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Et si l’humanité changeait de mode de production...

jeudi 30 octobre 2025, par Robert Paris, Tiekoura Levi Hamed

Une fois encore, l’humanité est amenée à se poser le problème du renversement de l’ancien mode de production et donc de l’exploitation capitaliste de l’homme

De plus en plus, le monde semble se heurter à des problèmes inextricables, insolubles, sans réponse possible devant lesquels personne ne pourrait prétendre avoir de vraies solutions, à part de reporter la question à plus tard en l’aggravant : crise des investissements productifs, crise économique, crise financière, crise sociale, crise de l’Etat, crise du pouvoir, crise guerrière, crise fasciste, crise de la démocratie, crise écologique, crise sanitaire, etc. Tout cela provient de la crise dite systémique, c’est-à-dire des limites atteintes et même dépassées du mode de production capitaliste qui nécessite de passer au mode de production socialiste. Une limite nettement marquée lors de la chute mondiale de l’économie en 2007-2008 et aussi lors de la vague de révoltes et révolutions débutée en 2010-2011 et qui continue comme lors de la pandémie mondiale qui s’est traduite par un massacre et lors de la vague de guerres dans le monde. Tout cela indique le mot « fin » pour le système de domination qui a si longtemps gouverné le monde. Cependant, cette fin est-elle le début d’autre chose, là est toute la question. Le problème se pose mais a-t-il une solution ?

Posons-nous d’abord la question de quel est donc le problème fondamental posé actuellement à l’humanité et nous verrons ensuite si celle-ci a en elle les forces et les moyens, les capacités et la conscience pour le résoudre.

Disons tout de suite que nous estimons l’ancien système socio-économique, l’ancien mode de production, complètement mort, incapable historiquement de s’en sortir, non pas du fait d’accidents ou de mauvaises politiques gouvernementales ni de mauvais comportements individuels des capitalistes, ni du fait de défauts de l’humanité, mais à cause du succès du capitalisme qui dépasse ainsi les capacités d’absorption du marché capitaliste des capitaux. En somme, il y a trop de capitaux par rapport aux investissements possibles et plus le système perdure grâce aux efforts giantesques des gouvernants des Etats nationaux les plus riches et des banques centrales, plus le grand capital grandit plus le problème s’aggrave. Tous les autres problèmes comme ruine des Etats, ruine sociale, ruine économique, guerres se développant partout, fascismes et dictatures de même, crise écologique, crise sanitaire, etc, tout cela découle de la chute irrémédiable du système. Ce n’est pas Nétanyahou, Trump, Modi et autres Poutine qui font la crise mondiale, leurs politiques fascistes n’en sont que la conséquence.

Avons-nous des solutions face à la ruine des Etats, la ruine des économies, la catastrophe humanitaire, sociale, sanitaire, et plus fondamentalement à la fin du capitalisme ? Cela signifie bien sûr, l’humanité peut-elle porter en elle un nouveau système, un nouveau mode de production ?

Karl Marx, pour sa part, répondait dans sa Préface à la « Contribution de la Critique de l’économie politique » :

« L’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle est capable de résoudre ».

Voici le passage d’où est extrait cette citation :

