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Fukushima est entré en fusion, confirmation ?!

samedi 9 avril 2011, par Max

Le 6 avril, Reuters a signalé que "le noyau du réacteur nucléaire de Fukushima au Japon est entré en fusion et a traversé la cuve du réacteur", déclare le républicain Edward Markey lors d’une audience à la Chambre à propos de la catastrophe : "J’ai été informé par la Commission de Réglementation Nucléaire (CNR) que le noyau a tellement chauffé qu’une partie de celui-ci a probablement fondu dans la cuve du réacteur." Promouvant avec inconscience la prolifération nucléaire, la Commission de Réglementation Nucléaire américaine est tristement célèbre pour dissimulation et déni de ses effets nocifs. En conséquence, leurs rares aveux confirment vraiment une réelle fusion du cœur dans un ou plusieurs réacteurs, signifiant qu’énormément de rayonnement est relâché de manière incontrôlable dans l’atmosphère, l’eau et le sol, sur une vaste zone. C’est le scénario cauchemar ultime qui se déroule actuellement, mais ne vous attendez pas à de grands reportages dans les médias ou des explications des représentants du gouvernement. Néanmoins, le 6 avril, les écrivains du New York Times Matthew Wald et Andrew Pollack ont mis en gros titre "Le coeur du réacteur touché fuit probablement, annoncent les États-Unis" : "La CNR américaine a déclaré mercredi qu’une partie du cœur d’un réacteur japonais touché avait probablement fui de sa cuve en acier vers le fond de la structure de confinement, impliquant que le dommage était encore pire qu’on ne le pensait." Bien pire, en fait, parce que le matériau du coeur en fusion brûle ensuite de manière incontrôlée à travers la fondation en béton, ce qui signifie que tous les paris sont ouverts.

Le 5 avril, James Glanz et William Broad ont titré ainsi le Times : "Les Etats-Unis voient une panoplie de nouvelles menaces à la centrale nucléaire du Japon" : Des ingénieurs américains ont prévenu "que la centrale nucléaire en difficulté.... est confrontée à un large éventail de nouvelles menaces qui pourraient persister indéfiniment, et qui dans certains cas, devraient augmenter en raison des mesures mêmes prises pour garder la centrale stable, selon un rapport confidentiel du CNR". Les menaces identifiées comprennent : - Possibilité d’autres explosions en raison de l’hydrogène et l’oxygène de l’eau de mer utilisés pour refroidir les réacteurs, qui pourraient avoir fait plus de mal que de bien.

Selon l’ancienne conceptrice de réacteur, Margaret Harding : « Si j’étais dans les chaussures des japonais, je serais très réticente pour avoir des tonnes et des tonnes d’eau dans un contenant dont l’intégrité structurelle n’a pas été vérifiée depuis le tremblement de terre », et très probablement sérieusement endommagé. - En raison de préoccupations au sujet de dommages graves au cœur du réacteur, CNR a recommandé que du bore soit ajouté à l’eau de refroidissement pour modérer l’absorption des neutrons. - Les barres de combustible usé exposées/ non protégées dans les unités 1, 2, 3 et 4 présentent des dangers extrêmes. Par ailleurs, des explosions ont soufflé dans l’atmosphère du matériau nucléaire "jusqu’à presque deux kilomètres des unités", indiquant de beaucoup plus grands dégâts que précédemment dévoilés. David Lochbaum de l’Union of Concerned Scientists (UCS) (union des scientifiques inquiets) estime : "Ceci brosse un tableau très différent, et suggère que les choses sont bien pires. Ils pourraient avoir encore plus de dégâts à longue échéance, si certaines de ces choses ne fonctionnent pas pour eux .... Ils ont eu beaucoup de choses désagréables (à manipuler), et un faux pas pourrait rendre la situation bien bien pire. "

