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Vers un gouvernement d’Union nationale fantoche sous la tutelle du bonapartisme en France, de l’OTAN en Europe

mercredi 3 juillet 2024, par Alex, Waraa

Vers un gouvernement d’Union nationale fantoche sous la tutelle du bonapartisme en France, de l’OTAN en Europe

C’est la question de la marche à la guerre mondiale, liée au blocage sans remède du capitalisme et aux contradictions entre les puissances impérialistes, qui est le facteur majeur dans la question : quelles sont les tâches politiques qui se posent à la classe ouvrière, y compris concernant les élections ?

Les élections bourgeoises et le suffrage universel, sont en France, depuis celles des 26-27 avril 1848, l’outil "démocratique" principal pour brouiller la conscience des travailleurs, les endormir avec de belles paroles avant de les écraser.

Macron a organisé un referendum de soutien au régime bourgeois et à ses partis

Une personne sur dix en âge de voter n’est pas inscrite sur les listes, mais les deux tiers des inscrits ont participé au premier tour des Législatives, contre seulement la moitié aux élections européennes.

En se précipitant aux urnes sous prétexte que nous vivons une "heure historique", trois personnes sur cinq en âge de voter ont donc montré leur attachement aux mécanismes des élections bourgeoises. Cela reste peu, mais c’est bien une demi-victoire pour Macron.

Aucun des partis en présence n’a critiqué les élections bourgeoises, tous participant ainsi à ce referendum qui ne dit pas son nom.

Le "bloc central" de Macron, le parti Ensemble est passé, aux Législatives, de 5 887 376 voix en juin 2022, à 6 425 525 en juin 2024.

Le "bloc de gauche" est passé quant à lui de 5 836 079 pour la NUPES en 2022 à 8 974 463 voix pour le Nouveau Front Populaire (NFP) en 2024.

Le "bloc de droite" du RN fait plus que doubler en passant de 4 248 537 voix en 2022 à 9 377 109 voix en 2024.

Cette division en trois blocs que, dans sa conférence de presse suivant le 1er tour, Macron avait décrétée être la nouvelle structure des divisions politiques en France, a été quasiment approuvée par ces trois blocs, et ces trois blocs ont tous progressé le 30 juin.

La dissolution de l’Assemblée à également confirmé ce que Macron avait programmé : le transfert du pouvoir au RN, qui des trois blocs, a la progression la plus spectaculaire. Penser que Macron a autodétruit son propre bloc en promouvant celui de droite est ne pas comprendre que c’est d’un gouvernement d’Union nationale qu’a besoin la bourgeoisie française, appellation reprise par Le Pen elle-même, et que le RN est le mieux placé pour être le principal pilier d’un tel gouvernement.

L’humiliation que Macron a infligée à ses ministres et à son parti n’est qu’une pratique typique du pouvoir Bonapartiste. Macron, appuyé sur l’appareil d’Etat, évoque le spectre de la guerre civile, de la guerre contre la Russie, apparaissant comme celui qui apaisera ces contradictions.

La question du futur premier ministre qui agite le monde politicien masque le fait qu’avec les épisodes de guerres civile ou européenne qui seront provoquées par les impérialismes, c’est un Conseil de guerre, de défense, sanitaire ou autre qui prévaudra, rassemblant tous les partis.

L’augmentation du nombre de voix du parti de Macron est masquée par la chute de 25 à 20 en pourcentages, mais crier victoire en prétendant que Macron s’est "pris une claque", c’est faire croire aux travailleurs qu’ils remportent des victoires réelles aux élections. De plus, c’est en raisonnant en termes d’Etat, de classes sociales, pas du destin individuel des politiciens bourgeois, que des élections ont un intérêt pour les travailleurs conscients.

Outre l’adhésion de la population au régime, c’est l’adhésion de tous les partis de gouvernementaux au programme de l’OTAN qui sera indispensable au grand Capital, et a été obtenue par Macron, prêt à organiser un futur gouvernement d’Union sacrée, pouvant aller du NPA au RN, incluant les confédérations syndicales.