« Mes recherches aboutirent à ce résultat que les rapports juridiques - ainsi que les formes de l’État - ne peuvent être compris ni par eux-mêmes, ni par la prétendue évolution générale de l’esprit humain, mais qu’ils pren¬nent au contraire leurs racines dans les conditions d’existence matérielles dont Hegel, à l’exem¬ple des Anglais et des Français du XVIII° siècle, comprend l’ensemble sous le nom de « société civile », et que l’anatomie de la société civile doit être cherchée à son tour dans l’éco¬no¬mie politique. J’avais commencé l’étude de celle-ci à Paris et je la continuai à Bruxelles où j’avais émigré à la suite d’un arrêté d’expulsion de M. Guizot. Le résultat général auquel j’arrivai et qui, une fois acquis, servit de fil conducteur à mes études, peut brièvement se formuler ainsi : dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rap¬ports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui corres¬pondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives maté¬rielles. L’ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la société, la base concrète sur laquelle s’élève une superstructure juridique et politique et à la¬quel¬le correspondent des formes de conscience sociales déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience. À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n’en est que l’expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles s’étaient mues jusqu’alors. De formes de développement des forces productives qu’ils étaient ces rapports en deviennent des entraves. Alors s’ouvre une époque de révolution sociale. Le changement dans la base économique bouleverse plus ou moins rapidement toute l’énorme superstructure. Lorsqu’on considère de tels bouleversements, il faut toujours distin¬guer entre le bouleversement matériel - qu’on peut constater d’une manière scientifiquement rigoureuse - des conditions de production économiques et les formes juridiques, politiques, religieuses, artistiques ou philosophiques, bref, les formes idéologiques sous lesquelles les hommes prennent conscience de ce conflit et le mènent jusqu’au bout. Pas plus qu’on ne juge un individu sur l’idée qu’il se fait de lui-même, on ne saurait juger une telle époque de boule¬ver¬se¬ment sur sa conscience de soi ; il faut, au contraire, expliquer cette conscience par les contradictions de la vie matérielle, par le conflit qui existe entre les forces productives socia¬les et les rapports de production. Une formation sociale ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu’elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s’y substituent avant que les conditions d’existence matérielles de ces rapports soient écloses dans le sein même de la vieille société. C’est pourquoi l’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle peut résoudre, car, à y regarder de plus près, il se trouvera toujours, que le problème lui-même ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir. À grands traits, les modes de production asiatique, antique, féodal et bourgeois moderne peuvent être qualifiés d’époques progressives de la formation sociale économique. Les rap¬ports de production bourgeois sont la dernière forme contradictoire du processus de produc¬tion sociale, contradictoire non pas dans le sens d’une contradiction individuelle, mais d’une contradiction qui naît des conditions d’existence sociale des individus ; cependant les forces productives qui se développent au sein de la société bourgeoise créent en même temps les conditions matérielles pour résoudre cette contradiction. Avec cette formation sociale s’achè¬ve donc la préhistoire de la société humaine. »

Engels rajoutait :

