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La Grèce devant l’alternative : socialisme ou barbarie

lundi 25 août 2014, par Robert Paris

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Grèce : socialisme ou barbarie ?

Texte du CoRep

Le capitalisme en déclin fait tout son possible pour faire payer sa crise aux travailleurs, à commencer par ceux des pays qu’elle a le plus fragilisés. Ainsi, la Grèce est l’épicentre de l’offensive déchaînée par la bourgeoisie contre les travailleurs. Sous prétexte de la dette publique, qui relève en partie d’une manipulation et de laquelle cette bourgeoisie est en réalité responsable, les travailleurs grecs sont victimes de l’offensive capitaliste la plus violente jamais déchaînée depuis la fin de la boucherie impérialiste de 1945. La Grèce sert aussi d’exemple pour ce que la bourgeoisie souhaite réserver aux travailleurs du monde entier. Entre 2008 et 2012, la valeur dégagée par l’économie grecque a diminué de 20 % par rapport à 2008.

L’État allemand a longtemps hésité à aider l’État grec. Pour Paul Juncker, président de l’Eurogroupe, « une sortie de la Grèce serait gérable » (Le Monde, 7 août 2012) ; pour Philipp Rösler, ministre allemand de l’économie, « une sortie de la Grèce ne serait pas si effrayante que cela » (Les Échos, 20 août 2012). Ils ont par la suite estimé que, parce que « ses coûts salariaux ont fortement diminué… la zone euro devait s’efforcer de conserver Athènes parmi ses membres » (Juncker, Reuters, 18 septembre 2012) ; Angela Merkel « veut que la Grèce reste dans l’euro », ce à quoi le Premier ministre grec a obséquieusement répondu « que le peuple grec saigne mais est déterminé à rester dans l’euro » (Les Échos, 9 octobre 2012).

Une population saignée par la classe capitaliste

Ces cinq années consécutives de récession sont à la fois la cause et la conséquence de la saignée que les travailleurs subissent depuis 2010, sous prétexte d’un déficit public trop important, d’abord par un gouvernement dirigé par le parti bourgeois Pasok puis par un autre parti bourgeois, Nouvelle démocratie.

En 2010, la Grèce fut ainsi le premier de la zone euro à mettre en oeuvre une première série (sur cinq, pour l’instant) d’attaques contre les travailleurs, sous prétexte d’obtenir un financement de la part du gang de brigands formé par le FMI, la BCE et la Commission européenne. Un rapport de ces trois organisations estime à 15 % la baisse moyenne des salaires grecs depuis 2009. Antonio Samaras, l’actuel Premier ministre, reconnaît que « le niveau de vie grec au cours des trois dernières années a baissé de 35 % » (Le Figaro, 22 août 2012). La réalité est certainement plus proche de 50 %, d’après le GSEE, principale fédération syndicale du pays et l’agence statistique officielle, voire de 70 % pour certaines catégories. La Grèce comptait 27 % chômeurs en novembre 2012 (58 % pour les moins de 25 ans), contre 7,6 % en 2008.

Les travailleurs parviennent mal à assurer leur subsistance. D’après le FMI, 80 % des coupes sont des réductions de salaires et de pensions retraite. 93 % des foyers indiquent avoir subi une diminution de leurs revenus, en moyenne de 38 % (La Tribune, 7 février 2013). Les salaires et les retraites ont diminué jusqu’à 50 %, avec pour conséquence des factures impayées, des coupures d’électricité, des queues interminables à la soupe populaire. Il apparaît qu’un tiers de la population survit par le troc ou les systèmes d’échanges locaux.

