie de la carcasse, seuls l’organe ou la partie de carcasse infectée doivent être déclarées impropres à la consommation", écrit le règlement 854/2004, qui encadre la question.

    Ces informations sur les animaux malades ne sont pas mentionnés sur l’emballage et cette viande est "vendue en barquettes ’premier choix’", rapporte Le Canard enchaîné. L’hebdomadaire précise que "la quasi-totalité des bovins exécutés pour cause de tuberculose sont, en effet, des races à viande, proposées plus cher en rayon que la vulgaire vache de réforme", qui a fourni du lait pendant onze ans.

  • « Près d’un médicament sur deux (45%) est à proscrire ! Leur rapport bénéfice/risque est défavorable en automédication ; 33% sont passables. Leur efficacité est faible ou non prouvée, mais ils sont généralement bien tolérés. Seulement 21% sont à privilégier pour leur rapport bénéfice/risque favorable –comme Vicks Vaporub, Imodiumcaps, Gaviscon menthe, Forlax 10 G, Maalox sans sucre… » rapporte la revue « 60 Millions de consommateurs » qui a évalué 62 médicaments…

  • Laits infantiles : les retraits massifs de produits lactalys sont le fait de plaintes des clients, pas de la surveillance des organismes étatiques de surveillance qui ne surveillent rien !!!

    • Lactalis est une des plus grandes fortunes de France ! Le gouvernement a donc fermé les yeux sur les dysfonctionnements...

      Voici ce qu’écrit Libération :
      A cette occasion, le gouvernement, en l’occurrence Bercy, chargé notamment de la Répression des fraudes et du suivi des produits infantiles, avait annoncé le 10 décembre un retrait massif de lots de lait, alors que jusque-là, seuls quelques lots avaient été rappelés. Onze jours plus tard, Lactalis procédait au rappel de l’ensemble de ses laits et autres produits infantiles produits dans cette usine depuis février.

      Le ministère de l’Agriculture, épinglé par le Canard Enchaîné, a reconnu mercredi qu’aucune anomalie n’a été décelée en septembre dans l’usine lors d’un contrôle sanitaire. Cela s’explique par le fait que l’inspection « portait » seulement sur « un nouvel atelier de mélange à sec de céréales » et pas sur les activités de poudre de lait.

      Le ministère affirme n’avoir « pas eu connaissance » des résultats des auto-contrôles menés par le groupe en août et en novembre qui avaient décelé, eux, des traces de salmonelles dans les bâtiments, mais pas sur les chaînes de production.

      Pour sa défense, il souligne aussi qu’une obligation de notification n’existe que lorsque une non-conformité a été décelée sur un produit mis sur le marché.

      En face, Lactalis rétorque que « les autorités ont à disposition les résultats des audits en permanence ».

  • Les singes, eux, ont compris !

    Les labos pharmaceutiques interdisent les plantations de l’Artémisia, une plante hyper efficace contre le paludisme et connue par les singes mais qui nuit aux intérêts des médicaments français contre le palu. Le découvreur a même été menacé et empoisonné !

  • Le trust pharmaceutique Bayer rachète le pollueur géant Monsanto, il supprime ainsi ce nom mais continue à diffuser ses produits au glyphosate et notamment le roundup qui assassine à petit feu la vie...

  • L’analyse de la nouvelle formule du Levothyrox révèle un sous-dosage de la molécule active et la présence d’une molécule non vendue en France et absente de la liste des composants, révèle ce jeudi 14 juin une étude publiée par France info.

    L’étude, commandée par l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT), relève deux anomalies. Elle conclut que la nouvelle formule contient moins de Lévothyroxine que les spécifications en vigueur : "Les patients se trouvent sous-dosés en hormones thyroïdiennes, nous avons observé de façon conséquente ’des réveils de cancers endormis depuis des années’", écrit l’étude.

    Deuxième constat : la présence de Dextrothyroxine qui ne figure pas, selon l’association, dans la liste des composants du médicament.

    Cette substance de synthèse, non commercialisée en France, a été retirée de la vente aux États-Unis en raison d’effets secondaires semblables à ceux rencontrés par les malades de la thyroïde (maux de tête, crampes, vertiges, perte de cheveux...).

  • 30.000 enfants sont atteints de troubles mentaux et du comportement à cause de la Dépakine !!!

  • Avec les trusts pharmaceutiques, le gouvernement ne condamne pas, ne punit pas, n’impose pas, il discute !!!

    Même pour le scandale de la Dépakine !!!

    L’Etat discutera avec le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis sur les montants d’indemnisation face aux malformations et troubles de développement causés par le valproate. Cette substance prescrite pendant un demi-siècle contre l’épilepsie et les troubles de l’humeur mais dangereuse pour les fœtus, a annoncé lundi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

    Dans un premier temps, les indemnisations devraient se faire sur fonds publics, a expliqué la ministre !!!
    Ben voyons !!!