D’autres experts pensent que la criticité a été atteinte, ce qui pose de bien plus grands dangers que révélés. Pourtant, le gouvernement et les fonctionnaires de TEPCO prétendent toujours "pas de risque immédiat pour une explosion d’hydrogène" ou un dommage grave pour la santé humaine. En fait, les niveaux de danger sont maintenant extrêmes. Plus à ce sujet ci-dessous. Même le CNR a admis que l’eau salée a "sévèrement restreint" et probablement bloqué les circuits. En outre, à l’intérieur du réacteur, "il n’y a probablement pas de niveau d’eau (il est donc) difficile de déterminer la mesure du refroidissement qui a accès au carburant." Peut-être aucun, et trois réacteurs ou plus sont touchés, un ou plusieurs en fusion. Le 4 avril, le géoscientifique et expert international en radioactivité Leuren Moret, a déclaré lors d’une interview par Alfred Lambremont Webre qu’Obama et le Premier ministre canadien Stephen Harper vont cacher les effets d’une guerre nucléaire tectonique sur l’Amérique du Nord par les retombées de Fukushima. En fait, les cartes de radioactivité de l’Institut norvégien pour la recherche atmosphérique (NILU) confirment une contamination sur la côte ouest, le Midwest et l’Ouest du Canada, et dans certaines régions plus élevée qu’au Japon.

De I’iode-131 radioactif dans l’eau de pluie échantillonné près de San Francisco a été trouvé à plus de 18.000 fois au-dessus des normes fédérales de l’eau potable. Les échantillons de l’Idaho, du Minnesota, de l’Ohio,de la Pennsylvanie et du Massachusetts ont montré de l’iode-131 jusqu’à 181 fois supérieur à la norme, et qui devrait augmenter. Il fait aussi son apparition dans le lait. En conséquence, les mesures mobiles dans certaines parties de l’Amérique et le Canada ont été suspendues jusqu’à nouvel avis pour dissimuler la gravité de la catastrophe. Moret a cité deux éminents scientifiques en nucléaire qui ont déclaré publiquement que le nord du Japon (un tiers du pays) est inhabitable et doit être évacué. Marion Fulk est l’un des scientifiques du projet Manhattan qui a aidé à développer la bombe à hydrogène. Il a également été expert en retombées sur l’atmosphère américaine quand les tests ci-dessus ont été effectués. Le Dr Chris Busby est l’autre, le spécialiste des rayonnements ionisants. Le 30 Mars, il a dit à la télévision Russia Today que la contamination de Fukushima causera au moins 417.000 nouveaux cancers. Moret a appelé Fukushima une opération "false flag" pour affaiblir un rival économique, nuire à l’économie, l’agriculture et la pêche, et compromettre sa détente avec la Chine.

Par rapport à Tchernobyl, Fukushima libère énormément plus de rayonnement, peut-être de trop énormes quantités pour imaginer les effets potentiellement catastrophiques sur le monde. En réponse, le Japon, l’Amérique et le Canada sont dans le déni. Les niveaux acceptables d’exposition au rayonnement ont été élevés. Les tests atmosphériques américains et canadiens ont été suspendus. Les autorités de l’État ont dit aux médecins de Californie de ne pas donner de l’iode pour les patients concernés. Mesurer le rayonnement dans le lait a également été arrêté. La contamination se répand de l’Arctique à l’équateur. Les isotopes radioactifs à longue durée de vie provoqueront des ravages sur la santé humaine et l’environnement pour des générations. Moret a dit que les formes de vie développées sur des milliards d’années seront détruits dans un siècle. Le 29 mars, un article de Chris Busby de Rense.com s’intitulait "Démolir les experts nucléaires" (pdf) : "Ce que ces gens ont en commun c’est l’ignorance. (beaucoup de ceux) qui apparaissent (dans les grands médias) et pontifient n’ont pas vraiment fait de recherche sur la question du rayonnement et de la santé. Ou s’ils l’ont fait, ils ont.... raté toutes les études clés et les références. (D’autres sont) réellement méchants en disant qu’on n’a rien à craindre de Fukushima, rien comme Tchernobyl ou Three Mile Island. En fait, Fukushima est déjà bien supérieur aux deux autres et ira de plus en plus mal avec les disséminations de rayonnement qui se poursuivent et s’étendent. Busby citait Joseph Conrad en disant : « [i]après que tous les cris se sont tus, le silence sinistre des faits demeurent." "Je crois que (l’éventail des) experts charlatans", a déclaré Busby, "sont pénalement irresponsables, car leurs conseils mèneront à des millions de morts... J’espère qu’ils seront envoyés en prison où ils pourront avoir beaucoup de temps pour lire les preuves scientifiques (montrant) que leur avis était fondé sur l’analyse mathématique de l’air léger." Il a cité le regretté professeur John Gofman, un grand expert responsable américain de l’énergie atomique à la Commission, qui a démissionné, en disant : "L’industrie nucléaire est une guerre contre l’humanité."