Cette question de la guerre a été évacuée de la campagne, mais le ralliement des blocs du NFP et du RN à la politique de l’OTAN est sans ambiguïté.

Le programme du NFP le proclame clairement :

Défendre l’Ukraine et la paix sur le continent européen.

Pour faire échec à la guerre d’agression de Vladimir Poutine, et qu’il réponde de ses crimes devant la justice internationale : défendre indéfectiblement la souveraineté et la liberté du peuple ukrainien ainsi que l’intégrité de ses frontières, par la livraison d’armes nécessaires, l’annulation de sa dette extérieure, la saisie des avoirs
des oligarques qui contribuent à l’effort de guerre russe dans le cadre permis par le droit international, l’envoi de casques bleus pour sécuriser les centrales nucléaires, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen et oeuvrer au retour de la paix .
Nouveau Front Populaire - Contrat de Législature

Le RN effectue également ce tournant, comme l’a bien remarqué Le journal patronal Les Echos :

La politique étrangère était la grande absente du débat qui opposait Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard mardi soir en vue des législatives. Le thème mérite pourtant de s’y attarder (...)

En visite la semaine dernière au Salon de l’armement Eurosatory, le candidat à Matignon s’est voulu rassurant : la défense est « l’un des sujets les moins conflictuels avec Emmanuel Macron », a-t-il estimé, rappelant que son parti avait voté en faveur de la dernière loi de programmation militaire qui prévoit une hausse du budget de la Défense pour les sept prochaines années. Certes, mais le RN veut surtout aller plus loin et plus vite. « L’économie de guerre qui a été mise en oeuvre par Emmanuel Macron est bien légère », a ainsi lancé Jordan Bardella lors du même Salon.

(...) Marine Le Pen avait fait de la sortie du commandement intégré de l’Otan l’une de ses priorités. Jordan Bardella a acté en mars un changement de position, au nom du contexte actuel. « La France ne doit pas quitter le commandement intégré de l’Otan, alors que nous sommes en guerre. Cela affaiblirait considérablement la responsabilité de la France sur la scène européenne et sa crédibilité à l’égard de ses alliés », a-t-il justifié.

Les Echos - Les changements du RN (27 juin)

Le "bloc de droite" aussi est derrière l’OTAN. Les trois blocs ont fait voter leurs électeurs pour l’implication de plus en plus ouverte de l’UE dans la guerre contre la Russie.

A la faillite de la démocratie bourgeoise qui bascule vers le fascisme, la dictature et la guerre, reflet politique et social de la faillite financière, économique et systémique, c’est au peuple travailleur de répondre par la grève de masse, dans les entreprises, les villes et villages, mouvement se répandant et se dirigeant lui-même par ses comités de grève et ses conseils du peuple travailleur et menant au pouvoir aux travailleurs

La situation politique créée par les élections est très loin d’être seulement celle d’un blocage politicien des institutions dû à une division en trois blocs politiciens issue des élections européennes puis parlementaires et dont aucun n’offre la moindre solution et qui tous se contentent de naviguer au gré des vents et tempêtes, aucun de ces blocs électoraux n’osant seulement aborder les problèmes cruciaux de la société, à savoir la chute du système capitaliste, la marche à la guerre, l’inflation sans répit, la nouvelle menace de krach mondial, la crise de la démocratie bourgeoise en Amérique, la montée de la dictature et du fascisme au sein des forces de l’ordre et la faillite financière de l’Etat

La crise politique arrive en effet au moment où la crise des dettes de l’Etat ne peut plus être camouflée, le gouffre financier étant tel qu’il ne peut mener qu’à une perte de confiance généralisée, à une déclaration de faillite de l’Etat, produit des efforts en soins palliatfs de celui-ci pour faire perdurer un système capitaliste en panne d’investissements productifs et incapable de produire lui-même ses profits par l’exploitation, du travail productif humain.

