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5 décembre et suite : allons-nous laisser à nouveau une mobilisation sociale entre les mains des bureaucraties de l’intersyndicale ?

mercredi 27 novembre 2019, par Robert Paris

5 décembre et suite : allons-nous laisser à nouveau une mobilisation sociale entre les mains des bureaucraties de l’intersyndicale ?

Une lutte sur les retraites menée par une intersyndicale jusqu’à épuisement des manifestants et grévistes et trompée par les appareils syndicaux, cela ne vous rappelle rien ? Pourtant, c’est exactement ce que l’on a vécu plusieurs fois de suite en France depuis que les prétendues « réformes » des retraites se suivent et se ressemblent, de pire en pire pour les salariés, pour les retraités et futurs retraités. Et cela toujours sous prétexte d’améliorer le fonctionnement des retraites, leur égalité et leur pérennité, en réalité en volant de plus les fonds de retraite pour renflouer les caisses de l’Etat, pleines de trous du fait de leurs interventions en faveur des capitalistes.

De quoi pâtissent les caisses de retraite sinon des vols de l’Etat ! Pas d’un niveau trop élevé des pensions de retraite des cheminots, des postiers, des infirmières, des éboueurs, des salariés, des fonctionnaires ! Et l’Etat se fait le défenseur de l’égalité, lui qui laisse les PDG des trusts et des banques partir avec des retraites chapeau de sommes colossales ! L’égalité vue par le gouvernement, ce n’est bien entendu pas celle entre capitalistes et salariés, sans parler des chômeurs !!!

Ce qui plombe les retraites, c’est d’abord la faillite du capitalisme qui casse en même temps les emplois privés et les emplois publics, qui précarisent les salariés et les petits auto-entrepreneurs et petits travaillleurs indépendants pauvres et massivement paupérisés.

Dans ces conditions, on ne peut pas faire reculer le gouvernement sur les retraites sans poser en même temps toute la question sociale plus explosive que jamais comme l’ont clairement montré les gilets jaunes ! On ne peut pas le faire reculer sans mener nous-mêmes nos luttes comme l’ont fait les gilets jaunes, eux qui l’ont fait reculer comme ne l’a fait aucune journée d’action syndicale ni série de journées d’action.

Or, il est certain que l’action syndicale prévue par les bureaucraties pour le 5 décembre et la suite est conçue comme une suite de journées d’inaction, comme elles l’ont si bien montré lors de leur dernier grand mouvement proposé aux cheminots pour s’opposer à la « réforme » de la SNCF. Certes, ils l’appellent « grève générale illimitée et interprofessionnelle » mais elle ne l’est pas ! Dans de nombreux secteurs d’activité, les travailleurs n’ont reçu aucun appel à faire grève et ne voient le 5 décembre que comme une grève de transports !!! Comme si les agents des transports pouvaient à eux seuls faire reculer le pouvoir sur une attaque anti-sociale qui est entièrement reliée aux autres attaques : casse de l’hôpital public, privatisation des services publics, attaques des salariés des banques et de l’automobile notamment, attaques sur la sécu, sur le chômage, sur le code du travail, sur le logement, sur les aides sociales, sur les migrants et on en passe. Le simple fait que l’intersyndicale déclare que toutes ces questions, qu’elles sont séparées les unes des autres alors que les attaques ne le sont pas, qu’elles ne seront pas posées le 5 décembre est déjà clairement et nettement un message de trahison de l’intersyndicale. Le fait que les syndicats aient accepté de « négocier » avec Macron alors qu’il est clair qu’il n’y a rien à négocier, est le message d’un état-major qui dit d’avance n’être pas du tout prêt à se battre mais à battre… en retraite. Et cela d’autant qu’une telle démonstration a déjà été donnée, même si les fois précédentes les mêmes fédérations syndicales affirmaient qu’il n’était pas question et inimaginable, même pour la CGT, d’être favorables à une grève générale illimitée interprofessionnelle !! Eh bien, cela témoigne que la crise a progressé et que la démonstration des gilets jaunes exerce une pression sur les appareils syndicaux plus grande que jamais, et que, du coup, ils… mentent et trompent plus que jamais !!!

Dans le grand affrontement de classe qui vient en France, avec les attaques de l’hôpital public, avec les attaques de tous les services publics, avec l’attaque des salariés du public et du privé comme avec l’attaque des retraites, des aides sociales, des allocations chômage et autres, rien n’est encore perdu. Les salariés peuvent s’organiser pour préparer leur lutte et décider de leur propre avenir. C’est l’essentiel de la leçon du mouvement des gilets jaunes. Cette « giletjaunisation » commence à gagner toute la classe ouvrière, comme l’ont montré les actions autonomes de classe de ces derniers mois parmi les cheminots et les personnels des hôpitaux, à commencer par ceux des urgences, qui se sont organisés par eux-mêmes et ont mené leur propre lutte sans se placer sous les directions des syndicats et des intersyndicales.