« Les forces socialement agissantes agissent tout à fait comme les forces de la nature : aveugles, violentes, destructrices tant que nous ne les connaissons pas et ne comptons pas avec elles. Mais une fois que nous les avons reconnues, que nous en avons saisi l’activité, la direction, les effets, il ne dépend plus que de nous de les soumettre de plus en plus à notre volonté et d’atteindre nos buts grâce à elles. Et cela est particulièrement vrai des énormes forces productives actuelles. Tant que nous nous refusons obstinément à en comprendre la nature et le caractère, - et c’est contre cette compréhension que regimbent le mode de production capitaliste et ses défenseurs, - ces forces produisent tout leur effet malgré nous, contre nous, elles nous dominent, comme nous l’avons exposé dans le détail. Mais une fois saisies dans leur nature, elles peuvent, dans les mains des producteurs associés, se transformer de maîtresses démoniaques en servantes dociles. C’est là la différence qu’il y a entre la force destructrice de l’électricité dans l’éclair de l’orage et l’électricité domptée du télégraphe et de l’arc électrique, la différence entre l’incendie et le feu agissant au service de l’homme. En traitant de la même façon les forces productives actuelles après avoir enfin reconnu leur nature, on voit l’anarchie sociale de la production remplacée par une réglementation socialement planifiée de la production, selon les besoins de la communauté comme de chaque individu ; ainsi, le mode capitaliste d’appropriation, dans lequel le produit asservit d’abord le producteur, puis l’appropriateur lui-même, est remplacé par le mode d’appropriation des produits fondé sur la nature des moyens modernes de production eux-mêmes : d’une part appropriation sociale directe comme moyen d’entretenir et de développer la production, d’autre part appropriation individuelle directe comme moyen d’existence et de jouissance.
En transformant de plus en plus la grande majorité de la population en prolétaires, le mode de production capitaliste crée la puissance qui, sous peine de périr, est obligée d’accomplir ce bouleversement. En poussant de plus en plus à la transformation des grands moyens de production socialisés en propriété d’État, il montre lui-même la voie à suivre pour accomplir ce bouleversement. Le prolétariat s’empare du pouvoir d’État et transforme les moyens de production d’abord en propriété d’État. Mais par là, il se supprime lui-même en tant que prolétariat, il supprime toutes les différences de classe et oppositions de classes et également l’État en tant qu’État. La société antérieure, évoluant dans des oppositions de classes, avait besoin de l’État, c’est-à-dire, dans chaque cas, d’une organisation de la classe exploiteuse pour maintenir ses conditions de production extérieures, donc surtout pour maintenir par la force la classe exploitée dans les conditions d’oppression données par le mode de production existant (esclavage, servage, salariat). L’État était le représentant officiel de toute la société, sa synthèse en un corps visible, mais cela il ne l’était que dans la mesure où il était l’État de la classe qui, pour son temps, représentait elle-même toute la société : dans l’antiquité, État des citoyens propriétaires d’esclaves ; au moyen âge, de la noblesse féodale ; à notre époque, de la bourgeoisie. Quand il finit par devenir effectivement le représentant de toute la société, il se rend lui-même superflu. Dès qu’il n’y a plus de classe sociale à tenir dans l’oppression ; dès que, avec la domination de classe et la lutte pour l’existence individuelle motivée par l’anarchie antérieure de la production, sont éliminés également les collisions et les excès qui en résultent, il n’y a plus rien à réprimer qui rende nécessaire un pouvoir de répression, un État. Le premier acte dans lequel l’État apparaît réellement comme représentant de toute la société, - la prise de possession des moyens de production au nom de la société, - est en même temps son dernier acte propre en tant qu’État. L’intervention d’un pouvoir d’État dans des rapports sociaux devient superflue dans un domaine après l’autre, et entre alors naturellement en sommeil. Le gouvernement des personnes fait place à l’administration des choses et à la direction des opérations de production. L’État n’est pas “ aboli ”, il s’éteint. Voilà qui permet de juger la phrase creuse sur l’ “ État populaire libre [7] ”, tant du point de vue de sa justification temporaire comme moyen d’agitation que du point de vue de son insuffisance définitive comme idée scientifique ; de juger également la revendication de ceux qu’on appelle les anarchistes, d’après laquelle l’État doit être aboli du jour au lendemain.

Depuis l’apparition historique du mode de production capitaliste, la prise de possession de l’ensemble des moyens de production par la société a bien souvent flotté plus ou moins vaguement devant les yeux tant d’individus que de sectes entières, comme idéal d’avenir. Mais elle ne pouvait devenir possible, devenir une nécessité historique qu’une fois données les conditions matérielles de sa réalisation. Comme tout autre progrès social, elle devient praticable non par la compréhension acquise du fait que J’existence des classes contredit à la justice, à l’égalité, etc., non par la simple volonté d’abolir ces classes, mais par certaines conditions économiques nouvelles. La scission de la société en une classe exploiteuse et une classe exploitée, en une classe dominante et une classe opprimée était une conséquence nécessaire du faible développement de la production dans le passé. Tant que le travail total de la société ne fournit qu’un rendement excédant à peine ce qui est nécessaire pour assurer strictement l’existence de tous, tant que le travail réclame donc tout ou presque tout le temps de la grande majorité des membres de la société, celle-ci se divise nécessairement en classes. A côté de cette grande majorité, exclusivement vouée à la corvée du travail, il se forme une classe libérée du travail directement productif, qui se charge des affaires communes de la société : direction du travail, affaires politiques, justice, science, beaux-arts, etc. C’est donc la loi de la division du travail qui est à la base de la division en classes. Cela n’empêche pas d’ailleurs que cette division en classes n’ait été accomplie par la violence et le vol, la ruse et la fraude, et que la classe dominante, une fois mise en selle, n’ait jamais manqué de consolider sa domination aux dépens de la classe travailleuse et de transformer la direction sociale en exploitation des masses. »

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5349

Ce qu’étaient les anciens modes de production avant le capitalisme….

https://www.marxists.org/francais/marx/works/1857/00/km18570000.htm

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5406

Cela signifie que la lutte des classes ne peut poser le problème de la suppression d’un ancien mode de production que lorsque celui-ci a épuisé ses possibilités. La base déterminante des luttes sociales est la situation objective de la société, pas seulement celle de la classe exploitée mais d’abord et avant tout celle de la classe exploiteuse.