Jusqu’à présent, en fait, il a gagné. On est entré dans un "endgame" qui décidera si oui ou non l’humanité survivra. ’’Pas d’une soudaine guerre nucléaire", a déclaré Busby. "Mais d’une guerre nucléaire en cours et progressive qui a commencé avec les rejets dans la biosphère au cours des années 60 par toutes les retombées des essais atmosphériques, et qui s’est continué inexorablement depuis (à ce jour), accompagnée par un accroissement parallèle des taux de cancer et la perte de fertilité de la race humaine." " Busby l’appelle « le scandale de santé publique le plus grand de l’histoire humaine... » Qui peut être en désaccord ? Un dernier commentaire : Dans un e-mail personnel, le chercheur en environnement, le Dr Ilya Perlingieri a expliqué les dangers du déversement par les japonais de milliers de tonnes d’eau radioactive dans le Pacifique, en disant : "Nous sommes tous en grave danger ! Ceci a été de la folie ! Cette eau radioactive va venir ici (vers l’Amérique). Ça ne fait aucun doute. Les courants l’emmèneront vers la côte ouest et contamineront les plages et toute la vie marine entre la côte et le Japon. Ce qui s’évapore naturellement viendra alors par les courants aériens sur le reste des États-Unis et le reste de la planète .

Lire aussi ici l’article : Fukushima, le syndrome Japonais…

Messages

  • Manifestation contre TEPCO et le gouvernement de Tokyo : fermeture des centrales nucléaires !
    Nous voulons que nos enfants vivent !
    A bas Tepco , a bas le gouvernement qui mentent à la population !

    La suite ici

  • Japon : des évacués de Fukushima demandent réparation à l’opérateur TEPCO

    Des habitants privés de leur logement et de leur travail à cause des fuites radioactives à la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi, dans le nord-est du Japon, se sont rendus à Tokyo mercredi pour adresser une demande d’indemnisation à l’opérateur du site, TEPCO.

    « Je ne demande rien de plus que ce à quoi j’ai droit, expliquait Ichijiro Ishikawa, 69 ans, un ouvrier qui vit aujourd’hui dans un foyer, sa maison se trouvant dans le périmètre d’évacuation de 20 kilomètres instauré autour de la centrale. Je veux simplement mon dû. »

    M. Ishikawa et une vingtaine d’autres personnes qui vivaient et travaillaient près de la centrale ont accompli un voyage de 220 kilomètres par autocar pour remettre une lettre au président de TEPCO, Masataka Shimizu. Ils ne veulent pas attendre l’ouverture de discussions avec le gouvernement sur l’indemnisation des victimes, soulignant avoir besoin d’argent dès maintenant. Quelques uns étaient au bord des larmes.

    Le groupe d’évacués a rencontré quatre responsables de TEPCO près du siège de la compagnie. Un peu plus tard, Masataka Shimizu a présenté des excuses lors d’une conférence de presse de deux heures, promettant que des compensations financières seraient proposées dès que possible et que TEPCO ferait de son mieux pour reprendre le contrôle de la situation et arrêter les fuites radioactives à la centrale.

    « Je présente mes excuses pour la propagation de radioactivité », a-t-il dit. Je m’excuse du fond du coeur. » Il a refusé de dire s’il démissionnerait, expliquant que sa tâche était de gérer la crise.