Le pays est touché par la malnutrition, y compris parmi les enfants, qui ont cours dans des écoles sans chauffage, sans livres, qui ne sont pas vaccinés… Le système de santé, jugé « relativement efficace » par l’OCDE en 2009, a été détruit. Le gouvernement a réduit de 23 % en trois ans les crédits destinés à la santé, les pharmaciens et les médecins du secteur hospitalier public ne sont plus payés, le nombre de lits a diminué de 20 %, chaque patient doit dorénavant payer cinq euros pour chaque consultation à l’hôpital public, les médecins demandent aux patients d’acheter eux-mêmes les pansements, seringues… En 2010 et 2011, le nombre d’infections par le VIH a augmenté de 57 % (1 250 % pour la seule ville d’Athènes, d’après Médecins sans frontières), principalement en raison de la suspension des programmes de seringues gratuites. La malaria, qui avait disparu depuis quarante ans, fait sa réapparition avec 120 à 130 cas en 2011… En 2010, d’après le Centre grec pour l’étude et la surveillance des drogues, le nombre de consommateurs d’héroïne a augmenté de 20 %. Le taux de suicide a augmenté de 40 % en 2011, alors que son chiffre était le plus faible d’Europe.

Les difficultés de la bourgeoisie à former un gouvernement

Les élections législatives –au scrutin proportionnel avec prime de 50 sièges au parti arrivé en tête– du 6 mai 2012 n’ont pas permis de dégager une majorité et de nouvelles élections ont été organisées le 17 juin, sous la pression des principales bourgeoisies.

Depuis 2000, les deux principaux partis de la bourgeoisie ont perdu plus de la moitié de leurs électeurs (de 2,9 millions à 1,8 million pour Nouvelle démocratie, de 3 millions à 750 000 pour le Pasok).

Un gouvernement bourgeois a été formé, sous la direction d’Antonio Samaras (Nouvelle démocratie), avec le Pasok et Dimar.

Le gouvernement ND-Pasok-Dimar poursuit l’offensive contre les travailleurs

Au lendemain des élections, le gouvernement grec prévoit de réduire de 5 à 15 % les pensions de retraite de plus de 1 000 euros, de reculer l’âge de la retraite à 67 ans (au lieu de 65), de diminuer de 15 % les allocations sociales – 22 % pour les allocations chômage –, de supprimer le CDI dans les sociétés d’État, de licencier 40 000 fonctionnaires grecs– ce qui est pourtant interdit par la constitution.

Le Premier ministre assure l’impérialisme de sa soumission : « Nous ne discutons pas les finalités. Nous voulons seulement être sûrs que nous les atteindrons en maintenant la cohésion sociale » (Le Monde, 24 août 2012). La loi pluriannuelle 2013-2016 – le cinquième plan d’austérité voté le 7 novembre 2012 – prévoit 18,1 milliards d’euros de coupes budgétaires, dont la suppression de 125 000 postes de fonctionnaires d’ici 2016, ce qui correspond à un non-remplacement de quatre fonctionnaires sur cinq.

Il a été salué par le ministre allemand des affaires étrangères, Guido Westerwelle : « le signal serait entendu dans toute l’Europe » (Le Figaro, 8 novembre 2012). L’objectif est de diminuer de 15 % supplémentaires la valeur de la force de travail d’ici 2015 (le « coût du travail »). « Les grands défis sont de mettre en oeuvre les nouvelles mesures de rigueur et de redressement votées en octobre et de faire avancer les privatisations » (AFP, 27 novembre 2012). 19 milliards de privatisations sont prévues d’ici 2015. Les prêts accordés par le Mécanisme européen de stabilité et le budget d’austérité servent exclusivement à payer les créanciers, à savoir les banques privées qui prêtent à l’État grec à un taux d’intérêt de 10 %, tout en empruntant à la BCE à 0,75 %.

L’État bourgeois réprime

Le gouvernement se méfie de la résistance des travailleurs. « Ce qui m’effraie, c’est la pression exercée par le société… afin que le programme soit adouci. Nous devons y résister » (Yannis Stournaras, ministre des finances, Les Échos, 17 janvier 2013). Il est clair que les travailleurs veulent en découdre avec le gouvernement. Ils scandent « Du pain, de l’éducation et de la liberté ! », un mot d’ordre déjà utilisé contre la dictature des colonels.