Pour répondre à la question « sommes-nous, nous prolétaires, capables de résoudre le problème », il faut d’abord discuter à fond celle-ci : « quel est le problème aujourd’hui posé à l’humanité ? »

Ce n’est pas un problème posé par un gouvernement national quelconque, posé dans un seul pays ou une seule région du monde, posé à une seule catégorie ou classe sociale, mais à l’humanité entière…

« L’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle est capable de résoudre » affirmait Karl Marx. Mais qu’en penser aujourd’hui ?

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3102

Nous écrivions ci-dessus :

Certes, les opprimés ne se voient pas capables de grandes transformations historiques, craignent d’être pris dans des événements sanglants et ne parviennent pas à imaginer leurs frères de classe comme des dirigeants d’une nouvelle société. Les militants ouvriers sont sans cesse confrontés à ce niveau de conscience de leur classe qui ne dépasse pas spontanément le niveau réformiste. Sans les événements objectifs, sans les conditions nécessaires de la crise de la domination de classe, il serait impossible aux exploités de jouer leur rôle historique. Inutile de s’en inquiéter, écrit donc Karl Marx, quand ce sera le moment pour les prolétaires de s’emparer des idées révolutionnaires, les conditions sociales et politiques d’une autre société seront mûres….
Inutile aussi, pour les communistes révolutionnaires, de s’adapter même momentanément au réformisme ambiant ou de ressentir le poids des idées réactionnaires qui ne manquent pas d’influencer aussi la classe ouvrière. Ce type de raisonnements ne peut que faire reculer les raisonnements et les questionnements des révolutionnaires.
Marx propose une autre attitude : s’en tenir à rechercher le sens de la nécessité historique, les fondements de la crise de la domination de la classe capitaliste dans les contradictions du système d’exploitation et la défense d’une politique d’avenir correspondant à la remise en cause de cette société.
« Les rapports de production bourgeois sont la dernière forme contradictoire du processus de production sociale, contradictoire non pas dans le sens d’une contradiction individuelle, mais d’une contradiction qui naît des conditions d’existence sociale des individus ; cependant les forces productives qui se développent au sein de la société bourgeoise créent en même temps les conditions matérielles pour résoudre cette contradiction. Avec cette formation sociale s’achève donc la préhistoire de la société humaine. » écrit Karl Marx.

Comment être sûr que le mode de production capitaliste est mort ? Bien des gens répondront que non, il fonctionne toujours puisque la classe capitaliste a toujours le pouvoir d’Etat partout et est capable partout de nous écraser militairement. Mais cela est faux. Un système dépassé par l’Histoire peut s’accrocher au pouvoir un certain temps. Par contre, l’humanité ne peut passer à un mode de production supérieur que si l’ancien mode de production est historiquement dépassé.

Pour répondre à la question de la pérennité du système ou non, il faut examiner non le point de vue des exploités mais celui des exploiteurs. Ces derniers font-ils confiance à l’avenir des investissements productifs ? S’ils le faisaient, les spéculations sur les dettes du type « subprimes », les cryptomonnaies (des fausses monnaies qui ne sont fondées que sur l’espoir que des gens vont en acheter de plus en plus, et autres spéculations folles monteraient-elles en flèche, la valorisation de l’or serait-elle sans cesse montante également, les banques nationales et centrales devraient-elles sans cesse intervenir dans l’économie pour sauver trusts, banques et établissements financiers ainsi que bourses et assurances ?

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article8286

Pourquoi le fait que le grand capital détourne une partie croissante des capitaux hors de la sphère productive signifie un arrêt de mort du système ? Voici la réponse d’un économiste marxiste.

https://classiques.uqam.ca/contemporains/chesnais_francois/crise_suraccumulation_mondiale/crise_suraccumulation_mondiale_texte.html

Que signifie dire que « le capitalisme est mort » ?

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article1975

Cela signifie qu’il a tellement réussi qu’il dépasse désormais ses propres capacités d’absorption de tels moyens financiers produits…

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7478

Ce qui veut dire que sa réussite nous conduit à devoir absolument passer au socialisme ou tomber dans la pire des barbaries qui détruirait tous les moyens économiques produits précédemment.