Ce n’est pas une simple action revendicative contre le gouvernement mais une action de classe, économique, politique et sociale, à la fois contre les classes dirigeantes et les classes possédantes que les appareils syndicaux vont faire de leur mieux pour ramener à une action purement économique, sans remise en cause de ces classes plus oppresseuses et exploiteuses que jamais !

La principale garantie d’avenir pour les exploités, c’est qu’ils ne comptent pas sur ces appareils bureaucratiques qui les ont toujours trompés, qui négocient déjà dans leur dos, qui sont financés par nos ennemis et qui les ont toujours mené à l’échec, c’est qu’ils organisent eux-mêmes leurs comités d’organisation de la lutte, partout dans les entreprises, dans les régions, dans tout le pays, et les fédèrent, remettant en cause la direction de la lutte par les syndicats. C’est une véritable prise du pouvoir qui doit être menée où les travailleurs reprennent le pouvoir sur la lutte des classes et, qu’elle soit menée avant le 5 décembre, pour le préparer, après le 5 ou plus tard encore, en tout cas on ne pourra pas se passer de cette prise du pouvoir des travailleurs sur leurs propres luttes, seul gage que les travailleurs se donnent réellement les moyens de s’attaquer à leurs ennemis en ayant mis de côté leurs faux amis…

Unissons nos forces, salariés du public et du privé, actifs et chômeurs, en fixe et précaires, jeunes et vieux, hommes et femmes, travailleurs salariés et auto-entrepreneurs, petits artisans, petits paysans et petits commerçants ! Mais ne mettons pas ces forces derrière des appareils antidémocratiques et contre-révolutionnaires qui prônent la « bonne réforme » quand il est clair que toute réforme sera une contre-réforme antisociale parce que le système capitaliste a fait faillite et qu’il coule irrémédiablement toutes caisses publiques !!!

Messages

  • L’intersyndicale n’envisage réellement une grève que les 5 et 6 décembre et elle ne veut pas élargir la question au-delà des retraites à la défense des services publics, des chômeurs, de la sécu, des aides sociales et de la lutte contre la misère, les licenciements et pour les mal-logés...

  • Les appareils syndicaux se demandent s’ils vont appeler à deux journées d’action accolées seulement ou laisser la bride sur le cou pour une autre journée chacun pour soi et tout cela sans appeler réellement tous les salariés pour une "générale" donc en fait ni générale ni illimitée. Voilà ce qui arrive quand on n’organise pas nous-mêmes la lutte par avance en comités et coordinations !!!

  • Seule une instance vraiment représentative de tout le personnel peut prétendre représenter et diriger la grève illimitée qui va débuter le 05 décembre à la RATP.

    Les organisations syndicales toutes réunies ne sont pas même représentatives de la majorité des agents de la RATP. Nous ne pouvons que conseiller à leurs directions d’être humbles, et que plutôt que d’essayer de « dialoguer » en notre nom avec le pouvoir, qu’elles commencent à nous proposer leur service, histoire ne serait ce de reconquérir une confiance perdue.

    Un comité de grève, à partir du moment où il est l’émanation de la volonté d’une très grosse majorité d’un personnel gréviste donné, est le patron dans la tôle !

    Il en a tous les attributs, les responsabilités aussi !

    Un comité ouvrier dans une entreprise à l’arrêt, c’est avant toute chose organiser les grévistes et les diriger dans un but déterminé en assemblée du personnel.

    L’élection des comités de base partout doit avoir lieu le plus tôt possible, le 05 décembre ce sera très bien. Chaque jour de grève nous coûte à nous, moins à eux les bureaucrates.

    Plus vite il sera possible de former nos bataillons, avec à la tête de nos comités de base, des délégués probes et inspirés, plus vite cette grève sera faite à l’économie !

    Le non moindre de la responsabilité de ces délégués (élus, mandatés et révocables à tout moment par une assemblée générale souveraine) réunis dans un comité de base, sera d’envoyer une délégation élire dans une assemblée des assemblées centrale, un comité central des travailleurs de la RATP, seule instance représentative apte à négocier ou non, avec Macron et sa bande de prévaricateurs.

    Les frondeurs CGT de la RATP
    26 novembre 2019

  • Les partenaires sociaux aiment se rendre à Matignon pour des consultations en tête à tête.

    Ces gens qui tombent de leur chaise à la simple évocation de l’idée de la mise en place d’un comité central, vont vers Macron, en défense de leurs seules subventions, qui l’espère-t-ils continueront à leurs assurer leurs petit train de vie de petits bourgeois repus et heureux. Obtiendra ou préservera la clémence du tyran, ses subventions, les partenaires sociaux qui mettront le plus de zèle, à vendre le mieux possible à la découpe, les régimes spéciaux et les conquêtes sociales du prolétariat, à faire passer le projet de loi retraite !