    Pas touche aux petits copains des trusts pharmaceutiques !!!

  • Une simple remarque : le gouvernement français n’a pas interdit au trust français Sanofi de continuer à commercialiser la Dépakine dans le monde !!!! Honte sur eux !!!

  • Une centaine de patients portent plainte contre la nouvelle formule du Levothyrox pour "trafic d’influence", rapporte France Info ce vendredi 6 juillet. Une plainte qui fait suite à celle déjà portée en mars dernier pour "tromperie aggravée, blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui".

    Prescrit contre l’hypothyroïdie, le Levothyrox avait changé de formule en mars 2017. Quatre mois plus tard, des milliers de patients avaient signalé des effets secondaires indésirables (fatigue, maux de tête, insomnie, vertige, chute de cheveux, dépression, etc.). En octobre 2017, une mission parlementaire "flash" avait conclu à "une crise médiatique et non sanitaire".

    La juge d’instruction du pôle santé de Marseille a été saisie du dossier. Les plaignants lui demandent d’enquêter sur les conflits d’intérêts présumés et notamment sur la mise en marché de cette nouvelle formule.

    Un nouveau retournement de situation est venu renforcer les zones d’ombre du dossier : en dépit des affirmations du laboratoire Merck, qui produit le médicament, selon lesquelles le changement de formule avait été imposé par l’Agence du médicament, l’avocat Gauthier Lefevre aurait découvert que le laboratoire travaillait depuis plusieurs années sur cette nouvelle formule, alors même que l’ancienne ne posait aucun problème.

    "On découvre que la personne qui a signé le courrier, en février 2012, pour solliciter le changement de formule, a travaillé pour le laboratoire Merck. Il suffit de se référer à la déclaration publique d’intérêt rédigée par l’intéressé, et on voit qu’il a travaillé pour Merck plusieurs années. Il y a donc évidemment un conflit d’intérêts, ça pose question […]. Quand le laboratoire Merck vous donne sa version officielle qui est de dire ’c’est une autorité complètement indépendante qui nous a donné le feu vert’, on s’aperçoit qu’en réalité, ce n’est pas une autorité si indépendante que ça. C’est un ancien de la maison, si je puis dire." a révélé Me Gauthier Lefevre à France Info.

    Et de dénoncer également les liens entre le laboratoire et les professeurs de médecines entendus par la commission de l’Assemblée en octobre : "Les personnes auditionnées sont quasiment toutes des proches ou des gens qui ont travaillé pour le laboratoire. Et, évidemment, quand ces gens-là sont auditionnés, ils omettent bien de le dire. Ça va même jusqu’au député qui rédige ce rapport, M. Jean-Pierre Door [Les Républicains], dont on apprend en réalité qu’il a une usine Merck sur sa circonscription du Loiret."

  • Le groupe pharmaceutique Sanofi qui produit la Dépakine, un médicament utilisé pour lutter contre l’épilepsie et les troubles bipolaires, est au cœur d’un scandale sanitaire depuis de nombreuses années. Près de 15.000 femmes enceintes ont été « exposées » à ce médicament entre 2007 et 2014 alors que ce dernier est aujourd’hui soupçonné de provoquer chez l’enfant à naître des risques de troubles du comportement et de malformations.

    Selon Franceinfo et Médiapart, l’usine Sanofi de Lacq, située dans les Pyrénées-Atlantiques, émettrait des quantités astronomiques de rejets toxiques. France nature environnement estime même que l’usine rejette dans l’air jusqu’à 190.000 fois la quantité autorisée de bromopropane, une substance est classée comme cancérigène.

    Ce vendredi soir, Sanofi a annoncé l’arrêt immédiat de son site responsable de rejets toxiques hors norme.

  • L’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) a évalué les risques sanitaires liés aux émissions de valproate de sodium de l’usine Sanofi de Mourenx. L’Ineris a remis son rapport le 12 juillet. Le rapport fait d’abord apparaître des rejets importants, de l’ordre de 13,4 tonnes à 20,2 tonnes par an selon les données communiquées par Sanofi ainsi que des pointes très au-dessus de la valeur limite proposée en décembre 2017 (0,8 kg/h) entre janvier 2016 et mars 2017.

  • tous les médicaments ont un ingrédient commun : la recherche du profit aux dépens du malade avec la complicité des pouvoirs publics !! Et un nouveau scandale : celui des médicaments en rupture de stocks et qui ne sont plus fournis !!! Décidément la santé des labos privés ne rime pas avec celle du public…

  • « Tensions d’approvisionnement ». « Rupture de stock ». « Désolé, nous n’avons pas votre médicament ». Autant de mots que l’on n’a aucune envie d’entendre quand on suit un traitement médical au long cours ou que son bébé est malade. C’est pourtant le lot quotidien de patients et de pharmaciens, qui doivent composer avec des médicaments temporairement indisponibles sur le marché français, faute d’approvisionnement suffisant.

