Depuis début janvier, des manifestations contre la hausse des prix se multiplient dans différentes régions du Soudan. Malgré la répression… D’importantes manifestations ont ébranlé la capitale soudanaise Khartoum le mardi 16 janvier, en réaction aux dernières mesures d’austérité mises en place par le gouvernement, notamment la dévaluation de la monnaie et la suppression des subventions sur le blé qui a entraîné une flambée du prix du pain. Les manifestants comptent poursuivre leurs actions tant que le gouvernement ne rétablira pas les politiques qui subventionnent (et font baisser) le prix des produits de base, notamment du pain. La mobilisation avait commencé de manière désordonnée début janvier dans plusieurs villes du pays après le vote du budget 2018, qui supprime les subventions sur la farine et l’électricité, et dévalue la monnaie locale. Selon des témoins oculaires, les forces de police ont réprimé les manifestations à l’aide de gaz lacrymogènes et de matraques et arrêté des dizaines de personnes [le 7 janvier, un étudiant avait été tué lors d’une manifestation.
Depuis début janvier, des manifestations contre la hausse des prix se multiplient dans différentes régions du Soudan. Malgré la répression… D’importantes manifestations ont ébranlé la capitale soudanaise Khartoum le mardi 16 janvier, en réaction aux dernières mesures d’austérité mises en place par le gouvernement, notamment la dévaluation de la monnaie et la suppression des subventions sur le blé qui a entraîné une flambée du prix du pain. Les manifestants comptent poursuivre leurs actions tant que le gouvernement ne rétablira pas les politiques qui subventionnent (et font baisser) le prix des produits de base, notamment du pain. La mobilisation avait commencé de manière désordonnée début janvier dans plusieurs villes du pays après le vote du budget 2018, qui supprime les subventions sur la farine et l’électricité, et dévalue la monnaie locale. Selon des témoins oculaires, les forces de police ont réprimé les manifestations à l’aide de gaz lacrymogènes et de matraques et arrêté des dizaines de personnes [le 7 janvier, un étudiant avait été tué lors d’une manifestation.