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Quand Staline empuantissait la poésie

2 mars 2015, 06:35, par Robert

Aragon : « Lorsque ma femme aimée me donnera un enfant, le premier mot que je lui apprendrai sera : Staline. »

Aragon faisait dire à un des héros de ces romans : « les trotskistes sont des flics, c’est tout. Ils ne constituent pas un problème philosophique ».

Aragon sur le goulag russe (dit soviétique par insulte à l’organisation révolutionnaire du prolétariat de 1905 et 1917) :

« Je veux parler de la science prodigieuse de la rééducation de l’homme, qui fait du criminel un homme utile, de l’individu déformé par la société d’hier, par les forces des ténèbres, un homme du monde de demain, un homme selon l’Histoire. L’extraordinaire expérience du canal de la mer Blanche à la Baltique, où des milliers d’hommes et de femmes, les bas-fonds d’une société, ont compris, devant la tâche à accomplir, par l’effet de persuasion d’un petit nombre de tchékistes qui les dirigeaient, leur parlaient, les convainquaient que le temps est venu où un voleur, par exemple, doit se requalifier, dans une autre profession – Cette extraordinaire expérience joue par rapport à la nouvelle science le rôle l’histoire de la pomme qui tombe devant Newton par rapport à la physique. Nous sommes à un moment de l’histoire de l’humanité qui ressemble en quelque chose à la période du passage du singe à l’homme. Nous sommes au moment où une classe nouvelle, le prolétariat, vient d’entreprendre cette tâche historique d’une grandeur sans précédent : la rééducation de l’homme par l’homme. » (1935 dans « Pour le réalisme socialiste »)

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