    Sinemet (maladie de Parkinson), ImmuCyst (anticancéreux), Valsartan (hypertension) ou encore Célestène (corticoïdes pour enfants) : la liste des médicaments en rupture ou difficiles à se procurer est longue comme le bras. De quoi inquiéter et mettre en colère patients et professionnels de santé.

    « Après le rappel de génériques du Valsartan de différentes marques depuis juillet 2018 à la suite d’un "problème" dans la fabrication du composant source en Chine, il est devenu difficile d’en obtenir, constate Dan, un internaute souffrant d’hypertension. Je prends habituellement des boîtes couvrant chacune trois mois de traitement, raconte-t-il. Or, en septembre on n’en trouvait plus, je n’ai pu obtenir qu’une boîte pour un mois de traitement ».

  • Superbactéries : plus de 30 000 morts en Europe à cause des résistances aux antibiotiques...

    En effet, si on en est là c’est à cause des politiques « court-termistes », brutalement mises en place par les pouvoirs publiques au cours des 20 dernières années. Le principal objectif de ces politiques a été de réduire les dépenses de santé à tout prix : en réduisant le prix des antibiotiques en-dessous du seuil viabilité, la majeure partie de la recherche sur les antibiotiques s’est arrêtée d’un seul coup, ainsi que celle sur les anti-hypertenseurs d’ailleurs. Des laboratoires renommés dans les infections se sont tout aussi brutalement reconvertis dans le cancer car il est plus rentable et moins risqué de développer un anticancéreux qu’un nouvel antibiotique ou un nouvel antihypertenseur.

    Développer un anticancéreux est moins long, les études portent sur moins de malades et tout est donc moins coûteux. Il y a moins de risques également, car il est malheureusement presque normal dans le cancer d’avoir des effets secondaires, voire des décès toxiques. Cela ne compromet donc pas forcément le remboursement et, cerise sur le gâteau, avec un niveau de prix qui est généralement élevé.

    En troquant les remboursements des antibiotiques, qui sauvent des vies, contre ceux des anticancéreux, qui prolongent surtout les vies, les politiques « court-termistes » ont coupé les moyens de développer de nouveaux antibiotiques. De ce fait, ils ont incroyablement exposés les populations à des risques que l’on pouvait pourtant prévoir.

  • En six ans, les firmes pharmaceutiques ont versé plus de 3,5 milliards d’euros aux professionnels de santé exerçant en France ! A titre d’exemple, Sanofi dépense 7 millions d’euros par mois auprès de professionnels de santé en France, et MSD France 2,8 millions ! A quoi correspondent ces rémunérations ? Quels médecins sont concernés ? Influencent-elles les avis et prescriptions rendus par tel cardiologue ou cancérologue émérite ? Rendent-elles les généralistes plus perméables aux discours marketing des laboratoires ? Les députés médecins qui co-président la Commission des affaires sociales de l’Assemblée sont-ils sous influence alors que se sont ouverts les débats sur le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale ?

  • Les labos pharmaceutiques tentent d’influencer ces évaluations et politiques de santé. Car leur taux de profit en dépend : plus un médicament sera considéré comme efficace et innovant, plus son prix onéreux sera justifié et son taux de remboursement élevé. Plus un médicament est bien remboursé, plus il sera vendu. Et plus un médecin aura intérêt à conseiller tel médicament, plus celui-ci sera prescrit.

  • Le burn-out n’est pas reconnu comme une maladie, annonce finalement l’OMS...

    L’OMS a beau prétendre défendre la santé mondiale, elle se préoccupe surtout de la santé du grand capital !!!

  • Sanofi supprime encore 466 postes, dont près de 300 en France !!!

  • Procès Roundup : l’indemnité de Monsanto à un Américain atteint d’un cancer a été réduite par le juge américain de 80 à 25 millions de dollars !!!

  • Antibiotiques, traitements contre le cancer, l’hypertension, antiépileptiques ou encore pilule pour traiter l’endométriose : les médicaments qui sont abandonnés, en pénurie, en tension ou en simple rupture d’approvisionnement concernent de nombreuses maladies, et de très nombreux patients et patientes parfois contraints d’interrompre le traitement médicamenteux qui les maintient en bonne santé, faute de pouvoir se les procurer. Outre le stress que ce phénomène cause, il n’est pas sans impact sur la santé des malades.

  • Depuis une dizaine d’années, les pénuries de médicaments sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues. Les ruptures d’approvisionnement ont explosé ces dernières années. Dans son rapport d’activité de 2014 (fichier PDF), l’ANSM recensait 44 cas de rupture gérés par ses services en 2008, 173 en 2012. Les chiffres ont ensuite bondi pour atteindre 438 ruptures en 2014. En 2017, l’Agence en dénombrait 538. C’est donc déjà 12 fois plus qu’en 2008.