La montée de la dictature et du fascisme dans l’appareil de répression policier et militaire se note de mille manières et pas seulement par le fait que ses hommes votent à l’extrême droite, comme se contente de le rappeler Mélenchon. Et d’abord par le fait que les armées nous concoctent des massacres à venir des peuples, nous préparent à devenir de la chair à canons. Ensuite par le fait que le poids de la hiérarchie militaire dans la société grandit sans cesse, encouragée par les gouvernants. Macron a demandé à tous les grands militaires de se médiatiser partout dans la presse, d’y faire des interviews, de flatter leur états de service et leur carrière, soi-disant pour la défense du pays et en réalité pour écraser des peuples, et leurs bons sentiments pour flatter le bon peuple. Ces chefs militaires ne se contentent pas de parler d’eux mais cultivent l’idée généreuse d’ « une bonne guerre » pour éclaircir le cimat génaral et « sauver l’Europe » de la dictature par… la dictature militaire.

C’est le pouvoir civil, à savoir la gouvernement Macron, qui les encourage dans ce sens. Il donne ainsi sa réponse à la crise des institutions politiciennes : remplacer la démocratie parlementaire par le pouvoir présidentiel assisté de conseils de défense, comme il l’a montré lors de la pandémie.

La crise de la démocratie bourgeoise, qui englobe institutions de la démocratie, partis politiciens, associations démocratiques et syndicats, n’est pas seulement caractérisée par un affolement face à la montée du fascisme. En fait tous sont fascinés et attirés magnétiquement vers le fascisme, c’est-à-dire vers la dictature de l’ultra-nationalisme violent prétendant s’appuyer sur des couches moyennes de la société allant jusqu’à l’aristocratie ouvrière et dirigée en fait contre le prolétariat.

La marche à la guerre mondiale (qu’aucun parti politique, aucune association et aucun syndicat ne fait seulement semblant de combattre) n’est pas le simple produit de l’extension de quelques conflits locaux mais d’une volonté des grands impérialismes de répondre à la situation d’effondrement général de l’économie et à la menace d’une nouvelle vague des révolutions sociales et politiques par un bain de sang généralisé et une dictature militaire de guerre traduisant toute révolte comme trahison des intérêts nationaux prétendus du pays.

La tentation de chercher des boucs émissaires à la chute de l’ancien monde est générale et les étrangers sont bien entendu une nouvelle fois choisi comme coupables et victimes désignés, là encore tous les partis et pas seulement l’extrême droite ayant favorisé la diffusion de ce bobard énorme.

Aucune des crises réelles de la société capitaliste n’est le produit « des étrangers » qui envahiraient les pays occidentaux. Par contre, tous (et pas seulement l’extrême droite) soutiennent la véritable guerre déclarée aux migrants qui fait déjà des morts en masse avec de vraies armées mobilisées dans ce but. Bien entendu aucune de ces prétendues forces démocratiques ou de l’extrême droite ne propose de tarir l’immigration à sa source, en s’attaquer à l’impérialisme qui ruine les pays pauvres, anciennement colonisés et toujours soumis aux trusts occidentaux.

Les élections, le parlementarisme, les institutions étatiques ne sont nullement des moyens d’action contre la marche inéluctable au fascisme et à la dictature qui n’est pas un simple produit de situations politiciennes locales ou régionales mais de l’état mondial déliquescent du système capitaliste, l’Etat le plus puissant (les USA) y basculant aussi bien que l’Inde ou l’Argentine ou les pays d’Europe.

Même les partis qui soulignent un petit peu les impasses actuelles du système, en somme l’extrême gauche, se gardent bien de militer directement, en paroles comme en actes, pour la seule alternative à cette impasse sanglante du monde capitaliste, à savoir le pouvoir des soviets ! Bien entendu, les organisations bourgeoises « de gauche » sont particulièrement hostiles à cette organisation révolutionnaire des travailleurs par eux-mêmes et au pouvoir des conseils du peuple travailleur, unissant les salariés, les chômeurs, les retraités, les femmes pauvres, les jeunes pauvres aux petits bourgeois vivant de leur travail et ruinés ou menacés.