Nous savons bien que la plupart des gens ignorent tout à fait que l’humanité est aujourd’hui bloquée par un problème fondamental pour le système capitaliste et qui s’appelle « suraccumulation du capital » mais ce n’est pas l’ignorance, quand elle est générale qui devient pour autant une vérité. La population ignore que le capitalisme est mort en tant que système dynamique (comme dit l’homme de la rue, tout continue de fonctionner puisque je continue de boire mon café), mais système est quand même… mort.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article2431

La dynamique du capitalisme se heurte à ses propres limites : son succès lui-même étouffe dans les limites de la propriété privée des moyens de production.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3250

Les capitalistes reconnaissent-ils qu’il y a une suraccumulation dramatique du grand capital qui n’est plus un simple phénomène conjoncturel lié aux récessions momentanées mais permanente et sans cesse croissante ?

https://www.lesechos.fr/industrie-services/industrie-lourde/geler-les-investissements-le-mauvais-reflexe-des-entreprises-en-crise-1216771

https://trends.levif.be/opinions/chroniques/la-prochaine-crise-financiere-une-menace-systemique-en-gestation/

Marx et Engels disaient-il que le capitalisme ne pouvait pas se détruire lui-même ?

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3413

Bien sûr, l’effondrement du capitalisme ne voudra pas dire que l’on va passer automatiquement à un système supérieur. La chute de l’empire romain n’a pas été suivie d’une société supérieure… La plupart des effondrements de civilisations ont été suivies de destructions plus souvent que d’avancées historiques.

Mais il ne s’agit pas seulement de possibilités ou pas de faire progresser l’humanité. C’est une question de vie ou de mort. Le pouvoir aux travailleurs et le socialisme sont des nécessités vitales pour l’humanité.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article8073

Bien des faux révolutionnaires sont capables de dire qu’il faudra (un jour) renverser le capitalisme sans dire quelles sont les conditions objectives qui rendent cela possible et même nécessaire, indispensable, vital…

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7617

Oui ! Nous allons inéluctablement vivre l’effondrement final du capitalisme mais tâchons aussi de vivre la mise en place du pouvoir aux travailleurs, dictature du prolétariat organisé en soviets, indispensable comme transition au socialisme.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6960

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article8277

L’objectif numéro un des travailleurs révolutionnaires est plus que jamais les soviets et leur prise du pouvoir !

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article8277

En cela, nous restons les héritiers de Barta (contrairement à Lutte ouvrière)

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6005

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7513

« Nous restons fidèles au mot-d’ordre : LES SOVIETS PARTOUT ! »

Barta, novembre 1943

https://www.marxists.org/francais/barta/1943/11/ldc20_112143.htm

« Les COMITÉS D’ACTION d’usine et de quartier, les MILICES OUVRIÈRES et l’armement des travailleurs, voilà le seul gouvernement du peuple par le peuple lui-même ! »

Barta, décembre 1944

https://www.marxists.org/francais/barta/1944/12/tract_120144.htm

Oui, le socialisme est une solution à tous les problèmes posés par l’effondrement du capitalisme !

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4924

Oui, des investissements non rentables d’un point de vue capitaliste peuvent l’être d’un point de vue de classe prolétarien ou d’un point de vue socialiste. Et inversement !

Oui, pour supprimer la guerre, le mieux est de supprimer les armées permanentes de l’Etat capitaliste !

Oui, pour en finir avec la destruction de l’écologie de la Terre, il faut en finir avec l’exploitation de la Terre d’un point de vue capitaliste !

Oui, une société socialiste supprimera le nationalisme, qu’il soit guerrier ou pas, fasciste ou pas, supprimera le racisme, supprimera l’opposition entre hommes et femmes, supprimera l’exploitation de l’homme, de la femme et de l’enfant.

Oui, l’humanité a des solutions pour résoudre ses problèmes !

Même si les hommes n’en ont pas encore conscience, la révolution sociale pour renverser le capitalisme est à l’ordre du jour !

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4687

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4440

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3412

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