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Le monde déterminé par la révolution (ou la contre-révolution)

jeudi 31 août 2017, par Robert Paris

« Vers la fin avril, tout s’était aggravé. La fermentation devenait du bouillonnement. Depuis 1830, il y avait eu ça et là de petites émeutes partielles, vite réprimées, mais renaissante, signes d’une vaste conflagration sous-jacente. (….) Voilà les termes posés : action ou réaction, révolution ou contre-révolution. »

Victor Hugo, dans " Les misérables " (Chapitre « Faits dont l’histoire sort et que l’Histoire ignore »)

Ce sont les révolutions (et les contre-révolutions, inséparables des premières) qui décident de l’avenir du monde…

Qu’est-ce que la révolution ?

L’Histoire est marquée par les révolutions

Les vagues révolutionnaires

La guerre, une arme contre la révolution sociale

La première guerre mondiale, contre qui ? Contre la révolution prolétarienne !

Première guerre mondiale ou révolution sociale

La Révolution fait le monde

Le monde défait la révolution

De la révolution mondiale à la solution finale

La Révolution française et l’histoire du monde

La monde russe et la révolution (avant 1840)

Guerre et Révolution – La fin d’un monde

La Révolution russe

Contre qui et comment défendre la révolution ?

Thèses sur la révolution et la contre-révolution

Révolution et contre-révolution en Espagne

Révolution et contre-révolution en Allemagne

Le camp de la contre-révolution et le camp de la révolution

La bourgeoisie et la contre-révolution

Mignet, La Révolution française

Edgar Quinet, La Révolution

Michelet, la Révolution française

La suite

La Grande Révolution

2017 en France - Au seuil de la contre-révolution ?... Ou au seuil de la révolution ?

Révolutions « arabes »

Les révolutions du monde arabe

Luttes de classes dans le monde et dans l’Histoire

Bibliographie des révolutions

En vue de la contre-révolution préventive en cas d’effondrement économique, la bourgeoisie mondiale s’entraine à la lutte armée contre le prolétariat des villes

Destin d’une révolution isolée et trahie : la contre-révolution assassine les opposants communistes

Guerre et révolution

En marche… arrière toute, le programme de la contre-révolution des classes possédantes

L’Europe de l’ouest après la révolution russe de 1917

La révolution russe de 1917 et la vague révolutionnaire en Europe

Les bandes armées terroristes de la contre-révolution

La contre-révolution russe

Le terrorisme, arme de la contre-révolution bourgeoise

Non à la contre-révolution impérialiste !

Messages

  • Plutarque rapporte cet épisode :

    « Les Celtes, avant de franchir les Alpes et de s’établir dans la région de l’Italie qu’ils habitent maintenant, connurent une sédition (stasis) terrible et violente, qui dégénéra en guerre civile (polemon emphylion). Mais les femmes s’interposèrent au milieu des armes (en mesô tôn hoplôn) et se chargèrent du conflit, qu’elles arbitrèrent et tranchèrent si parfaitement que naquit une étonnante amitié (philia) de tous pour tous, non seulement entre les cités (poleis), mais encore entre les familles (oikous). A la suite de cet événement, ils ne cessèrent plus de délibérer de la guerre (polemou) aussi bien que de la paix (eirènès) avec leurs femmes et de régler les différends qui les opposaient à leurs alliés par leur entremise. Toujours est il que dans leur traité avec Hannibal, ils stipulèrent qu’en cas de plainte des Celtes contre les Carthaginois, les gouverneurs et les généraux de Carthage en Ibérie étaient les juges, mais que si les Carthaginois avaient à se plaindre des Celtes, c’étaient les femmes celtes. »

  • Crois bien que si la réponse était non, on ne se fatiguerait pas à transmettre autant d’informations sur les révolutions du passé !!!

    D’autre part ; il est certain que cette logique n’est certainement pas du type d’un déterminisme strict et unique, type qui, soit dit en passant, ne cadre même pas avec la physique, la chimie, la biologie, l’évolution des espèces, et celle de l’homme et pas davantage avec l’évolution des sociétés.

    Cependant, cette logique existe. On trouve des lois. On trouve des fonctionnements. On trouve des relations. Mais cette logique n’est ni linéaire, ni continue, ni formelle, ni simple ( de cause à effet), ni répétitive.

    En fait, c’est une logique contradictoire.

    Ainsi, on trouve une clef dans l’évolution de la propriété privée, qui marque les grandes révolutions de l’Histoire.

    Mais, là aussi, c’est de manière contradictoire : par exemple, la contradiction, dynamique et dialectique, entre évolution des forces productives et évolution des rapports de production (les règles de la propriété en faisant partie).

  • Le fascisme c’est d’abord la contre-révolution. Le but numéro un d’Hitler, ne l’oublions pas, était d’effacer les traces même de la révolution prolétarienne et communiste d’Allemagne de 1918.

  • Dans un article intitulé « Les travailleurs accueillent les hausses salariales, mais les entreprises sentent la pression » (« Workers Welcome Wage Gains, But Companies Feel Squeeze »), la voix des grandes entreprises américaines, le Wall Street Journal, souligne le fait que les demandes de hausses de salaires des travailleurs menacent de mettre fin au boom du marché boursier.

    L’article reconnaît que l’effort des travailleurs visant à inverser les années de stagnation et de baisse des salaires est en conflit avec la course aux bénéfices des entreprises américaines. Il avoue implicitement que la classe ouvrière et la classe capitaliste sont engagées dans une guerre de classe à somme nulle.

    « La hausse des salaires commence à ronger les bénéfices de certaines entreprises américaines », commence l’article. « Les entreprises, des magasins tout à un dollar aux opérateurs hôteliers aux chaînes de restauration rapide ont affirmé ces derniers mois que les coûts de main-d’œuvre plus élevés pèsent sur leurs bénéfices : un vent contraire potentiel pour l’essor des marchés boursiers qui dure depuis neuf ans, alors qu’il peine à garder son élan avant les résultats du deuxième trimestre. »

    Les travailleurs savent que la croissance moyenne des salaires de 2,5% au cours des 16 derniers mois n’est pas suffisante pour faire face à la hausse du coût de la vie. Mais en ce qui concerne le Wall Street Journal, cette légère augmentation est une « menace ».

    L’article cite un rapport de Goldman Sachs selon lequel une augmentation de 1 % des coûts de la main-d’œuvre diminue les bénéfices des entreprises de 0,8 %. En d’autres termes, le boom des profits des entreprises dépend du maintien de bas salaires et de l’intensification de l’exploitation de la classe ouvrière.

    L’article fait suite à la publication du compte-rendu de la réunion de juin de la Réserve fédérale américaine (la Fed), montrant que la préoccupation centrale des banquiers centraux du pays est le danger d’une poussée de l’inflation, par laquelle ils signifient, surtout, les salaires. Le Journal a rapporté mercredi que la majorité des chefs des banques régionales de la Fed sont maintenant pour une hausse des taux d’intérêt à un rythme plus rapide. Le but de ce changement de politique est de ralentir la croissance économique et le taux d’embauche afin de prévenir les signes d’une poussée salariale de la classe ouvrière américaine.

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