    TEPCO a décidé de donner 20 millions de yens (230 000 $ CAN) à titre d’« excuses » à chacune des villes évacuées, alors que, selon les analystes, des demandes d’indemnisation pourraient lui coûter plusieurs milliers de milliards de yens.

    L’Agence japonaise de sûreté nucléaire (NISA) a relevé mardi le degré de gravité de l’accident à la centrale de Fukushima au niveau maximum de 7, soit le même que celui de Tchernobyl en 1986. Ce niveau 7, selon la classification de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), correspond à un « rejet majeur de matières radioactives, avec des effets étendus sur la santé et l’environnement ».

    Les agriculteurs et les pêcheurs du nord-est du Japon sont les plus touchés par la catastrophe. Les autorités ont interdit les livraisons de pr

  • Sous le titre « Au Mali, le pot de terre contre le pot d’uranium », un article à la page :

    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/environnement/1047-mali-falea-mine-uranium

    Le grand groupe français Areva est impliqué, donc parler de la « sécurité du nucléaire français » en se limitant au territoire français est absurde, le nucléaire est une filière mondiale.

  • NOUVEAU DANGER. Des réactions de fission dans la piscine n°4

    "Attention, danger ! C’est vers la piscine de l’unité n°4 de Fukushima que les regards convergent aujourd’hui avec une nouvelle inquiétude. S’y déroulent des réactions en chaîne dégageant une très forte radioactivité ! Des niveaux “100 000 fois supérieurs à la normale”, selon l’agence de sûreté nucléaire japonaise NISA. C’est ce que l’on peut comprendre après l’annonce postée ce 14 avril sur son site (1) par l’opérateur TEPCO de la centrale de Fukushima. L’opérateur y présente en effet les résultats d’une “analyse de 200 ml d’eau prélevée le 12 avril dans la piscine n°4” (où 195 tonnes d’eau ont été injectées le 12 avril selon l’AIEA (2)). Ces résultats, obtenus le 13 avril et annoncés ce 14 avril montrent que, outre du césium 137 et du césium 134 découverts dans cette eau, de l’iode 131 y a été retrouvé. Or l’iode 131, rappelons-le, a une demi-vie de 8 jours seulement. Autrement dit, si on le retrouve en quantité – ce qui est le cas, 220 000 Bq/litre – cela signifie qu’il a été créé depuis peu de temps (à noter qu’une mesure dans cette même piscine faite le 4 mars, c’est-à-dire avant le démarrage des événements catastrophiques, n’en avait pas détecté). Et s’il a été créé depuis peu de temps, cela signifie que des réactions de fission ont lieu dans le combustible qui est entreposé.
    Rappelons que le réacteur n°4 était à l’arrêt avant le séisme puis le tsunami. Tout le combustible usagé du réacteur avait été déposé dans la piscine. Et l’on a appris aujourd’hui (3) qu’outre ce combustible usagé, du combustible “neuf” s’y trouve aussi : “204 barres de combustible non usagé” (outre 1331 barres de combustible usagé). Des niveaux qui pourraient être également dus, a-t-elle estimé, à l’injection dans la piscine d’eau de pluie contenant des quantités de particules émettrices de radioactivité.
    Interrogé à ce sujet, l’ingénieur nucléaire américain Arnie Gundersen (que nous avions cité dans le blog du 15 mars (4)), nous a dit voir dans la présence d’iode 131 dans la piscine n°4 une « énorme annonce » (« BIG news »). De même que la présence de combustible neuf, car il peut être devenir « critique » (connaître des réactions de fission) « plus facilement que le combustible usagé ». Selon lui, ce pourrait être « la raison pour laquelle cette piscine n’est plus remplie d’eau. Des changements mineurs dans la géométrie des casiers (dans lesquels sont normalement contenues les barres de combustible) pourraient être la cause de la reprise de criticité dans le combustible neuf. Je le sais, car mon groupe de travail a fait des calculs de criticité dans ce type de casiers pendant des années ».
    Devant la dangerosité de ces barres de combustible, on se demande bien comment l’opérateur va pouvoir manipuler ce combustible, afin de le confiner et stopper le relargage de radioactivité qui doit avoir lieu en ce moment même. Il a été annoncé « le déploiement d’un petit drone (hélicoptère) pour voir s’il est possible d’extraire ce combustible » (selon TEPCO, ce survol a été effectué ce 14 avril entre 10h17 et 12h25). La tâche est rendue extrêmement difficile vu les niveaux de radioactivité : rayonnements gamma, mais aussi et peut-être surtout bouffées de neutrons extrêmement dangereuses dont il est très difficile de se prémunir (de même qu’il est difficile de mesurer exactement le niveau de rayonnement au moment où il est émis, lors ds réactions de fission). Sans oublier le phénomène d’ « effet de ciel », déjà cité dans ce blog, sorte de rebond du rayonnement sur les couches atmosphériques qui peut le rabattre vers le sol en des endroits imprévus.
    Outre les énormes difficultés d’évacuation de dizaines de milliers de tonnes d’eau radioactive, les travailleurs dans la centrale se retrouvent donc aujourd’hui avec un problème majeur à régler sur l’unité n°4. Sans que l’on connaisse, par ailleurs, jusqu’où peut aller le relargage de produits de fission particulièrement dangereux."