    Mais les directions des partis politiques nous direz-vous ? Elles ne vont pas elles négocier avec Macron ? Non elles ne vont pas négocier directement avec le tyran, puisque en tant que partis politiques elles ne peuvent prétendre être représentatives du personnel. Elles, elles se taisent et elles laissent faire, parce qu’elles envoient leurs plus brillants révolutionnaires, tout simplement pantoufler dans les bureaucraties syndicales ! C’est de notoriété publique !

    Camarades, ne perdons pas plus de temps avec ces parasites de partenaires sociaux et de faux révolutionnaires. Au regard de la masse de travailleurs qui feront grève le 05 décembre, ce ne sont que des moustiques, d’affreux moustiques parasites mais seulement des insectes !

  • Nous avons mille avantages à attendre d’un Comité Central.

    Le non des moindres de ces avantages, c’est de retirer le tapis sous le pied des directions syndicales, leur rôle historique de représentants ouvriers, et à ce titre le droit exorbitant qu’ils veulent se préserver, d’aller négocier à l’avantage des patrons et de la macronie, le poids des chaines qui nous entravent.

  • Nous militants syndicaux frondeurs de la CGT RATP et nous militants syndicaux du groupe « La Base », nous décidons d’unir nos forces, pour que la grève illimitée à la RATP qui débute le 05 décembre, jusqu’au retrait pur et simple du projet de loi sur les retraites du gouvernement Macron Philippe, soit vraiment contrôlée par les grévistes.

    Depuis deux mois, nous et tant d’autres militants ouvriers à la base, demandons vainement que les directions syndicales « … fassent remonter les exigences des salariés afin que le mouvement s’étende partout en préavis illimité au mois de décembre pour une convergence des luttes générales … », (tract de la Base daté du 16 septembre dernier).

    Plutôt qu’une volonté constructive de préparer la grève dans ce sens, les directions syndicales n’ont eu pour seule réponse, de nous dire en HIS de nous réunir le 05 en assemblée sur nos attachements et décider de la reconduction ou non de la grève.

    Une véritable astuce des dirigeants syndicaux, pour dessaisir les grévistes de tout contrôle réel du mouvement, pour qu’à un moment ce soit les assemblées à la base qui décident de mettre fin elles mêmes au conflit.

  • UN POINT EST FONDAMENTAL : LE MOUVEMENT NE PEUT PAS TRIOMPHER EN S’EN TENANT A BLOQUER SNCF ET RATP ET DOIT S’ETENDRE A TOUT LE SERVICE PUBLIC ET AU SECTEUR PRIVE ET SE LIER AUX GILETS JAUNES ET SURTOUT IL DOIT S’AUTO6ORGANISER. CELA SEUL PEUT FAIRE PEUR AUX CLASSES POSSEDANTES. AUCUNE JOURNEE D’ACTION SYNDICALE A REPETITION NE PEUT REMPLACER CELA !!!!

  • La grève des transports, même très bloquante et même de longue durée, ne peut pas remplacer l’action de l’ensemble de la classe ouvrière, secteur public comme privé. L’action préprogrammée de l’intersyndicale ne peut pas remplacer la vague de grève spontanée des travailleurs. Tant qu’on ne déborde pas, cela ne fait pas peur au gouvernement et à la bourgeoisie. Le mouvement qui démarre le 5 décembre est fait plus pour démoraliser la classe ouvrière que pour la faire prendre conscience de sa force. Les extrêmes gauches, en la matière, ont encore une fois joué un vilain rôle en annexant purement et simplement les Gilets jaunes aux manœuvres syndicales !!!

  • L’objectif de la bourgeoisie : ramener les bureaucraties syndicales au premier plan parmi les salariés ! Pour effacer les "mauvaises images" des Gilets jaunes et de la giletjaunisation du monde du travail, des urgences de Saint-Antoine aux cheminots de Châtillon en passant par les enseignants stylos rouges...

    La preuve

    Deuxième preuve

    Troisième preuve

    Quatrième preuve

    Cinquième preuve

  • La presse s’interroge : pourquoi le succès du mouvement syndical de 1995 et des succès aussi jusqu’en 2006 avec le CPE puis plus jamais ?

    La réponse est ici

    Il en va différemment avec la grève actuelle ?

    Un peu mais pas tout à fait !

    Ce qui est différent, c’est que les classes possédantes s’inquiètent des tentatives des plus démunis de s’auto-organiser et vont mimer une "victoire" syndicale !!!

