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Lubrizol-Rouen : les questions des victimes auxquelles le gouvernement refuse de répondre

mardi 1er octobre 2019

Lubrizol-Rouen : les questions des victimes auxquelles le gouvernement refuse de répondre

Pourquoi cette entreprise a été cause de catastrophes industrielles deux fois sans véritable enquête et sans qu’on impose des mesures de sécurité au patron (par exemple de ne pas employer des personnels précaires dans les travaux dangereux) ?

L’entreprise Lubrizol avait déjà connu un incident à grave responsabilité patronale en 2013 !!! Un nuage toxique s’en était échappé. Mais ce n’est pas les 4000 euros d’amende que la société a payé qui allait l’arrêter dans ses pratiques dangereuses et jamais le propriétaire de la société n’a été menacé d’être interdit de production !!

Pourquoi a-t-on autorisé les dirigeants qui ont montré qu’ils avaient pris des risques inacceptables ont été autorisés à reprendre leur production ?

Pourquoi l’enquête de sécurité pratiquée quelques jours avant a pu donner un rapport inattendu disant qu’une telle entreprise ne pourrait pas subir un incendie en dix mille ans ? Quels liens y a-t-il entre le pouvoir et cette entreprise ?

Pourquoi, avant toute enquête, le gouvernement lance-t-il le message qu’il n’y a plus de danger alors qu’on ne sait toujours pas quel produit a brûlé et quel produit a été projeté dans l’atmosphère et retombe sur villes et cultures ?

Pourquoi le gouvernement refuse-t-il de dire de quoi était composée l’atmosphère pendant l’incendie et cache les résultats des études de l’air en disant que la société d’analyses n’avait pas des valeurs sures ?

Quelles conséquences possibles pour les eaux dans la région ?

Quelles conséquences possibles en cas d’ingestion dans les aliments ?

Pourquoi le gouvernement ne donne-t-il aucun nom de ces produits chimiques, la suie, les gaz, les produits de l’entreprise ?

Pourquoi les agents qui sont intervenus dans l’entreprise en feu n’ont pas reçu de masques ? Ils sont aujourd’hui victimes de malaises !

Pourquoi le nom des responsables de la direction, des entreprises responsables, ceux qui à appartient l’entreprise et pour qui elle travaille ? Quel trust est derrière tout cela et quel lien a-t-elle avec le pouvoir ?

Qui fournissait cette entreprise ?

Qui travaillait dans cette entreprise et se peut-il que des employés sans formation et en CDD aient été employés ou des sous-traitants de sous-traitants incompétents ? Que savons(-nous de la manière dont on travaillait dans cette entreprise ? Rien par le gouvernement !

Le gouvernement a affirmé que toute l’enquête serait transparente ! Eh bien, on peut dire que le noir complet caractérise le traitement de cette affaire par le gouvernement.

Cette entreprise était classée « Seveso danger haut niveau », mais deux fois les dirigeants n’ont pas respecté les consignes de sécurité propres à ce type d’entreprise. Comment cela est-il possible ?!!!

Le silence du gouvernement sur toutes ces questions est complet dans les média. On ne nous dit pas que le PDG est arrêté, interrogé, que ses bureaux subissent des investigations, qui il est, pourquoi il est ainsi caché et protégé !!!

La complicité du gouvernement dans cette affaire est donc évidente et on ne peut compter sur les incendiaires pour enquêter sur un incendie.

La population qui subit des malaises n’apprécie pas d’entendre dire qu’il ne se passe plus rien, qu’il n’y a pas de problème, qu’on envoyer les enfants dans les écoles, alors qu’aucune étude scientifique indépendante ne nous a donné la nature des produits incriminés et des dangers que peut causer leur inhalation ou absorption.

Pourquoi la ministre a-t-elle lancé sur les ondes des affirmations rassurantes à un stade où elle-même ne pouvait absolument pas savoir ce qu’étaient les produits polluants et leurs dangers ?!!!

Quelle maladie ont contracté les services les policiers, des pompiers et des urgences envoyés sur place et qui se manifestent actuellement par de nombreux malaises ? Quelle maladie est-elle en cause dans les malaises des habitants proches de l’incendie ? Aucune réponse non plus. pas de déclarations de spécialistes de la chimie et de la médecine. Silence total.