    Cet article vient du blog de sciences et avenir, revue qu’on ne peut pas soupconner de maximiser la catastrophe, au contraire car dans son dernier édito de sa revue, il parlait des "cendres" de Tchernobyl et des cerisiers en fleurs de Fukushima que les japonais ne pouvaient pas contempler ce printemps...
    Que de métaphores et de poésie alors que des centaines de milliers d’enfants de femmes et d’hommes sont morts, malades, contaminés, ou nés avec des malformations, grace aux Etats capitalistes/"stalinien" et à l’industrie mafieuse du nucléaire, civils et militaires ; et que des milliards d’êtres vivants et végétaux sont menacés par cette catastrophe qui peut basculer à tout moment dans une véritable boucherie mondiale.

    Si les réactions de fission entraînent une modification de l’environnement et de la structure des matières fissibles, la criticité de ces réactions peut entrainer une augmentation exponentielle des noyaux cassés et provoquer une explosion d’energie nucléaire qui peut elle même entrainer une réaction de fusion nucléaire....
    Vu les quantités de matières fissibles, des explosions pourraient détruire beaucoup plus que les bombes atomiques ou thermonucléaires militaires "classiques".

    Dans une bombe c’est quelques grammes de plutonium et d’uranium, dans des réacteurs c’est plusieurs dizaines voire centaines de tonnes !

    Les risques sont là et nous devrions nous y pencher un peu..

  • Ainsi c’est officiel : Tepco reconnait la fusion complète des coeurs nucléaires, dès les 1er heures de l’arrêt du refroidissement des barres combustibles le 11 et 12mars.

    Ce qui caractérise entre autre la fusion des coeurs, c’est le fait de n’être plus refroidit ! et ça tout le monde le sait depuis un certain nombre de catastrophes nucléaires.

    Mais que Tepco cache la vérité, ne devrait surprendre personne : par contre que des revues dits scientifiques accordent sans la moindre réserve du crédit aux déclarations de cette mafia et relaient des informations sans aucunes précautions, cela ne peut pas être qu’une erreur de débutant....

    Extrait du dossier spécial de Science et avenir sur Fukushima :

    "Le 14/03/2011

    17H30 : Sur le réacteur numéro 2 de Fukushima Daiichi la température continue à augmenter et l’injection d’eau de mer a commencé pour refroidir le coeur du réacteur, comme pour les unités 1 et 3. (Source : AEIA)

    La situation est beaucoup plus rassurante à la centrale de Fukushima Daini. Deux réacteurs supplémentaires sont en "arrêt à froid" (état habituellement requis pour des opérations de maintenance sur le réacteur) et le 4ème devrait suivre une fois que les réparations du système de refroidissement seront terminées, indique l’exploitant, TEPCO. Cela signifie que le refroidissement du coeur peut commencer pour ces réacteurs"

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