    Ils vont mettre en scène une mobilisation syndicale et un faux recul gouvernemental avec un Grenelle et une nouvelle réforme des retraites acceptée par certains syndicats. Tous crieront à la victoire partielle et en même temps toutes les autres attaques passeront en douce comme la privatisation du rail, la destruction de l’hôpital public, la guerre tous azimuts, les attaques des chômeurs et de la sécu, etc...

  • Avant 2007, par exemple en France, plusieurs mouvements prolétariens ont été menés avec un succès au moins partiel par les travailleurs et les jeunes comme en 1982 contre le blocage des salaires, en 1986 contre la loi Devaquet, en 1993 contre le CIP, en 1995 la lutte commune des cheminots et du secteur public, en 2006 la lutte contre le CPE.

    Après 2008, tous les mouvements syndicaux, absolument tous, mènent à des défaites complètes comme en 2010 sur les retraites, en 2013 contre le CICE, en 2014 pour les cheminots, en 2015 pour Radio France et l’Hôpital public, en 2016 sur le Code du travail contre la loi El Khomri, et maintenant en mars-avril 2018 pour les fonctionnaires, les cheminots et bien d’autres catégories.

    Entre les deux, les syndicats n’ont pas changé de nature ; c’est la situation de la lutte des classes qui a changé. La crise historique du capitalisme est passée par là et elle ne laisse plus place au réformisme. Depuis la crise systémique, les classes possédantes aiguisent les couteaux. C’en est fini de la collaboration de classe, il faut casser le moral de la classe ouvrière pour préparer le rapport de forces nécessaire quand le système s’effondrera. Pour cela, il faut détruire toute conscience de classe, toute organisation de classe, toute lutte de classe. Les luttes sociales ne sont plus dès lors des occasions de pactiser avec les syndicats mais de leur faire mordre la poussière.

    Et ce n’est pas propre à la France. L’Europe a connu des journées d’action massives depuis 2008 mais sans succès, que ce soit en Angleterre, en Espagne, en Grèce, etc. La plus grande grève générale de l’Inde n’a rien donné. La méthode des journées d’action a été utilisée par les directions syndicales et, partout dans le monde, elle n’a mené qu’à des échecs. En Guinée, c’est en 2007 que le mouvement ouvrier s’est retrouvé avec une véritable occasion révolutionnaire, face à un pouvoir faible et a été complètement trahi par la direction syndicale qui s’est fait le rempart de ce pouvoir pourri.

    Nulle part au monde, un syndicat ne s’est réellement lancé dans la grève reconductible interprofessionnelle. et ce n’est pas seulement parce que c’est une méthode d’action qui nécessite une volonté déterminée d’une grande masse de travailleurs, mais parce qu’une telle confrontation mène nécessairement à la révolution sociale, ce que les appareils syndicaux ne veulent absolument pas, nulle part au monde, ayant compris que leur rôle consiste au contraire à désamorcer de tels mouvements, comme l’a fait le syndicat Solidarnosc en Pologne ou les syndicats français en 1936 en France, quitte à favoriser ainsi l’extrême droite, par retour de balancier, une fois la classe ouvrière désarmée ! Les syndicats égyptiens ont même détourné une révolution, laissant ainsi le mouvement révolutionnaire aux mains de la petite bourgeoisie et laissant les classes dirigeantes reprendre ensuite l’offensive contre-révolutionnaire. Il en a été de même en Tunisie. Les syndicats algériens ont fait de même lors des débuts de la vague des printemps arabes.

    Si les syndicats n’ont pas attendu 2007-2008 et la crise historique du capitalisme pour être capables de trahir les mobilisations ouvrières, quelque chose a par contre fondamentalement changé depuis cet effondrement du capitalisme de 2007.

    Ce qui a changé en 2007, c’est le fait que le ressort qui fonde le dynamisme du capitalisme a cassé et que personne ne le réparera. Ce ressort, c’est l’investissement privé productif. On est passé à un stade où le niveau des dettes privées et publiques est tel qu’il est beaucoup plus rentable de spéculer sur elles, par des titres de la dette, subprimes ou autres, que d’investir dans la production, et donc que produire de la plus-value. Toujours à la recherche aveugle du plus grand profit possible, le grand capital privé a donc pris dans les années 2000 un rôle plus destructeur que constructeur, et il démolit par ses spéculations le monde capitaliste lui-même. Les Etats et institutions financières centrales ont beau utiliser tous les fonds disponibles, et bien au-delà même, des sommes colossales dont ils ne disposeront jamais, qu’ils ne rembourseront jamais, qu’ils ne peuvent faire payer à personne, ils n’ont pas pu changer cette orientation nouvelle. Ils n’ont pu que retarder l’échéance où cette tendance irrépressible du capital tuera le système lui-même.

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