Des dizaines de milliers ont été arrêtés et détenus, et même expulsés s’il s’agit de travailleurs étrangers sans papiers (plus de 4 000 expulsions depuis août 2012). Le 20 juillet 2012, la police a violemment mis fin, sans fondement légal, à une grève de neuf mois d’ouvriers sidérurgistes qui se battaient contre des baisses de salaires et des licenciements. Neuf ouvriers furent arrêtés. Le 4 octobre, des employés d’un chantier naval non payés depuis six mois occupèrent le ministère, ils ont été reçus à coups de matraques. Plus de cent d’entre eux ont été arrêtés.

Le 8 octobre, le gouvernement mobilisa 10 000 policiers à Athènes pour empêcher que les manifestants ne perturbent la venue d’Angela Merkel ; des dizaines de milliers d’entre eux bravèrent l’interdiction.

Le 24 janvier 2013, le gouvernement ordonna, sous peine de prison, la reprise du travail aux employés du métro d’Athènes en grève contre des baisses de salaire jusqu’à 50 %, avec un décret de « mobilisation civile forcée » datant des colonels. Face au refus des grévistes, la police anti-émeute dispersait les grévistes, empêchait l’accès au dépôt où ils étaient regroupés. Nombre d’entre eux furent arrêtés. Les marins et les agriculteurs organisèrent des grèves et actions de soutien aux travailleurs du métro, alors que la direction de leur syndicat, Selma, ordonnait la reprise du travail.

La même semaine, le ministre de la marine marchande ordonnait la reprise aux marins en grève –qui réclament le versement de plusieurs mois de salaires et le retrait d’un projet de loi réduisant le pouvoir de leur syndicat– en s’appuyant sur ses pouvoirs spéciaux de réquisition pour force majeure. Depuis 2010, c’est la quatrième fois que le gouvernement grec utilise une loi martiale pour briser une grève.

La menace fasciste s’aggrave

Dans le même mouvement, des tendances fascistes se développent en s’appuyant sur l’appareil d’État. Pendant la campagne électorale 2012, Samaras avait intégré dans son équipe des membres du parti d’extrême-droite LAOS. De nombreux anciens cadres de ce parti occupent aujourd’hui des postes à responsabilité. Par exemple, Makis Voridis, est aujourd’hui le porte-parole du groupe parlementaire de Nouvelle démocratie.

Depuis l’été dernier, 60 000 immigrés ont été arrêtés et détenus par la police. Le 6 février 2013, le Conseil d’État posait comme exigence minimale à la naturalisation la capacité de démontrer un « lien réel avec la société grecque et l’État grec », pour lesquels le nombre d’années de résidence ou d’éducation ne suffirait plus. Quelques jours auparavant, Samaras annonçait la suspension de toutes les naturalisations. Le 25 février, le chef des armées, Michalis Kostarakos affirmait que « ceux qui s’inscrivent dans les académies militaires doivent être grecs par genos », c’est-à-dire grecs de sang. Il s’agit d’une revendication d’Aube dorée :

Ceci est une nouvelle grande victoire pour Aube dorée et une nouvelle concession pour la Nouvelle démocratie, qui suit maintenant clairement notre agenda politique… Les uniformes d’honneur des officiers grecs ne peuvent pas être donnés à des Albanais, des Asiatiques et des Africains, et les forces armées de notre pays ne deviendront pas subordonnées à des agents étrangers, car c’était la volonté des dirigeants anti-helléniques décadents. (25 février 2013)

Cette organisation ouvertement fasciste, dont le slogan est « Sang, honneur, Aube dorée », qui se réclame de la dictature des colonels, a émergé en 2009 avec 20 000 voix et a obtenu 6,9 % des voix (plus de 400 000 suffrages) aux dernières législatives (18 députés). En outre, le parti fascisant LAOS a obtenu 1,6 %. Plus de la moitié de la police d’Athènes aurait voté pour Aube dorée. Elle distribue de la nourriture à la population, à condition qu’elle soit grecque, elle revendique que les hôpitaux réservent leurs soins aux « Grecs d’origine ». Son objectif déclaré est la destruction de toute organisation de travailleurs. Elle mène d’ores et déjà de multiples agressions contre les travailleurs étrangers.