Aucun programme révolutionnaire ouvrier n’est présent dans ces élections

Une caricature de programme révolutionnaire était présentée par Lutte Ouvrière (LO), et le NPA-révolutionnaires. L’essentiel du programme de ces deux partis est de demander des augmentations de salaires, grâce "aux luttes". Ils limitent ces « luttes » aux grèves économiques et aux revendications partielles.

Ces deux partis oublient qu’ils ont fait l’apologie du mouvement de 2023 contre la réforme des retraites, appelée « lutte historique », alors que ce n’était qu’une "lutte" appelée à la défaite car dirigée par les confédérations syndicales, agents de la bourgeoisie dans le mouvement ouvrier, non par des comités élus de travailleurs. Or l’échec de telles luttes ouvre la voie aux espoirs illusoires dans le NFP et le RN, au moins autant que la politique de droite menée par les partis de gauche.

Mais LO et les NPA-révolutionnaires ont trop de postes et d’ambition pour des postes plus élevés dans les bureaucraties syndicales, et par peur de les perdre, appellent quasiment à voter NFP au deuxième tour des Législatives.

N. Arthaud de LO : madame sans-gêne

Par exemple LO, au lieu d’avertir que le NFP est une coalition de ses ennemis de classes, rassure les travailleurs :

Si certains considèrent utile de voter pour un candidat du Nouveau Front populaire, qu’ils le fassent sans en être gênés (...)
Lutte Ouvrière le 30 juin

LO est exemplaire sur ce terrain, ses militants vont même plus loin : ils ne se "gênent pas" pour faire une propagande ouverte pour le Front populaire dans la CGT. Par exemple, l’une de leurs candidates mise en vedette dans le meeting du 12 juin se présente comme une humble infirmière de l’AP HP, une "travailleuse" :

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video
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Dans sa brève analyse des élections, elle s’interdit de prononcer le terme même de "Nouveau Front populaire" !

Car cette candidate "révolutionnaire", est responsable d’un syndicat CGT de l’AP-HP ...

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.... et l’Union des syndicats CGT de l’AP-HP est une des organisations syndicale dont le syndicat d’A. Jochaud est membre, et qui se place ouvertement derrière S. Binet, secrétaire générale de la CGT, pour engager la CGT de haut en bas dans la campagne électorale du Front populaire :

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Ainsi, A. Jochaud, ne se "gêne pas" pour cautionner ouvertement la propagande du Front populaire par l’appareil syndical CGT, tout en affichant une fausse neutralité dans une réunion publique LO.

On comprend pourquoi dans son intervention, A. Jochaud, s’interdisait de parler du NFP, elle perdrait sinon les faveurs de la bureaucratie de la CGT, qui de "Soutenons Aurélie", passerait à "Expusons Aurélie, comme nous l’avons fait pour JP Mercier !"

Les travailleurs ne tolèrent pas des révolutionnaires un tel double langage. Ils ont déjà des partis réformistes pour cela.

A. Jochaud de LO-CGT est malheureusement un exemplaire dont des clones existent par centaines, par milliers, incarnant la politique des partis de l’extrême gauche électoraliste (les deux NPAs, LO, RP, POI, PT) : s’intégrer dans les syndicats sans y mener aucune politique révolutionnaire. Sous prétexte que les travailleurs "manquent de conscience", et que "la situation n’est pas révolutionnaire", reprenant ainsi le langage des staliniens.