On ne peut que se souvenir comment les gouvernants avaient complètement occulté les faits lors de la catastrophe de l’usine de Total de Toulouse et c’est très inquiétant car aucune confiance ne peut être faite aux gouvernants, aux enquêteurs, aux spécialistes qu’ils vont envoyer. Tous sont au service des trusts concernés par cette affaire et qui leur commandent le silence complet, même si la santé de la population de la région de Rouen est en cause : eaux, nappes phréatiques, atmosphère, productions agricoles, habitations, etc.

Nausées, vomissements et vertiges : alors que la population subit tout cela, peut-on accepter les simples propos rassurants des préfectures, institutions et gouvernement, peut-on accepter que le gouvernement ne communique pas les résultats de ses analyses ? Les enseignants se sont mis en droit de retrait. Les policiers sont en arrêt-maladie. Les discours rassurants ne convainquent pas !

En s’organisant et en se cotisant, la population a commandé ses propres analyses chimiques, sa propre enquête indépendante !

Le gouvernement ne peut qu’être traité en complice des pollueurs criminels !!!

Dernière nouvelle : Lubrizol affirme être non responsable mais victime de l’incendie. Les images du départ de feu ne semblent pas lui donner raison ! Ces capitalistes trouvent toujours à accuser les autres !!!

Messages

  • Voilà ce qu’on lit dans la presse !!!

    « Je comprends la population (…) les produits peuvent être irritants sur le moment », a tempéré Mme Buzyn après avoir visité l’usine dévastée. Il n’y a « pas de polluants anormaux dans les prélèvements effectués », a assuré Elisabeth Borne, à ses côtés. En revanche, « la ville est clairement polluée » par les suies auxquelles il ne faut pas toucher sans protection, a reconnu la ministre de la santé. "Les odeurs sont dérangeantes, mais pas nocives", assure Edouard Philippe. Le Premier ministre a salué le travail des sapeurs-pompiers et rappelé la mobilisation des services de l’Etat, ainsi que sa compréhension de l’inquiétude des habitants. Il a promis une "absolue transparence" sur cette affaire. Ce lundi soir, la métropole rouennaise a indiqué que l’eau était potable. "Aucune trace de contamination n’a été relevée", a ajouté la Métropole dans son communiqué.

  • Après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen Atmo Normandie présentait ce mardi 8 octobre des résultats d’analyses dans l’air. Et certains révèlent des taux "relativement" élevés de dioxine, notamment à Préaux.

  • Les analyses d’Atmo font état d’un taux "relativement élevé" sur le capteur installé à Préaux : 12,66 picogrammes par mètres cubes d’air, pour une valeur repère régionale médiane de 3,40 : "Ces résultats veulent dire qu’il faut faire des examens complémentaires, mais ils ne permettent pas d’être rassurants, détaille Jean-Grançois Gehanno, professeur au CHU de Rouen, qui a analysé les résultats. Il y a un certain nombre de composés cancérogènes qui ont brûlé, si ça se stocke et que les populations continuent à être exposées, il y a un potentiel risque à long terme."

  • « Dans une jauge déposée du jeudi 26 septembre, jour de l’incendie, à 12h à vendredi 27 à 12h, l’association a trouvé un dépôt de 12,6 picogrammes par m2, en équivalent toxique, de dioxine, alors qu’elle trouve dans ses prélèvements habituels en Normandie, essentiellement autour des incinérateurs, 3,4 picogrammes par m2 par jour en moyenne », a détaillé à l’AFP Christophe Legrand, directeur adjoint d’Atmo Normandie. L’organisme précise que ce dépôt de dioxine dans la jauge d’Atmo est issu de l’air mais signifie qu’un dépôt similaire s’est produit sur la terre à cet endroit. « Sur un temps aussi court de prélèvement la limite de quantification des espèces (LQ) est nécessairement plus élevée que si plus de matière avait été accumulée », analyse Véronique Riffault, professeure de l’Institut Mines-Telecom à l’IMT Lille Douai.

    Ces résultats restent « en dessous des seuils admis de toxicité », a commenté la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

    Cette ministre ne soigne que la santé des capitalistes !!!

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