Les directions des organisations de masse de la classe ouvrière sont incapables d’organiser le front nique ouvrier pour l’écraser.

Les directions du mouvement ouvrier éludent et divisent

Or, les directions syndicales Pasok d’Adedy (fonction publique) et de la Gsee (entreprises) qui représentent deux des quatre millions d’actifs se contentent d’exutoires sous forme de grèves d’un jour, à l’occasion de deux jours.

Le PAME, une quasi-scission syndicale organisée par le KKE, fait de même, en appelant généralement le même jour à des cortèges séparés. La dernière journée d’action a eu lieu le 20 février. Si la grève a été massivement suivie, seulement 60 000 personnes ont manifesté à Athènes.

Les élections sont l’autre exutoire. Les travailleurs ont porté massivement leurs suffrages vers les partis qui n’ont pas participé au gouvernement ces dernières années et qui sont tous deux issus du parti stalinien, le seul parti ouvrier de masse du 20e siècle : le Synaspismos et le KKE. Ainsi le Synaspismos, sous l’étiquette de Syriza (« Coalition de la gauche radicale »), est passé de 200 000 en 1996 à 1,7 million de voix en 2012. Le KKE est passé dans la même période de 380 000 voix à 540 000.

Si on additionne KKE, Syriza, Antarsya (un bloc « éco-socialiste » à gauche de Syriza), Dimar (une scission droitière du Synaspismos), les candidats des organisations ouvrières regrouperaient 38 % des voix. Mais le Synaspimos et le KKE se gardent bien de revendiquer ensemble le pouvoir.

Le Synaspismos a constitué le petit front populaire Syriza, de nature similaire au Front de gauche en France ou IU en Espagne, avec AKOA (lié au NPA), KEDA (une scission du KKE) et Citoyens (un parti bourgeois créé par Manolis Glezos).

Le PS a soutenu le Pasok… Nonobstant sa composante bourgeoise, la plupart des réformistes et des centristes du monde entier (en France, le NPA, le PdG et le PCF) se sont enflammés pour Syriza

Certes, Syriza a refusé de se joindre au gouvernement bourgeois, mais en se posant, après avoir félicité Samaras, en « opposition responsable » (19 juin 2012).

Son chef Tsipras s’est rendu ensuite à Washington pour rassurer le capital financier international.

Nous ne sommes pas aussi dangereux que certains le croient… La dernière chose dont notre pays a besoin est la montée des tensions et conflits sociaux. (Tsipras, Discours au FMI, 22 janvier 2013)

Un député Syriza, Dimitris Papadimoulis, a reproché pour sa part aux employés du métro d’être des privilégiés. Syriza est favorable au remboursement des banques : « la position adoptée par Syriza est celle de la stabilité économique, sociale et géopolitique » (Tsipras, 15 septembre 2012). Puis Tsipras s’est rendu le 29 septembre à Bruxelles où il s’est dit prêt, devant le Parlement européen, à former un gouvernement pour restaurer la « stabilité politique ». Il accuse même « le peuple grec de porter une lourde responsabilité » (Die Zeit, 16 novembre 2012).

Le KKE revendique ouvertement de Staline, le chef de la bureaucratie russe privilégiée et totalitaire, l’inventeur du « socialisme dans un seul pays », le destructeur du Parti bolchevik et le promoteur des fronts populaires, de la subordination à la bourgeoisie.

Le KKE a gouverné en 1988 avec la ND. Iln’a pas dit un mot de la participation de son parti frère, le SACP, au gouvernement bourgeois qui gère le capitalisme sud-africain depuis 1994 et a massacré les mineurs en grève en août 2012.

Alors que Engels avait rappelé à ses camarades du PO français que « l’émancipation du prolétariat ne peut être qu’un acte international » (Lettre à Lafargue, 27 juin 1893), les chefs staliniens tentent de faire avaler aux travailleurs et aux jeunes que la Grèce doit sortir de l’Union européenne pour trouver dans l’autarcie la prospérité.