Contre ces programmes opportunistes et sans vie de l’extrême gauche électoraliste, un vrai programme ouvrier révolutionnaire face à un Front populaire avait pourtant été décrit par Trotsky pour la France à partir de 1934. Il reste d’actualité. Alors que des partis de l’extrême gauche électoraliste reprennent aux élections le slogan "La Paix, le Pain et la Liberté !", il se gardent bien de rappeler comment Trotsky le commentait :

"La Paix, le Pain et la Liberté !"

Ainsi, la situation en France, selon l’opinion des staliniens, n’est pas révolutionnaire ; les mots d’ordre révolutionnaires, par ce fait, sont inopportuns ; il faut concentrer toute l’attention sur les grèves économiques et les revendications partielles. Tel est le programme. C’est un programme opportuniste et sans vie, mais c’est un programme.

A côté de lui, il y en a, pourtant, un autre. L’Humanité répète chaque jour le triple mot d’ordre : "La paix, le pain, la liberté." C’est sous ce drapeau, explique L’Humanité, que les bolcheviks ont vaincu en 1917. A la suite des staliniens, Just répète la même idée. Très bien. Mais en 1917, en Russie, il y avait une situation notoirement révolutionnaire. Comment donc des mots d’ordre qui ont assuré le succès de la révolution prolétarienne se trouvent-ils bons comme "revendications immédiates" dans une situation non-révolutionnaire ? Que les augures de L’Humanité nous expliquent à nous, simples mortels, ce mystère.

Nous, pour notre part, nous rappellerons quelles "revendications immédiates" renfermait le triple mot d’ordre des bolcheviks.

"Pour la paix !" Cela signifiait en 1917, dans les conditions de la guerre, la lutte contre tous les partis patriotiques, des monarchistes aux menchéviks, la revendication de la publication de tous les traités secrets, la mobilisation révolutionnaire des soldats contre le commandement et l’organisation de la fraternisation sur les fronts. "Pour la paix !", cela signifiait un défi au militarisme de l’Autriche et de l’Allemagne, d’une part, de l’Entente, de l’autre. Le mot d’ordre des bolcheviks signifiait ainsi la politique la plus hardie et la plus révolutionnaire qu’ait jamais connue l’histoire de l’humanité.

"Lutter" pour la paix en 1935, en alliance avec Herriot et les "pacifistes" bourgeois, c’est-à-dire les impérialistes hypocrites, signifie simplement soutenir le statu quo, bon au moment présent pour la bourgeoisie française. Cela signifie endormir et démoraliser les ouvriers par les illusions du "désarmement", des "pactes de non-agression", par le mensonge de la Société des Nations, en préparant une nouvelle capitulation des partis ouvriers au moment où la bourgeoisie française ou ses rivaux trouveront bon de renverser le statu quo.

"Pour le pain !" Cela signifiait pour les bolcheviks en 1917 l’expropriation de la terre et des réserves de blé chez les propriétaires fonciers et les spéculateurs et le monopole du commerce du blé dans les mains du gouvernement des ouvriers et des paysans. Que signifie "Pour le pain !" chez nos staliniens en 1935 ? Une simple répétition verbale !

"Pour la liberté !" Les bolcheviks montraient aux masses que la liberté reste une fiction, tant que les écoles, la presse, les lieux de réunion restent dans les mains de la bourgeoisie. "Pour la liberté !" signifiait : la prise du pouvoir par les soviets, l’expropriation des propriétaires fonciers, le contrôle ouvrier sur la production.

"Pour la liberté !", en alliance avec Herriot et les vénérables dames des deux sexes de la Ligue des droits de l’homme, signifie soutenir les gouvernements semi-bonapartistes, semi-parlementaires, et rien d’autre. La bourgeoisie a besoin actuellement non seulement des bandes de La Rocque, mais aussi de la réputation "gauche" de Herriot. Le capital financier s’occupe d’armer les fascistes. Les staliniens restaurent la réputation gauche de Herriot à l’aide des mascarades du "Front populaire". Voilà à quoi servent en 1935 les mots d’ordre de la Révolution d’Octobre !

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