Le nucléaire nous éclaire… sur la faillite du système
8 avril 2015, 07:20
De nouveaux pépins pour l’EPR de Flamanville !!!
Des essais ont mis en évidence une résilience moins forte qu’attendu de la cuve, pointe l’Autorité de sûreté nucléaire.
C’est un nouveau coup dur pour EDF et Areva. Mardi, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a publié un communiqué indiquant avoir « été informée par Areva d’une anomalie de la composition de l’acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur de l’EPR de Flamanville ». La cuve de l’EPR, qui contiendra le combustible nucléaire, a été installée début 2014 dans le bâtiment du réacteur de troisième génération en construction depuis 2007, après avoir été forgée et usinée chez Areva au Creusot et à Saint-Marcel (Saône-et-Loire). Pour s’assurer de sa résistance, Areva a mené des tests destructifs sur une autre pièce en acier, ayant fait l’objet du même procédé de fabrication. Or, « les résultats de ces essais ont montré, fin 2014, la présence d’une zone présentant une concentration importante en carbone et conduisant à des valeurs de résilience mécanique plus faibles qu’attendu », indique l’ASN. « Des premières mesures ont confirmé la présence de cette anomalie dans le couvercle et le fond de la cuve de l’EPR de Flamanville », complète l’Autorité.
De nouveaux pépins pour l’EPR de Flamanville !!!
Des essais ont mis en évidence une résilience moins forte qu’attendu de la cuve, pointe l’Autorité de sûreté nucléaire.
C’est un nouveau coup dur pour EDF et Areva. Mardi, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a publié un communiqué indiquant avoir « été informée par Areva d’une anomalie de la composition de l’acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur de l’EPR de Flamanville ». La cuve de l’EPR, qui contiendra le combustible nucléaire, a été installée début 2014 dans le bâtiment du réacteur de troisième génération en construction depuis 2007, après avoir été forgée et usinée chez Areva au Creusot et à Saint-Marcel (Saône-et-Loire). Pour s’assurer de sa résistance, Areva a mené des tests destructifs sur une autre pièce en acier, ayant fait l’objet du même procédé de fabrication. Or, « les résultats de ces essais ont montré, fin 2014, la présence d’une zone présentant une concentration importante en carbone et conduisant à des valeurs de résilience mécanique plus faibles qu’attendu », indique l’ASN. « Des premières mesures ont confirmé la présence de cette anomalie dans le couvercle et le fond de la cuve de l’EPR de Flamanville », complète l’Autorité.