    Concrètement, "un Français sur quatre a déjà été confronté à une pénurie de médicaments", selon un sondage BVA pour France Assos Santé, publié en janvier. L’organisation, qui représente les usagers du système de santé, détaille : "25% des répondants se sont en effet déjà vu refuser la délivrance d’un médicament ou d’un vaccin pour cause de pénurie". Ce chiffre monte à 31% pour les personnes atteintes d’une affection de longue durée.

    Dans leur tribune au JDD, médecins et professeurs hospitaliers affirment que les pénuries concernent "des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux". Les anti-infectieux (comme les vaccins), les médicaments du système nerveux (antiépileptiques, antiparkinsoniens) et les anticancéreux (chimiothérapies) sont les trois classes les plus touchées. Elles constituaient plus de la moitié des ruptures en 2018, selon Les entreprises du médicament (Leem), la fédération des industriels du secteur.

    Les trusts du médicament prennent ainsi la santé publique en otage pour imposer des hausses de prix au gouvernement qui se laisse faire !!!

  • Scandale du Mediator : l’Agence du médicament était complice des laboratoires Servier !!!

  • Le lobby des labos pharmaceutiques est parti à l’assaut des responsables des CHU et leur largue des sommes importantes pour se les attacher et assurer le succès des médicaments ! C’est purement et simplement de la corruption camouflée sous le terme d’emploi supplémentaire et de consultation d’experts !!! Encore une forme de privatisation de l’hôpital public !!!

  • La 5G arrive en France, mais les autorités notent « un manque important de données sur ses effets sanitaires ». Dans un rapport préliminaire publié lundi 27 janvier, l’Anses conclut à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». En d’autres termes, à ce stade, il lui est impossible d’évaluer les risques liés à la 5G. Elle demande donc aux opérateurs de fournir toutes les informations techniques afin de pouvoir caractériser les niveaux d’exposition.

    « Aujourd’hui, on ne peut pas encore dire si les Français seront davantage exposés aux champs électromagnétiques. Le niveau d’exposition va beaucoup dépendre de l’usage qui sera fait de la 5G, commente Olivier Merckel, chef d’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques à l’Anses. Tant que le déploiement n’est pas fait, nous pouvons seulement faire des simulations à partir de différents scénarios d’exposition. »

    C’est le travail auquel va désormais s’atteler l’Anses, dont le rapport définitif n’est pas attendu avant le premier trimestre 2021.

    La 5G sera donc déjà en place quand les rapports sanitaires auront à peine commencé d’être épluchés !!! Les profits d’abord, la santé jamais !

  • Le marché et les profits entravent la conception d’un vaccin contre le COVID-19 !! Lire ici

  • Sanofi, malgré son échec sur le vaccin, a une hausse phénoménale de ses bénéfices et augmente les dividendes de ses actionnaires follement tout en licenciant !!!

    La pandémie a permis à ces trusts pharmaceutiques de faire fortune mais c’est aux dépens de la santé et de l’emploi...

    https://fr.yahoo.com/news/apr%C3%A8s-d-excellents-r%C3%A9sultats-sanofi-175024490.html

  • Procès du Mediator : les laboratoires Servier reconnus coupables de "tromperie aggravée" et condamnés à 2,7 millions d’euros d’amende

    https://www.francetvinfo.fr/sante/affaires/affaire-mediator/proces-du-mediator-les-laboratoires-servier-reconnus-coupables-de-tromperie-aggravee-et-condamnes-a-2-7-millions-d-euros-d-amende_4351715.html

    Voilà de quoi sont capables les labos pharmaceutiques et ceux qui sont en pointe dans les vaccins ne valent pas plus cher que les autres !!!

  • De nombreux médicaments couramment prescrits en France comme le Voltarène sont dangereux et n’ont pas été interdits par les autorités du fait des liens d’intérêts entre spécialistes et labos pharmaceutiques ! Ainsi qu’en liens avec les autorités gouvernementales notamment l’administration de surveillance des médicaments...

    https://www.cnews.fr/science/2021-12-10/la-liste-noire-des-89-medicaments-eviter-devoilee-par-la-revue-prescrire-1159105

  • Prenez l’exemple de la Dépakine !

    Voici ce qu’en dit wikipedia

    « Cela fait partie de la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé. »

    « La Dépakine multiplie par cinq le risque de troubles du développement », dit Le Monde !

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/22/la-depakine-multiplie-par-cinq-le-risque-de-troubles-du-developpement_6057013_3224.html

    La Dépakine aurait des effets toxiques sur plusieurs génération !!!

    https://www.20minutes.fr/sante/3191691-20211207-depakine-effets-toxiques-plusieurs-generations-selon-association

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