Nous maintenons, faits et preuves à l’appui, que la Grèce, en dépit des dégâts sérieux et ravageurs qui ont touché certains secteurs et qui sont dus à la domination du capital et à la concurrence entre monopoles, connaît les conditions préalables pour constituer et développer une économie populaire autonome. (KKE, Propositions pour sortir de la crise, 14 mai 2010)

Dans l’immédiat, le KKE reste vague et n’ouvre d’autre perspective qu’une interminable lutte défensive, comme si le refus de lutter pour la révolution, pour le pouvoir ne faisait pas le jeu du fascisme.

Le KKE a dit la vérité au peuple. Il l’a appelé à soutenir le parti afin de le renforcer, de telle sorte qu’il puisse contribuer de façon décisive à la prévention des mesures antipopulaires, au regroupement et au renforcement du mouvement ouvrier et populaire, au développement de luttes militantes, pour paver la voie à des changements radicaux. (Giorgos Marinos, 29 juin 2012)

Le KKE considère que la base de la contre-attaque populaire doit être les lieux de travail, les secteurs et les quartiers. Et par-dessus tout, le plus important est de regrouper le mouvement ouvrier et populaire, l’alliance sociale, l’alliance sociopolitique qui va lutter pour les problèmes immédiats et pressants, et réunira les forces pour le renversement radical nécessaire. (Aleka Papariga, 17 juin 2012)

Des « changements radicaux » mais quand ? et lesquels ? Le KKE ne le précise jamais.

En fait, il empêche la révolution socialiste par une politique inspirée de celle de la 3e Internationale stalinisée de 1928 à 1934, qui combine le « socialisme dans un seul pays » à la division forcenée des rangs ouvriers.

Cela lui vaut l’admiration non seulement de sectes maoïstes et staliniennes survivantes mais aussi de courants prétendument trotskystes qui sont bien plutôt des nostalgiques de la « troisième période » de l’IC.

Le KKE refuse une coalition avec Syriza et il reproche à juste titre à Syriza « d’être systématiquement pro-UE ». (Le Bolchevik, juin 2012)

Votez KKE ! Pas une voix pour Syriza !... Un vote massif pour le KKE, qui s’oppose à l’UE, constituera une gifle pour les impérialistes... (Le Bolchevik, septembre 2012)

La LTF fait passer la campagne chauvine du KKE contre l’Union européenne comme positive alors qu’elle constitue une diversion pour protéger la bourgeoisie grecque et qu’elle fait, tout autant que la capitulation de Syriza devant l’UE, le jeu d’Aube dorée.

Contre le mensonge de la défense nationale, il faut lancer le mot d’ordre de l’anéantissement révolutionnaire de l’État national. À la maison de fous de l’Europe capitaliste, il faut opposer le programme des États-Unis socialistes d’Europe, comme étape vers les États-Unis du monde. (Léon Trotsky, Pour la 4e Internationale, juin 1935)

Il y a urgence : assez de parlementarisme, de parodies d’action et de division !

Les travailleurs ne peuvent faire aucune confiance à des partis comme le Synaspismos et le KKE. Il leur faut construire un parti internationaliste et révolutionnaire qui sera capable de détruire l’État bourgeois et de donner le pouvoir aux travailleurs.

· Unité des travailleurs grecs et immigrés !

· Annulation de la dette publique !

· Expropriation des banques et des grandes entreprises ! Séparation de l’Église et de l’État !

· Comités rassemblant tous les travailleurs dans les entreprises, les administrations, les quartiers, les villages, les universités, pour le contrôle ouvrier et populaire !

· Dissolution de l’armée et de la police !

· Milices ouvrières unies contre la police et les fascistes !

· Grève générale pour chasser le gouvernement bourgeois !

· Gouvernement ouvrier et paysan ! États-Unis socialistes d’Europe !

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